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Tempérance Haradrim

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Tempérance Haradrim
Bricoleur, niv 2
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Tempérance Haradrim

Messages : 263
Date d'inscription : 20/06/2012
Localisation : Sur mon engin à roulette.

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MessageSujet: Tempérance Haradrim Tempérance Haradrim  EmptyMer 20 Juin - 11:46


~~ Tempérance Haradrim~~


Identité


Nom : Haradrim.
Prénom : Tempérance.
Surnom: la Forgeronne.
Age : 28 ans.
Sexe : Féminin.
Statut : Inventeur.
Race : Humaine.
Alignement : Neutre-bon.

Pouvoirs de base :

  • Invention | On ne peut pas dire qu’elle soit un génie. Elle est même en fait très loin d’en être un. Les inventions extirpées de son cerveau dissipé sont soit inutiles, soit foireuses, soit extrêmement dangereuse. Si une palme était offerte à l’inventeur le plus raté, Tempérance remporterait cette récompense haut-la-main. Mais elle ne s’en attriste pas, dans de telles conditions elle se dit qu’il lui reste encore une grande marge de progression

  • Contrôle du métal | Ce n’est pas pour rien qu’on la surnomme la Forgeronne. L’élément avec lequel Tempérance à le plus d’affinité est bien le métal : l’eau, la terre, le feu, l’air… Ce n’est pas trop son truc. Le métal, c’est fascinant. Il peut être dur ou malléable, brillant ou terne, avec différentes formes… Et en apprivoisant ce pouvoir qui permet de le contrôler Tempérance à réellement l’impression de fusionner avec l’élément métallique ce qui lui est d’une aide précieuse lorsqu’elle forge ou lorsqu’elle créer de nouveaux objets.


Pouvoir au choix :

  • Télékinésie | Quand elle était petite, elle ne contrôlait pas du tout ce pouvoir et faisait parfois voler sans disctinction outils, invention en cours de construction, humains ce qui lui valait parfois quelques corrections musclées. Mais avec le temps Tempérance a appris à contrôler ce don et l’utilise maintenant de manière plus posée et réfléchie pour le plus grand soulagement de son entourage.


Armes :

  • Un arc ainsi que des flèches, l’arc a été créer par son père et est sculpté dans un des rares bois que l’on connaissait chez le peuple des inventeurs (du bois que des volontaires courageux allaient chercher à l‘extérieur), une matière sombre mais assez légère. Il s’agit d’un petit arc et la corde tendu entre les deux extrémité du bois est étonnamment résistante. Quant aux flèches, Tempérance en a toujours plus d’une dizaine sur elle, à l’image de l’arc elles sont légères mais la pointe est faite de ses propres mains et suffisamment acérée. L’avantage de pouvoir faire beaucoup de choses avec n’importe quoi c’est que si elle tombe en rade elle pourrait sur place se confectionner des flèches, certes moins recherchée mais tout aussi efficace.

  • Une batterie d’outils de toutes sortes allant d’un tournevis et plusieurs rouages pour les plus normaux jusqu’à des instruments plus mystérieux dont un recourbe-cuir de son invention à l’aspect particulièrement peu engageant. Tous ces charmants petits outils sont soigneusement rangés dans une grande boîte en fer rouillé fermé par un gros cadenas. La clé de ce cadenas pend au bout d’une chaîne fine autour de son cou et elle garde toujours sa caisse à outil avec elle.


Main d'appui :

  • Ambidextre, ce qui est bien pratique lorsqu’on a besoin de manier en même temps le marteau et le tournevis ce qui arrive bien plus souvent qu’on le pense. En revanche Tempérance ne sait pas écrire, hormis son prénom dans des lettres grossièrement majuscules et uniquement de la main droite.


