Sigellus - Under the red hood

~~ Identité ~~

Identité

Nom :
De Cendre

Prénom :
Sigellus

Surnom:
Le Voltigeur (par un peu tout le monde, surtout les autres mages rouges), Le Diable Rouge (par les mêmes, en fait), l'ultime Apollon (par lui-même), l'Espèce de grosse ordure (par la plupart de ses anciennes conquêtes)

Age :
Environ vingt-cinq ans

Sexe :
A l'extérieur, donc...

Statut :
Mage Rouge

Race :
Humain possédant du sang d'elfe noir

Alignement :
Neutre-neutre à tendance égoïste

Pouvoirs :
~ Herboristerie
~ Contrôle du Vent [Pour Sigellus, ce contrôle tient davantage de la capacité de soutien. En effet, il utilise son élément pour amortir grandement ses chutes et s'entoure généralement d'un léger courant d'air afin de dévier, au moins un peu, les projectiles pouvant être lancés contre lui. Il augmente également grâce au zéphyr l'amplitude de ses bonds, par exemple. Bien sûr, notre Rouge a prévu une application plus martiale : le vent aide également à propulser sa lame et ses membres durant ses passes de combat. Ainsi, il semble gagner en vitesse et en agilité, parfois très subitement. Ayant nommé ce style le "Sabre tempête", Sigellus entend bien le développer avec le temps.]

Pouvoir au choix :
~ Traverser la matière

Armes :
~ Un katana sans garde tenant plus du shirasaya, nommé affectueusement "Tombe Automne"

~ Une arbalète de poing légère et maniable, bien que moins puissante que le modèle "de guerre". La petite particularité ? Elle contient cinq carreaux pouvant être tirés à la suite, carreau contenus dans une sorte de petit barillet bien sûr amovible et rechargeables. Les parties de l'arc peuvent être repliées, permettant un transport plus aisé (Sigellus la porte dans un holster de cuisse en cuir... Bien évidemment, l'arme in-rp est en matériau d'époque ^^)

Main d'appui :
Ambidextre (avec une tendance pour la main gauche)

Description

Caractère :
Si vous évoquez le Voltigeur avec un de ses confrères, vous vous exposerez très certainement à trois réactions bien distinctes : on vous rira au nez en vous conseillant d'arrêter de le fréquenter, on vous regardera avec méfiance et on vous proposera à terme une pratique sexuelle côté pile sur un ton plutôt grossier ou alors... On vous demandera avec la plus grande sincérité si vous êtes sérieux à croire ainsi à une légende urbaine.
Laissez moi vous expliquer pourquoi.

D'abord, pour la plupart des Rouges, Sigellus n'est pas pris au sérieux. Au sein de son ordre, il semble être destiné à n'être qu'un simple apprenti ne possédant pas les compétences pour grimper les échelons, même un peu. Ses potions ne sont pas exceptionnelles, son contrôle élémentaire semble très réduit et bien moins habile que celui de bien des novices. Pour les Rouges, sa grande gueule toujours à l'affût d'un bon mot, d'une bêtise à balancer où d'une séduction à tenter sont la preuve d'une immaturité qui n'est plus à prouver et s'avèrent le masque dissimulant ses faiblesses. En effet, nombreux sont les Mages Rouges étant sûrs que leur confrère passe son temps libre à pleurer sur son manque de capacité.
Ceux là ne l'apprécient pas beaucoup, en général. Car Sigellus possède malgré tout une langue qui fait mouche et un instinct de prédateur n'hésitant pas à taper là où ça fait mal, le tout sans avoir l'air d'y toucher. Combien de compagnes a t'il séduites ? De soeurs, d'apprenties ? Son tableau de chasse lui donne très mauvaise réputation (par jalousie ou rancoeur) auprès des Rouges, qui ne supportent pas ses acrobaties, ses frasques en tous genre et son manque de retenue ainsi que sa gouaille dynamique.

Pourtant, certains des Rouges les moins regardants ou les plus jeunes le trouvent plus sympathique qu'autre chose, ce que Sigellus est indéniablement, par ailleurs.

On a parlé d'une réaction de rejet, également. Vous vous douterez qu'elle peut tout à fait être motivée par la plupart des éléments cités plus haut et vous n'auriez pas tort, mais vous n'avez pas les éléments complets en main. On parle du Voltigeur comme d'un superbe menteur, qui se ferait volontairement passer pour un élément médiocre au sein de son ordre pour ne pas qu'on s’intéresse trop à lui. Pour certains, l'acrobate écarlate est un voleur qui ne rechigne pas à s'infiltrer chez ses confrères pour subtiliser potions et secrets (et virginité de donzelles le cas échéant, mais certains aiment à alourdir les rumeurs). Pour ces gens là, Sigellus est une plaie, un menteur très possiblement à la solde d'un autre ordre. Mais personne n'a jamais rien pu prouver et il semble clair que Sigellus aime à entretenir le mystère qui plane autour de lui.

