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Des achats... mouvementés

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Cal Keran
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Cal Keran

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MessageSujet: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyDim 10 Juin - 20:00

Une semaine qu'il était revenu dans la demeure familiale. Une semaine qu'il n'avait pas vu la "faible" luminosité de l'extérieur, pour plusieurs raisons. Harassé par le voyage, il avait gardé le lit pendant plusieurs jours. Puis, une fois sorti de celui-ci, ayant parvenu à concentrer son effort, il parvint finalement à manger. A se toiletter. A s'habiller. Et à voir le visage amaigri et faible dans le miroir de sa salle d'hygiène. La demeure était grande, et les richesses de la famille suffisante pour l'entretenir. Ou plutôt, pour payer les gens pour l'entretenir. Quelques domestiques, rien de plus. Son oncle n'avait fait que peu de dépenses après la mort de ses parents. Qui, eux-mêmes, n'étaient pas des brûleurs. Et le fiston était dans la même veine. Un jour, trouver un moyen pour entretenir lui-même les lieux seraient nécessaires. Mais en attendant.

Sa plus grande déconvenue, le neuvième jour d'internement, fut le manque d'un inrédient particulier, nécessaire à la conception de son nouveau cercle. La toile. Obligé de sortir. Il hésita à envoyer un de ses hommes en chercher. Neuf jours sans voir l'extérieur. C'était assez. Il se para de ses habituels vêtements sombres, direction le marché. Le marché... Un lieu mal fréquenté. Et y être mage sombre ne vous évite pas de menus ennuis. Comme ce qui allait lui arriver à seulement quelques mètres de son alchimiste habituel, quand surgirent trois malandrins forts mal vêtus. Et lavés, soit dit en passant. L'odeur des lieux n'avait rien de reluisantes, mais celles des gus surpassaient en intensité celle de la ruelle. Le premier tendant une main, dans une mimique de salut.

"Messire ! Cette ruelle est dangereuse, et de mauvaises rencontres sont monnaie courante. Pour quelques pièces, vous protéger sera notre mission..."

Il savait parler, avec courtoisie. Etonnant. Le mage esquisse quelques pas. Se fait repousser sans ménagement, et soupire.

"Je n'ai pas besoin d'aide, messire. Je vous remercie pour votre proposition..."

Les trois hommes éclatent de rire, dans le plus pur style du racketteur de ruelle standard, modèle 45.

'Messire... Z'avez pas compris, je crois. Nous prenons, vous passez. En fait, vu votre manque de politesse, on prendra, maintenant."


Regard du mage. Il n'a aucune envie de faire quoi que ce soit, et doucement, il secoue la tête, négativement. Un des sbires ricane, et se rapprochant de quelques pas. Sans apercevoir le bâton du magicien, étonnamment... vivant. Un sort très simple, mais mortel, tandis que la tête du serpent s'anime, mordant le cou de l'homme, interdit d'abord, souffrant ensuite, s'écroulant finalement sur le sol, le visage noirci, et la gorge écarlate. Quel gâchis. Et le jeune homme de commencer à tracer un signe au sol. Un triangle, une barre à sa base, coupée elle même par un autre trait, plus petit...
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Calliopé Grey
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyLun 11 Juin - 21:20

    Le marché n’était pas un endroit pour les petites vieilles, ce n’étaient pas un endroit où l’on pouvait faire tranquillement ses comissions, ce n’étaient pas un endroit où l’on pouvait se détendre, relâcher la pression… Beaucoup de gens habitants à Malificium étaient relativement économes ; la raison est que l’on se risquait rarement un long moment sur la place et dans les ruelles où étaient disposés les étals, moins on s’y trouvait moins on avait de chance de se faire couper la gorge. Alors comme on ne restait pas longtemps, on ne pouvait pas réellement dépenser, on ne prenait que le strict nécessaire… Après il y avait également les grandes pontes qui ne craignaient pas de s’attarder des heures dans cet endroit ; mais eux ne risquaient rien, les fauteurs de troubles savaient qu’ils ne fallaient pas les embêter, eux. Le grand frère de Calliopé faisait parti de ces gens là, impressionnant, surtout quand il portait son armure d’aigrefin, il ferait reculer une Gorgone rien qu’avec un regard. Le problème c’est qu’il n’allait jamais au marché. Il disait que ce n’était pas fait pour lui, que cela le rouillait. Alors quand il devait faire une comission, il reléguait. Ce jour là il devait se rendre à la forge pour affûter son énorme hache -il le faisait faire par un professionnel pour avoir un meilleur résultat- et comme il n’avait aucun domestique sous la main et exploita sa petite sœur. Il mit la hache entre les mains de Calliopé et la poussa sur le pas de la porte.

    Calliopé n’impressionnait nullement et faisait partie des personnes qui tentaient de ne pas trop s’attarder sur le marché. Elle voulut se débiner, elle n’y parvient pas, son frère la prit par le col de sa robe noire et la ficha dehors. Elle devait donc se coltiner cette corvée. Elle sortit dans la rue chargée de son lourd fardeau, en effet la hache devait faire deux fois sa taille, et avec un Richard accrochée à son bracelet, comme à son habitude, on pouvait dire qu’elle était bien équipée. Bien évidemment, elle avait pris avec elle son traditionnel couteau et sa poupée de chiffon. Celle-ci était passée à sa ceinture, tout près du couteau et sa tête de chiffon pendait misérablement. C’était vrai qu’elle ressemblait à une pauvre poupée de gamine mais ce que la plupart des gens ignoraient c’était que le ventre de ce jouet était bourré de sachet de poison divers et variés. Enfin, après avoir maudit son frangin de toute les manières possibles et inimaginable elle se mit à traîner les pieds jusqu’au centre où se trouvait la forge.

    - La petite Cosette qui travaille pour son méchant frère, ironisa Richard en faisant tournoyer ses antennes dans un simulacre de joie. J’adore les petites promenades comme ça… Ca me vivifie !
    - Mouais… prie pour qu’on ne tombe pas sur une horde de sagouin prêts à nous arracher la gorge. Je ne me sens pas d’attaque pour une embuscade de ce genre.
    - Au pire tu as ta hache pour leur faire peur… Du moment qu’ils ne sont pas au courant qu’elle est émoussée tout va bien. Tu n’as qu’à la brandir devant toi et prendr eun air meurtrier et tout le monde prendra la fuite.

