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Pagaille théâtrale [pv Bethdenn]

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Tempérance Haradrim
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Tempérance Haradrim

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MessageSujet: Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] EmptyVen 22 Juin - 13:38

    Tempérance avait l’impression qu’elle pourrait rester à Naturalia tout le reste de son existence. Cette Cité était décidément pleine de merveille, chaque rue, chaque carrefour avait quelque chose de particulier, quelque chose d’unique. Elle ne savait pas à quoi c’était du ; aux variétés des couleurs ?… à la population bigarrée qui se promenait là ?… à l’air pur qui distillait sur tout ce qu’il touchait cette vague de liberté enivrante ? Pour Tempérance si longtemps tenue recluse avec les siens sous les Montagnes Interdites, l’air était quelque chose de principalement vital, qui ne servait qu’à irriguer les poumons et à faire marcher le corps. Mais c’était bon pour l’air de ses cavernes… Il en était autrement pour le vent pur qui balayait avec douceur les rues pavées de la Ville Rouge ; Tempérance le sentait… C’était froid et c’était bon. Elle avalait l’air et le goûtait. Chose qu’elle n’aurait jamais pris le temps de faire auparavant. Oui, le monde de la surface était si bon et beau…

    Elle voulait tout voir, elle voulait tout toucher, elle voulait tout comprendre. De temps à autres, dans ses pérégrinations au travers des rues elle avait croisé d’étranges personnes vêtues de rouge qui semblaient travailler à des étals avec des plantes de toutes sortes. Grâces aux herbes qu’ils coupaient et méangeait adroitement, ces gens là fabriquaient des breuvages qu’ils faisaient tester à des quidams tirés de la foule. Temp’ s’arrêta un instant juste pour regarder ce qui pouvait bien se passer… Et quand elle vit l’individu porter à ses lèvres la fiole et ingérée le liquide coloré, elle fut prise d’un sentiment d’excitation étonnant… C’était comme du… suspens ? Oui, elle voulait savoir ce qui allait arriver. Et les cheveux de l’homme, auparavant bruns tournèrent au pourpre intense. La foule éclata de rire et l’homme lui-même eut un sourire amusé en touchant une de ses mèches de cheveux. Tempérance, elle, ne riait pas. Elle s’étonnait, elle admirait, elle découvrait.

    Ursus marchait à ses cotés ; lui ne découvrait pas, cette civilisation là il la connaissait déjà. Peut être ne la percevait-il pas de la même manière que les humains à travers ses yeux d’animal, et peut être même ne pouvait-il pas s’étonner de toutes ces merveilles. Il était aussi calme que Temp’ semblait volubile. Quand elle arrêtait de faire tourner les roues de son engin pour pouvoir regarder de plus près telle ou telle chose, lui aussi se stoppait immédiatement, posait son derrière sur la rue avec une prestance et un calme olympien, attendant que l’inventrice daigne ne daigne repartir. Quand il le voulait, il se collait contre son fauteuil et elle lâchait un instant la roue pour lui caresser se oreilles douces et chaudes. Même si elle ne savait pas pourquoi il était là, elle était bien heureuse. Cela lui faisait un semblant de compagnie ; chez elle, les gens étaient habitués à la voir se promener dans son fauteuil, ils ne s’en étonnaient plus. Mais ici en revanche, ils ne devaient pas avoir l’habitude de ce genre de cas. Tempérance se faisait parfois dévisager par de parfaits inconnus qui la jaugeaient du regard avec des haussements de sourcils. Elle tentait bien évidemment de ne pas faire attention à eux mais c’était parfois difficile ; ce monde ci était tellement différent du sien…

    Au détour d’un virage serré qu’elle eut du mal à contrôler -le sol était glissant, une de ses roues dérapa et elle se retrouva dans une sorte de glissade qui se termina heureusement assez vite et sans dommage- elle aperçut devant elle un de ces « bâtiments » : une forme qui lui paraissait gigantesque, un édifice capable de contenir peut être des milliers de personne. Tout son peuple même ! Elle se demandait bien ce que cela pouvait être : cela semblait beau… Elle voyait des gens se presser contre la pierre et disparaître à l’intérieur… Il devait y avoir des portes. Peut être s’agissait-il d’une forge ? C’était la seule chose que pouvait imaginer Tempérance avec son esprit d’inventeur, elle n’imaginait pas un autre endroit où tant de monde pourrait se réunir. Pour s’instruire quelque peu elle aborda une dame et lui demanda avec des façons très directe ce que c’était que ce grand cube de pierre géant.