Description


Caractère :

Quand l’on entend parler de Tempérance, ce qui revient le plus souvent sont les louanges que l’on porte à sa force de caractère. C’est d’ailleurs là le point principal de la demoiselle(même si elle-même n’aime pas être défini par rapport à cela). C’est quelque chose que personne ne lui nie et que personne sans doute ne songerait jamais à lui nier. Malgré son handicap qui la limite dans tous ses gestes du quotidien elle a réussi à apprendre et à faire face ; elle sait vivre avec des jambes qui ne lui sont pas plus utiles que des barres de caoutchouc. Si au début elle avait constamment besoin d’aide pour se lever de son siège, pour être coucher quelque part… elle s’est vite musclée les bras et a appris à faire ces geste toute seule, voulant à tout prix gagner de l’autonomie. Mais là où sa force de caractère se fait bien sentir c’est de par son positivisme.

Tempérance est une jeune fille souriante, joyeuse pour ne pas dire toujours enjouée. Elle tente de ne jamais perdre le moral et sait s’amuser de rien, rire avec peu, prendre ce qui vient du bon coté. Elle sait être heureuse. Même si au début cela n’avait pas été aussi facile, elle a justement su prendre le contre-pied des moments d’angoisse et de déprime des premiers mois pour colorer sa vie avec la teinte de l’optimiste. Puisqu’on lui avait pris ses jambes, elle devait tout faire pour que le reste soit deux fois plus beau, en compensation. Puis elle remarqua assez vite qu’avec de la bonne humeur, tout semble plus joyeux. Vous verrez rarement Tempérance abattue, ou c’est qu’il s’agit vraiment d’un cas grave, en outre sa bonne humeur est parfois communicative. Et c’est là aussi une de ses caractéristique majeure ; elle n’aime pas voir les gens malheureux, elle ne tournera jamais le dos à quelqu’un qui semblera dans la détresse… Comme ses proches l’ont aidé, elle, quand elle a eu son accident, elle estime que c’est à elle d’aider les autres à présent. Si le Joie de Vivre devait avoir une représentation statufiée, l’artiste pourrait sans aucun mal prendre Tempérance comme modèle.

Après, Tempérance n’a pas que des qualités ; elle est par exemple d’une obstination qui ferait trembler une mule d’admiration quant il s’agit de certains sujet qui lui tiennent à cœur. Elle admettra jamais qu’elle a tort dans une conversation sur le métal ou sur les inventions ou encore sur les pierres précieuses… En revanche il y a d’autres domaines où elle est totalement ignorante et où elle accepte fort bien de se laisser instruire. Mais son obstination n’est pas présente que dans de tels cas ; quand Tempérance a une idée en tête, il est très difficile de l’en déloger, ou alors il faut avoir recours à tous les artifices de la persuasion. Bien qu’exempte de préjugés -hormis celui (qui est le jugement de beaucoup d’inventeurs) que la surface est un territoire constamment meurtri par la guerre, ce qui n’est pas si faux que ça d’ailleurs- elle se forge rapidement un jugement et ne le modifie qu’en cas d’extrême nécessité.

Et comme tout être possède son péché, il faut aussi dire qu’elle est d’une jalousie parfois impressionnante. Tempérance peut être jalouse à en crever… Même si cela en soit ne l’empêche pas d’avoir de bonnes relations avec cette personne qu’elle envie. Et c’est souvent pour des choses tellement simple que ça peut paraître ridicule. Elle jalouse son cousin parce qu’il est un inventeur bien plus habile qu’elle, elle jalouse sa voisine parce qu’elle a une plus belle voix qu’elle, elle jalouse son ami d’enfance parce qu’il vient d’avoir une pioche pour extraire de belles pierres, elle jalouse les enfants qui sont encore jeunes et qui ne réalisent pas bien leur bonheur. Enfin elle jalouse tout le monde : parce que tout le monde peut marcher. Et même si elle sait faire avec ses jambes, elle a envie de courir, de sauter, de danser, ou juste de marcher… de se tenir debout. Rien que quelques secondes, sans avoir à se tenir à ses cordes et à son fauteuil. Tempérance est jalouse, mais en comprenant que de telles pensées pourrait la détruire de l’intérieur elle a appris à les contenir.