    Les propositions de Richard étaient toujours très irréalisable. Calliopé se demandait qu’il se rendait compter que l’arme était si lourde qu’elle peinait à la soulever du sol. Evidemment elle pourrait se servir de sa force surhumaine mais elle ne voulait pas gâcher son énergie. On ne savait jamais, dans Malificium cela pouvait toujours servir. Elle continuait donc d’avancer dans la joie et la bonne humeur quand elle remarqua qu’elle du s’être trompée d’embranchement parce qu’elle atterit dans une ruelle relativement inconnue qu’elle n’empruntait que pour se rendre chez le confectionneur de poison. Et dans cette rue il y avait déjà du monde. A Malificium le monde s’apparentait souvent à danger et homme à prédateur à fortiori lorsqu’on n’était pas plus haute que trois pommes…

    - Ohoh ! s’exclama Richard tout heureux de voir un peu de compagnie. Je sens que cette journée va devenir de plus en plus vivifiante !

    Richard IV était un escargot particulièrement étrange. Soit il était d’une trouillardise à s’en arracher les poils de nez -ce qui était le plus souvent le cas- soit il était affreusement téméraire et il pouvait alors se conduire comme un vrai gamin tête-brûlé -ce qui était plus rare surtout depuis qu’il s’était fait exilé de son royaume escargot-. Quoiqu’il en soit, il était aujourd’hui d’une humeur téméraire. Calliopé s’approcha tout doucement du groupe et remarqua bien vite que quelque chose clochait…

    Il y avait un homme face à trois autres… Enfin si l’on pouvait considéré comme étant masculine la silhouette chétive qui se dressait sous ses yeux… et des trois autres elle en vit un tomber par terre visiblement dans un très sale état. Bon bon… ce n’était pas des amis ces gens là. Il s’agissait probablement d’une agression ou de quelque chose dans le genre. En temps normal elle aurait gentiment rebroussé chemin avec sa grande hache pour éviter de s’attirer trop d’ennuie mais cela lui causit des similis remords de devoir laisser ce gringalet lutter tout seul contre deux craks du banditisme. Elle était la première à dire que ce n’était pas la taille et la masse musculaire qui comptait mais tout de même…

    Elle s’approcha en trottinant et en maintenant entre ses mains la hache de son frère d’une telle manière qu’elle pouvait paraître menaçante et se plaça presque entre le gringalet et les deux hommes encore debout. D’ailleurs en parlant de debout, le nabot -qui était mille fois plus grand qu’elle, c’était juste qu’il était trop maigrelet à son goût- était penché vers le sol. Quoi ? Déjà à genoux ? Eh bien, quelle génération… Où allait donc le monde si on ployait aussi facilement ?

    - Hop hop hop messires ! fit-elle en s’adressant au deux agresseurs présumés, je vous prierais de dégager gentiment si vous ne voulez pas avoir affaire à ma hache… C’est bien assez lâche de se mesurer à trois contre un alors j’espère que vous n’allez pas pousser le vice à devoir m’obliger à vous réduire en bouillie. Cela me salirait sans doute et cette robe est neuve…

    Elle jeta un petit coup d’œil derrière elle, le gringalet n’était pas à genoux en fait ! Il dessinait ! Ah bah c’était bien le moment de dessiner… Et ce n’était pas comme si il faisait du grand art, c’était au contraire des formes géométriques tout ce qu’on trouvait de plus basique en la matière. En y réfléchissant c’était peut être une sorte d’incantation… Elle n’était pas trop versé dans la magie avec des signes donc elle n’était pas certaine mais elle jugea plus prudent de se décaler lentement pour ne pas se retrouver sur la trajectoire d’un eventuel sort.

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Cal Keran
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyMar 12 Juin - 16:10

Il n’avait pas vraiment le temps de réfléchir. La mort du premier des spadassins lui avait donné quelques secondes. Et c’est une gamine suicidaire qui lui permet de compléter le signe dans son intégralité. Il lève les yeux une seconde vers la blondinette, haute comme trois pommes, et plus petite que la hache qu’elle porte. De deux choses l’une. Cette gamine est un sujet d’étude sans doute parfait, ou la hache ne lui appartient pas. Et vu sa posture, déterminée mais maladroite, la seconde option est sans doute plus probable. Même carrément plus probable, la hache doit faire trois fois son poids, et ça se sent. Deux sbires trop choqués pour rire de la situation, et un mage trop concentré pour s’en soucier. Désolé, jeune enfant, mais l’effet dramatique fut assez cocasse.

Les deux malfrats, donc, s’étaient figés une seconde, une brève seconde, regardant leur camarade mourir sous leurs yeux. Lorsqu’ils s’étaient levés ce matin, il n’entendait sûrement pas perdre l’un d’eux face à un grand échalas mal dégrossi. Et c’est au chef de la bande de soudain se mettre à hurler ce que, lecteur, j’aurai bien du mal à retranscrire, avant de se précipiter vers le mage noir. La jeune blondinette, s’étant décalé, évite une bonne partie de la charge mais, bien que nous sachions à quel point un gastéropode déterminé peut résister à un buffle, ce n’est pas Richard IV qui allait lui éviter quelques bleus.

Mal lui en prit. Puisqu’il s’écroula au sol. Explication ? Une main squelettique était sorti de la terre meuble sous leur pied. Juste à l’emplacement du triangle. Le coupe-bourse –je commence à arriver en mal de qualificatif, ami lecteur, pourvu que ça se finisse !- se débat, tentant de dégager sa cheville. Lorsqu’une seconde main sort du sol, griffant son visage. Une troisième. Une quatrième. Et rapidement, c’est un homme hurlant au sol que le mage regarde se faire charcuter, avec sur son visage une certaine lueur d’intérêt… Purement scientifique. Le troisième larron ? Quel troisième larron, celui qui se carapate au bout de la ruelle. Le mage le laisse disparaitre au loin, sourire aux lèvres. Avant de vaciller, de se retenir sur son bâton. Les mains lâchent le cadavre inerte et passablement amoché, le signe ne vibre plus. Le jeune homme se dirige contre un mur, sur lequel il s’appuie avec un effort manifeste, avant de se laisser glisser au sol. Ces incantations l’ont tué, presque au sens propre… Qu’est ce qui lui a pris d’utiliser un sortilège si puissant pour le deuxième ? D’accord, il ne l’avait jamais utilisé, il voulait voir ce que ça donnait, mais… Enfin passons.