    - Eh bien, le théâtre voyons ! Tu ne dois pas être d’ici pour demander de quoi il s’agit. Cet endroit est réputé sur tout le continent !
    - Un… théâtre ? Non… jamais entendu parler. Je viens de plus loin vers le sud madame et je n’ai jamais vu de pareille chose. Mais à quoi cela sert-il ?

    En entendant qu’elle venait du sud, la respectable bonne femme dut croire qu’elle avait à faire à une agent de Malificium puisqu’elle s’écarta bien vite en marmonnant quelques diatribes contre les jeunes de l’époque, l’inculture et le théâtre, la joie etc. Tempérance renonça à la suivre, les gens d’ici avaient parfois de drôle de réaction et elle ne voulait pas se retrouver impliquée dans une sale histoire. Elle roula donc jusqu’au théâtre dans lequel elle put entrer sans aucun problème. En revanche, un monsieur lui demanda dans des termes très courtois de bien vouloir laisser cet animal dehors. Temp’ suivit son regard jusqu’à Ursus, releva la tête, sourit et fit remarquer que cette bestiole faisait ce qu’elle voulait, qu’elle n’était en rien sa maîtresse et que c’était à eux de se débrouiller avec. Mais elle n’avait rien à craindre, Ursus était le chien le plus conciliant de l’histoire de Naturalia, il se coucha à terre près de l’entrée et ne bougea plus. Tempérance découvrit alors un endroit pour le moins extraordinaire.

    Il y avait des sortes de marches géantes sur lesquelles quelques personnes étaient assises, puis une masse d’autre personnes se trouvait plus en contrebas, face à une sorte de pièce surélevée mais sans mur, montée comme sur des tréteaux mais en mieux… Enfin, quelque chose qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Et sur cette scène il y avait trois personnes qui parlaient, vêtu pour l’une d’une robe somptueuse, pour un des garçon d’un costume non moins décoré et pour le troisième de quelque chose de plus sobre. Ces trois personnes là semblaient ne pas être d’accord : elles criaient. Tempérance se demandait pourquoi elles criaient ainsi, explosant leurs problèmes -apparemment affectif- sans aucun souci devant une jolie foule de personne qui devait leur être inconnue. Evidemment, n’ayant jamais entendu le mot théâtre de sa vie, elle ne pouvait pas deviner qu’elle assistait au dénouement d’une tragédie assez côtée du moment.

    Elle restait dans les hauteurs, ne ouvant pas descendre plus bas à cause des marches qui rendaient le tout inaccessible pour elle et son fauteuil, mais elle pouvait cependant tout bien voir de là où elle se trouvait : elle vit une lame de poignard briller et l’homme vêtu sobrement se jeta sur celui qui était bien sapé pour lui assener plusieurs coups. Il y eut un fremissement dans la foule, mais personne ne semblaît prêt à porter secours au malheureux ! Tempérance, elle, était révoltée ! Un homme était en train de se faire… assassinée sous leur yeux et personne ne faisait rien ? Quelle étrange ville tout de même… Quelles étranges mœurs ! Mais il ne serait pas dit qu’elle laisse passer sans rien faire. Même si elle ne pouvait pas se lever pour faire éclater son indignation encore plus haut elle profita du moment où le meutrier déclamait une tirade sur les raisons de son geste et la fatalité blabla… pour crier le plus fort qu’elle pouvait :

    - Mais pourquoi donc personne ne vient en aide à ce pauvre homme ? Dépêchez-vous où il se videra de son sang sous nos yeux ! Il faut que quelqu’un l’aide, et il faut arrêter ce fou furieux qui vient le le frapper ! Enfin, pourquoi personne ne réagit-il ?