Reste la question de la légende, de la rumeur. Pour beaucoup de Beraidiens, le Voltigeur n'existe pas vraiment. Une ombre sur un toit, un acrobate pouvant être une aide dans un moment critique ou au contraire un adversaire lorsqu'on s'y attend le moins, un voleur aussi bien qu'un justicier...
Autant une aide qu'une plaie, ce Voltigeur là est un homme à multiples facettes qui dissimule son identité derrière un masque porté sous une capuche écarlate rabattue.
Mais qui peut dire avec certitude qui se cache derrière un masque ?

Au final, entre des "si" et des "peut-être", vous n'aurez pas appris grand'chose sur Sigellus. Laissez moi vous affirmer qu'il est un peu tout cela à la fois, sa psyché se construisant grâce à tous ses facettes. Derrière sa joie de vivre, ses bons mots et ses sourires enjôleurs, ce drôle d'hurluberlu est il un ange ou un démon ? Sigellus est peut-être pire que ça : peut-être est il simplement tout à fait humain...

Physique :

(Cliquez pour image du personnage

De son mètre quatre-vingt, Sigellus pose ses jolis yeux d'un bleu profond sur le monde qui l'entoure. C'est une bien belle silhouette qu'il présente aux gens lui accordant un regard : le jeune homme est athlétique et élancé, joliment sculpté par la rigueur de l'effort et de l'entraînement. Son corps est souligné par des muscles ciselés et fonctionnels roulant agréablement sous sa peau à la teinte claire. Un buste taillé en "v", des épaules larges, des bras puissants, des jambes l'étant tout autant et un derrière ferme. Indéniablement, le Voltigeur est bel homme, qui le sait et en joue.
Mais ce n'est pas qu'une question d'aspect physique. Son visage aux traits fins et réguliers est beau, naviguant entre l'adolescent et l'adulte. Son air est souvent déterminé, mais son sourire inimitable et presque contagieux s'étirant sur ses lèvres charnues confine au juvénile, souvent pour le plus grand bonheur des demoiselles de tout âge. Ses yeux ? Plus aiguisés que la réputation qu'on lui prête ne pourrait le laisser à croire. De véritables lames de rasoir qui parfois laissent place à de grands lacs limpides aux eaux bleues malicieuses et rieuses.
Ajoutons à cela un nez droit et discret, un menton quelque peu volontaire et un front parcouru par les quelques mèches couleur ébène qui descendent de sa crinière pourtant coupée court et vous aurez une idée de l'individu qui vous fait face, au moins un peu.

Pour le reste de son apparence, nous allons parler fripes et chiffons.
Comme la plupart de ses confrères, Sigellus arbore une livrée couleur de sang. Pour lui, c'est davantage une veste de cuir qu'une robe. L'objet ne peut être fermé et ses bordures pectorales sont tenues par des broches de métal du plus bel effet. Les manches sont courtes, s'arrêtant aux coudes. En revanche, le bas de la veste est long, s'apparentant à un manteau dont le bas serait déchiré en plusieurs endroits. L'élément le plus important ? Cette capuche que le Voltigeur n'abaisse que rarement.

Pour le reste ? Un pantalon noir très légèrement bouffant jusqu'aux genoux, dissimulé aux niveau des tibias par les protections de métal qu'il porte en ornement de ses bottes d'un brun léger en cuir souple. Sur son buste, une chemise de cuir noir également, couvrant presque totalement son cou et supportant un plastron métallique plus décoratif que défensif, d'ailleurs joliment gravé d'ailes de plumes se croisant ainsi que de quelques symboles divers. Ses bras ? De hauts gants y reposent, assortis eux aussi d'ornements métalliques travaillés (à l'instant des jambières et du torse) et se terminant sur des mitaines laissant ses doigts nus après la première phalange.

Que serait le Voltigeur sans ses accessoires ? Un homme quelque peu dénudé, en fait. D'abord une large ceinture de cuir brun pour soutenir son pantalon mais également le holster de cuisse qui porte son arbalète et qui se ferme sur la dite partie du corps, à droite. Du même côté, trois barillets d'avance. Viennent s'entrecroiser deux autres ceintures. La première s'achevant à gauche supporte le fourreau de son épée sans garde, la seconde légèrement plus relevée tout un ensemble de fioles de petites tailles rappelant des éprouvettes (pour imager, pensez à une cartouchière et remplacez les balles par des fioles).
Finissons par la petite besace attachée au niveau de ses reins, contenant quelques plantes et carreaux d'avance.