Il regarde la jeune fille, et soupire. Ou plutôt, ses paroles, dites dans un souffle, ont tout d’un soupir :

« C’est très courageux de votre part, mademoiselle, de vous être interposer comme ça. Mais ce n’est pas un endroit pour une petite fille. Vous êtes seule ? »

Sous-entendu : Je n’arrive plus à tenir debout, cherchez votre père, votre grand frère ou même votre poney pour m’aider. Bien sûr, plutôt crever la gueule ouverte plutôt que l’admettre…
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Calliopé Grey
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyMer 13 Juin - 15:55

    Mouais, elle avait ratée son entrée… Mais bon ce qui comptait c’était de ne pas laisser une injustice se produire ! Mince, pincez-moi je rêve ! Calliopé qui protégeait une pauvre victime d’agression primaire ? Mais où allait le monde ? Normalement elle aurait du s’asseoir pas très loin et observer la scène avec délectation et profiter du premier corps mort qui tombait pour utiliser son pouvoir de nécromancie et semer encore plus la pagaille ! Mais c’était peut être parce qu’elle avait la hache de son frère avec elle qu’elle se sentait obligée d’agir en justicière. Mouais, explication vaseuse s’il en est, mais on allait devoir se contenter de ça. D’ailleurs son intervention sembla tout ce qu’il y a de plus inutile étant donné que le bonhomme se débrouilla très bien sans elle. Cet espèce de dessin sur le sol « s’empara » d’un des deux bonhomme qui s’était avancé -en bousculant à moitié Calliopé au passage, le goujat !- le mit à terre et sembla le déchiqueter en petits morceaux. Voilà qui était très intéressant, elle aurait bien aimé pouvoir faire la même chose… Mais hélàs elle n’avait jamais appris à faire des petits dessins dans le sol qui faisait surgir des mains. Il faudrait qu’elle séquestre un mage jusqu’à ce qu’on lui apprenne les fondements de cet art qu’elle découvrait tout juste.

    Elle regarda le troisième bonhomme -l’unique survivant de la bande- courir loin detout ce fatras avec une précipitation bien compréhensible. Calliopé avait bien envie de lui assener un bon coup de hache entre les omoplates symboliquement mais elle n’était pas très à l’aise avec l’arme de son frère donc elle dut s’en passer. Heureusement pour lui d’ailleurs, un coup de hache dans le dos n’a jamais fait beaucoup de bien à personne. Elle se tourna donc vers l’homme qu’elle n’avait pas, en réalité, pas sauver mais qu’elle avait regarder se sauver tout seul -ce qui était très intéressant également et en prime moins fatiguant-. Il était vraiment tout maigre, comme elle avait pu le remarquer aux premiers abords, mais il faisait aussi dix fois sa taille allègrement. Calliopé n’aimait pas beaucoup les grandes personnes parce qu’elle se sentait toujours rabaisser par rapport à elles… Mais comme celui-là devait approximativement faire le même poid qu’elle, ça compensait. Alors elle ne lui en voulait pas trop.

    Apparemment il n’était pas dans une forme olympique. Peut être qu’il avait puisé dans ses dernières réserves pour faire marcher ce sort étrange ? C’est ce qui arrivait parfois à la petite mage quand elle utilisait trop souvent sa magie, elle ressentait d’énorme signe de fatigue et voulait tout le temps dormir. Elle le regarda avancer vers un mur, s’appuyer dessus et glisser au sol. Meuh… Ce n’était peut être pas très sécurisé que de s’asseoir par terre à Malificium, on ne savait jamais qui pouvait passer par là… En tout cas Calliopé prenait garde à ne jamais s’arrêter totalement et visiblement dans les ruelles de sa ville : c’était le meilleur moyen de se faire remarquer et le meilleur moyen de se retrouver embarqué dans de sales situations… Non, non, non elle faisait toujours mine d’être en mouvement. Là par exemple elle changeait le manche de la hache de main dans un rythme régulier.

    Il semblait si… exténué qu’elle peina à entendre ce qu’il lui dit. D’ailleurs elle se demandait pourquoi elle restait là : bon il était tiré d’affaire ? Elle n’avait servie à rien mais passons, elle devait aller faire une course pour son frangin, et elle s’arrêtait en plein milieu d’une ruelle à tenter d’entendre ce qu’un pauvre maladrin maladif lui disait. C’était franchement le monde à l’envers ! Elle n’en n’avait rien à cirer de ce qu’il pouvait bien lui dire ! Surtout si c’était pour lui dire que ce n’était pas endroit pour les petites filles.

    - Eh allez dire ça à mon frère ! C’est lui qui m’a envoyé ici ! s’exclama-t-elle en empoignant sa hache pour bien montrer qu’elle n’avait rien d’une « petite fille » comme les autres. Et puis je suis habituée au quartier. Et peut être mieux que vous vu votre état. Franchement, on aurait du vous prévenir que Malificium n’était pas fait pour les gens en phase terminale… Ici notre seule « infirmerie » c’est le mouroir mais je pense que vu l’eétat dans lequel vous êtes vous feriez mieux directement d’aller creuser votre tombe dans le cimetière… Vous avez l’air sympathique alors peut être que je viendrais vous apporter des fleurs. Faudra juste me dire l’emplacement avant de vous y laisser mourir…

    Moui, Calliopé n’aimait pas qu’on la traite comme une « petite » et encore, là elle était d’une politesse insoupçonnée, très aristocratique. Elle disait cela avec le ton pincé des exclamations princières. Mais comme elle était particulièrement civile aujourd’hui elle se résolut à répondre à toutes les questions du pauvre homme :

    - Et oui je suis seule. Vous ne croyez quand même pas que j’ai besoin de quelqu’un pour me tenir la main ? Je sais encore marcher toute seule, je ne suis pas un bébé… Oups, ne le prenez pas mal, je ne disais pas cela parce que vous êtes écroulé sur le sol…

    Aristocratie et mauvaise foi, il aura vraiment tout testé en peu d’instant. Et même un grain de bienveillance dont Calliopé fit preuve après lui avoir lancé un petit regard : il était essouflé, il venait de mettre en déroute trois pendards en en exterminant deux… Bon, il fallait lui admettre que même s’il ne tenait pas debout il avait du cran : elle se résolut donc à être un peu gentille avec lui.