    Sa voix montait dans les aigus alors qu’elle posait cette question : elle ne pouvait s’empêcher de penser que les siens avaient tout de même raison, cette terre était déchiré par la guerre, la haine et la mort… Aussi belle que pouvait l’être la surface, elle était non moins dangereuse. L'homme sur scène avait soudain arrêté de parler, surpris d'être ainsi interrompue, l'inventrice crut alors que quelqu'un allait réagir... Mais Tempérance fut pour le moins surprise d’entendre des rires s’élever d’un peu partout… Les gens riaient ? Mais comment pouvaient-ils rire ? Evidemment elle ne pouvait pas se douter que c’était de sa propre ignorance dont on se moquait en ce moment précis, mais peut être n’allait-elle pas tarder à l’apprendre…
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Bethdenn Dala
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MessageSujet: Re: Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] EmptyJeu 28 Juin - 9:58

Ce matin en m'habillant, j'ai retrouvé par hasard sous un corset en dentelles – récente acquisition dans le but de rendre fou mon beau mage noir – une invitation pour le théâtre, que m'avait offerte un client de l'herboristerie à l'époque où j'y travaillais encore. Étant d'humeur aventurière, et ayant une nouvelle tenue qui siérait à merveille à l'endroit, je me suis décidée à y aller.

J'ai donc enfilé une jolie robe de soie et de tulle tout en camaieu de rose, du tendre au vieux, qui pour une fois ne jure pas avec mes cheveux que j'ai tressés avec des rubans blancs, et des petites chaussures de danseuse nouées à la cheville. J'ai agrémenté le tout de bijoux fantaisie en perles multicolores, j'ai hésité à prendre mon poignard mais je me suis dit qu'en pleine ville, je n'aurais pas de mal à me défendre avec ma magie – au pire, en faisant appel aux nombreux gardes qui arpentent les rues.

Donc, ainsi parée, j'ai pris mon invitation, et je suis allée au théâtre. L'édifice vaut le détour : la magnificence prédomine, comme partout où les mages ont bâti quelque chose, mais en plus la magie de la comédie rajoute une dimension féerique. Une foule bigarrée se presse à l'entrée, le spectacle va bientôt débuter : il s'agit, comme je le lis sur le carnet qu'on m'a remis en même temps que ma place, d'un drame romantique à la mode, histoire classique de crime passionnel et d'amours contrariées. Je souris en pensant à Cal, notre histoire ferait hurler les foules ; mais il n'est pas question de nous exposer, et puis je ne suis pas là pour me torturer le cerveau mais pour me détendre. Je vais donc m'asseoir – je suis plutôt bien située, relativement en hauteur dans l'amphithéâtre, avec une vue plongeante sur la scène ; les trois coups résonnent, et la pièce commence.

Absorbée par le jeu des acteurs, je ne remarque pas immédiatement la jeune fille dans son drôle de fauteuil juste derrière ; en fait, je me retourne comme les autres au moment où elle se met à crier à l'assassinat, lorsque le bel Adonis se fait égorger par Charleman, le mari jaloux. Les spectateurs et moi demeurons un instant interdits, partagés entre le rire et l'indignation – comment peut-on se comporter aussi vulgairement, interrompre une pièce de la sorte ? - mais en voyant l'affolement sur son visage, je comprends que la panique de la petite blonde n'est pas feinte. Je me lève donc rapidement, enjambe quelques robes, et vais m'accroupir à côté d'elle pour chuchoter d'un ton pressant, une main posée sur son bras pour la rassurer :


Chut, mademoiselle, ce n'est pas ce que vous croyez... C'est de la comédie, du faux. Personne ne se fait tuer, ne vous en faites pas.

Puis j'ajoute avec un sourire, constatant la tenue et le fauteuil de la demoiselle :

C'est la première fois que vous venez au théâtre ?
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Tempérance Haradrim
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MessageSujet: Re: Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] EmptyJeu 28 Juin - 19:47