Elle est aussi d’une curiosité à toute épreuve et aime beaucoup poser des questions sur tout et sur rien. Depuis quelques années, elle rêve de pouvoir explorer le monde de la surface, de quitter les souterrains où les siens se terrent depuis trop d’années. Elle veut tout découvrir et si la curiosité peut être une qualité, poussé dans ses retranchements cela peut devenir un grand défaut capable d’attirer des monceaux d’ennuis. Mais Tempérance ne connaît pas les limites, elle ne sait pas non plus distinguer réellement les notions de bien et de mal. Même si elle vivait au sein de la société des inventeurs, cela emmène tout de même une réduction de contact social de vivre sous terre ce qui peut conduire à une conscience légèrement faussée, plus proche de l’instinct que de la morale dite civilisée. Et c’est cela qui fait que Tempérance -mais aussi un certains nombres d’inventeurs comme elle- peut être considéré comme folle. Se fier toujours à son instinct pour vivre dans une société inconnue peut conduire à des comportements qui semblent être des indicateurs de la folie pour l’être humain « civilisé » alors que chez les siens, ce serait parfaitement normal. Ce décalage qu’aucun des deux partis ne comprend réellement est la cause de ce petit grain de folie qui agrémente Tempérance.

Pour finir, il faut noter qu’elle ne sait ni lire ni écrire -hormis son prénom et encore très vaguement- ce qui fait que sa culture frôle parfois le zéro absolu. Comme mythes et légendes elle ne connaît que ceux qu’on lui a toujours raconté quand elle était petite et ne se nourrit que de culture orale. Elle sait en revanche lire une partition de musique et sait se débrouiller avec un violon, une fois un membre de sa communauté lui en avait sculpté un et elle avait appris à une jouer durant sa convalescence avec l’aide des anciens qui avait réussi à trouver quelques anciennes partitions de musique. Elle sait également chanter, de manière plutôt agréable mais sans pouvoir cependant forcer sa voix dans les aigus. Elle sait fort bien qu’elle ne fera jamais carrière dans la culture avec ses… talents ou plutôt ses lacunes. Mais pour elle ce qui compte ce sont le métal et la création. Si elle est illétrée à en faire pleurer les vieux sages, son imagination est plus fertile qu’un champ fraîchement bêché. Elle trouve toujours de nouvelles formes à forger, à sculpter, de nouveaux objets à inventer -même si ça ne réussit pas souvent- et elle estime peut être à juste titre que l’imagination est un excellent palliatif à l’illetrisme.

Physique :

Tempérance aurait pu être une demoiselle en rien remarquable du point de vue physique par rapport aux autres femmes de son âge. Elle aurait pu devenir une de ces jeunes femmes un peu passe-partout, qui peuvent se glisser dans n’importe quel recoin sans être vraiment remarquées, parce que rien en elle ne détonait vraiment de la norme. Et elle avait toujours apprécié cela, passer inaperçu était un rêve pour tout le monde ; qui peut se satisfaire d’avoir tous les regards braqués constamment sur lui ? Un fou sans doute… Tempérance n’était pas folle, ou tout du moins pas de cette manière là. Et elle était heureuse et fière de n’être ni trop laide, ni trop belle : la perfection et le brouillon attirent tout deux bien trop l’attention alors que la norme est admise par tous sans être pour autant méprisée.