    - Eh Messire… Ce n’est qu’un conseil mais vous ne devriez pas resté assis là, comme ça sans bouger. Je ne sais pas si vous savez mais les marchands d’esclaves c’est comme ça qu’il chope leur marchandise, ils ramassent les gens qui traînent dans la rue comme vous en ce moment. Et une fois qu’ils vous ont chopé, vous êtes vendu vite fait bien fait et puis après c’est la gélère pour retrouver sa liberté.

    Elle le regarda encore. Elle hésitait à partir et à le laisser comme ça. Elle n’était pas si méchante tout de même. Elle laissa tomber sa hache par terre et s’approcha du bonhomme allant même jusqu’à s’agenouiller à ses cotés :

    - Vous voulez peut être un peu d’aide ? Qu’est-ce que vous fichez ici d’abord ?
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Cal Keran
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyJeu 14 Juin - 16:46

Une « petite » surprenante, tout en délicatesse, en préciosité et en logorrhée candidement complexe. Mais une grosse hache dans les mains. Un contraste assez saisissant, à bien y réfléchir… Un peu comme voir le bourreau local avec une couronne de fleur autour de la tête, ou la nourrice de votre môme avec des dents taillées en pointes. Remarquez, des enfants sages et des condamnés heureux, le monde serait peut-être un peu plus beau ?

Enfin, dans tous les cas, entre un infirme dont le potentiel physique et maintenant magique flirtait dangereusement avec le zéro absolu, et la blondinette qui ne parviendrait sans doute pas à soulever son arme –oh, et à un escargot certes redoutable, mais trop gastéropodien pour effrayer l’ennemi-, on ne s’acheminait pas vraiment vers un duel de grande classe. Non, je vous assure. Représentez vous la scène. Vous les imaginez en train de se battre maintenant. C’est bon ? Alors ? Je vous l’avais bien dit. Tenez, Richard n’est même pas encore descendu de sa maitresse… Quelle belle image… Et maintenant, on offre le bouquet, et on fait la bise. Je m’égare.

Entre blond, on s’entend. Et le mage sourit légèrement, vaguement amusé bien qu’un peu claqué par les paroles de la jeune enfant. Elle prenait facilement la mouche, malgré son ton policé et sa politesse artificielle mais bien rôdée.

« Je doute que le maleficium soit fait pour qui que ce soit, mademoiselle. Trente ans ici, jamais vu un seul visiteur pour la qualité des paysages… Alors que ce soit un infirme comme moi, ou une… Jeune dame de votre condition, nous n’avons pas grand-chose à faire ici… Pour les fleurs, contentez vous du domaine Keran, je préfère les savourer de mon vivant que dans un trou. »

Et, pour lui, à voix basse :

« Et autant que mon corps serve à la science… »

Avant de reprendre à voix plus haute, et sur un ton clairement amusé :

« Ne prenez pas mal ce que je vous ai dit, surtout. Mais cela m’aurait quelque peu… Arrangé de pouvoir compter sur une épaule salutaire, et je ne voudrai pas me servir de vous pour cela. Non pas que vous ne puissiez faire cela à merveille, mais vous avez déjà une charge suffisante sur vous. Je ne vais pas vous encombrer encore plus. »

Pas comme si la petite menaçait de s’écrouler à tout instant avec son fardeau. Ou, dans le pire des cas, s’enfoncer dans la terre meuble. Dieux tout-puissants, son frère doit être une brute pour se servir d’armes comme ça. Et pour envoyer une gamine de 9 ans dans un coupe-gorge, oui, aussi. Mais bon, hein, les grands frères, on les connait.

Assez étrange alchimie que cette petite, pense le Keran. Un condensé d’émotions diverses et de réactions plus ou moins appropriées, comme toutes les gamines de son âge, mais pas les « bonnes ». Là où une enfant classique est fébrile, malpolie, quémandeuse, en un mot, chiante, celle-ci transpirait la bonne éducation –malgré un langage légèrement fleurie, on n’allait pas demander à celle-ci de réciter le Larousse universitaire- et la maturité express à plein nez. Oui, à plein nez, c’en était presque une sensation tangible. Ca et, malgré son jeune âge, un port que n’aurait pas renié certains nobles de haut rang. Si après ça, on se doutait des origines de la gamine… Ce qui rendait cette petite conversation assez intéressante. L’imagination d’un enfant, mais la lucidité d’un adulte. Et cette petite idée commença à faire son chemin dans l’esprit du mage.

« Je ne compte pas faire une sieste ici. Mais ne vous en faites pas pour moi, quelques minutes, et ça ira mieux… Les chasseurs d’esclaves me connaissent, et ils n’ont aucune envie de trainer avec moi… »

Ce qui n’était pas tout à fait faux. Il leur avait déjà acheté quelques têtes de pipes d’occasion pour parfaire ses connaissances en anatomie in vivo. Tout le monde savait que Cal n’avait pas d’esclave, mais qu’il en achetait. Alors qu’est ce qu’il aurait pu faire d’autre ? Les libérer ? Soyez pas ridicule, c’est un mage noir.