    Elle en aurait des choses à dire lorsqu’elle reviendra chez elle, si elle parvenait un jour à retourner dans les montagnes. Vu combien la surface pouvait être dangeureuse, elle risquait peut être de se faire découper en rondelle avant que de pouvoir revoir les siens… Était-on véritablement en sécurité dans un endroit où les gens se faisait poignarder en public sans raison vraiment valable ? Temp’ aurait plutôt tendance à répondre non… Et dire qu’elle croyait que la découverte du monde serait une partie de plaisir ; plus cela passait plus elle se rendait compte que tout ce fatras d’humains était impitoyable envers les autres et envers eux-même. Cela lui glaçait le sang… Et le pire dans cette affaire c’est que les gens paraissaient soit s’amuser soit s’indigner de sa réaction. Mais quel était donc ce pays où on se faisait tuer devant tout le monde et où la foule se moquait des gens qui réagissaient à ce crime ? Naturalia devait être en réalité un nid infesté de démon pour que de tels mœurs y ai prises… Temp’ eut un peu peur que l’on s’en prenne à elle d’ailleurs : puisqu’elle s’était opposée ainsi ouvertement à ce « meurtre », on risquait de vouloir l’éliminer elle aussi… Mince ! Mais de toute manière c’était son devoir que de venir en aide aux autres, même si elle devait le payer de sa petite vie… Bien qu’elle s’en serait fort civilement passé, admettons-le.

    Alors quand elle vit une jeune femme se lever quelques rangs plus bas pour venir jusqu’à elle, Temp’ hésita entre tourner les roues et rouler vers la sortie le plus vite possible ou se défendre du mieux qu’elle pouvait. Comme elle savait fort bien qu’elle ne pourrait jamais distancer personne avec son engin elle posa ses doigts sur une de ses flèches très rapidement, discrètement et prête à frapper si besoin était. Temp’ n’était pas du tout agressive mais en cas de nécessité extrême il fallait savoir jouer avec ce qui coupe. La jeune femme se rapprochait de plus en plus d’elle pour finalement se coller droit face à elle. La première chose que remarqua Tempérance, c’était qu’elle était très bien habillée… Habillée de manière très sophistiquée… C’était genre d’habillement qu’on ne pouvait pas trouver dans les cavernes, sauf sur le dos des plus audacieux qui fabriquaient eux-même leur vêtements comme des inventions farfelues. Et le second point qu’elle nota et qui était sans doute le plus impressionnant à son goût était ses cheveux : roux comme on pouvait difficilement le faire. Non pas roux : rouge pétant. Pour Tempérance cette couleur de cheveux était tout à fait inédite et la laissa bouche bée ; tellement bouche bée que sa main lâcha le manche de la flèche dont elle s’était emparée.

    La jeune femme s’accroupit pour être bien à sa hauteur, Temp’ ne la lâchait pas du regard, comme happée par ses cheveux ; qu’elle lui veuille du mal ou pas elle s’en fichait pas mal sur le moment… Tout ce qu’elle voulait c’était observer. De tels cheveux… Elle n’avait jamais vu ça par chez elle, c’était peut être le fruit d’une expérience ? Elle se souvenait qu’un de ses amis avait eu ses cheveux qui ont viré au violet suite à une explosion dans son laboratoire… Mais ça n’avait pas duré bien longtemps. Le monde de la surface était plein de nouveautés : des cheveux rouges… Elle ne s’en remettait pas. Et apparemment cette demoiselle à la chevelure flamboyante ne lui voulait aucun mal, ce qui était une très bonne chose. Tempérance la laissa poser sa main sur son bras à elle sans être gênée outre mesure, ce contact était une constante quand les gens s’adressait à elle, à croire qu’il était attiré par son bras. Comme elle était plutôt habituée à présent elle ne s’en formalisait plus du tout.

    Comment ça tout ceci n’était qu’une comédie ? Pourtant une comédie était censé être quelque chose d’amusant non ? Enfin, c’est ce qu’elle comprenait dans le sens du mot comique en tout cas. Du faux ? Mais cet homme là avait pourtant crier à l’agonie, cela ne lui avait pas sembler faux le moins du monde. Temp’ n’était pas de nature méfiante, mais dans ce nouveau monde ne savait-on jamais… On pouvait peut être essayer de l’embobiner… Elle jeta un coup d’œil sur la scène et vit le « mort » bouger par terre ; exact il n’était décidément pas mort… Elle s’était tout de même bien plantée. Si bien plantée qu’elle rougit jusqu’à la racine de ses cheveux : elle était aussi rouge que la demoiselle qui était venu lui expliquer la vie était rousse, ce qui n’est pas peu dire.

