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La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé]

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Raos Helkar
Marchand Reconnu, niv 3
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Raos Helkar

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MessageSujet: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyJeu 1 Sep - 18:51

~ La veille au soir, un grand repas avait été organisé à la Caravane Helkar pour fêter le départ de l'Héritier dans son éxode à travers le pays. Même s'il avait été à de maintes reprises regardé comme le fils d'un traitre à son rang ou comme un enfant arrogant, la totalité du camp était présent et trinquait joyeusement. Il avait beau dire, ce clan est et resteras une véritable famille au sens tribal à ses yeux, et aussi obtus que peuvent être certains avis, tout les membres de la grande famille Helkar avait une importance à ses yeux. Bien entendu Raos n'est pas le genre d'homme à s'épancher en de longues diatribes larmoyantes, il n'en montra rien et dut être un des membres les plus discret de la soirée.
Alors que les jeunes dansaient autour du feu central en fin de repas, accompagnés des rythmes endiablés frappés à la main par les anciens, l'Héritier s'éclipsa du côté de sa tente pour vérifier son barda. Jéol l'attendait sagement à l'intérieur et il eu juste le temps de pousser le rabat en tissu qu'il sentit une présence dans son dos.


"Tu ne vas pas faire la fête avec les autres?"
"Ce genre de célébration n'est pas mon passe-temps favoris mon Oncle."
"Elle est pourtant faite en ton honneur. Le départ de l'Héritier est un grand événement pour tout le monde."
"Qui sais, ils me cracherons peut-être dessus à mon retour si mes actions ne sont pas assez valorisante à leur goût" ironisa le jeune en haussant des épaules d'un air dégagé.
"Raos..."

Doj Helkar était là lui aussi, ayant filé son neveu dans la pénombre nocturne. Il le regardait avec un air paternel, le sourire aux lèvres. Rabattant sa longue natte de cheveux blancs sur son épaule droite, il en profita pour glisser sa senestre dans une poche intérieur de son surcot en tissu épais et en tira un paquet lacé.

"Si tu cherche ton Traqueur le voila, je l'ai fait aiguisé et retrempé cet après midi par Emria et son fils. Ils m'ont assurés que sa vélocité et son tranchant seraient à la hauteur de son manieur."
"J'espère qu'ils m'ont à la bonne." esquissa Raos avec un sourire en coin.

Un silence s'installa. Les deux hommes se regardèrent droit dans les yeux un bon moment puis s'enlacèrent avec l'amour d'un père et d'un fils. C'était en quelque sorte leur relation, ils le savaient tout deux sans jamais vraiment l'oraliser. Doj souhaita bonne chance à son neveu et le laissa gagner sa tente.~

~~~


Un nomade sais que pour un long voyage il est préférable de partit tôt le matin pour éviter la période de la journée où le soleil seras le plus ardent. Car même si le peuple du désert est habitué aux fortes chaleurs, la morsure de l'astre d'or peut resté fatal pour les moins avertis. Le souvenir des quelques accolades délivrés aux lèves-tôt du camp des Helkar s'estompa aussi vivement que celui des paroles de son Oncle dés lors que Raos perçut les aboiements de Jéol au loin.
Le regard au loin, il devina la silhouette ocre de son fidèle compagnon se dessiner au sommet d'une dune. Grimpant d'un pas expert le monticule de sable, il caressa le flanc de l'animal en scrutant l'horizon. Si jéol venait d'aboyer en faisant l'éclaireur, c'est que quelque chose devait se passer dans les alentours. Il ne mit pas longtemps pour comprendre la raison de cet avertissement canin. Une légère brise arriva et fit virevolter son bandeau tandis que ses iris dorée scrutaient le ciel avec une certaine appréhension.


*Tempête?*

Il ne fallut que quelques secondes de plus pour que le vent s'intensifia encore un peu plus. Pourtant ce n'était pas la saison? Et bien ainsi soit-il, le désert et ses caprices est décidément plus blagueur que prévu. A croire que l'étendu de feu jaune refusait de voir un de ses fils passer la bordure pour rejoindre le monde civilisé! Au loin le maëlstrom commençait à se dessiner avec plus de précisions, laissant deviner les nombreuses particules de sable dans l'air, prêtent à s'abattre inlassablement sur les malchanceux qui allaient croiser sa route.
Le fait est que dans cette zone il n'existe aucun oasis ou point de ralliement pour se protéger d'une tempête de sable innoportune. La seule option possible consistait à traverser cette dernière le temps que ça se calme, en espérant trouver par chance une caravane prompt à l'abriter. Et si tel n'était pas le cas, il faudra tout bonnement serrer les dents et continuer de marcher.

Plongeant la main dans sa sacoche accrochée en bandoulière, Raos en sortit un large morceau de tissu noir et un second plus petit. Une cape légère, longue à s'en couvrir les pieds presque, ainsi qu'un turban en tissu aux mailles serrées idéal pour se couvrir le visage.
L'avantage d'une tempête de sable, et c'est bien là le seul à sa connaissance, c'est qu'au moins on évite les ennuis extérieur durant la traversée. Rares sont les prédateurs qui viennent chasser dans un univers aussi incertain qu'une tempête et quant aux pillards ou autre Nomade Noirs, ils croient en une vieille légende comme quoi voyager à travers une tempête est synonyme d'une mort quasiment assurée. Une histoire datant de plusieurs siècles, relatant les exploits d'un Nomade capable de contrôler et de provoquer de tel phénomène météorologiqe, sans même connaitre les arcanes de vent, et qui tuait ses victimes une fois piégées dedans.

Bref, il enfila la cape et installa le turban sur son visage et s'empressa d'utiliser sa capacité de dissimulation pour se fondre dans le doré du désert. Cette capacité naturelle des Nomades est très puissante dans le désert grâce à son uniformité et à ses couleurs peu variées. Alors en plus dans une tempête, il y à de quoi passer pour un véritable fantôme. On est jamais à l'abri d'une attaque de mante des sables, mieux vaut prévenir que guérir dans un univers si hostile. Ce serais moche de passer l'arme à gauche avant d'atteindre la bordure.


Dernière édition par Raos Helkar le Sam 11 Fév - 18:53, édité 1 fois
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Cirdan Dödsfall
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Cirdan Dödsfall

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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyLun 5 Sep - 23:11

La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] Cirdanlavolont
    Etait-ce encore loin ? Ne cessait de se demander Cirdan alors qu'il venait de quitter les sables mouvant pour s'engouffrer à nouveau dans le désert aride. Le soleil frappait de tout son soul maintenant. Il était parti au matin mais devait affronter les grandes chaleurs à présent... Excepté que ce ne fut pas vraiment le cas... Daigho se trémoussait déjà sur son bras que le Nomade flaira quelque chose qui ne tournait pas rond. Un vent étrange...

    Quand on apprend à maitriser l'air, on apprend à lire les vents et ce vent, ce vent précis ne lui disait rien qui vaille. En effet, depuis des années que ce pouvoir s'était éveillé à lui, il avait apprit à l’apprivoiser de cette manière. C'était en quelque sorte sa thérapie. Il avait apprit avec les vents à maitriser son don. Ce qui faisait qu'il les comprenait, les écoutait, était presque leur ami... « enfin il ne faut pas pousser non plus ! » - intervention in narration de Mister Dödsfall-

    Bref, ce vent annonçait clairement une tempête de sable et comme chaque Nomade Odarum le savait, il ne faisait pas bon être prit dans une tempête... Manque de pot, comme d'habitude, Cirdan n'était vraiment pas loin du phénomène naissant... Tant et si bien qu'il ne tarda pas à être happé par les bourrasques puissantes de vent. Certes, il pouvait se protéger un peu grâce à son contrôle mais il ne pouvait pas détourner une tempête, c'était hors de son niveau.

    C'est pour cela qu'il remonta son cache nez sur la moitié de son visage. A maintes reprises il lui avait servit pour cela, le tissus était assez étroit de mailles pour résister à la plus forte des tempêtes. C'était sa mère adoptive qui le lui avait légué. Il en prenait le plus grand soin mais là, pas le choix, il fallait se protéger cout que cout. Emmitouflé ainsi, il s'aventura dans les méandre des sables volants.