Historique

Histoire :

Si vous demandiez à Sigellus de vous raconter son histoire, il n'est pas sûr qu'il saurait lui-même par où commencer exactement. Débuter par sa naissance ? Force serait de reconnaître que les circonstances de celles-çi n'auraient rien de remarquable : les amours d'un homme et d'une femme aboutissant à quelques cabrioles et un accouchement dans la douleur, le tout dans une petite maison de campagne. Ni malédiction, ni malheur ou miracle, pas plus que de circonstances improbables et romanesque. Amour, fornication, naissance.

Ce qu'il pourrait être intéressant d'évoquer avec lui en fait, ce serait plutôt les origines de ses parents et surtout celles de sa mère, semi-drow de son état, versée dans les Arts Noirs sans pour autant en avoir jamais été une pratiquante particulièrement remarquable. Une personne du commun, en somme. La belle Shad'Daï (encore en vie au demeurant, bien que vieillissante) descendait elle d'un personnage un peu plus remarquable qu'il conviendrait de citer ici. Oh, son nom ne parlerait pas à tout le monde, attention. A certains seulement, et encore. Il s'agirait là d'évoquer un être porté disparu depuis longtemps, être qui motiva et motive encore aujourd'hui son héritier, Sigellus.

Tout commença vraiment pour Sigellus la première fois que sa mère évoqua son propre père. Le Voltigeur n'était alors qu'un môme pour qui le plus grand exploit était de dérober les tartes que la voisine faisait refroidir sur le bord de sa fenêtre tout en évitant les foudres de cette dernière et de son agriculteur de mari. Shad'Daï parla de son géniteur sans réelle passion mais avec amusement, dépeignant à Sig' un homme dévoré par l'ambition tout autant qu'un homme qui se donnait les moyens de réaliser ses plans. Aussi volontaire et têtu qu'obstiné et perverti, le grand'père impressionna fortement son petit-fils. Peut-être que ce qui lui faisait autant d'effet, c'était aussi la lueur particulière que Sigellus lisait dans les yeux de sa mère ? Une lumière partagée entre la fierté et la rage, charriant un sentiment supplémentaire en guise de toile de fond : le regret.
Dès lors, Sigellus ne cessa d'interroger sa mère afin d'en apprendre plus sur ce fantasque aïeul. Il grandit avec les histoires de Shad'Daï et les réprimandes de son père à propos de ses bêtises multiples chaque fois un peu plus culottées, couronnées alors par l'incendie d'une grange des environs.

Pour Vedrit, le père de Sigellus (un honnête chasseur qui avait eu sa période aventurière durant laquelle il avait rencontré Shad'Daï), le feu fut le coup de grâce asséné à sa patience. Excédé par les frasques à répétition de son fils qu'il estimait motivé par les histoires de Shad'Daï à propos du grand'père maternel, Vedrit fît appel à un mage rouge de ses amis pour qu'il emmène et prenne en charge Sigellus en faisant de lui un Écarlate.
Ainsi fût dit, ainsi fût fait ! Et l'enfant quitta le sanctuaire rassurant dans lequel il avait grandit, laissant derrière lui un père et une mère aimant.

L'émerveillement de l'arrivée à la Tour Naturelle laissa bien vite place à la solitude. Sa mère avec ses histoires et ses étreintes aimantes manquaient à Sigellus tout autant que les leçons de vie, de chasse et de pèche de son père. C'étaient là des moments que l'enseignement Rouge ne parvenait pas à remplacer et rapidement, l'enfant ne trouva aucun intérêt à porter la livrée couleur de sang. Pour oublier ce mal qui serrait son coeur, Sig commença à faire ce qu'il savait faire le mieux : des bêtises ! Et autant dire que sur ce nouveau terrain de jeu autrement plus étendu et magique que son tout petit village d'origine, le garnement avait matière à faire. Le chien mécanique s'improvisa monture sous ses cavalcades, le phoenix de l'entrée ne manqua pas d'être orné de décorations incongrus et déplacées et les explosions ou utilisations de potions aux effets loufoques furent légion.
Si Sig ne fût pas chassé, c'était pour plusieurs raisons. En effet, le gamin qui basculait vers l'adolescence savait se montrer sympathique et utile aux bonnes personnes, se les mettant dans la poche. Son maître avait sûrement aussi son influence au sein de l'ordre, bien sûr...
Pourtant, Sigellus n'était pas stupide : si tout cela venait à continuer, il serait rapidement exclu. Mais la motivation d'apprendre ne venait pas pour autant, jusqu'à ce que se produise le petit déclic nécessaire.