    - Le théâtre ? Oui… c’est la première fois, répondit-elle embarrassée. Je n’avais jamais entendu parler d’un tel endroit. Mais pourquoi les gens font-ils semblant de mourir ? Je ne vois pas trop l’inté…
    - CHUUUUT !
    - C’est incroyable ! Les gens n’ont aucune éducation…
    - On devrait virer ceux qui osent parler lors des représentations…

    Face à toutes ces remarques acerbes et aux regards noirs qui se coulaient en sa direction, Temp’ baissa la voix afind e ne plus déranger personne :

    - Je crois que je ne m’habituerai jamais à vos étranges coutumes…

    Il fallait dire qu’elle n’était pas là depuis longtemps, mais le peu qu’elle avait vu lui semblait si étrange et décalée… Pour alléger sa remarque quelque peu défaitiste, elle eut un grand sourire en direction de la demoiselle.

    - En tout cas merci beaucoup mademoiselle, souffla-t-elle en posant sa propre main sur celle de la rousse toujours posée sur son bras. Merci d’être venu au secours d’une telle ignorante et de ne aps vous êtres moqué de moi.

    Comme quoi il y avait un peu de gentillesse dans ce monde de la surface.
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MessageSujet: Re: Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] EmptyMer 11 Juil - 22:38

Mon sourire grandit quand elle confirme mon impression, mais je fronce les sourcils en entendant les chuchotements désapprobateurs qui fusent alentour. Un regard aussi cinglant que possible vers les agresseurs, et j'écoute la jolie blonde murmurer, l'air penaud, qu'elle ne s'habituerait jamais à « nos étranges coutumes ». Intriguée par la tournure de sa phrase, je me questionne sur son origine : vient-elle d'outre-terre ? Outre-mer, encore plus exotique ? Non, plus je la regarde, plus j'écoute la façon dont elle parle, et plus elle semble provenir d'une culture moins... avancée que la mienne. Mais où, alors ?
J'entends à peine ses remerciements, absorbée par mes pensées de vile curieuse.

Ce n'est rien, voyons. Voulez-vous regarder la fin de la pièce, ou préférez-vous que je vous explique tout dans le hall ? Nous serons plus tranquille pour discuter de votre prétendue ignorance – qui n'est que l'expression légitime d'une étrangère à Naturalia, n'est-ce pas ?

Je ponctue comme souvent mes propos d'un clin d’œil. Cal me dit que ça me donne l'air d'une gamine de huit ans, mais je n'y peux rien, c'est un réflexe.
Je pense que la fille optera pour la seconde solution ; de toutes façons, elle ne comprendra rien à l'intrigue, et puis j'ai follement envie de la bombarder de questions. Je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de la protéger, et à la fois je sens qu'elle a des tas de choses à m'apprendre. Comme par exemple l'utilité de son énorme et encombrant fauteuil – il doit vraiment lui être indispensable, pour l'avoir trimbalé jusqu'ici. J'observe en douce l'engin, et constate que des flèches en dépassent, et qu'il possède des manettes compliquées, sans doute pour manœuvrer ses roues. Je sens mon affinité pour le métal me picoter la peau, comme mon feu s'agite en présence d'un brasier. Tant de ferraille sur une si frêle personne, c'est assez incongru.
Je détaille ses traits, toujours en quête d'un indice sur sa provenance. Un visage harmonieux, sans distinction particulière, mais joli ; des yeux qui me paraissent curieux, presque avides, eux aussi jolis et bien proportionnés ; une chevelure abondante, lumineuse, quelque peu désordonnée, à l'image de leur propriétaire, sens-je confusément. J'estime qu'elle ne doit pas être plus âgée que moi, quoique son inexpérience dans le monde la fasse paraître plus jeune ; mais son corps est long, ses bras musclés (certainement à cause du fauteuil), ses attaches bien nettes. Je me demande à quoi ressemblent ses jambes, dissimulées sous sa longue robe ; peut-être qu'elle n'en a pas ?
Saisie d'horreur et de pitié à cette idée, je décide de mettre fin à ce suspense insoutenable, et lui demande de but en blanc :

D'où venez-vous, mademoiselle ?

