« Vous pouvez fuir et peut être avoir la vie sauve ! Mais sur votre lit de mort, bien des années auront passées, et vous vous souviendrez de ce moment rien que pour avoir une chance, juste une petite chance de revenir ici pour repousser les Noirs ! Car ils peuvent nous ôter la vie, mais jamais notre honneur et notre détermination ! »

Une foule de soldat, hommes et femmes soulevèrent leurs armes en direction de leur meneur en criant leur rage de vaincre. Ils étaient tous rassemblé devant une armée de Maléficium près à envahir Bénécius. Du haut de son cheval noir, Edalion fit face à l’ennemi, arme au poing. Il avait une étincelle dans les yeux, le soutien du peuple de Bénécius et l’appui des soldats et chevaliers du château. C’est sur lui qu’on avait misé la sécurité de la porte blanche. Miranda l’attendait chez lui, à l’abri…car elle attendait un heureux évènement. Edalion avait toutes les cartes en mains pour être au maximum de ses capacités. Et une dernière fois, sa voix retenti dans le cœur de ses hommes.

« Ce que l’on fait dans sa vie, résonne dans l’éternité ! »

Sur ces mots, il commença à charger suivit de son groupe. Ils chargèrent inferieur en nombre, l’armée noire. Et pour chaque ennemi tué, la détermination du groupe s’améliora. Chaque coup donné était un danger en moins pour leur famille. Edalion était devenu ce qu’il souhaité le plus au monde. Etre reconnu comme un vrai chevalier, être homme pour son aimée, un père pour sa descendance. Il était craint de ses ennemis et la nouvelle génération suivaient sont enseignement à travers ce qu’il incarnait. La victoire fut sans surprise pour Bénécius, alors qu’il félicita ses Hommes, Le chevalier partit très vite à la plage, il devait voir Miranda.

Mais quelques chose n’allait pas, plus il s’approcha de sa maison au bord de la mer, plus il respirait un air nauséabonde. Comme si une crypte avait été ouverte et que des centaines de cadavres en putréfaction libéraient leurs odeurs. Petit à petit, il sentait son dos lui faire mal, comme si on lui déchirait la peau. Inquiet il ne se posa pas plus de question. Le ciel de son domaine était noir. Il poussa le portail en bois massif et tout prix soudain feu autour de lui. Il voulut l’éviter mais son bras fut touché et il cria de douleur en se roulant au sol jusqu’à ce que les flammes s’effacent. Puis ses yeux s’arrêtèrent sur une marque douteuse, du sang…au sol. Sa respiration s’accéléra et il se mit à suivre le filet de sang qui le mena jusque dans la maison. La une voix ténébreuse vint prononcer plusieurs fois son nom à un rythme lent. C’est la qu’il ouvrit finalement la porte de la chambre et vit Miranda en sang sur le lit, elle saignait du ventre et de la tête.

« Miranda ! »

Alors qu’il voulut foncer sur elle, des mains sortant des ténèbres le retenaient d’une force incroyable au point de le faire reculer. Reculer vers un écran noir et ou Miranda s’éloigna de plus en plus. Il vit alors une silhouette apparaitre derrière le lit, levant une hache pour l’abaisser sur sa bien-aimée.

« Non arrêtez ! Miranda ! Non !!!! »

Malgré tout sa rage, sa colère son chagrin et son désespoir, il ne put la sauver, il ne put la revoir, dans une pièce sombre on le lâcha, il tomba alors à genou les yeux vide.

« Toute cette puissance et je n’ai pas était capable de la protéger…A quoi bon se battre si on doit voir mourir les gens de notre cœur !…Miranda…ma Miranda, j’ai besoin de toi »

Puis, petit à petit, le noir complet s’installa et un effort considérable avait atteint ses yeux pour pouvoir les rouvrir. Il voyait un plafond blanc, son corps semblait tellement lourd et dur à bouger. Puis, une silhouette se pencha au-dessus de lui avec un grand sourire.

« Chevalier Hélioz ? Ah enfin vous vous réveillez. On peut dire que vous faites peur quand le sommeil vous guète, surtout que ça fait trois jours. Vous êtes à l’Auspice. Si vous cherchez votre acolyte, la shaman, elle dort juste là à côté de vous…et je … »

« Dors ?! »

Ce simple mot, le fit bondir de son lit, il s’écroula une fois au sol d’ailleurs, ses jambes étaient engourdit, mais il se hissa jusqu’à la première chaise prêt du lit de Miranda. Un sourire suivit d’une larme s’empara de son visage. Le mage blanc inquiet au début, avait très vite compris la relation entre les deux et décida de les laisser seul. Edalion prit la main de Miranda et l’enferma dans la sienne et déposa un baiser sur le front et la regarda dormir, patiemment jusqu’à son réveil. Il n’avait même pas remarqué que la plus part de ses nouvelles et anciennes cicatrices avaient disparues et que son corps s’était étrangement durcit et mieux sculpté qu’avant…tout ce qui importer pour lui, c’était que la shaman allait bien.