Elle est et d’une taille moyenne et d’une corpulence moyenne, on aurait pu croire que la vie souterraine qu’elle et son peuple menait pouvait entraîner certaines déformations physiques comme un rétrécissement petit à petit de la population, ou même son amaigrissement, et même si ce fut sans doute vrai pour certains personnages, ce ne le fut pas pour Tempérance qui a donc toujours été dotée d’une silhouette humaine des plus banale. Là où la vie sous terre a eu de véritables conséquences c’est au niveau de son teint : comme beaucoup des siens, elle est blanche comme un masque passé à la craie et extrêmement sensible à la lumière du soleil qu’elle n’a pour ainsi dire vu que quelques minutes dans sa vie. Ses yeux, bien qu’ayant été à la naissance plutôt bruns se sont, soit par manque de luminosité naturelle soit par caprice de la part des dieux, éclaircis jusqu’à stagner à une teinte limpide entre le gris sombre et le bleu. Le même sort avait attendu ses cheveux ce qui était plus étranges puisque pour s‘éclaircir les cheveux avaient la plupart du temps besoin de la source lumineuse du soleil pourtant nul ne pouvait le nier ; si les premiers cheveux à paraître sur le sommet de son crâne avait été châtains aux dires de tous, dès ses trois ans on put noter un éclaircissement de sa chevelure qui aboutit totalement à ses treize ans. A présent ses cheveux sont d’un blond relevé, avec parfois une légère tendance à roussir, à croire qu’ils s’étaient tout ce temps nourri de la lumière artificielle que produisait les inventeurs à grand renfort de torches ou d’inventions étranges. Ses longues mèches abondamment bouclées sont de la teinte presque exacte que les flammes des torches et des bougies qui éclairent les couloirs du labyrinthe souterrain où elle a vécu.

A la vue de son visage, on peut voir qu’il s’agit d’une femme assez douce mais est-ce un effet de son quasi-constant sourire ou bien de la physionomie de ses traits en général ? Qui saurait en mesure de le dire ?… Il est vrai que ses traits sont tout en rondeur et en douceur ; elle n’a pas hérité d’un gène du physique brusque de son père. Son menton, son nez, ses lèvres, ses pomettes, la forme de ses yeux : tout sur son visage paraît être une altération harmonieuse de la rondeur, comme c’est le cas pour beaucoup de femme et c’est sans doute ces courbes douces qui définissent une part de la féminité. Toutefois si pour cela Tempérance -comme elle le souhaite d’ailleurs- ne peut faire de concurrence à aucun membre de la gente féminine, c’est cependant par son sourire qu’on pourrait la distinguer quelque peu. C’est une jeune femme très souriante, mais ce sourire qu’elle aime arborer à quelque chose de très personnel ; elle ne découvre jamais entièrement ses dents, il s’agit plutôt d’un simple étirement des lèvres. Et dans cet étirement, un être sensible voire empathique pourra saisir toute une complexité : elle y mêle sa gentillesse, une pointe de politesse, un traité de confiance, de l’espoir parfois, rarement de l’amertume mais c’est possible. Et surtout, un esprit averti peut y déceler une graine de sa folie dans la façon qu’elle a de relever son sourire vers la droite et comment ses yeux étincèlent en réaction à ce sourire. Pour Tempérance, ce sourire est comme une signature, elle ne rechigne jamais à l’offrir à un tiers mais si vous ne l’apercevez plus sur son visage, vous pouvez commencer à vous inquiéter.

Ses vêtements ne sont pas non plus particulièrement remarquables ; en réalité elle s’habille un peu avec ce qu’elle trouve mais elle a totalement proscrit armures et vêtements métallique que peuvent revêtir les nains ou certains humains de son peuple, elle ne supporterai pas un contact aussi proche avec cet élément qu’elle estime bien trop. Si ça peut sembler paradoxal, c’est pour elle une évidence, le métal a une existence trop propre à lui-même pour être utiliser comme de simples habits, il se doit d’être une œuvre d’art et une armure n’est en rien une œuvre d’art à ses yeux. La plupart du temps elle privilégie les robes longues, mais peut parfois s’habiller avec des vêtements masculins qu’elle aurait pris à son père. Dans tous les cas, qu’elle soit en robe ou en pantalon elle veillera toujours à ce que ses jambes soient recouvertes. Ses pieds sont toujours enfermés dans la même paire de bottes noire qu’elle possède depuis plusieurs années qui qui remontent jusqu’en dessous de ses genoux.