    Plissant les yeux, il avançait prudemment dans la brume sablonneuse. On ne pouvait pas voir à plus de trois mètre dans ce voile épais. La traversée allait être plus ardue qu'il ne l'aurait pensé... Il en arriva même à utiliser ses don pour écarter un peu le sable qui virevoltait de toutes parts. Son ophidien lui, était bien enfouie dans son vêtement, ne craignant en aucune façon ce que son maitre était en train d'endurer...


    *C'est encore bien ma chance... Une tempête si près du but...*

    Se faufilant tant bien que mal dans ce tumulte de sable, il ne vit pas arriver une silhouette en contre sens. Le maladroit la percuta de plein fouet l'arrivant... Pensez-vous, il forçait comme un forçat pour arriver à avancer alors... Dès qu'un obstacle se mettait en travers de son chemin, forcément le choc ne pouvait être que plus dur. Levant le regard, il essaya de voir ce qu'il venait de heurter, espérant que ce ne soit pas une bête féroce du désert, une de celle dont on entend parler dans le folklore de leur nation, une de celle que l'on prit de ne jamais tomber dessus...
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Raos Helkar
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMer 7 Sep - 19:07

Raos et Jéol continuèrent à avancer côte à côte dans le tumulte sablonneux. Chaque pas s'avérait-être un effort considérable tant le vent était puissant et en contre-sens mais la volonté de l'Héritier n'est pas du genre à se perdre dans quelques bourrasques. Serrant les dents pour se donner du courage, il détacha son katana de sa hanche droite et se servit de l'ensemble en prennant appui sur le fourreau comme une canne. Jéol dans ses pas, le chien baissais la tête pour ne pas se faire aveugler par les projections incessantes.
Le seul point positif dans cet enfer venteux était que la châleur venait de chuter considérablement. Impossible à l'air de se fixer avec un tel cataclysme et les courants commençaient presque à devenir frais.


*Allez... C'est le temps d'une heure et ça se calmeras. Oncle Doj dit toujours ça.*

Raos ne cessait de se répéter cet adage à chaque pas supplémentaire, comme pour se donner du courage dans cette épreuve. Il y avait fort à parier qu'il était actuellement dans le pire tronçon du maelstrôm et que d'ici quelques mètres la pression du vent deviendrait plus clémente.
L'espace d'un instant il trébucha mais son fidèle compagnon à quatre pattes vint le soutenir pour éviter de se faire roule-bouler dans le vent. Un poids mort sans résistance dans une tempête de sable avait toute ses chances de finir balloter par les vents durant des heures.

Les minutes passèrent et fidèle à ses prévisions la tempête se calma au bout de quelques mètres. Elle restait présente et on continuait à rien n'y voir à plus de trois mètres mais les vent se faisaient moins assassins. C'était ça aussi de faire le fier en voulant prendre l'assaut de face, on se frotte à la barrière des premiers vents, qui est souvent la pire, pour ensuite retrouver le calme proche de l'oeuil si tant est qu'on est encore vivant d'ici là.
Chez Raos cela se manifesta comme un relachement soudain et il lui sembla franchir une barrière invisible où la pression du vent était complètement différente. Violente oui mais moins oppressante. Il fallut quelques secondes à son corps fourbu par l'effort pour se défaire des fourmis de fatigue parcourant ses jambes. Il ne s'arrêta pas de marcher pour autant mais il ralentit son rythme un instant le temps de reprendre le dessus.

Le vent ne claquant plus avec violence contre ses oreilles, il perçut quelques éclats de voir à sa gauche. L'espace d'un instant il lui sembla distinguer des silhouettes passer à quelques mètres de lui. Non dissimulée celles ci. Fort heureusement pour lui son rythme de marche lente et sa dissimulation ont fait en sorte qu'il ne soit pas repéré par les hommes.


*Des Pillards des Sables.*

Il connaissait la réputation de ce Clan. Ils vivent au grés des tempêtes qui parcours le désert et une fois que l'une d'entres elles se déclare ils suivent son oeuil et profite du couvert pour attaquer les malchanceux prit à l'intérieur. Ils font partis des clans considérés comme des Nomades Noirs par le Rassemblement des Chef de Camp. Instinctivement il passa son chemin en tâchant de resté discret mais des éclats de voix l'interpellère:

"Hey Patron on en à chopé un!"
"Parfait, passez lui les liens et si il se débat assommez le!"

La suite du dialogue fut confuse a cause d'une bourrasque. Raos était en proie à un dilemne: aider le pauvre malheureux qui venait de se faire alpaguer par les Pillards des Sables ou continuer sa route car après tout ce n'était pas ses oignons? Prit entre deux feux, il opta pour la neutralité, s'arrêta de marcher et s'accroupi au sol prêt à bondir sous le couvert du vent.
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Cirdan Dödsfall
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMer 7 Sep - 19:53

    Dans le désert, rien ne pardonne, c'est ce qu'on lui avait toujours appris. Chaque actes entrainent des conséquences. Le fait d'être partie à l'aveuglette dans la tempête de sable sans même prendre la précaution de se dissimuler n'avait pas été la meilleure chose que le Nomade avait faite de sa vie. Pas la pire mais pas loin... Surtout après ce qu'il venait de se passer, Cirdan était dans de beaux draps.

    Même si le vent s'était un peu calmé, il ne pouvait toujours pas distinguer celui ou ce qu'il venait de percuter dans son aveuglement. Daigho lui pressentait comme tout les animaux un danger imminent. Lui avait un regard bien plus perçant que son maitre et n'avait pas eut de mal à identifier ce qui se trouvait devant eux. Un gaillard bien enrubanné dans ses toiles se dressait devant eux... Une sorte de bourreau de sable si on pouvait appeler cela comme ça... L'homme s'écria en direction de la tempête alors :


    "Hey Patron on en à chopé un!"

    Les paroles de l'intrus ne firent qu'un tour dans le cerveau de Cirdan. Sans même chercher à réfléchir, d'instinct, il sortit son sabre de son fourreau. Le sol était meuble du fait du sable qui s'envolait sous ses pieds, le combat serait une option plutôt risquée... Néanmoins, rien n'empêchait de faire de l'intimidation en attendant une position plus clémente. Le Nomade Odarum resta tanqué devant son opposant, pieds dans le sable. Sa lame pointait en direction de la gorge du Nomade Noir...

    « Chopé, c'est un bien grand mot. Il faudra me passer sur le corps »

    Et là, une nouvelle parole retentit d'au loin, celle du patron qui lui répondait. C'est là que la poignée de main de Cirdan sur le pommeau se raffermit. Il était prêt à en découdre avec autant d'ennemi qui se pointeraient devant lui. Pour le moment, sans l'ombre d'une hésitation, il avança sa lame jusqu'à pénétrer la gorge du sbire qui s'écroula dès qu'elle en fut retirée dans un couinement digne d'un porc que l'on égorge.

    Le patron hurla ce qui était sans doute le nom de son acolyte et celui-ci ne répondant pas, s'en vint avec plusieurs de ses hommes. Le stresse envahit alors Cirdan. Il entendait une multitude de pas arriver devant lui alors qu'il n'y voyait goutte. Ses bras se mirent à trembler légèrement. Son cobra lui, descendit du corps de son maitre pour se poser sous le sable, attendant que le premier assaillant passe pour le mordre sauvagement et le paralyser par la même occasion.

    Le demi elfe, ne savait pas encore comment il allait s'en sortir. Il fit quelques pas de reculs. Mais déjà derrière lui, on pouvait entendre d'autres pas. Allait-il être encerclé ? En tout cas, on n'y voyait vraiment rien, ce qui augmentait considérablement le stresse mentale de l'homme traqué.


    *Dans quel pétrin me suis-je encore fourré*


    Puis une idée qui aurait dut être totalement naturelle effleura l'esprit de Cirdan, sans doute la panique avait-elle ralentit son cerveau au point qu'il n'y ai pas pensé plus tôt... En réalité, ce fut ce que Daigho avait fait en se cachant sous le sable qui lui donna son idée. Il se concentra et se fondit par dissimulation dans la tempête de sable. Il espérant qu'avec l'épais voile, les Nomades noires n'y verraient que du feu...
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Raos Helkar
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyJeu 8 Sep - 17:56

Immobile tel le chasseur qu'il est au sein du désert, l'oreille tendue prompt à entendre le moindre son sous couvert du vent, Raos devenait sable parmis le sable. En bon compagnon indépendant, Jéol suivit discrètement un autre chemin pour pouvoir prendre les Pillards en étau.