Lorsque Miranda se réveilla, un sourire incomparable s’afficha sur le visage du chevalier. Il savait qu’elle serait un peu secouée, même si elle paraissait pâle, le toucher de sa main sur la joue lui indiqua qu’elle était là et qu’elle était sur la voie de la guérison. Pourtant, malgré qu’il sache qu’elle n’était pas au milieu de sa forme, le problème de sa voix fut quand même un choc pour Edalion. Il maudissait intérieurement la vieille sorcière heureusement morte et définitivement morte. Il lui prit alors la main avant de lui parler dans les yeux, avec les yeux.

« Bonjour Miranda, heureux de te voir réveiller. Tu sembles un peu pâle, et ta voix n’est pas encore au point. Tu veux un peu d’eau ? »

A vrai dire, il en voulait aussi un peu, mais lorsqu’il alla pour se lever, sa chute de tout à l’heure lui revint en tête. Il regarda Miranda un instant en arquant un sourire. Elle avait vraiment l’air d’être préoccuper par quelques choses. Si il arrivait à lui faire sourire même un peu, ça lui ferai toujours du bien. Décidé, il se leva en se tenant au bord du lit, il était loin de son éternel posture droite, on aurait dit un vieillard calculant chaque pas. La table contre le mur opposé, là où se trouvaient la cruche d’eau et les verres, était un peu loin du lit, il va falloir réveiller sérieusement les jambes. Et il avança prudemment, arriva finalement à la table. Mais avant de revenir, il décida de faire une petite pose et en profita pour se retourner et contempler sa belle dans son lit. Il afficha un Nième sourire.

« Tu es vraiment la femme la plus agréable que j’ai pu voir de ma vie. Je vais m’occuper de toi. »

Il prit le plateau et se retourna de manière un peu vif et au premier pas, son genou plia et se vautra au sol, il put juste rattraper la cruche, mais sans son contenu. Il se retrouva assit au sol ses cheveux et son torse nu trempé. Il arqua un sourcil, ce sentant un peu ridicule. Finalement, il avança depuis le sol et s’accrocha au lit pour se relever et réapparaître devant la shaman.

« C’est moi qui suit désolé, ne t’en fais pas pour ta voix, tout ira bien. »

Il la regarda dans les yeux et ne décrocha pas un seul instant. Il s’approcha d’elle, s’assit sur le côté du lit et l’entoura de ses bras pour l’amener tendrement contre lui.

« Tu as l’air soucieuse ma chérie, qu’est-ce qui se passe ? Je sais que tu ne peux pas trop parler. Mais tu sais que tu peux tout me dire…peu importe la façon. »

Edalion et Miranda était fusionnel pour ne pas dire en symbiose. Il la tenait contre lui et il le fera encore et toujours, que ce soit pour la consoler ou lui apporter un peu de joie. C’était un moment qui leur était privilégier et que jamais rien ni personne ne pourra remplacer. Miranda en avait besoin, il le savait. A ce moments-là dans l’Auspice, plus rien n’existait pour lui sauf elle, il était à son écoute, corps, cœur et âme.

Le chevalier enlaçait Miranda de tout son amour comme elle le faisait si bien. Elle était tout pour elle et elle le sera toujours, peu importe ce qu’il advient du monde dans la seconde suivant. Sans elle il serait plus rien, qu’un guerrier sans cœur et sans âme. La santé, autant mental que physique de la shaman le préoccupait. Il souriait quand elle allait bien et il la soutenait dans les moments difficiles. Dans la situation de cette journée, Edalion était au plus proche d’elle car même s’il n’avait pas encore entendu ce qui la préoccupait, il savait qu’elle gardait un gros poids en elle et qu’elle avait des difficultés à en parler. Probablement qu’elle avait peut-être du mal à le réaliser aussi.