Elle ressemble à tout le monde ; c’est une femme que l’on pourrait qualifier de banale sans que cela soit blessant, elle est mignonne mais imparfaite. Il y a quelque chose de commun et de par trop humain chez elle. Mais alors pourquoi dire qu’elle « aurait pu être » une femme banale… Pourquoi user du conditionnel alors que tout prouve chez Tempérance qu’elle pourrait aisément passer inaperçue ? Eh bien c’est un simple détail, mais un détail si flagrant que c’est souvent la toute première chose que l’on remarque en la voyant pour la première fois…

Tempérance ne peut plus marcher. Et si c’est cela frappe le regard et la conscience ce n’est pas que c’est écrit en lettre capitale sur sa figure, mais quand on voit une jeune femme assise sur un drôle de fauteuil alambiqué monter sur quatre énormes roues actionnées par des rouages complexes on ne peut pas s’empêcher de se dire qu’il y a anguille sous roche. Et au bout de plusieurs minutes on remarque que jamais elle ne tente de se lever, pas même pour saluez d’autres personnes, et si l’on est très obersvateur on parvient peut être à distinguer sous le tissu des jambes qui semblent bien maigre proportionnément au reste de son corps. C’est là que l’on comprend que cette jeune femme pourtant bien souriante est condamné à rester coincé dans cet étrange moyen de locomotion. Il est bien rare qu’elle parle du jour où elle a perdu l’usage de ses jambes mais en revanche elle aime beaucoup parler de son fauteuil à roulette, une trouvaille d’un de ses proches.

Etrange est bien le mot pour le définir : il est aussi gros qu’un fauteuil classique mais n’est pas aussi molletonné ni aussi lourd -après tout c’est à elle de l’actionner par la force de ses bras- en guise de pied classique, il est monté sur quatre roues les deux roues de derrière étant énormes. Ce sont ces deux roues là que Tempérance actionne avec ses mains dès qu’elle veut avancer. Ensuite c’est un rouage assez alambiqué qui fait par enchaînement rouler les deux de devant, plus petites. Mais ce moyen de locomotion a subi quelques petites amélioration au fil du temps pour le rendre plus fonctionnel. Tempérance dispose à sa droite d’un trou où elle peut passer son carquois rempli de flèche, d’un endroit où ranger sa boîte à outils. Les roues ont été changé plusieurs fois afin de les rendre complètement tout-terrain et on a ajouté un petit marche-pied où elle peut poser ses pieds sans vie. Tout un système de petites poulies a été dessiné pour mettre au dessus du dossier afin qu’elle puisse se redresser seule pour se coucher sur un lit ou pour s’asseoir sur un autre siège de manière autonome. Mais parfois même ce fauteuil perfectionné ne peut l’emmener où elle veut, en bas des pentes très escarpée par exemple, ou pour traverser un cours d’eau. Dans ces cas là Tempérance fait appel à la télékinésie et transporte le fauteuil -et elle aussi par la même occasion- sur de très petites distances. Elle ne veut pas tenter le diable et a bien trop peur de relâcher son attention et de s’écraser quelques mètres en dessous… C’est déjà beaucoup de perdre ses jambes, elle ne veut pas perdre en plus la vie.


Historique


Histoire :

Tempérance Haradrim est la fille unique de Han et Musca Haradrim, elle est née sous terre, dans le labyrinthe souterrain dans lequel le peuple bigarré des inventeurs vivait depuis un peu plus de deux cents ans. Ses parents étaient nés aussi sous terre, et ses grands parents avant elle. Il fallait remonter à quatre générations plus loin pour avoir des membres de sa famille qui avait vu la lumière du jour, mais comme les dieux n’ont pas accordé aux humains une espérance de vie bien longue, ces témoins des jours sous le soleil étaient morts. Pour avoir des informations sur la vie d’avant il fallait s’adresser aux elfes ou au plus vieux des nains. Mais dans le début de sa vie Tempérance n’avait encore guère envie d’en apprendre plus, il y avait pour le moment bien assez à découvrir dans les profondeurs, pas la peine de s’embêter à vouloir chercher plus haut.