Car oui ils s'étaient décidés. Au début ils se sont longuement demandés si ils devaient bouger ou non et lorsque le bruit caractéristique d'une lame transperçant la chair se fit entendre, ils décidèrent d'un commun accord de passer à l'action. L'homme trouvé semblait seul et prêt à se défendre mais les pillards avaient aussi l'air nombreux. Et même sans connaitre son identité, des frères du désert sont sensés s'aider dans les moments dur. Sauf si le frère en question est un meilleur contact mort que vivant, mais ça s'est une autre paire de manche. En attendant: "les ennemis de mes ennemis sont mes amis".

La tempête commençait à baisser en intensité de seconde en seconde, signe sur le groupe se trouvait de plus en plus prêt de l'oeuil venteux, zone de sécurité au sein du tumulte. Raos rampait presque face contre le sable en se repérant par les bruits autour de lui. Les cris des pillards qui accourraient en appelant le nom d'un homme qui, m'est avis, ne répondra pas de sitôt. Eux ne devaient pas avoir entendu le son de la mort chanter sa dernière note, le vent n'étant pas en leur faveur pour porter les bruits.
A un moment il pus voir deux bottes sombres passer à tout juste un mètre de son visage qu'il colla face contre sable. Ainsi allongé et enturbanné, il n'était que du jaune parmis une étendue de jaune hasardeuse. Il retint son souffle pour ne même plus bouger en respirant puis repris son avancée en suivant les traces de pas encore fraiche. Au loin, quelques bruits d'armes se faisaient de nouveau entendre, signalant que l'homme venait de se faire repérer par ses assaillants et que ces derniers ne devaient pas être content de voir l'un des leurs mort si bêtement.

D'ailleurs Raos buta contre le corps du premier mort, dont le sang se déversait encore généreusement par une gorge joliement ouverte. Relevant la tête, il perçut quelques silhouettes entrain de se combattre à tout juste trois mètres de lui. Il choisit ce moment opportun pour sortir de son couvert et sauter dans la mêlée. Prenant appui sur ses doigts et ses pointes de pieds, il dégaina lentement son katana et se mit accroupi. Inutile d'utiliser son boomerang, avec un vent pareil l'arme se perdrait au bout de quelques traitres centimètre. Puis après avoir savamment compté jusqu'à trois il bondit comme un félin dans le dos d'un homme à parfaite portée. Sa lame transperça l'homme à la base de la nuque jusqu'à la garde pour ressortir au niveau du thorax. Il tomba de tout son poids sur le dos du cadavre qui chuta mollement au sol et extirpa sa lame dans la continuité du geste. Prit par surprise ses compères se retournèrent vers la direction de ce nouvel arrivant et ce fut le moment qu'attendait Jéol pour surgir de la tempête et sauter au cou du malheureux à sa portée.

Il restait encore quatre silhouette sombre malgré celles tuées par l'inconnu et les deux tuées par Raos et Jéol. Il remarqua l'inconnu par une tenue aux teintes bleue et azurées, au moins il n'y avait pas de risque de se tromper entre deux assaut. Quant à Raos, sa longue cape et son turban encore dissimulé le rendait encore indistinct aux yeux de tous, aspet renforcé par le mouvement de sable constant provoqué par la tempête.
Il se mit en position de défense, brandissant son sabre horizontalement au niveau du visage, mainternant une prise à deux mains sur sa garde. Paré à recevoir les assauts des Pillards Noirs, il scruta de nouveau les couleurs de l'inconnu. ce genre de tenu lui rapellait quelque chose mais impossible de mettre la main sur son souvenir. Il tireras ça au clair après la bataille. Qui 'est avis allais être un beau massacre: les Pillards on pour réputation d'être plus des profiteurs que de vaillants combattants.
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Cirdan Dödsfall
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyJeu 8 Sep - 20:20

    Durant sa légère fuite, il n'avait remarqué les hommes qui arrivaient derrière lui. Eux étaient bien plus près qu'il ne pensait alors qu'il avait entendu leur pas. Sans doute le retard du bruit causée par les vents dans le mauvais sens. Cirdan serra les dents, un des Nomades Noire venait de l'entailler dans le dos de la courbure de son cimeterre. Ce n'était pas la première fois qu'il se prenait une lame à cet endroit. Fort heureusement, ce n'était qu'une entaille...

    Il semblait au nomade que ses ennemis n'étaient pas très expérimentés dans les cas où leur victimes ne se laisseraient pas faire. C'était une aubaine. Sa panique avait disparu en fraction de seconde. Son regard était devenu plus sérieux malgré le coup qu'il venait de se prendre. Sans hésitation, sans même se retourner, il lâcha sa main gauche du pommeau et fit basculer sa lame en position inversé, puis reprit le manche à nouveau de sa main gauche. Ainsi, la lame pointait en direction de la gorge de celui qui venait de lui donner un malencontreux coup de sabre.

    Un autre Nomade noir qui l'accompagnait commença à dégainer son arme mais c'était trop tard pour son collègue... Faisant pression sur l'arme, le demi elfe, planta cette dernière et le tranchant extraordinaire perça de part en part la boite crânienne de l'homme ressortant par l'interstice entre l'os pariétal et le frontal. Cirdan retira bien vite son katana et le pauvre tomba net mort s’effondrant sur notre héro. Mais celui-ci, d'une impulsion en arrière repoussa le cadavre de toute ses forces sur un troisième homme qui arrivait tout juste sur la scène.

    Profitant de la déconcentration du troisième homme, l'Odarum se retourna, gardant son sabre en position inversée. Et couru, se servant du vent pour porter son mouvement plus rapidement que sur terrain neutre. En 170 ans, il avait eut le temps de peaufiner certaines techniques intéressantes. Arrivant en trombe sur le deuxième Nomade noire. Il passa à coté de lui, lame au niveau du visage mais étant légèrement recourbé sur lui même, Cirdan avait le tranchant au niveau de la jugulaire de son opposant, ce dernier dans un dernier râle s’effondra, la gorge tranchée.

    Ce laps de temps profita au troisième qui s'étant débarrassé du poids mort de son confrère fonça tête baissée. Cirdan n'aurait pas eut le temps de se retourner si dans sa course, le Nomade noir n'avait pas croisé Daigho.  Ce dernier, qui était enfouie sous le sable, surgit soudainement sous le passage et mordit profondément la cheville de l'assaillant. Ce dernier, la jambe paralysée par le venin tomba à la renverse, face dans le sable. Relevant à peine la tête, sa jambe ne répondant plus, il eut juste le temps de recracher le sable avant que du sang ne s'en suive. Cirdan venait de lui transpercer le cou d'un abattement net de son katana à la verticale. Tournant sa lame d'un quart de tour histoire d'achever un trou béant, il finit par le retirer, laissant l'homme mort.

    Au même moment les assaillant « du devant » arrivèrent enfin, voyant leur quatre camarades mort par la lame d'un seul homme se mirent à pousser des cri de rage. Après tout, il étaient quand même des Nomades et les Nomades Noirs étaient un clan et comme tout clan, chaque membre comptait. Mais dans leur focalisation sur Cirdan, les hommes ne virent pas arriver Raos qui élimina deux. A présent, il n'en restait plus que quatre prient en étaux entre les deux Nomade.

    D'un bref regard vers Raos, il comprit qu'il n'était pas du même clan mais avaient un intérêt commun, se débarrasser de ces pillards bien connus dans le désert pour leur fourberie et leur malhonnêteté. Mais étonnamment, ils ne choisirent pas de se jeter tous sur le même, à la déloyale , même si en se jetant à deux sur chaque, cela l'était quand même. Bref, nos deux compagnons se retrouvèrent avec chacun d'eux deux Nomade Noir avec l'air assez déterminé à en découdre et ils n'avaient plus d'effet de surprise. En effet, la tempête s'était bien calmée tout d'un coup, elle touchait soit à sa fin, soit à force de combat, ils étaient très près de l’œil du cyclone.