Le mage tend d’ailleurs une main à la gamine. Quitte à discuter…

« Cal. Cal Keran. Mage noir, s’il fallait encore le préciser, mais vous avez l’air largement assez intelligente pour l’avoir remarqué toute seule. Pas vrai ? »
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Calliopé Grey
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyJeu 14 Juin - 22:32

    Comment ça il doutait que Malificium fut un endroit fait pour quiconque ? Qu’est-ce qu’il voulait dire par là ? Ce que Calliopé en comprenait c’était que cela signifiait que cette Cité n’était véritablement bonne pour personne… Ah ben ça alors ! C’était drôlement culotté ! S’il ne l’aimait pas cette ville, il n’avait qu’à aller habiter ailleurs ! Quel toupet ! Surtout dire cela à Calliopé c’était d’une maladresse exemplaire ; la petite mage noire était très fière de cette ville où elle était née et où elle avait grandi et qu’elle connaissait comme son propre manoir. Bon elle devait bien avouer qu’elle non plus n’avait jamais vu de touriste par ici, mais peut être était-ce dut au fait que dès que des « étrangers » un peu trop voyants mettaient un pied ici ils se faisaient immédiatement trancher la gorge ou bien quelque chose d’un peu plus lent et douloureux… Elle nota toutefois dans son indignation qu’il lui avait révélé une part de son identité. Enfin, elle avait cru entendre prononcé le mot « manoir Keran », cela signifiait donc bien que son nom était Keran… A moins que ce ne soit qu’un pompeur qui s’était installé chez d’autre personne et qui vivait là bas comme un parasite, comme un ver dans une pomme…

    Pour les fleurs, elle verrait… Peut être un beau bouquet de pissenlit. Ou seulement les racines. De toute manière, ce pauvre homme vu son état de tout de suite ne pourrait jamais retourner dans ce manoir, que ce soit le sien ou pas. Il semblait déjà impossible aux yeux de la fillette qu’il puisse faire plus de deux mètres sans faire d’infractus. Et quand il lui ajouta de ne pas prendre mal ce qu’il lui disait elle eut envie de lui rétorquer que s’il souhaitait qu’elle ne le prenne pas mal, il n’avait qu’à pas le dire ! Non mais oh ! Pas gêné le type… Enfin, au moins il était relativement galant… Calliopé appréciait cela. Il ne voulait pas la surcharger… De toute manière même s’il avait voulu il n’était pas dans un état de lui ordonner quoique ce soit et elle n’aurait eu aucun remord -enfin pas beaucoup- à le laisser sur la chaussée comme une chausette déparaillée. Donc en effet c’était dans son intérêt d’être poli et point trop exigeant comme il l’était en ce moment précis. Elle aimait les gens qui savaient où était leur place, ou plutôt qui savait où il devait se mettre pour suvivre à une situation donnée.

    Bon après si les vendeurs le connaissaient -elle ne savait pas si c’était bon signe pour lui et mauvais signe pour les esclavagistes ou le contraire- elle n’allait pas non plus le mettre en garde contre toutes les formes de crasse qui pouvait lui tomber dessus par ici ! Elle n’était pas non plus l’ange gardien de tous les papys physiques du coin… Après réflexion, si les vendeurs d’esclaves n’avaient pas envie de traîner avec lui, c’était sans doute qu’il était un petit fauteur de trouble. Calliopé en avait déjà rencontré quelques uns… Une fois elle s’était acheté un esclave au marché, un grand gars bien robuste, et qui avait voulu l’étrangler ou quelque chose du genre pour pouvoir ensuite s’enfuir et retrouver sa liberté… Le pauvre homme doit encore le regretté, elle l’a vite fait -après l’avoir mi hors combat- vendu à un de ses confrères très féru de sciences humaines après lui avoir fait promettre de faire tenir ce cobaye au minimum dix ans… C’était sa vengeance à elle… Mais elle n’allait pas faire la même chose avec celui qui se tenait en face d’elle. Sand doute si elle l’utilisait comme cobaye pour une expérience il ne tiendrait même pas jusqu’au moment des résultats…

    Enfin bref… Elle le regarda tendre sa main vers lui… Mais encore ? Il commença à parler… Et la première chose qu’il prononça fut : Cal… Comment ce cancrelat osait-il ! Personne n’avait le droit de l’appeler ainsi ! Cal était le surnom que lui donnait exclusivement son oncle ! Lui et personne d’autre ! Elle avait rougi dans un laps de temps extrêmement court, ce qui pouvait très vite devenir impressionnant. Puis elle comprit qu’il s’agissait non d’un surnom qu’il lui donnait -comment aurait-il pu de toute manière puisqu’elle ne lui avait pas dévoilé son propre prénom ?- mais de son prénom à lui, suivit de son nom. Elle ne s’était pas trompé, Keran… Donc le manoir était à lui, ce n’était pas un parasite. C’était vrai qu’au vu de sa tête, ce n’aurait pas été un parasite très effectif. Et un mage noir rajouta-t-il. Non elle ne l’avait pas vraiment remarqué, est-ce cela voulait dire qu’elle était bêta ? Dite moi mais cet homme commetait beaucoup d’impairs en peu de phrases… Certes elle l’avait vu pratiquer une forme de magie inconnue mais elle n’était pas doté d’un super troisième œil qui lui permettait de tout savoir sur la nature des sortilèges… Bon, d’accord, c’était juste qu’elle n’était pas douée -passons.

    Comme il lui tendait la main, elle décida de se venger pour les petites remarques insidieuses et qu’elle trouvait insultante qu’il avait glissé tout au long de sa conversation tout en gardant une mine affectée et polie comme elle savait si bien le faire. Quoique la lumière dans ses yeux ne trompe jamais : le bleu glacé de l’eau prise sous le givre. Quand ses iris avaient cette couleur là c’était très mauvais signe. Elle s’empara de la main tendue et la serra. Vu de l’extérieur c’était sans doute adorable : mais Calliopé possédait une force extraodinaire. Et elle la convoqua dans les muscles de sa main pendant quelques secondes à peine, le temps que la poignée de main se passe. Elle profita de cet afflux de force pour broyer les doigts que lui présentait ce Cal. Evidemment elle ne voulait pas les lui briser; juste lui montrer qu’il ne fallait pas la prendre pour une idiote. Il était certes très poli, très gentil, très attentionnée, elle préférait le mettre au courant rapidement.

    - Calliopé Thalie Grey, mage noire également. Enchanté de faire votre connaissance mon cher confrère !