On l’initia dès le commencement à l’art de la forge, son père étant un forgeron plutôt habile. Dès ses trois ans, elle était scotché dans la contemplation des flammes et des enclumes, à ses quatre ans elle commença à pouvoir recourber des objets de métal rien qu’en les touchant grâce aux prémices de son pouvoir de contrôle du métal et à cinq ans elle put forger avec l’aide de son père sa première lame. Après son habileté dans l’art de la forge ne fit que s’accroître tandis qu’elle délaissait un peu plus l’art de la création d’objet. Sa mère essaya bien de l’intéresser et de l’initier du mieux possible à l’invention mais Tempérance n’était pas aussi douée dans ce domaine qu’elle l’était dans l’art de manier le métal : ses idées étaient parfois trop étranges pour être créer ou sinon les inventions se barraient en sucette et provoquaient catastrophe sur catastrophe. On se résolut donc à admettre le fait qu’elle ne serait jamais un génie en la matière et on ne s’en offusqua pas : parmi tout le peuple des inventeurs il ne pouvait pas y avoir que des créateurs talentueux.

Ses parents souhaitèrent la voir étudier en compagnie des Anciens de la communauté mais Tempérance n’a jamais voulu apprendre ni à lire ni à écrire. Et quand on lui disait que c’était important pour la vie future, elle répétait qu’il n’y avait aucun nouveaux livres à lire ici, que personne n’écrivait jamais rien, qu’on pouvait fort bien lui raconter les histoires à l’oral, qu’elle n’aurait jamais besoin d’écrire, qu’elle savait dessiner des plans ce qui était amplement suffisant, qu’elle n’avait pas de temps à perdre, que les heures qu’elle passait plongée dans des grimoires poussiéreux avec de vieux croulants étaient des heures en moins passées à la forge pour améliorer sa technique… Non, elle ne voulait pas, un point c’est tout.

Quand elle avait du temps libre, elle aimait courir, se promener dans les longs couloirs souterrains éclairés par de multiples torches. Elle avait fini par connaître le labyrinthe comme sa poche. Elle ne faisait plus vraiment attention, après une journée passée à sa forge elle partait se dégourdir les jambes sans vraiment avoir de but. C’est dans une de ces petites escapades que se produisit l’Accident qui allait la priver de l’usage de ses jambes. Même si tous les couloirs étaient assurés et vérifiés de nombreuses fois, les détonations, les explosions dut aux inventions fragilisaient les parois. La suite, Tempérance évite d’en parler : elle marchait et les murs se sont écroulés, l’éboulement sans doute provoqués par une avalanche à l’extérieur. Ce n’était pas un gros éboulement, ça arrivait de temps à autres et la plupart du temps on savait faire face, mais Tempérance fut projeté au sol, sa colonne vertébrale heurta le sol violemment, sa moelle épinière basse en prit un coup. Et quand elle reprit consience, après avoir été récupéré par les siens et transporté dans un lit, elle pur remarquer qu’elle ne pouvait pu bouger les jambes, ni les pieds : en réalité elle ne les sentait même plus. Elle avait seize ans.

Après cet accident, après avoir remarqué qu’elle ne pourrait plus jamais se tenir debout ni même marcher s’ensuivit un long mois de dépression : Tempérance ne pouvait plus bouger de son lit et passait ses journées murée dans un silence extrême, elle faisait le deuil de ses jambes. Ses parents tentèrent bien de lui montrer les possibilités de vie qu’il lui restait mais ils avaient beau parler, Tempérance paraissait ne pas les écouter. Durant cette période elle perdit beaucoup de poids ses muscles fondaient à une vitesse impressionnante faute d’exercice. Au bout d’un mois cependant, elle consentit à s’asseoir. Une fois assise on porta sa chaise jusqu’à la forge : le premier jour elle ne fit que regarder et le deuxième elle osa prendre le marteau et frapper de nouveau sur le métal chaud. On lui fabriqua une enclume plus petite pour qu’elle puisse forger de nouveau sans trop de difficulté. Une fois qu’elle put reprendre son activité d’avant, Tempérance réalisa que la perte de ses jambes ne signifiait pas la fin de sa vie. Elle pourrait continuer à faire ce qu’elle aimait. EN y réfléchissant c’était bien mieux d’avoir perdu l’usage de ses jambes que l’usage de ses bras…