    Le Nomade barde à ses heures, lança alors au loin, maintenant que le vent s'était calmé, leur voie pouvaient porter :


    « Je sais pas qui tu es mais, les ennemis de mes ennemis sont mes amis ! »

    Ce fut la dernière parole qu'il lança avant que les quatre assaillants ne se lancent chacun sur leur cible respectives. Étrangement les deux Nomades venaient d'adopter la même position, comme si d'instinct, ils s'étaient synchronisés. Leur deux sabres étaient maintenues horizontalement au niveau du visage. La seule différence résidait dans le fait que Cirdan le tenait en position toujours inversée alors que Raos le tenait de manière classique... La suite du combat promettait de belle effusion de sang, en espérant que ce ne soit pas ceux de nos deux comparses.
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Raos Helkar
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptySam 24 Sep - 22:35

Fort heureusement pour Raos l'autre Nomade eu une réaction plutôt positive suite à son entrée en fanfare. En même temps il n'y avait bien que lui pour râler quand quelqu'un venait l'aider inopinément. Les deux macchabés tombèrent de concert suite à son assaut éclair mené en tenaille avec Jéol et l'inconnue prit immédiatement une position défensive similaire en se plaçant dans son dos. Leurs prises de lame étaient similaires au détail prêt que l'inconnue tenait son katana de manière inversée. Symbole d'un clan pacifique qui ne se battait qu'avec le plat de la lame? Pourtant il aurait juré avoir entendu un homme tombé raide mort quelques secondes auparavant. Puis les autres n'étaient pas mort par hasard non plus. Etrange ce style de combat.
L'homme en bleue oralisa la pensée de Raos et cette affirmation envers son action le conforta dans l'idée qu'ils allaient mener une attaque en duo contre ces pillards infâmes. Les hommes en noir commençaient déjà à douter, à esquisser quelques pas en arrières, à tenter bien malhabilement de raffermir leurs prises sur leurs lames. Devant tant de désarroi l'Héritier eut un petit rictus narquois, sombre présage de mort plânant au dessus de la tête des Nomades Noirs.


*Ceux là, ils ont mal choisi leur jour pour sortir faire des profits*

Ethiquement parlant Raos n'as aucune animosité contre les clans désignés comme Nomade Noir, le clan Helkar ayant frôlé cette mention à bon nombre de reprises, mais la vie rude et individualiste s'appliquait à chacun dans le Désert. Et en attaquant quelqu'un on prend toujours le risque de se voir orner d'une contre-attaque encore plus virulente. Et ce fut le cas en ce jour.
D'un appui simultané les deux hommes se propulsèrent dans leurs joutes respectives. Jéol s'étant habilement retiré du champ de vision des hommes en noirs, Raos jouissait donc de l'assurance d'avoir un allié caché dans la tempête prêt à bondir à tout instant. Autour d'eux le maëlstrom de sable ne faiblissait pas encore complètement et quelques gerbes venaient fouetter le visage semi-découvert de ces piètres assaillants. Au moment exact où l'un d'eux plissa les yeux, Raos brisa son élan en baissant soudainement sa lame au niveau des jambes et s'entreprit d'effectuer un pas chassé pour ensuite donner un coup de lame verticale qui pourfendit le malheureux de haut en bas. Le choc se brisa contre le menton offert du nouveau mort et il s'effondra accompagné d'une cascade carmine provenant de la large entaille qui venait de le déchirer de l'aine jusqu'au poitrail. Pensant saisir sa chance en profitant de l'ouverture du flanc droit du bretteur, le second homme s'élança en abattant sa cimeterre en un coup de taille mal mesuré visant les hanches du jeune homme. Ce dernier fit chou blanc dés lors que Jéol eu bondit de la tempête pour le saisir au niveau du bras. Le pillard hurla de douleur en s'agitant dans tout les sens sans réussir à faire lâcher prise à l'animal sauvage. S'enroulant sur lui même en faisant passer sa jambe gauche derrière sa jambe droite, la volte de Raos ramena son épée au niveau du cou mouvementé de l'homme et l'égorgea dans un seul mouvement.
Pointe de malchance dans ce combat futile, ne pouvant calculer tout les mouvement du pillard il s'écorcha le flanc gauche contre la cimeterre du malheureux. Une entaille si bénine que même en cuisinant on pourrait prendre plus de risque. Le tissu maillé de son justaucorps, tenue sous-jacente de tout Héritier qui se respecte chez les Helkar, amortit une bonne partie du choc et Raos se retira du combat en habile sauté arrière qui le ramena prêt de la position de départ de son compagnon d'infortune.

Jéol lâcha prise et cette fois-ci il resta visible en se postant prêt de la senestre de son maitre. Les deux comparses regardaient le résultat du combat de l'inconnue qui, ma foi, s'en était tiré avec les honneurs lui aussi. Malgré sa pose de combat d'apparence pacifiste, les talents à l'épée de cet homme n'étaient visiblement pas à négliger.
Malgré cet remarque encensant le style de l'inconnue, Raos resta lame au clair prêt à assumer un revers de médaille de dernière minute. Ils se connaissaient pas et rien n'indiquait que cet homme allait être bon avec lui dans les minutes à suivre. Les profiteurs ne sont pas choses rares dans cet univers de sable.
D'un geste du menton il indiqua les deux morts encadrant le Nomade puis, parlant assez fort pour être audible, s'enquit de rajouter:

"Beau boulot."

Il laissa le silence des présentations et des estimations s'installer quelques secondes durant lesquelles la tempête faiblis de plus belle. Etait-ce bien l'oeuil qu'ils atteignaient ou la fin d'un calvaire ayant déjà duré une bonne demie heure? Si les vents étaient puissants, après tout ce n'est pas impossible. Surtout en cette saison où les tempêtes sont rares.
De toute manière si ils tenaient à discuter, ces deux jeunes gens auraient intérêt à le faire une fois sorties pour de bon de la tempête. Ce n'est pas franchement le climat idéal pour apprécier un entretien autour d'une tasse d'Ootaï, thé nomade réputé.
Raos planta ses yeux d'or, principalement dissimulés par son turban encore affabulé des ton du désert dut à a sa dissimulation, dans ceux de son interlocuteur. Oncle Doj à pour habitude de répéter que les yeux sont le reflet de l'âme. Une phrase très Nomade dans l'âme et populaire dans leur culture. Et à juger la peau blanche et les oreilles pointues de l'inconnu, cet homme ne faisait pas partie de la même culture. A moins que...
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyDim 25 Sep - 19:50

    Chacun d'eux venaient de s'élancer vers leur ennemi respectifs. L'assaut fut prit d'un commun accord implicite comme s'ils n'avaient pas besoin de communiquer entre eux. C'était d'ailleurs étonnant de voir une telle synchronicité entre deux personnes. C'était surement un hasard d'ailleurs, mais le hasard fait bien les choses comme on dit.

    Maintenant que le combat était lancé, l'un faisait abstraction de l'autre pour se concentrer exclusivement sur leur combat, attitude normale quand la vie en dépendait. La posture étrange qu'avait adopté Cirdan alors n'était pas vraiment volontaire, il s'était retrouvé ainsi après avoir frappé son dernier adversaire mortellement. Mais cette position lui donna quelques idées pour la suite de la joute. Il s'arrêta brusquement juste en face des deux nomades noirs qui se demandèrent ce qu'il se passait...

    Quand le Nomade fit des pas de recul, les deux malfrats commencèrent à prendre de l'assurance. Se disant qu'ils lui faisaient peut-être peur et que ce serait le moment d'en profiter... Il faut dire que voir quelqu'un comme Cirdan reculer, cela ne pouvait paraître que normal pour les deux car le demi-elfe n'était pas si impressionnant que cela de carrure. C'était expressément l'effet escompté justement...

    Les deux, comme des calus, foncèrent contre le Nomade qui restait en position défensive, pieds ancrés dans le sol sur des appuies solides. Ils ne pensaient pas une seule seconde que tout cela n'était qu'une ruse les poussant à perdre leur garde et se lancer irréfléchis dans la bataille. Car tant qu'ils étaient sur la défensive, Cirdan aurait eut plus de mal à pouvoir les attaquer de front. Deux contre un et eux s'attendaient déjà à un assaut, cela aurait été ardu mais là...

    Quand ils furent tout près à quelques mètres, le visage du Nomade s'éclaircit d'un sourire narquois. Il était heureux que sa petite manigance ai marché comme sur des roulettes... Une tactique digne de son ancêtre Dödsfall. Alors qu'ils s'élançaient en courant vers lui, il prit le contrecoup de leur assaut et s'élança vers eux également, en un bon vers l'avant, passant entre eux deux en un éclair. Au même moment, il déclencha une rafale de vent qui vint aveugler de sable la vue des deux nomades noirs.