Et j'ajoute, vague réminiscence de mon éducation :

Pardon, je me suis pas présentée. Je m'appelle Bethdenn.
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Tempérance Haradrim
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MessageSujet: Re: Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] Pagaille théâtrale [pv Bethdenn] EmptyMar 24 Juil - 9:04

    Comme les gens de la surface pouvaient être étranges… Du théâtre, vraiment… C’était l’invention la plus bizarre dont elle ai entendu parler depuis au moins le tourniquet à marteau-tournevis-clé à molette que son cousin avait créer il y a dix bonnes années de cela. Si elle avait bien saisi l’explication et si elle avait compris ce qu’elle était en train de voir, les trois personnes présentes sur l’estrade jouaient une sorte de rôle et mimaient une scène pour leurs spectateurs. Comme des menteurs. Donc les Naturaliens acclamaient des menteurs ? Pour un peu elle aurait vraiment décidé que c’était une ville de fous et que toutes ces personnes de la surfaces étaient viciés jusqu’aux os pour adulée un tel défaut -à moins que le mensonge ne soit pas considéré comme étant mauvais ici, après tout ce monde était semé de guerre et de haine, cela avait pu altérer la pensée des habitants-. Mais heureusement pour elle, la jeune fille qui était venue à son secours était d’une gentillesse incroyable. Ouf ! Elle avait presque eut peur que tous les citadins soient des goujats prêt à fondre ur la pauvre petite inventrice qu’elle était comme un forgeron en manque sur une enclume. Après la salle histoire qu’elle avait traversé avec Jace elle était bien prête de ne plus faire confiance aux inconnus… Mais cette demoiselle aux cheveux comme le feu était très agréable. Un rayon de soleil qui lui apprenait que même dans l’obscurité il pouvait y avoir de la lumière. Comme c’était agréable ! Le monde de la surface n’était donc pas si mauvais si des personnes comme cela existaient encore selon elle.

    - Houlà ! Je veux bien te suivre n’importe où mamzelle… fit-elle en réponse à la question de la rousse. Si comme tu le dis on dérangera moins dans ce hall, je suis bien d’accord. Il me semble que les gens d’ici n’aime pas que l’on parle quand ils sont dans ce « théâtre ». Je n’ai pas vraiment envie de me mettre tout le monde à dos.

    Elle murmurait afin de ne pas plus embêter les spectateurs sans doute assez énervée par son intervention d’il y a quelques instants. C’était sans doute une excellente idée donc que d’effectuer un demi-tour pour être un peu tranquille. Sur ces douces pensées Tempérance empoigna les deux roues arrières dans l’intention de faire ce pourrait ressembler à une marche arrière mais en y réfléchissant elle ne savait pas vraiment où elle devait aller. Après tout ce bâtiment était tellement grand, où pouvait bien se trouver ce fameux hall ? Hum, en désespoir de cause autant s’appuyer sur des valeurs sûres :

    - Mademoiselle ; je te suis, susurra-t-elle à la jeune femme avec un sourire contrit qui illustrait parfaitement à quel point elle se sentait perdu dans cette immensité.

    Elle jeta un dernier coup d’œil à tous ces gradins, à la scène et aux gens qui jouaient dessus. Le théâtre avait vraiment l’air d’être une institution par ici si autant de gens se déplaçaient… Mais quelle société pouvait à ce point encenser de tels loisirs ? Il y avait tant de choses qu’elle ne comprenait pas. Comme pour se raccrocher à quelque chose qu’elle pouvait comprendre elle rattacha son regard au visage de sa sauveuse : pas moyen ses cheveux ressemble aux flammes des forges. Comme c’était étrange, et si de telles teintes existaient alors cela pouvait dire que des personnes avaient ici les cheveux bleu, comme ce ciel qu’elle découvrait ? Ou vert comme l’herbe qu’elle avait entrevue ? Chez elle le manque de soleil sans doute avait restreint toutes ces fantaisies.

    - Enchantée Bethdenn, fit-elle en servant la demoiselle à présent identifiée par un prénom un grand sourire qui lui fit plisser des yeux, plein de confiance. Moi c’est Tempérance… Et je viens plus du sud. Des montagnes. Vous connaissez ? Vous voulez peut être qu’on parte maintenant…

    Tempérance appuie le fait qu’elle ne sait pas du tout où aller et qu’elle se repose entièrement sur sa guide improvisée. Encore heureux vraiment qu’il y a des personnes gentilles dans ce monde de la surface. Elle sentait qu’elle allait pouvoir se cultiver un peu plus avec cette demoiselle.
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