Et le problème que pouvait poser les déplacements furent réglé cinq ans plus tard, lors de sa vingt-et-unième année. Ses proches lui avait confectionné un fauteuil assez étrange, monté sur roues qui lui permettait d’évoluer dans son evironnement sans l’aide de personne. Evidemment elle avait un drôle d’air dans ce fauteuil alambiqué, mais on fait parti du peuple des inventeurs ou on n’en est pas ! Quand elle monta dedans pour la première fois, elle avait retrouvé pleinement le sourire et sa joie de vivre. Bien sûr elle ne pouvait plus courir, mais maintenant au moins elle pouvait bouger sans obligé son père, sa mère ou un de ses ami à la porter dans ses bras. Elle gagnait en autonomie et si elle était la première à s’en réjouir, tout le monde était satisfait de la voir rouler dans tous les recoins, comme avant. Même si au début elle galérait à manœuvrer son engin, ses bras étaient assez musclés par le travail de la forge pour pouvoir pousser les roues. Là où elle avait quelques soucis, c’était lorsqu’elle se trouvait face à un terrain trop à pic, trop escarpé pour que les roues tiennent la route. C’est dans ces moments là qu’elle trouva un moyen efficace d’user de son pouvoir de télékinésiste. Elle parvenait à faire voler le fauteuil jusqu’à l’endroit où elle souhaitait aller, avec elle dessus. Au bout de cinq autres pleines années, elle maniait avec dextérité sa machine. Elle avait alors vingt-six ans.

Deux ans plus tard, il n’y a vraiment pas longtemps, le plafond de la forge fut percé : la lumière extérieur pénétra l’antre des inventeurs. C’était le monde de la surface qui les invitait à venir. Plusieurs inventeurs partirent des souterrains pour découvrir ces terres de la surface que l’on ne connaissait presque que que par ouïe-dire. Tempérance voulut partir, sa mère l’en empêcha, elle disait qu’elle ne tiendrait pas le coup, avec son handicap. Sa fille lui répondit qu’elle était déjà coincée dans un fauteuil, qu’elle ne voulait pas en plus être coincée sous terre. Son père soutenait cette idée, sa mère céda, elle s’en alla. Plusieurs autres inventeurs, la deuxième vague en quelques sorte, partie avec elle. Ils étaient bien plus rapide qu’elle, alors elle fut bientôt seule pour descendre les montagnes. Elle découvrait le soleil, le vent, l’herbe et la neige. Elle découvrait les bruits de la nature, l’écho et la lumière. Une lumière qui l’obligeait parfois à fermer les yeux tant elle était forte pour elle. Mais elle s’en fichait pas mal, même si elle n’avait plus de jambes, elle se sentait libre. Libre… Elle avait tant de choses à découvrir dehors, et tant de chose à montrer aux autres aussi. Elle se demandait ce que c’était aussi que la « guerre », cette notion qui selon les rumeurs déchirait cette surface. Elle se demandait si les gens d’ici leur ressemblait. Elle se posait mille et mille questions, et regrettaient même de ne pas avoir plus questionné les anciens sur ce monde inconnue. Mais à présent elle avait tou le temps qu’il fallait pour tout voir et tout garder en mémoire.

Comme qui dirait les forgerons chevronné face à une grosse commande : on a du pain sur la planche.

Comment avez-vous connu le forum? : Double compte.

Ursus



Nom : Ursus.

Description :

Ursus est un chien. Un très gros chien, sans doute un croisement entre deux races tout aussi énorme. Pour donner une idée, lorsque Tempérance est assise dans son engin -ce qui est le cas la plupart du temps- la tête du canidé lui arrive à la poitrine. Il est donc d’une taille et même d’une corpulence que l’on n’hésiterai pas à qualifier d’imposante. Son poil est brun et long, il a de grands yeux noirs et de belles canines étincelantes qui effrayeraient facilement un esprit impressionnable. Tempérance est surtout amusée par sa truffe noire toute froide au bout d’un museau étiré et par ses grandes oreilles douces en pointe qu’elle caresse souvent.