    Ce qui était totalement véridique ; Calliopé aimait beaucoup renontrer d’autres robes noires, discuter avec eux et partager des connaissances. Mais en le voyant ainsi elle crut comprendre que le partage des connaissances serait pour un autre jour : comment pouvait-il même encore parler ? Aux yeux de la petite il était proche de la mort un point c’est tout. Richard IV, qui pourtant se sentait tout « vivifié » comme il l’avait dit, ne prononçait pas la moindre parole et regardait cet homme écroulé là, sans rien faire, sans bouger, sans même agiter ses antennes… Calliopé lâcha la main de son collègue avec un petit sourire sardonique. Bien, maintenant que les présentations étaient faites…

    Elle vint carrément se planter sur lui, ses jambes de gamines sur les siennes de grand échalas et stoppa son visage à quelques centimètres de celui de con interlocuteur, qu’elle pouvait à présent nommer Cal. Ses yeux bleus froids étaient bien fixés en face des siens et leur nez se touchaient presque.

    - Hmmm… commenta Calliopé d’un air docte. Je ne sais pas de quoi vous souffrez mais je vous conseillerai une cure chez confrère. Si vous devez vous reposez à chaque minute dans les coin de rues de Malificium je vous préviens que vous allez mal finir.

    Elle lui donna une petite tape affectueuse sur la joue. Calliopé pouvait très vite passer de la colère et de l’indignation à la joie enfantine. Elle ne bougea toutefois pas de l’endroit où elle se trouvait et resta perchée sur l’homme, même s’il était exténuée. Elle était bien ici et puis tant qu’il pouvait respirer y avait de l’espoir !

    - On peut savoir pourquoi vous êtes dans un tel état Messire Cal ? demanda-t-elle en l’examinant une nouvelle fois de haut en bas avec ses yeux de fouine curieuse.
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Cal Keran
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyVen 22 Juin - 11:11

Son visage se crispe lorsque la gamine lui serre la main, suffisamment fort pour qu'il entende hurler les os. Pas un mot, néanmoins, pas un grognement, et pas une plainte, même si, en gros, vous ppourriez entendre dans sa tête..........


****************************

Espèce de petite peste ! Lâche là ! Je t'ordonne de la lâcher ! Rends moi ma main ! Je te maudis, toi et ta famille, je les tuerai les uns après les autres, je vous hais, tous ! Et là, l'escargot qui me regarde sur ton épaule, je ne sais pas pourquoi tu le trimballes, mais à l'ail, je le bouffe, à l'ail ! Une mort lente et douloureuse, à toi et à ta bestiole, et à ta famille et....

*****************************

Mais passons. Un sourire poli, donc, et crispé.

"Ravi de vous rencontrer, miss... Grey..."

Et le voila qui presse doucement sa main en mouvement régulier, tentant d'y faire retourner un peu de sang avant d'être obligé de l'amputer sur le tas. Ce n'est pas qu'il est un grand manuel, ou que ses mains lui importe particulièrement, mais tant qu'à faire, autant essayer de ne pas perdre ce qu'on ne peut ravoir par la suite. Non, en plus, ce serait moche et asymétrique. Pas un mouvement quand la gamine se colle à lui. Pourvu que personne ne les voit comme ça, déjà que les mages noirs sont des monstres, des bouchers et des tueurs de chatons, si en plus on les taxe d'aimer les enfants, ils vont passer pour les méchants de l'histoire. Répondre, vite, et se débarrasser de ce poids. Au sens propre.

"Chétivité enfantine, mademoiselle Grey, ne me demandez aucun détail pathologique, la plupart des médecins eux-mêmes sont incapables de me dire autre chose que "économisez vous", "ne travaillez pas trop" ou "des vacances vous ferez du bien". Le dernier a voulu m'y forcer, et pour éviter quelques ennuis, j'ai du recaser ses patients ailleurs."

Véridique. Cet homme avait un système cardiaque fascinant, d'ailleurs, il devait avoir conservé l'aorte quelque part, une petite imperfection qui rendrait la chose précieuse. Mais passons. Une petite toux, cachée naturellement dans son poing fermé, et très distinguée. Un vague sourire sur son visage.

"Pourriez vous vous lever, miss Grey ? Non pas que la compagnie d'une jeune demoiselle de votre prestance me soit désagréable, mais vous..."

Pesez votre poids ? Cette gamine a l'air d'être une psychopathe.

"pourrez m'être d'un grand secours en m'aidant à me relever. Comme vous le soulignez si bien, il ne fait pas bon être trop longtemps allongé en ces lieux, et j'ai une journée chargée..."
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Calliopé Grey
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptyVen 22 Juin - 19:55

    Eh bien si les médecins étaient incapables de dire pourquoi ce brave garçon était dans un tel état… C’était certain que ce n’était pas elle qui allait l’éclairer d’avantage. Ses connaissance dans le sujet de la médecine était équivalente au connaissance de Richard lorsqu’il s’agissait de fauteuil de style deuxièle Empire, c’est-à-dire le néant le plus complet. Elle savait bien quelques petits termes qu’elle pouvait user de ci de là histoire de paraître savante mais pas plus. Après, elle connaissait aussi tout de même le minimum syndical : les mots hémoglobine, carrotide, jugulaire etc. qui était vraiment la base de la vie en collectivité ici bas. Mais jamais de sa vie il ne lui prendrait l’envie d’ouvrir un de ces livres scientifiques et de se mettre à potasser. Elle laissait ça pour les guérisseurs, elle c’était une maléfique qui détruisait, construisait mais qui ne réparait pas…

    Il toussait un peu ; il devait être bien malade tout de même. Ou alors le fait qu’elle soit étalée sur lui l’empêchait un peu de respirer ? Non, elle ne devait pas du tout le déranger… Comment ça si ? Apparemment, cette position ne lui convenait guère puisqu’il l’envoya un peu bouler. Calliopé fut légèrement véxée, même si la tournure de la phrase était particulièrement bien faite. Enfin, c’est vrai que si elle l’étouffait ce n’était pas très gentil. Enfin, tout de même, il la virait et après il lui demandait son aide pour se relever. Hum, hum… Il n’y avait pas écrit « larbin » sur sa tête non plus ! Il allait peut être pouvoir faire sans son aide. De toute manière s’il ne pouvait pas se redresser comme un grand, si elle devait l’aider il allait se réécrouler à terre dès l’instant où elle le lâcherait et donc ce serait bien inutile. En somme elle le déplacerait d’un point A à un point B comme on porterait un sac de patate. Comme elle le disait : fort peu utile.

