Camael Kynn
Âme Errante, niv 1
Messages : 42
Date d'inscription : 25/07/2012
Age : 30
Feuille de personnage
Pouvoirs: Eveil | Vitesse Accrue | Peau de fer.
Armes: Lance et hache.
Relations:
 |  Sujet: Camael Kynn | "Chevalier Kynn." Mer 25 Juil - 19:03 | |
| Camael Kynn Coucou beauté.
Nom : Kynn.
Prénom : Camael.
Surnom:On l'appelait « Chevalier Kynn » parmi les Aigrefin. Ce qui était un surnom affectueux est devenu un sarcasme depuis son départ. Il continue pourtant de chérir cette appellation.
Age : 99 ans.
Sexe : Masculin.
Statut: Rôdeur. Ancien Aigrefin.
Race: Démon.
Alignement : Chaotique-bon.
Pouvoirs : Eveil & Vitesse accrue.
Pouvoir au choix : Peau de fer.
Armes : Son immense lance ne le quitte jamais, vestige de son temps d'Aigrefin. Mais puisque ce n'est pas vraiment pratique quand on essaye d'être discret, il utilise principalement une hache volée sur la route.
Main d'appui (droitier(e), gaucher(e), ambidextre) : Ambidextre (majeure à gauche).
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Show me your teeths 
Camael a toujours aimé se faire remarquer. La nature l'a gâté de ce point de vue et lui a offert une imposante carrure et une haute stature. Avec ses quatre-vingt-dix neuf ans bien trempés, il est un démon à la croissance parfaitement achevée et semble grand même pour ceux de sa race. Déjà bien charpenté naturellement, Camael a développé son corps pour deux raisons : tout d'abord pour survivre, puis pour exercer son métier d'Aigrefin. Sans être un monstre de deux mètres de hauteur sur deux mètres de largeur, il arrive à impressionner de ceux qu'il rencontre : rien que par son corps, on se demande s'il est réellement un Rôdeur.
Mais comme si cela ne lui suffisait pas, Camael cultive sa différence. En entrant dans l'armée à ses quinze ans, il se retrouva face à de véritables armoires à glace le faisant passer pour une lavette pré-pubère, il décida donc de pousser la nature : avec sa première paye, il se teint les cheveux d'un bleu vif, « pour aller avec mes yeux rouges » qu'il disait. Avec ça, il détonait véritablement dans le paysage et se mit même à se laisser pousser une mèche de cheveux afin que l'on puisse le reconnaître même avec son casque.
Démon, Aigrefin ou Rôdeur, Camael ne correspond pas à ce qu'il est : exubérant, il a une voix tonitruante, un rire communicatif, des yeux rieurs et un appétit d'ogre. Que peut bien faire un homme tel que lui à Malicium ? Il a l'attirail du benêt fini sans aucune finesse et pourtant, parfois, il te surprend : ses muscles sur-entrainés, ses yeux rouges effrayants quand ils arrêtent de rire, ses multiples cicatrices, la rapidité de ses réactions malgré son corps imposant. Un jour, peut-être, tu le verras mettre son armure sombre et soulever son immense lance rouge comme si elle était faite de plume ; c'est seulement à cet instant que tu réaliseras véritablement que cet homme haut en couleurs a été un Aigrefin pendant près d'un siècle.
S'il y a bien une chose sur laquelle tout le monde est d'accord, c'est pour dire que Camael est un idiot.
Tout d'abord et tout simplement parce qu'il n'est jamais allé à l'école (hormis les cours de combat qu'il a suivi à son entrée chez les Aigrefins). Il ne connait presque rien à l'histoire de son propre pays, à une faible notion de la géographie, sait à peine lire, fait des fautes d'orthographes monstrueuses et ses expériences des mathématiques se résument à la soustraction de ses dépenses sur ses revenus (calculs qui aboutissaient bien souvent à des nombres négatifs). Camael est un rustre pour qui le bonheur consiste à savoir si tu as assez d'argent pour t'acheter une bière, un repas chaud et les cuisses d'une femme, le reste c'est des complications de bonnes femmes. Parce que Camael, en tant qu'idiot, n'aime pas les complications, même si il finit toujours par tomber en plein dedans.
Camael est un imbécile heureux : généreux avec ceux qui n'ont rien (puisqu'il n'a pas grand chose lui-même), insouciant, voire naïf, il paye ses dettes avec une loyauté impressionnante. Il est doté d'un courage rare, même s'il est bien trop confondu avec de l'inconscience auprès de ses camarades, ce qui est loin d'être complètement faux. Car Camael a bien une certaine forme d'inconscience lorsqu'il s'acharne à soutenir quelqu'un dans une amitié fidèle et aveugle. Camael est constant dans ses sentiments, et a tendance à vite oublier les défauts de ses proches amis.