Même si Tempérance ne connaît pas Ursus depuis longtemps, elle a vite remarqué qu’il était ce qu’on appelle chez les humains « tête brûlé »… Un peu casse-cou et téméraire, elle l’a vu faire bondir au dessus de grosses crevasses sans une hésitation, s’attaquer à des bêtes deux fois plus grosses que lui sans le moindre geste de recul. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle l’a appelé Ursus, nom qui dans la langue des anciens signifiait « ours ». Elle avait vu des vieux inventeurs qui avait vécu à la surface forger des statuettes de ces grandioses animaux des montagnes.

Rencontre :

Ursus est la première « personne » que Tempérance à rencontré en sortant du monde souterrain où elle avait toujours vécu. Alors qu’elle descendait la montagne du mieux qu’elle pouvait en faisant rouler les roues de son fauteuil sur un chemin très peu régulier, elle vit une ombre énorme foncer sur elle. Sa première réaction fut de se stopper et de faire marche arrière le plus vite qu’elle pouvait mais la bestiole percuta tout de même son fauteuil et elle tomba sur le coté.

- Oh oh !

Quand elle ouvrit les paupières, le choc passé elle vit une paire d’yeux humide qui la fixait et une truffe glacé lui toucher la joue. Une fois qu’elle fut parvenu à se remettre assise sur son engin grâce à la télékinésie et aux muscles de ses bras, la créature n’avait toujours pas bougé. Elle la fixait en tirant une langue rose sacrément longue comme si elle était essouflée. Tempérance n’avait jamais vu de bestiole de ce genre, mais pourtant elle osa s’avancer un peu et passa sa main dans sa fourrure épaisse. Le chien bougea la tête et entreprit de lui lécher sa menotte consciencieusement. Tempérance éclata de rire :

- Je ne sais pas ce que tu es, mais ça te dirais de m’accompagner un peu ? Je ne connais pas du tout cet endroit et j’aurais sans doute besoin d’un bon guide avec moi. Tu m’as l’air bien amical.

Il dut comprendre puisqu’il posa sa tête sur ses genoux. Evidemment elle ne le sentit pas mais elle comprit que c’était sans doute une réaction amicale. Elle se demandait pourquoi une telle bestiole venait vers elle et était aussi sympathique alors qu’elle n’avait rien fait de spécial pour lui. En y réfléchissant elle eut une idée et prit la clé de sa boîte à outil passée autour de son cou, ouvrit la cassette de fer et en sorti une de ses nombreuses clé à molette et la tendit vers l’animal.

- Tu veux ? C’est une clé à molette. C’est super pratique pour bidouiller des trucs…

Le chien s’empara de la clé à molette avec sa geule et commença à la mâchouiller avec une joie innefable. Il aboya même, ce qui surpti Tempérance qui n’avait jamais entendu d’aboiement de sa vie. Elle caressa les deux oreilles de la bête avec un sourire, fière de sa première découverte :

- Je me demande ce que tu es tout de même… Les Anciens ne m’ont jamais parlé d’une créature qui te ressemble…

Pouvoir : Force surhumaine… ou plutôt surcanine.



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Thémis
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Thémis

Messages : 126
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MessageSujet: Re: Tempérance Haradrim Tempérance Haradrim  EmptyMer 20 Juin - 14:10

Ton histoire est très agréable à lire...

Tu peux aller rouler à travers Nel' ! ;)

Fiche validée
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Ambrosia Mayfair
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MessageSujet: Re: Tempérance Haradrim Tempérance Haradrim  EmptyMer 20 Juin - 17:28

Bonsoir,

Rebienvenue parmi nous

Bon jeu

Ambrosia
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MessageSujet: Re: Tempérance Haradrim Tempérance Haradrim  Empty

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Tempérance Haradrim

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