Il avait les yeux fermés, la joue contre le front de son aimée et il attendait patiemment sans la bousculer. Puis, il entendit que la femme qu’il aimait posséder une fille. Miranda était maman. Sur le coup, il ne savait pas trop quoi faire ou quoi penser. Il était comme enfui dans ses pensées en se répétant cette phrase en boucle. Il sentait la main de Miranda la serrer et les yeux du chevalier ne quittèrent pas une seule seconde ceux de la shaman. Miranda avait un passé effacée qui réapparaissait petit à petit. Edalion avait entièrement confiance en elle, que ce soit maintenant ou avant son amnésie, pour lui, elle était une femme bien. Même s’il y avait encore quelques ombres au tableau, un sourire franc et sincère apparut sur les lèvres du chevalier. De sa main droite, avant de dire quoi que ce soit, il caressa la joue de sa compagne comme pour essayer de la rassurer, car il sentait qu’elle redoutait un peu la réaction.

« Ou est-elle ? Tu veux qu’on aille la chercher ? J’avoue que je ne m’y attendais pas, c’est une sacré surprise. Que souviens-tu d’elle exactement ? Dis-moi tout. »

Le chevalier gardait un sourire. Il s’imaginait une Miranda plus jeune. Il espérait qu’elle allait bien et s’il fallait la sauver, il irait tout de suite après son rétablissement. Puis, une montagne de questions vint l’envahir. Comment s’appelle-t-elle ? Ou es son père ? Que fait-elle ? Es ce qu’elle lui ressemble ? Mais, il garda en tête qu’elle venait seulement de recouvrir un fragment dans sa mémoire et qu’il fallait surement patienter pour que sa curiosité soit satisfaite. Il se disait qu’un de ses souhaits le plus cher a été partiellement exaucé. Une vie de famille. En tout cas, il fera tout pour bien s’entendre avec la fille de Miranda.

Encore une fois, il se demandait ce qui se serai passé s’il avait eu une vie normal hors des combats plus près des champs de blé que des champs de batailles. Peut-être aurait-il eu des enfants depuis, et serai connu comme le plus généreux des fermiers, qui pouvait vraiment le savoir ? Il se demandait aussi s’il n’y avait pas une histoire de destin là-dedans. Es ce que si ses parents n’auraient jamais croisé le chemin de leur bourreau, es ce qu’Edalion aurait tôt ou tard rencontré Miranda ?

Cette nouvelle avait eu l’effet d’une bombe dans la tête du chevalier, mais une bombe aux effets positifs. Pour lui, il fallait à tout prix réunir la mère et la fille. Non seulement pour le bien de la « famille », mais elles devaient avoir beaucoup à se dire et surtout, Miranda pouvait retrouver une partie plus importante de sa mémoire. Il écouta attentivement chaque parole de Miranda et enregistrera chaque information sur Jenifaêl Akers.

« Tu n’aurais pas une idée de l’endroit où elle pourrait être ? Et son père ? Elle t’a dit quelques choses à son sujet ? »

Ces questions étaient surtout destinées à rassembler un maximum de pistes. Peut-être que la fille était encore avec son père…mais quel homme pouvait agir ainsi ? Avait-il essayé de retrouver la mère de sa fille ? Etait-ce un accident ? S’agissait-il d’un crime peut être ? Vivait-il encore ? Il frotta et massa presque le dos de Miranda comme pour la rassurer que tout allait bien se passer et qu’elle n’a pas à avoir peur ou à s’inquiéter. Il n’avait pas du tout l’intention d’abandonner la shaman, même si on lui demandait de partir. Le petit souci qu’il avait rencontré dans l’immédiat, c’était la santé de Miranda, elle n’était pas du tout au milieu de sa forme et jouait beaucoup sur l’humeur, sur le coup, il se maudissait de ne pas avoir le don de soin ou d’être un magicien blanc. Puis, une idée lui traversa l’esprit. Il n’était pas soigneur, mais il connaissait les points sensibles d’un corps.

« Allonge toi sur le ventre, je vais faire en sorte que tu aille mieux. Nous nous occuperont de ta fille dès qu’on sera tous les deux sur pieds. En attendant, ne broie pas du noir, songe à ce passé qui peut enfin s’ouvrir à toi, penses à des évènements qui t’ont marqué et laissé un souvenir agréable et pourquoi pas à des situations qui le seront tout autant. »

Bien sûre, il l’aida à se retourner. Il allait tout simplement la masser de la tête au pied. Il avait l’impression de se retrouver dans la chambre de la tour blanche, lorsqu’il s’occupait de Miranda, qui à ce moment-là, n’était qu’une amie très proche à qui il avait apporté autant de soin que possible. Il fallait la détendre un maximum alors, il commença par glisser ses mains dans le creux de son cou et masser la nuque avec ses pouces. Durant le massage, il lui parla de sa famille à lui. Des souvenirs qu’il n’avait pas encore racontés. Comme la fois ou le voisin avait demandé au jeune Edalion s’il aimait une fille. Il lui avait clairement répondu que la seule fille qui pouvait me plaire sera la plus belle pour son cœur et le chevalier n’hésita pas à ajouter dans le creux de l’oreille de la shaman qu’il n’y avait qu’elle pour mettre son cœur autant en valeur et il déposa un baiser dans le haut du dos.