Pourtant, même si cet imbécile devrait être la première cible de moqueries et de manipulations, il a toujours réussi à éviter ce genre de situation. Car après tout, il faut le dire, il est difficile de ne pas apprécier Camael. Il peut être rustre et idiot, mais il est drôle et attentif, de bonne compagnie, agréable, et profondément compréhensif. A vrai dire, avec Camael, il semble qu'il n'y ait jamais de problèmes. Il a une vision tellement minimaliste du bonheur et tellement exagérée du malheur (la mort, en fait) que tout ce qu'il se passe entre les deux n'est qu'un obstacle temporaire qui tombera tout seul avec un peu de travail. Rien de grave en somme.
Si ses frères d'armes l'appelait le « Chevalier Kynn » c'était pour cette bonne humeur et cette bonté naturelle avec les autres, cette manie de toujours détoner sur son entourage et de tout tourner à la rigolade. Même si à présent, on l'appelle ainsi comme pour le traiter de lâche, de traitre, de faible. Un sale chien de Bénécius.
La seconde raison pour ses frères d'armes de l'appeler « Chevalier Kynn », c'était aussi pour parler avec sarcasme de sa manière de se battre. Parmi les Aigrefins, il y a beaucoup de brutes épaisses, des monstres cruels et des sadiques, tout comme il y a aussi des gens qui ne trouvent rien d'amusant dans le meurtre et qui se torturent sur chaque homme tué. Camael n'a jamais fait partie de ces deux groupes. Face à la mort, face à les batailles, face au sang et au meurtre, le Chevalier Kynn a toujours fait preuve d'un professionnalisme frôlant l'indifférence, et ce depuis ses treize ans. Tout ce que Camael sait faire, c'est tuer et se battre, et c'est pour cela qu'il est allé chez les Aigrefins. Il n'a aucune finesse, aucune intelligence, ni même aucun talent spécifique : mais il se bat comme personne. Alors il en a fait son métier, et il le fait bien, et c'est tout. Dès qu'il enfilait son armure, il enfilait aussi un grand sérieux, comme il le fait toujours lorsque sa vie est en jeu. Depuis tout petit, Camael a un objectif : rester en vie.
Camael est un imbécile, un homme joyeux et simple qui peut continuer tranquillement à vivre en massacrant ceux qu'il faut si ça lui permet de la bière, de la viande et des femmes. Camael n'a jamais eu de grands projets dans sa vie, de rêve, ou même d'idéal. Bien sûr, petit, ou même adolescent, il s'est plusieurs fois surpris à rêver de rencontres extraordinaires, d'un grand amour, de chevalerie, de découvertes incroyables. Vite lassé, il s'en est rapidement retourné à essayer d'obtenir le peu qu'il pouvait avoir.
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Darky side ? 
Camael Kynn serait né à Bénécius que cela n'aurait sûrement rien changé. Peut-être que les enfants auraient eu encore plus peur de ses yeux rouges, peut-être que les Chevaliers auraient mal vu l'arrivée d'un démon dans leurs rangs. Mais rien d'inhabituel pour Camael, qu'on avait toujours traité de Paladin ou de niais. Peu importe son lieu de naissance, le gamin aurait été déplacé.
Il est né en plein cœur de la capitale de Malificium, ou s'il n'y est pas né, c'est là d'où reviennent ses premiers souvenirs. Ses premiers souvenirs, d'ailleurs, sont loin d'être aussi terribles qu'on le croit. La vraie galère a dû être avant ses trois ans, et il lui est impossible de s'en souvenir. Il sait juste qu'il n'a pas de parents, que c'est lui qui a inventé son nom et que sa famille se composait d'une dizaine de gamins exactement comme lui. Une joyeuse bande de joyeux lurons, chipant pour vivre, se battant contre d'autres bandes d'orphelins bruyants et joyeux, commençant à se battre pour survivre avant d'avoir même commencé à vivre.
Voilà comment tout à commencé : dans le rire de ses frères, entre deux ruelles puantes à se battre pour un bout de pain et un peu de fromage. Ils s'aimaient et se protégeaient, liés par la rue et la sueur. Camael devint vite le plus grand, le plus fort et le plus bruyant. Une sorte de grand frère suprême, trop idiot pour être appelé un chef.
Et puis les gamins des rues se mirent à grandir. Peu à peu, on se montra de moins en moins indulgent avec ces pauvres sans-famille. C'est pas parce qu'on a douze ans, qu'on a ni famille, ni argent, ni maison, ni travail que l'on peut se permettre de voler le pain des honnêtes gens. Surtout pour Camael, un démon, toujours trop grand pour son âge, déjà mature malgré son sourire niais. A treize ans, il était déjà presque ce qu'il serait quatre-vingt ans plus tard : un garçon simple et joyeux, brutal et un peu maladroit quand il était trop chanceux (la chance se retourne vite contre toi, il ne le sait que trop bien), et d'un sérieux à couper le souffle dès qu'il comprenait que c'était important.