    Sabre toujours au niveau du visage, dans la même posture inversée que précédemment. Il se retourna par la gauche, alors qu'il venait à peine de dépasser les deux zigotos. C'est alors sans perdre de précieuses secondes à retourner sa lame de manière à ce que le tranchant se retrouve nez à nez avec la peau du cou du nomade de gauche, que Déicilda vint entailler la gorge de l'individu qui ploya sur le coup en revers violent. Le dégageant de sa lame d'un coup de pied, il continua sa rotation pendant que le deuxième se retournait à sa rencontre. Dans la continuité du mouvement donc, sa lame trancha la deuxième gorge. L'homme virevolta et tomba au sol, noyé dans son sang mêlé de sable tandis que son compère était déjà affalé de tout son long.

    C'est alors que reprenant pied avec la réalité, Cirdan reprit connaissance du monde qui entourait ce combat et donc reprit du regard Raos qu'il avait perdu de vue tout au long de cet assaut. Ce dernier, qui l'avait félicité de son travail d'élimination, semblait le détailler plus précisément. Le jaugeait-il ? Surement, c'est ce que le demi-elfe en pensait en tout cas et il en fit de même... Il pouvait en conclure sans peur que ce qu'il avait en face de lui était un Nomade pur et dur... C'est alors qu'il sentit ses oreilles frémir des faibles vents qui faisait encore « rage » du fait que la tempête n'était pas terminé. Se les touchant, il se rendit compte qu'il avait perdu son bandeau et leur pointu était visible aux yeux de tous et plus particulièrement de l'héritier. Il n'aimait pas dévoiler ses origines elfiques mais maintenant que c'était fait, c'était fait...

    Le vent et le sable clair pouvait donner une apparence de teint clair surtout si le psyché de l'individu avait tendance à associer les elfes à des culs blancs. Mais en réalité, la peau de cet elfe là, contrairement à ses cousins éloignés, était bel et bien halées. Cirdan se contenta de répondre alors simplement à son interlocuteur.


    « Merci, t'as été pas mal aussi j'dois dire »

    Le Nomade alors, en signe de non agression, remit sa lame dans son fourreau, se présentant alors à Raos sans être arme au poing et menaçant. Ne faisait pas un pas pour autant, il se tenait prêt, vu la distance, à dégainer le temps que l'inconnu puisse briser l'écart qui les séparait. Il regarda alors son homologue, ses yeux vert émeraudes se voyaient d'ailleurs bien à travers le volutes de sable tellement leur couleur était intense.

    « T'as pas l'air d'un Nomade noir et t'as l'air digne de confiance. »

    Dit-il en tout et pour tout avant de se murer à nouveau dans le silence de la tempête. Au moins, il savait à présent, sauf si l'homme en face était très méfiant, que Cirdan n'était pas là pour se battre avec lui, bien au contraire...
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyLun 26 Sep - 22:58

Malgré le tumulte de la tempête les deux jeunes hommes réussirent à percevoir le contour de leurs silhouettes respectives. Ils étaient à peu prêt de taille et de carrure identique, Raos un peu plus charpenté peut-être. Tout les deux arborait une musculature de bretteur, taille fine et épaules larges bien que Raos soit encore emmitouflé sous sa cape et son turban couleur sable. Signe de paix, l'homme rangea son arme et jaugea l'Héritier avec la vitesse qu'exigeait la situation.

"Même chose pour toi."

Raos répondit du tac-au-tac sur le ton de la "conversation". Il rangea son arme aussitôt et se rapprocha de l'homme pour éviter d'avoir a crier encore plus. A chaque fois qu'il faisait porter sa voix la désagréable impression d'avoir une poignée de sable enfournée dans la bouche s'imposait à lui. Et lui qui n'avait pas de turban, ça devait surement être milles fois pire.

"On continueras la discussion plus tard. Marchons."


Bien entendu par marcher cela voulait surtout dire quitter la tempête en premier lieu. Ils pourraient ensuite bavasser en plantant un camp commun si le coeur leur en disait mais en attendant ce moment de repos l'heure était à l'avancée. Parfois à traverser un calvaire ensemble deux hommes deviennent proche. Comme le dit l'adage, les bons comptes font les bons amis. Ces deux là venaient de triompher ensemble d'une pathétique bande de pillard noir et voila qu'ils s'enfonçaient tout deux dans les profondeurs de la tempête. Après tout ils semblaient poursuivre un but commun vue la direction de leur marche: sortir du désert. Peut-être que leurs chemins se quitteraient après quelques lieux parcourues en plus mais en attendant un peu de compagnie n'était pas de refus. A son habitude Raos avait été très loquace: c'est à dire direct, sans fioritures, politesses ni présentations.
Même si la situation n'était pas propice à la parlote, le duo avança en se gardant dans le champ de vision l'un de l'autre, prêt à agir de concert si un danger viendrait à survenir à nouveau. Mais mieux vaut ne pas penser à ce genre de choses, il fallait se concentrer sur la volonté mise en chaque pas et avancer quoiqu'il arrive.

Au bout d'une bonne demie heure de marche supplémentaire passée dans le silence mouvementé de la tempête, le vent s'arrêta aussi brutalement qu'il était venu. Le calme soudainement retrouvé fit siffler les oreilles de Raos, habituées au tumulte incessant du vent. Un léger vertige le saisit et il retira son turban d'un coup sec pour laisser les quelques brises fraiches encore présentes le raviver un bon coup.


"Ah par tout les feux ça fait du bien!" puis se retournant vers l'inconnu avec qui il avait voyagé jusque là "Raos Helkar, héritier du Clan Helkar, fils de Shalaan le Traitre et de mère inconnue."

Comme le veux sa coutume quand il s'adresse a quelqu'un apprécié, de confiance ou de sang noble, il énonça son pédigrée et s'ensuivit de tendre une main accueillante à serrée à son interlocuteur. Ils n'avaient pas pus parler avant mais maintenant ils avaient la vie devant eux. Le soleil annonça la fin de l'après midi et en jetant un regard au pauvre Jéol essoufflé de cette marche forcée contre le sable il se demanda si il ne valait pas mieux planter le camp maintenant qu'attendre encore une heure ou deux que le crépuscule vienne à eux.
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Cirdan Dödsfall
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMar 27 Sep - 0:08

    Le contact avait été établit aussi brièvement qu'une confiance mutuelle. Cirdan s'en réjouit d'avance, il n'avait pas envie de devoir combattre un autre homme qui paraissait d'ailleurs beaucoup plus hargneux et puissant que ceux qu'ils venaient d'éradiquer à deux. Il n'en avait pas la force ni le courage. Et puis, s'il l'avait aidé, alors il ne concevait pas de devoir le combattre de toute manière.

    Le Nomade en toute réponse, acquiesça d'un geste de la tête à la proposition de son homologue. De toute manière, discuter par un temps pareille, cela relevait du miracle s'ils parvenaient à se comprendre l'un l'autre. Non non, il fallait bien sortir de ces bourrasques incessantes pour regagner le calme paisible des sable du désert. La marche sembla d'ailleurs durer des heures...

    Il faut dire que sans protection comme l'était Cirdan, c'était d'autant plus laborieux... Pour tout pare-sable, il avait son châle bleu océan remonté à la moitié de son visage. Ses yeux plissés, il n'y voyait guère très loin. La tempête qui s'était calmée ne devait être que leur rapprochement de l’œil. Enfin bref, ce fut une véritable galère pour lui plus que pour Raos pour sortir de cet enfer...

    Finirent tout de même par voir la lumière au bout du tunnel. La tempête était passée et le calme était revenu. Cela dit, tout comme son compagnon d'infortune, et à plus forte raison d'ailleurs remarquez du fait qu'il n'avait pas les protections adéquats, les oreilles sensibles du demi-elfe sifflaient à tu-tête comme si Daigho y soufflait en permanence... C'était une sensation assez... désagréable.

    Secouant la tête pour se retirer le sable qu'il lui restait incrusté dans les recoins de son visage, il prit une profonde inspiration, une sorte de soupire d'aise si vous voulez. Il était content d'être sortit en un seul morceau de ce guet-apens. Son serpent profita d'ailleurs de cette pause pour sortir se dégourdir les écailles. Passant devant Jéol en lui sifflant à la barbe, puis se faufilant sous le sable, bien au frais.