    - Je veux bien vous être d’un « grand secours » comme vous dites Messire Cal, mais ce magnifique secours va finir par aller faire quelque chose d’autres à un moment donné et je me demande bien ce que vous ferez à ce moment là. Pourquoi ne pas engager un serviteur pour vous secondez si vous êtes autant faiblard ? Par la déesse Interdite, mais comment avez-vous fait pour passer les tests de la Tour Sanglante ? Personnelement j’ai du passer des épreuves physiques… Je suis impressionnée de savoir que vous avez du les réussir.

    Elle n’était pas très gentille, pour ne pas dire plutôt glaciale. Son humeur jouait un peu au yoyo, un coup c’était en haut et un autre coup en bas. Pour le coup c’était plutôt en bas. Pas de chance, fallait attendre que ça remonte maintenant… Vu sa stabilité, il de devrait pas en avoir pour si long que ça…

    - Bon allez, je vais vous aider. Accrohez-vous bien, parce que si vous tomber et que vous vous casser comme une théière en porcelaine, je vous laisse là sans un remord compris ?


    Elle n’allait pas non plus se tranformer en garde-malade. Surtout si elle n’était pas rémunéré en retour… Ah, on n’était une crevarde ou on ne l’était pas. Les mages noirs ne pouvaient pas avoir toutes les qualités du monde, et surtout pas les riches mages noirs aristocrates, castes dont faisait justement partie la charmante petite Calliopé Grey. Elle se pencha en avant et attrapa le Messire Cal par-dessous ses épaules, assura sa prise, respira un bon coup et utilisa un léger flux magique pour laisser sa force surhumaine porter le poid du grand dadais -pas bien gros mais tout de même-. Finalement, sans beaucoup de tendresse d’ailleurs, elle réussit à le mettre debout. Comme il était bien plus grand qu’elle, cela rendait une scène pour le moins étrange… Elle était en train de soutenir un type qui devait faire deux fois sa taille, allègrement ! Où allait le monde… C’était de l’exploitation ! C’est ce que d’ailleurs sembla penser Richard IV qui était encore plus rapiat que Calliope :

    - Eh bien, vous nous offrez quoi en échange des bons services de la petite Grey ? Parce que c’est pas gratis les services par ici… fit-il d’une voix suave de commerçant en tournant toute ses antennes vers Cal.
    - Eh vas-y ! Profite-en tant que tu y es sale limaçon ! Laisse-moi faire ma BA de mon existence et ferme là !
    - Idiote, une BA se doit d’être gratuite ! Les BA ce sont le maaaal !
    - J’ai rien dit alors… Oublier la BA Messire Cal, se reprit-elle en tournant difficilement sa tête vers son interlocuteur -difficilement car la situation dans laquelle ils se trouvaient était relativement bancal-

    Calliopé avait user de magie pour le soulever, mais pour un court laps de temps, elle ne voulait pas gâcher son énergie pour soutenir ce type, alors là tout reposait sur ses forces normale… Qui n’était pas certes nulles, mais qui n’était pas non plus très développées.

    - Messire, si vous pouvez vous tenir debout tout seul, cela m’aiderait grandement ! s’exclama-t-elle alors qu’elle se sentait glisser. Si vous voulez appuyer vous sur ma hache ! Ne vous gênez pas !

    Du moment qu’ils ne se cassaient pas tous les deux -trois en comptant Richard- la binette, tout allait bien.
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Cal Keran
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptySam 23 Juin - 11:15

Qui parlait d'une BA ? Remettre l'échalas sur pieds n'allait pas être une tâche insurmontable. L'homme s'appuya sur son bâton en même temps qu'il était aidé par le jeune fille. Conséquemment, celle-ci ne ressentit que bien peu de poids sur ses épaules, l'homme s'aidant principalement de ce qui lui tenait lieu d'arme, de nexus et d'aide-malade. Mieux qu'un couteau suisse, ce machin.

"J'ai des serviteurs pour me seconder, plus qu'il n'en faut pour faire tourner la moitié de l'administration de la ville. Mais un serviteur est un terrible poids pour qui veut mener sa vie en paix.... Votre nom me dit quelque chose , maintenant, et si je ne me trompe pas, vous vous rendrez vite compte que dépendre des gens fait un plaisir de ne pas vous servir d'eux pour quelque chose. Je me comprends. Et vous vous comprendrez bientôt."

Ainsi, donc, remis sur ses pieds et pas plus inquiet que cela par le ton soudain glacial de la jeune femme. Se détachant d'elle, il agrippe son baton à deux mains, avant donc de pouvoir ressentir la moindre aide magique. Cal n'aime pas être aidé, sisi, j'vous assure, il voulait juste qu'elle dégage de son ventre. Alors dès qu'il peut à nouveau s'aider de lui-même, il en profite pour le faire.

"Je suis doué, mademoiselle Grey. Rien de plus. Ces fichus tests, j'ai été plus intelligent qu'eux, rien d'autre. La force physique n'a que peu d'importance pour celui qui est capable de passer outre avec ses connaissances. La connaissance, c'est le seul vrai pouvoir qui existe en ce monde, qui ne disparait pas..."

Aucune "fierté" là-dedans, aucun orgueil, une simple réalité. Manipuler l'essence magique a toujours été naturel et passionné chez lui, et c'était bien grâce à ça qu'il était encore en vie aujourd'hui.

Puis... C'est l'escargot qui parle. Du moins, une chose non identifiée, Cal regarde à gauche, à droite. Puis à gauche. Puis à droite. Puis la blonde qui parle à l'escargot. Il se retient d'ouvrir la bouche, et se rapproche de l'escargot.

"Un gastéropode doté d'une forme restreinte d'anthropomorphisme mental, fascinant... Vous l'avez trouvé où ?"

Et surtout : comment la petite tête de cette chose peut contenir suffisamment de connections nerveuses pour lui permettre de s'exprimer avec des idées complexes, pas "rémunération", idée simple et naturel, mais "BA", idée anti-naturelle par définition. Le mage s'accroupit légèrement, pour arriver à la hauteur de l'escargot.