A treize ans, on décida qu'il était un homme à sa place et il se trouva qu'il était assez d'accord avec cela. Il se fit donc enrôler par les Aigrefins, tout simplement, on lui donna dix-sept ans sans sourciller, et il savait déjà bien se battre. Le gamin s'entrainait bien, avait du talent, ne faisait pas sa nunuche, on l'accueillit bien. Au début, Camael envoyait au moins la moitié de sa paye à ses frères des rues. Et puis, graduellement, ceux-ci prirent à leur tour leur indépendance, jusqu'à ses vingt ans où ils se séparèrent tous sans un regard en arrière.
Malgré tout ce que l'on peut dire sur Camael, le gamin sans famille, sans titre, sans héritage, sans épouse, le Chevalier insensible et plus increvable qu'un cafard, on oublie que même lui se surprend parfois à espérer. Il avait espérer que ses mendiants en couche-culotte deviendraient pour lui comme une famille d'adoption. Par dépit de l'abandon de ceux-ci, il crut trouver sa famille au sein des Aigrefins. Et encore une fois, l'imbécile se trompa.
Pendant quatre-vingt six ans, il fut un Aigrefin acharné et talentueux. Taillé et entrainé pour la brutalité, il exécutait ses missions avec son habituel sérieux avant de passer la nuit à changer des chansons à boire dans l'auberge du coin. Il se fit beaucoup d'amis, quelques ennemis (qui le regrettèrent souvent) et de très rares frères d'armes. Il se sentait en paix, chez lui, et passa ces nombreuses années à vivre dans la certitude qu'il vivait la vie idéale.
Et puis vint la Révolte. Enfin, si les rebelles appelaient cela La Révolte, c'était une simple « cochonnerie de crétinerie lancée par des soulards inconscients » d'après les hautes instances de l'organisation des Aigrefins. La Révolte donc, fut une brève tentative de remplacer le chef en place avec une petite révolution à l'intérieur des rangs. Les participants furent peu nombreux (quel fou irait se rebeller contre un système aussi vieux et fonctionnel ?) et bien vite écrasés, voire massacrés. Et bien entendu, puisque Camael est toujours là quand il y a une débilité à faire : il était là. Pas pour la gloire, pas pour la liberté, pas pour l'argent ni même un quelconque désir de rébellion ; non, ce qui lui fit rejoindre la Révolte, c'est juste parce que celui qu'il définissait comme son frère en avait pris la tête. C'était le genre de soldat diablement talentueux, intelligent, prétentieux, l'aristocratique péteux pas excellence. Karl qu'il s'appelait. Comme quoi, même les plus futés finissent par foirer leur vie.
Karl fut déchiqueté par la contre-Révolte. Un véritable carnage. Un carnage qui laissa Camael miraculeusement en vie et diablement recherché par tous les Aigrefins de Malificium. Le Chevalier Kynn avec qui on riait et que l'on respectait était devenu le Chevalier Kynn, un sale prétentieux pro-bénécius qu'il fallait mieux éventrer avant qu'il ne fasse plus de dégâts.
Il dut son salut à une Rôdeuse. Tandis qu'il fuyait Malificum au grand galop, il eut l'excellente idée de sauver la mise à une voyageuse en péril. Le hasard fit qu'elle était une ancienne gamine de la capitale, issue d'un autre groupe de sans-famille, il se souvenait d'elle parce qu'elle courrait plus vite que les autres et que la cicatrice qu'elle avait sur la joue, c'était de lui. Quand il lui raconta ce qui lui était arrivé, les Aigrefins, la Révolte, sa fuite, elle commença par rire aux éclats. Elle se moqua ouvertement de lui, et elle avait raison. Avec ses cheveux bleu, sa lance rouge vive et son armure noire, il n'avait vraiment pas le profil de l'homme qui essaye de se faire discret. Elle décida de l'aider ; par pitié, par reconnaissance, par amusement, peu importait à Camael, il avait trouvé une alliée.
Ainsi commença le début d'un très long et lent entrainement à la discrétion. Si elle réussit à lui faire vendre son armure, elle dut se résoudre à lui laisser sa lance. Et malgré tous ses efforts, elle ne réussit jamais à lui faire baisser d'un ton quand il parlait. Mais après tout, pourquoi pas ? Il avait son charme le Camael, et avait un véritable don pour se lier avec tout le monde et n'importe qui. Il était trop bête pour imaginer que l'on puisse vouloir sa peau.
Il fut emmené dans la Forêt des Illusions. Il rejoignit les Rôdeurs malgré leurs réticences. Il finit par apprendre à se débrouiller tout seul en forêt et il commençait enfin à quitter ses habitudes de militaire. Il prit son indépendance.
Cela fait six mois à présent, depuis sa fuite précipitée de la Capitale. Abandonné par ses deux familles, sans travail, sans véritable allié et faisant un plus que piètre rôdeur, Camael Kynn continue tranquillement à se battre pour sa vie en vendant lamentablement ses capacités de combat pour un peu de pain. Car c'est tout ce qu'il sait faire.
Comment avez-vous connu le forum? : Calliopé la petit coquine rousse ♥
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Dernière édition par Camael Kynn le Jeu 26 Juil - 8:03, édité 4 fois |
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