Les études comprenaient leurs lots de passages dans les bibliothèques et ce fût lors de l'un d'eux que le nom de son ancêtre vint aux yeux de Sigellus. L'un de ses noms du moins, que Shad'Daï avait évoqué. Peu d'informations lui furent délivrées depuis l'ouvrage, mais ce fût suffisant pour que le Voltigeur ait envie d'en apprendre plus. Vous rendez vous compte ? Il avait l'assurance que l'homme qu'il prenait pour un fantasme romanesque de sa mère avait été bien réel ! Une nouvelle envie le brûla donc et se mit à le dévorer. Celle d'en apprendre plus, mais de lui-même. D'apprendre ce qu'aucun grimoire ne pourrait jamais lui conter. Sigellus allait donc devoir parcourir Nel Beraid à la recherche d'indices, d’artéfacts même ! Pour avancer sérieusement, il suffisait d'avoir un but. Et à présent, le novice Rouge en avait un et comptait bien se donner les moyens de le porter au bout.

Il n'en devint pas un élève modèle pour autant, loin de là. Ses capacités tirèrent légèrement vers le haut et son savoir s'étendit mais Sigellus en restait surtout remarqué par ses aventures rocambolesques et facétieuses. Avec l'âge, les conquêtes de demoiselles succédèrent aux bêtises primaires, les joutes orales finissaient parfois l'épée à la main et les fautes étaient bien moins enclines à lui être pardonnées. Se sentant étouffé et s'estimant suffisamment bien taillé pour rôder à travers le monde, Sigellus partit, quittant un cocon qui n'avait d'après lui plus rien à lui apporter. Après tout, l'histoire de son grand'père l'attendait !
Nel Beraid devint son terrain de jeu, mais l'expérience fût plus douloureuse qu'il ne l'avait estimé. Sigellus n'était pas correctement préparé, pas assez puissant ni averti. Autant dire que la grande gueule de la Tour Naturelle prit du plomb dans l'aile... Et juste ce qu'il fallait dans la tête. Sig' n'abandonna aucunement. Tirant des leçons de ses échecs successifs, il trouva ses propres rails et commença à développer son style tête brûlée et aventureux.

Monte en l'air plus où moins avisé, joli coeur aux conquêtes de tout bords, aventurier pas toujours doué, Sigellus se tailla avec le temps de nombreuses réputations différentes. Au fil de ses pérégrinations, le Voltigeur fît croître ses talents qui en vint finalement à estimer pas si mauvais qu'on voulait bien le dire. Et peut-être même davantage...
Son appétit concernant son ancêtre n'en fut pas amenuisé pour autant et Sig' parvint à plusieurs reprises à en apprendre plus sur les origines et le passé de ce curieux personnage. Jusqu'au jour ou "quelque chose" bascula.

Un secret enfoui lui sembla révélé. Mensonge mythomane ? Affabulations d'un esprit délirant ? Sigellus n'en savait rien et ne voulait pas prendre parti d'un avis tranché, considérant que son ancêtre aimant à emballer la vérité.
Mais peu importait. Une nouvelle quête de la vérité s'annonçait pour Sigellus, ainsi qu'une tout autre exploration : il semblait que le Voltigeur ait de la famille à retrouver.
Peut-être même son si curieux aïeul...

Une chose restait sûre : les aventures du bondissant Voltigeur ne faisaient que commencer et rien ne se dresserait sur sa route.
Car derrière les masques et les secrets, de nouvelles vérités avaient éclot et le gamin de jadis était loin, perdu dans l'ombre d'un homme à la livrée rouge... Et à l'ambition dévorante.

Comment avez-vous connu le forum? :
Ohlà, longue histoire.

~~ Modo ~~ Messages : 643 Date d'inscription : 15/02/2012

Ca tombe bien j'aime les longues histoires (par MP) et suis toute disposée à entendre le nom de ton illustre ancêtre !

Sinon magnifique fiche, rien à redire hormis, peut-être qu'Ambrosia finira cardiaque avant l'âge (faut voir les recrues qu'elle a quand même)

Allez, zou, je te valide, bon jeu ! (mets ton profil et ton carnet à jour etc etc)

Rebienvenue parmi nous

Moi, je sais qui tu es. J'ai de suite deviné et ton adresse mail me l'a confirmé.

Au plaisir de rp avec toi

Ambrosia