Lorsqu’il passa ses mains sur la surface nue du dos, Edalion se concentra un peu plus. Il expliqua à Miranda que lorsqu’on apprenait à combattre au corps à corps, on devait mémoriser les points faibles d’un corps et qu’il en existait plus de deux cents pas corps. Et c’était justement sur ces différents points que le guerrier passa ses doigts en appuyant légèrement justes pour les stimuler, ce qui procurait une sensation agréable. Avec tout ça, il n’oubliait pas Jenifaêl. Et il avoua qu’il était impatient de la rencontrer et de la compter comme un de ses proches les plus précieux.

« Je te rassure, je n’ai aucune crainte en ce qui concerne le père de Jenifaël. Je me disais juste que peut être en trouvant le père on pouvait retrouver la fille. Mais apparemment, tu aurais déjà un moyen pour lui parler, tant mieux, je préfère ça. »

Edalion se mit à sourire tout en continuant le massage. Miranda avait l’air d’apprécier et c’était un soulagement pour le chevalier qu’elle puisse se reposer un peu. Et en même temps, il était fier de savoir qu’il lui faisait de l’effet, en même temps, il y avait une telle puissance d’amour entre les deux qu’il était quasi impossible qu’elle reste insensible à sa présence. Le guerrier adorait également toucher la peau de Miranda, il passa et repassa au même endroit plusieurs fois juste pour ressentir la texture si douce, si parfaite. Puis Il suivit les yeux de la shaman vers la missive. Il ne l’avait même pas remarqué, et en plus l’une de ces missives lui était destinée. Curieux, Edalion cessa son activité préféré pour prendre les deux missives. Il nota que ses doigts semblaient avides de la surface de Miranda pendant quelques secondes.

« Je te passe la mienne et je te lit la tienne. »

Dit-il en souriant et lui donna la missive en provenance du château. Sur l’instant, le chevalier, ou plutôt le grand garçon se mit à lire la lettre comme un jeu en prenant quelques arrêts pour faire durer le suspense. Il était écrit que la quête du cimetière, aussi difficile avait pu être était en fait une épreuve de la part des shamans et qu’elle en était sorti vainqueur. A la fin, il lisait que la shaman était pourvu d’un nouveau don, les cristaux n’auraient pu de secrets pour la shaman. Le chevalier arqua un sourcil en regardant Miranda.

« Tu es au courant ? »

En même temps, ils étaient dans un endroit de non-magie, même si Edalion, lui, avait senti que son corps avait légèrement changé. Sa peau était toujours la même, mais ses muscles étaient mieux dessiné qu’avant et légèrement plus développé. Mais maintenant, c’était à sa chère shaman de lui lire les quelques lignes, sans oublier les félicitations de la part des chefs à la fin. Et toujours dans son mode de jeu, pendant la lecture, Edalion passa une de ses mains sous le vêtement pour aller taquiner la hanche et de monter de plus en plus vers le dessous de bras.

Edalion se disait qu’à l’occasion il faudrait examiner tout ça. Car pour lui, même si une puissance implacable envahissait une personne, cet individu serait une menace pour lui et son entourage, ce qui voulait dire que le chevalier et la shaman devront trouver un temps pour s’habituer à leur évolution. Mais en attendant ils étaient plutôt faible et surtout dans un endroit qui ne permettait pas d’utiliser le surnaturel. C’était donc en tant qu’homme de loi que se présentait Edalion devant sa bien-aimée et c’était en tant qu’homme de cœur qui la regardait avec toute l’admiration du monde. Même avec sa voix brisée, elle savait garder un charme indétrônable. Alors qu’elle était en train de lire la missive qui lui revenait, le guerrier s’approcha d’elle doucement et tout aussi délicatement, il se blotti contre elle remontant lentement vers le cou ou il marqua son amour par quelques baisers furtif, il était tellement sous son charme qu’il avait ignoré la question si lui aussi avait subi quelques changement. Bien que Miranda fût un peu gênée par rapport au lieu, Edalion s’autorisa à explorer la peau de la shaman. Il arriva au niveau de son oreille et lui glissa quelques mots doux, mais surtout sincère.