    Quand Raos lui tendit la main en lui dévoilant son identité, il reconnu la marque d'une coutume qu'il n'avait pas vu depuis bien des années à vrai dire. Une sorte de marque de respect qu'il apprécia particulièrement. Et il le fit sentir en saisissant la main et la secouant fermement en guise de salutation. Puis il ajouta en relâchant la main de son comparse de bataille.


    « Cirdan Odarum, simple fils d'humbles marchands du Clan Odarum. Ravit de faire la connaissance avec un membre du Clan Helkar, surtout l'héritier. »

    A vrai dire, Cirdan n'en savait pas grand chose mais il connaissait ce clan de nom alors pour lui, rencontrer quelqu'un d'un autre clan était toujours un plaisir. Il pensait ne pas avoir fait d'erreur en s'adressant ainsi à un héritier de clan. Lui qui n'avait été que simple fils de marchand ne connaissait pas toutes les coutumes des hauts placés dans les hiérarchie tribales Nomades. Il se mit alors à scruter l'air ambiant, le vent lui parlait comme un homme parlait à un autre homme. De l'extérieur, cela pouvait paraître étrange de voir le semi-être humer l'air et fermer les yeux pour tendre l'oreille attentive. Il ajouta alors.

    « Le vent n'a pas l'air mauvais. J'crois qu'on peut monter un camp ici. La nuit risque de tomber rapidement » Finit-il alors, posant sa besace au sol à coté de lui en signe de début de campement.
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMer 5 Oct - 22:21

La poignée de main venait de parler pour des heures à elle seule. Elle était franche, bien ferme et direct. Elle suintait la virilité guerrière et le calme des épéistes qu'incarne les deux hommes chacun à leurs manières. Raos inclina légèrement la tête quand Cirdän mis le doigt sur son statut d'Héritier, pour faire mine que cela ne signifiait pas grand chose. Ce qui était vrai, cela fait maintenant plus de dix ans que le statut d'Héritier est une vrai malédiction malgré ce qu'en pense les gens de la caravane. Tout le monde y voit encore un certain titre princier, une genre de noblesse alternative au désert. Des conneries oui. Être héritier c'est mettre sa vie, ses actions, sont honneur au service du clan quoiqu'il arrive. Honorer la parole des anciens, inspirer les mots du futur. Quitte à se couvrir de sang, à porter la honte et la haine derrière chacun de ses pas une fois revenu d'occident. A vrfai dire il n'y avait que le père de Raos qui s'était parjuré suite à son grand retour d'Héritier, et encore des hommes du clan avait dut allé le chercher... avant de se faire tuer avec l'Oncle Doj comme unique survivant de l'expédition. Hormis cette exception tout les autres Héritier avant lui furent connus sur Nel Beraid comme des hommes aux actions souvent musclées, qui ne jouent pas dans la délicatesse et qui arrivent surtout à inspirer plus d'un conte guerrier en leur honneur. Bon bien entendu ils n'étaient pas non plus connus comme de véritables légendes mais il existait en occident certains cercles de contacts qui attendent toutes les décennies la venu du prochain porteur de bonne parole. On pourrait résumer tout cela à une bonne maxime Helkar: L'Héritier met les pieds où il veut, et c'est souvent dans la gueule.

Regardant Cïrdan humer le vent tel un chien aux abois, Raos profita de ce petit moment pour relâcher sa longue chevelure de jais qui jurait presque avec les cheveux décolorés du semi-elfe. Il avait encore du sable derrière les oreilles malgré son turban et ce n'est pas le genre de sensation agréable avec laquelle on veut passer la nuit.
Lorsque son compagnon de fortune attesta pour de bon de l'air autour d'eux -constat étrangement fait en se postant truffe en l'air- et qu'il posa sa besace sur le sol, Jéol et Raos se regardèrent un bon moment avant que le maitre ne hausse les épaules et se joigne a l'établissement du camp. Allons bon, ils comptaient pousser encore un peu mais pourquoi ne pas s'accorder une soirée au calme avant de forcer la marche une bonne fois pour toute et arriver vers les hauteurs du Canyon qui sépare le désert de l'occident.


"Soit, faisons camp commun alors. On n'a jamais trop de sécurité prêt de la bordure et si jamais des pillards reviennent ils serons accueillis!"


Raos s'étira une nouvelle fois, fiut craquer sa nuque d'un mouvement sec et tâcha de monter sa tente face à celle de Cïrdan de manière à organiser un centre assez large pour dresser un feu de bonne taille. Normalement l'usage voudrait une ronde de tente mais avec deux campeurs c'est un procédé plutôt difficile à réaliser.

"J'ai quelques brins de bois sec sur moi, ce ne seras pas suffisant pour un feu pour deux et je doit en garder pour la suite du voyage. Tu à des provisions avec toi ou il faut aller en chercher?"

Instinctivement il s'adressa à Cïrdan comme à un vieux compagnon de route, presque familièrement sans même le regarder en face en parlant, trop occupé à dresser ses petites bricoles pour ranger ses armes. D'ailleurs il posa son Traqueur et son katana à l'intérieur de sa tente déjà montée, laissant juste les manches dépasser pour pouvoir s'en saisir rapidement en cas d'attaque surprise.
Il ne tenait pas à se prendre la tête alors qu'il était encore dans le désert, lieu natal, familial et agréable a vivre pour lui. Contrairement à ce quil allait l'attendre une fois en occident. Puis cet homme avait l'air de confiance et même si il venait d'un clan visiblement plus modeste que celui des Helkar ses talents n'en étaient pas moins efficaces. Solidarité, efficacité et confiance. De toute manière si au dernier moment Cîrdan vient à se montrer hostile... Et bien il ira nourrir les mantes des sables avec une jolie collection de cicatrice. L'avantage au désert c'est que mes affaires ne sont pas dur à traiter dans la mesure où la diplomatie est souvent l'affaire du fil d'une lame.
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Cirdan Dödsfall
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMar 11 Oct - 13:43

    Apparemment le courant passait entre les deux Nomades. Ou du moins, ils ne se tapaient pas dessus, ce qui était déjà pas mal vu les deux caractères explosifs en combat qu'ils venaient d'avoir. Et puis, Cirdan n'était certainement pas du genre lui à frapper ceux qui lui étaient venus en aide, question de principe. Ça les principes, il connaissait, cela faisait parti des choses primordiales pour lui. Plusieurs personnes en avaient déjà été témoin depuis le début de son voyage.

    Il finit par déballer sa tente et la monta juste en face ce celle Raos. La sienne était assez petite mais pratique. Il ne se voyait pas s'encombrer de plus de toute manière, quand on voyageait beaucoup, il valait mieux voyager léger. Tellement légère d'ailleurs qu'elle rentrait parfaitement dans son fourre-tout qui lui servait de besace ou plutôt dans sa besace qui lui servait de fourre-tout. Daigho ne manqua pas de se glisser dans la tente après avoir fouiller les dessous du sable du campement et s'être nourrit de différents bestioles qui lui étaient arrivées sous les dents.

    Contrairement à son collègue, Cirdan avait planté son fourreau dans le sable juste à coté de là où il s'était assis. Assis car fourbu, il avait préféré cela plutôt que de rester planté comme un piquet de grève au milieu désert. Ce ne fut que lorsque Raos lui demanda pour ses provisions et le reste, que le Nomade sombra dans ses bagages pour voir ce qu'il avait. D'ordinaire, il ne faisait que se servir sans faire vraiment attention à ce qu'il prenait et à ce qu'il lui restait. Il mangeait à sa faim et quand il n'avait plus rien, il jeunait. Bon bien sûre, il essayait de se retrouver à court de nourriture le moins possible mais avec le ventre sur patte nommé Daigho, c'était hélas difficile à réaliser tout le temps... Levant le nez enfin de son sac, il hocha la tête en signe affirmatif.