"Dis moi, "chose", qui t'as appris à t'exprimer ainsi ? Je doute qu'il s'agisse d'une influence culturelle, à moins que tes parents aient appris à parler avant, mais plutôt.... Influence magique c'est ça ? Miss Grey s'est amusée et a réussi à te faire parler ? Mademoiselle, il s'agit de cela, pas vrai ? Si oui, c'est fascinant, créer l'intelligence à partir de rien..."

Une pointe d'admiration dans la voix. Comment ça, il n'a pas répondu à la question de l'escargot ? Ah, bah c'est Cal... Curieux avant tout.
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Calliopé Grey
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MessageSujet: Re: Des achats... mouvementés Des achats... mouvementés EmptySam 23 Juin - 20:56

    Ce type parlait beaucoup… Enfin, surtout il disait des choses qu’elle ne comprenait pas, ou alors elle n’était pas en posture de réfléchir longtemps à ses remarques. Enfin, ce qu’elle comprit c’est que Sissi il croulait sous les serviteurs mais qu’il n’aimait pas en dépendre. Calliopé connaissait ce problème là aussi… un peu. Mais puisque ses serviteurs ne duraient jamais très longtemps -les causes de mortalités étant très variées entre sa mère et ses fureurs accablantes, sa sœur et ses poisons expérimentaux, son frère et sa tendance à jouer de la hache n’importe quand et elle-même avec toutes ces expériences de toutes sortes- elle n’avait jamais bien le temps de dépendre totalement d’eux. Et puis elle comprit aussi que s’il avait réussi les tests c’est parce qu’il était doué, s’était-elle attendue à une autre réponse ? Evidemment qu’il n’allait pas lui sortir qu’il avait été pistonné ou qu’il avait tué ses examinateurs pour pouvoir passer. De toute manière avait-elle demandé une réponse ? L’homme se contentait de se défendre face à ses remarques fort blessantes. Eh bien elle était rassurée de voir qu’il avait encore pas mal de phrase pompeuse à revendre. Il n’était pas définitivement fini.

    Mais arriva le moment fatadique où il s’intéressa à Richard… Première remarque : plusieurs mots peu compréhensible mais qu’elle arrive quand même à décoder, dans un langage user par des humains plus « normaux » cela signifiait en gros : « une limace qui pense à peu près comme un humain, tu l’as trouvé où ? ». Bien, le problème c’était qu’il avait face à lui Calliopé et Richard, des deux personnages la question de savoir lequel était le plus suceptible et orgueilleux était encore en cour de délibération. Bref, Richard toléra moyennement le « restreinte » et Calliopé prit plutôt mal la question directe « Vous l’avez trouvé où ? ». Il fallait qu’il fasse peut être plus attention on bien il allait se retrouver avec une émeute sur les bras -émeute constituée de deux personnes et d’une hache, bon encore c’était gérable-. Mais Calliopé ne dit rien puisqu’il venait se se remettre bien debout et elle en profita pour faire craquer un peu ses petites articulations.

    Enfin, elle devait dans tous les cas l’empêcher de plus parler à Richard au risque de vraiment le faire rentrer dans une colère folle… Mais elle remarqua bien vite que c’était trop tard, et l’homme eut même de la chance de pouvoir finir sa réplique. En fait, après l’avoir fini il y eut même un petit moment de silence. Calliopé retenait son souffle, prête à entendre la voix de Richard exploser dans les airs. Mais l’escargot était tellement outré par tant d’impertinence qu’il dut apparemment lutter contre son indignation avant de pouvoir faire montre de son terrible courroux. Dans un sens Cally aurait bien aimé avoir le pouvoir de le faire taire, mais dans un autre elle était d’accord avec lui : ce Cal avait… mal parlé. Ce qui était très condamnable selon eux.

    - Chose ? Chose ? Est-ce que tu sais freluquet à qui tu parles ? Je m’appelle Richard IV dit le Machiavélique ! Parmi le peuple escargot des mères raconte mon histoire aux enfants pour les effrayer ! Je suis l’ennemi public numéro un ! Mon cerveau est tout ce qu’il y a de plus formé à l’intelligence ! Je doute même que tu en saches plus long que moi sur certains sujet, avorton ! Alors je te prierai de calmer tes ardeurs et de me parler avec plus de respect dorénavant !

    Il reprit un instant son souffle, et Calliopé n’eut pas même le temps d’intervenir qu’il repartait déjà :

    - Et sache également que ce n’est pas cette petite qui m’a permis de parler ! Je parlais bien avant de la rencontrer ! Je ne me laisserai pas abaisser par un vulgaire gamin des rues qui me comparerait à une expérience technique ! En fait je parle depuis… je parle depuis…

    Et là, sa voix s’éteignit dans une sorte de réflexion profonde. Calliopé n’osait plus trop bouger de peur que le moindre de ses gestes ne rappelle l’escargot à la vie et ne le refasse plonger dans une fureur gastéropodienne. Comme elle estimait que Cal avait eut des informations peu objective et qu’il avait reçut sa dose de réprimande elle décida d’être généreuse -deux BA ? Quelle journée !- et de lui donner d’autres petites info concernant l’animal :

    - En fait je l’ai rencontré vers les ruines de la Tour Sanglante, et il dit vrai, il parlait déjà. Il m’a raconté son histoire… Mais je ne sais pas d’où lui vient cette capacité de réfléchir et de parler comme nous. Et quand vous dites restreinte, je peux vous assurez que vous avez tort. Il doit avoir un mental tout aussi développé que le mien ou le votre.

    Maintenant qu’elle y pensait, Richard ne lui avait jamais dit d’où cela venait qu’il pouvait parler, il avait un jour fait remarquer que les autres escargots en étaient incapables… Mais alors lui ? Et maintenant qu’elle y songeait, elle ne lui avait jamais demandé ce qui s’était passé dans la période entre son bannissement de la communauté escargot et sa rencontre avec elle… Aurait-il été sujet à quelques expérimentations ? Hum, en fait les questions de ce Cal méritaient bien d’être posées…

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