« Je t’aime, et j’ai besoin de toi… »

Alors qu’il retourna à ses assauts de tendresse, une personne frappa à leur porte et le guerrier se redressa rendant la liberté à Miranda. Il s’agissait d’un mage blanc qui entra après avoir était autorisé à entrer par Edalion suivit d’un garde, plus précisément, le soldat Mark. Après un petit bonjour de politesse, le soigneur insista pour que le chevalier regagne son lit car en temps normale, ils devraient tous deux être encore en période de soin et que cela allait certainement durer quelques jours encore. Cependant, il en profita que le chevalier Hélioz était debout pour autoriser à un subordonné d’approcher. Celui-ci, s’approcha d’Edalion et effectua un salut militaire ainsi qu’a Miranda.

« Chevalier Hélioz, voici les rapports, comme vous l’aviez demandez, ainsi que les dernières nouvelles. »

Edalion se rappela dont sa requête. Alors qu’il congédia le garde, il expliqua à Miranda, qu’il avait demandé un rapport des éventuels évènements lors de son absence pour la quête du cimetière. Il avait donc en main, quelques rouleaux qu’il déplia un après l’autre en les survolant du regard. Il grimaça de temps en temps, et à d’autre moment, il afficha un air satisfait.

« Je viens d’apprendre qu’il y aurai un traitre parmi la caste des chevaliers…mais on ignore le nom…je déteste cette sensation, va falloir faire attention… sinon, un groupe de bandits à étaient démantelé à Naturalia, et la famille Graz est arrivé à bon port sans encombre…A la base , j’aurai du remplir ces missions avant qu’on m’envoi te rejoindre . »

Sur ce dernier mot, il lui fit un clin d’œil et repartit dans une lecture un peu plus approfondit et il ne vit pas un papier voler au sol. Le mage blanc fut un peu embêté de voir déjà l’eau qu’Edalion avait mis au sol et maintenant qu’il laissait les papiers par terre. Tout fut nettoyer, et la feuille au sol, il l’avait placé prêt de Miranda ou elle pouvait sans difficulté lire les mots « Alliances…cité interdite…

Le chevalier survola la paperasse rapidement. Ces rapports étaient justes là pour le tenir informé des évènements récents. Assis sur son lit, il était plongé et studieux de ces informations. Il n’était pas perfectionniste, c’est juste qu’il ne voulait pas être submergé et aimait bien faire les choses. D’abord, il n’avait pas remarqué la réaction de Miranda, c’était seulement quand elle lui tendit la feuille qui vit un début d’inquiétude sur son visage. Le chevalier arqua un sourcil en se demandant ce qu’elle avait bien pu lire d’aussi troublant. Il tomba alors nez à nez avec une brochure qui venait de la bibliothèque. Lorsqu’il s’informa à nouveau de son contenu, il se mit à sourire et aussi à rouler des yeux.

« N’ai aucune inquiétude, ma chérie, c’est idée pour nous que j’avais eu en lisant ça. Ce sera plus une quête personnelle que pour le château. Je pensais récupérer des alliances très spéciaux pour nous deux. Même si je sais très bien que notre relation n’a pas besoin de papier officielle, ni d’élément qui le prouve, mais si ces bagues peuvent faire en sorte qu’on soit tout le temps en contact même loin l’un de l’autre, ce serait bien, qu’en penses-tu ? Tiens, lis voir le reste. »

Edalion lui redonna la feuille, puis, comme un bon patient, il se recoucha dans le lit montant la couverture jusque sur son torse et plaçant ses mains derrière l’oreiller en regardant le plafond. Il savait qu’avant tout chose, ils devaient tous les deux rester encore quelques jours à l’auspice. Mais, une fois sortie de là, il avait l’intention de s’occuper un peu plus de Miranda, comme pour améliorer sa relation avec elle, même s’il était déjà très heureux pour ne pas dire, l’homme le plus heureux du monde.

« Tu connais la Cité interdite ? Je n’y ai jamais mis les pieds encore, mais ça promet d’être mouvementé, et puis d’un côté plus utile, il nous faudrait un bon entrainement pour apprendre à maîtriser ces nouveaux dons qu’on a reçu. »

La brochure parlait d’une célèbre mage blanche et de son amant qui furent des personnages clé de Nel beraid, il y a plus de deux cents. Le chevalier les connaissait que de nom, Mileena et Itsuki. Si leurs alliances furent dérobés, alors pour leurs âme et leurs honneurs, il serait juste de les ramener dans un endroit plus sain, et peut être que si leurs esprits constaterait que les bagues sans entre de bonne mains, cela les rassuraient en plus