    « J'ai bien de la viande séché pour un régiment. L'autre sale bête mange comme un goinfre. »

    Du fond de la tente, on put entendre un sifflement aigu. Le cobra avait très bien entendu ce que son maitre avait dit à son égard. Et comme à son habitude, il faisait le caractériel. C'était parfois à se demander si l'ophidien n'avait pas été humain dans une autre vie ou même possédé par un esprit « super malin » pour s'être introduit dans un cobra alors que l'on peut surement trouver bien mieux. Le mystère restait entier ! Après ce bref commentaire, le demi-elfe reprit. Il venait de se mettre de nouveau debout, navré de ne pas avoir le reste du nécessaire à un bon camp. Le soucis serait trouver le bois dans le désert... Autant chercher une aiguille dans une botte de foin, non ?

    « Par contre, va peut-être falloir essayer de trouver du combustible, j'ai rien sous la main malheureusement, j'ai utilisé mes derniers la nuit dernière. J'pensais en retrouver en chemin mais avec cette tempête, c'était peine perdue. A moins de se contenter de la lumière de la lune et de nos armes sur nous comme seule défense. J'sais pas si on a trop le choix de toute manière. »

    Le demi-elfe soupira regardant le ciel, le soleil se couchait alors. La lune allait être pleine et aucuns nuages à l'horizon, jour de chance donc pour les deux voyageurs, au moins elle pourrait les éclairer un minimum. Enfin, Cirdan restait toujours ouvert à une quelconque proposition de son compagnon de bataille mais lui en tout cas ne voyait aucune autre solution. Il finit par se résoudre et s'asseoir à nouveau, s'appuyant sur son épée pour descendre en pseudo douceur. Le voyage n'avait pas été tendre et il commençait à ressentir le contrecoup de l'effort en pleine tempête de sable.

    « La lune sera pleine ce soir, c'est bien notre chance. »
    Revenant à son compagnon. « Hey Raos, tu viens de loin, non ? Moi, de mon clan, ça fait une trotte à pied pour venir jusqu'ici. M'enfin, j'ai pas le choix. »

    Ainsi, il lui rendait la pareille sur sa manière de s' adresser à lui comme « un vieux compagnon de route », non pas par esprit de vengeance parce qu'il l'avait mal prit, juste par esprit de se mettre au même niveau que l'héritier, de parler en quelque sorte d'égal à égal. A remarquer aussi qu'il n'avait en aucune façon demandé la raison pour laquelle Raos voyageait, cela lui était égale, chaque personnes avaient ses raisons de traverser le désert et l'on ne le faisait jamais par hasard, sauf Neelahn mais c'est une autre affaire. S'il voulait en parler, il le ferait de lui même dans l'enchainement logique de la conversation. D'ordinaire, il n'était pas très loquasse mais cela faisait tellement de jours qu'il n'avait pas rencontré âme qui vive que le silence lui pesait en cette soirée. Il prit alors son sac de provision de sa besace et lui balança juste devant lui.

    « Sert toi si t'as faim. C'est pas beaucoup mais c'est assez nourrissant. » On pouvait alors voir dans le sac entrouvert des lambeaux de viande séchée, un bon petit paquet. Et il y en avait largement assez pour lui tout seul pour quelques jours encore.
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Raos Helkar
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMer 12 Oct - 23:26

"Parfait, on a de quoi tenir un siège avec nos sacs."

Oui car en ayant un chien-tigre en compagnon on se doit d'avoir de quoi nourrir tout le monde sans se laisser sur un petit creux. Dans le désert ce genre de détail est fatale est a été la cause de plus d'un squelette oublié entre deux dunes.
Apparement c'était aussi la logique de Cïrdan qui était équipé en provisions tout autant que l'héritier. Et son rampant semblait avoir un appétit égal à celui de Jéol. Bizarre à bien regarder les proportions des deux compagnons mais allons bon, i y à des grosses bouffes chez tout le monde apparemment. Raos lui avait très vite eu l'habitude de faire son repas avec pas grand chose histoire d'économiser les rations de manière optimale. Très typique des Traqueurs qui parfois court après des proies pendant plusieurs mois sans avoir forcément le temps de faire des arrêt dans des oasis. Raos n'avait jamais encore eu l'occasion de participer a de telles missions mais ce genre de voir lui paraissait d'instinct tout a fait logique. Même si l'activité diffère de la chasse, les hommes et les animaux arborent quelques traits communs bien pratique.

Son compagnon de camp le sortit de ses pensées de Nomade en lui demandant si Raos possédait un combustible suffisant pour dresser un feux. De l'amadou et un silex par exemple. Mais il n'avait que faire de ce genre d'outils. On lui avait appris à s'en servir mais ses talents naturels valaient mieux que deux heures de galère pour obtenir une pauvre braise capable de s'éteindre au moindre caprice. Non, au lieu de ça il se leva tout en continuant de converser avec le demi-elfe visiblement bien sympathique. Ses questions étaient pertinentes sans êtres impersonnels et ses connaissances de la nature désertique visiblement très bien aiguisée. Pour un soit-disant fils de marchand il avait de la ressource. Tout à l'heure une très juste estimation du vent et maintenant le réflexe de regarder la lune pour voir son impact sur leur position. Elle était pleine, un bon point pour la luminosité mais un point à double tranchant. Si eux pouvaient voir loin, on pouvait aussi les repérer de loin.

"Je viens du Sud Profond, ça fait déjà quelques jours que je suis parti." dit-il en se levant pour se mettre en face du tas de bois savamment assemblé par ses soins. "Pas trop le choix non plus, on a tous nos petites quêtes."

Il resta évasif sur ces soit-disantes quêtes. Ce soir il ne tenait pas à parler de ses objectifs, pas après son récent départ du camp. Il avait déjà ses opinions sur la marche à suivre, ses buts et leurs conséquences mais il préférait encore réfléchir posément à tout ça avant d'en parler autour de lui. Mais ce qui était sûr dans le désert c'est qu'il pouvait le dire même a des personnes rencontrées de manière inopportune en étant certain que ça n'allait pas s'ébruiter trop loin. Ici l'omerta fait partie du paysage et personne n'irait crier des plans personnel en occident. Hormis quelques profiteurs en quête d'un paquet de pièce mais Cïrdan n'avait pas l'air d'être de ce genre là. Grand bien lui en fasse, il était trop sympa pour finir avec l'épée de Raos plantée dans l'estomac dés le lendemain au départ.
Il ne bougea pas lorsqu'il lui lança le paquet de viande séchée prêt des pieds. Il se tenait toujours debout devant son petit tas de bois sec mais cette fois ses mains étaient jointes devant lui, fermement serrées l'une contre l'autre. Ses doigts croisés, seul ses pouces et ses index étaient tendus et pointés juste devant sa bouche. Il ne regarda même pas Cïrdan et se concentra sur le feu de tout son esprit puis il ferma les yeux. Il prit une longue inspiration et lorsqu'il rouvrit les yeux il souffla un coup sec sur ses doigts et le tas de bois s'embrasa soudainement de lui même. Combustion instantané, assez long a préparer mais aucun briquet a amadou n'obtiendra un résultat si efficace. En plus d'être une magie discrète pour faire des plan tactique.


"Et voila le combustible. Je suis pyromancien à mes heures perdues."

Se faisant craquer la nuque par une suite de mouvement sec il se rassit et tâta les poignées de ses armes par réflexe. Il se sentait mieux en les sachant tout prêt de lui, avant de faire de l'art avec du mana il restait un guerrier avant tout. Il adressa un regard malicieux a Cïrdan et esquissa un petit sourire fier de pouvoir répondre à la grande énigme du combustible. Même si ce n'était pas son point fort cette magie était aussi utilitaire que destructrice. Pas facile à manipuler, les gaffes sont vite arrivées mais avec un peu de calme ça vient tout seul.
Revenant à ses moutons, Jéol assis prêt de ses pieds, il s'activa à mettre quelques lambeaux de viande pas trop sèche sur une longue pointe de bois qu'il disposa sur des appuis de tige croisées. Un repas chaud de viande grillée était bien plus nourrissant que de simples morceaux crus, ils allaient en profiter d'être ensemble pour se reposer une bonne fois avant d'attaquer la dernière ligne droite. Puis une fois les deux brochettes installées il referma son sac et celui de Cïrdan et le rendit à son propriétaire. Puis aborda une question qui l'avait fait tiquer un peu plus tôt.


"Dit voir Cïrdan c'était quoi le style de brette que tu a utilisé tout à l'heure? Avec l'épée inversée? J'ai jamais vue ça et je suis un grand ferrue d'escrime donc du coup ça m'intrigue."

Réellement intéressé et curieux plus que que simplement interrogatif voir soupçonneux, l'envie d'apprendre et de devenir un maitre lame le saisis à nouveau. Si il pouvait découvrir, avant même de quitter le désert, un nouveau style a se mettre sous la dent il n'allait pas se priver.


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Cirdan Dödsfall
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyJeu 10 Nov - 14:19

    Alors que Cirdan pensait encore à comment allumer le feu, Raos semblait déjà avoir sa petite idée sur la question. Le Nomade des vents fut tiré de ses pensées lorsque le bruit du feu crépitant se fit entendre et que le courant d'air véhicula l'odeur du bois déjà entamé par les flammes ardentes. Ainsi, son compagnon avait réussit tout de même à fonder un foyer, c'était excellent, ils ne passeraient pas la nuit à guetter pour les créatures sauvages du désert. L'Amnésique fut quand même intrigué par le procédé que l'Héritier avait utilisé, puisqu'il n'y avait pas fait attention, il n'avait donc pas vu ce qu'il avait fait. Mais avant qu'il ne puisse poser la question, la réponse s'en vint avant : le Helkar était un pyromancien et à cela, Cirdan remercia les dieux du désert, s'il en existait, de l'avoir fait croiser la route d'un tel Nomade du feu. Et il revint à Raos alors en, en quelque sorte, le complimentant, non pas pour la flatterie, ce serait superflu mais pour souligner le caractère d'Héritier du Nomade qu'il venait de rencontrer. Il ajouta donc sur un ton légèrement railleur sans être moqueur :

    « Le Clan Helkar doit être fier d'avoir un Héritier si prometteur j'imagine. »

    Ce fut quand le guerrier des sables revint sur la technique de Cirdan lors de son altercation avec les nomades noirs que le semi-être eut une légère hésitation. Allait-il dire la vérité ou faire comme si sa position un peu bancale de prime abord était une manœuvre voulue par lui même afin de surprendre ses adversaires par sa tactique de brette ? Après donc un petit moment d'hésitation, il décida de dire la vérité plutôt que de bercer d'illusions Raos à propos d'une pseudo technique travaillée de passe d'arme qui existait surement hein mais que Cirdan n'eut jamais travaillée ni même vue. Il se racla la gorge nerveusement comme si devoir affirmer son manque de maitrise passager était gênant, et cela l'était pour un bretteur de devoir confirmer ses erreurs même si au final, elle s'était avérée plutôt bénéfique pour son combat. Le Nomade adorait innover et avait voulu faire de cette erreur une nouvelle occasion de tester sa créativité dans le feu de l'action. Il répliqua alors à son compagnon de bataille et de camp maintenant :

    « Et bien, pour être franc, ce n'était pas une escrime voulue au départ. Je me suis retrouvé ainsi après mon dernier assaut sans m'en rendre bien compte. J'ai juste... improvisé selon la situation. Un guerrier doit savoir s'adapter à tout genre de situation. C'est mon avis sur la question. »

    Il s'interrompit un instant, voir si son interlocuteur avait une quelconque réaction et finit par poursuivre en rebondissant sur l'occasion pour également féliciter à nouveau Raos pour sa technique à l'épée remarquable car ce n'était pas tout de se prendre des bonnes remarques, il fallait aussi reconnaître quand quelqu'un avait un talent particulier.

    « T'as aussi un style très personnel j'ai cru remarquer. On sent que tu as une certaine expérience de la chose. Ce sont des passes d'armes typique du Clan Helkar je suppose. »

    Il repensa alors à la démonstration de ce que son compagnon savait faire avec le feu et se dit que lui aussi pourrait faire une petite démonstration simple de ce qu'il savait faire. Et surtout par la même, il pourrait expliquer pourquoi il avait fait tellement attention au vent lors de leur décision de monter le camp. Faisant alors de petits cercles concentriques à quelques centimètres du sable sur lequel ils avaient élu domicile, une petite tornade minuscule et concentrée se forma. Remontant la main, la chose grandit pour faire une trentaine de centimètre environ. Là dessus, Cirdan ajouta alors que Daigho, attiré par l'odeur de viande grillée, sortit de la tente juste derrière lui.

    « Quand à moi, je suis aéromancien à mes heures perdues également. Hum, je crois que c'est prêt derrière... »
    Finit-il alors en pointant du doigt le feu et la viande maintenant bien grillée.

    Il était temps de manger et de se remplir un peu la pense de ce modeste repas frugale. Prenant le sac que son compagnon de camp lui avait rendu, il en sortit alors deux bouts et les lança devant son Cobra qui les regarda d'un air interrogateur. Pourquoi lui n'avait-il pas droit à la viande cuite ? Il devait se contenter de la manière habituelle ? Cirdan remarque croisa le regard de son animal et fronça les sourcils d'un air sévère. La protestation de tout à l'heure n'avait pas plut au Nomade et il lui rendait ainsi la monnaie de sa pièce à coup de railleries.


    « Et bien Daigho, tu fais ta fine bouche ? Fallait te tenir à carreau tout à l'heure, bien fait » Revenant à Raos « Faut savoir leur montrer qui est le maitre quand ils sont un peu trop insolents à ces bêtes là sinon où va-t-on, je vous le demande. »

    Il y avait toujours ce rapport de force entre les deux caractère des deux compagnons de route. Ils étaient comme cul et chemise tout les deux, il fallait bien se serrer les coudes dans le désert mais pas non plus céder au moindre caprice, non mais !
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyLun 28 Nov - 23:04

Lorsque Cïrdan mit en évidence son statut d'Héritier de clan, Raos leva les épaules sans avoir quelque chose à rajouter sur la question. Il ne savais pas vraiment si son clan était fier ou non de l'avoir comme Héritier. Au vue des actions de son père avant lui, il devait surement y avoir quelques réticents cela vas sans dire. La lignée de Raos était pure Helkar, c'est à dire qu'aucune particule d'autres famille n'était venu se greffer à travers les âges, comme c'est le cas pour la famille de son ami Akim, les Dovahin-Helkar. Qui plus est son grand père avait été le meilleur ami de l'héritier d'il y à deux générations puis est devenu Chef de Clan après avoir unifié les familles sous un même étendard -ce qui n'était pas le cas avant- et son père l'héritier de la génération précédente. Bien que la logique de l'héritage par le sang ne soit plus d'actualité dans les moeurs de sa tribut, le fait que tant de membres d'une même famille deviennent héritier n'est pas de bonne augure pour tout le monde. Plus d'un membre craint le retour d'une gérance par les liens du sang, à juste titre quand on voit ce qu'a donné ce genre de tradition lors du siècle précédent: l'éclatement des familles Helkar dans le désert, jusqu'à la réunification il y à tout juste cinquante ans.

A contrario quand Raos parla du style de brette de Cïrdan, ce dernier ne sembla pas si dégagé du sujet que l'Héritier le fut sur son statut. Le demi-elfe se racla la gorge assez bruyamment et sembla chercher ses mots avec science avant de formuler sa phrase. Peut-être que Raos venait d'être indiscret au sujet de son style de brette? Etait-ce un secret de son clan qu'il ne faut pas divulguer aux étrangers de la famille? Il haussa un sourcil interrogateur et se figea dans son action de préparation au diner pour analyser les réactions de Cïrdan sur le vif. Ce serait moche qu'il tombe dans une impasse alors que pour une fois il trouve quelqu'un au style d'épée plutôt original, donc bon à apprendre.
Mais la réponse fut bien loin de ses suggestions. Raos s'était mit une telle pression en si peu de temps a came de ce sujet qui lui tenait à coeur -une vraie religion pour lui- qu'il éclata de rire quand Cïrdan s'expliqua. Un rire qui lui fit presque mal a la la gorge tellement il était rare qu'il sorte. Non pas qu'il était bruyant ou dérangeant, juste quasi inexistant dans le quotidien, et même dans la vie du Nomade du Feu. Il se rattrapa très vite en se calmant aussi sec, et emboita le pas a la conversation.


"Désolé d'avoir rit, je ne me moque pas c'est juste que... Je pensais t'avoir mis mal a l'aise avec ma question, pour certain bretteur parler de son style est quelque chose de très personnel et certains en deviennent presque pudique a ce sujet." répondit Raos avec un sérieux retrouvé "En tout cas c'était une belle erreur, tu devrais creuser le filon y'a de quoi créer des bottes uniques. Enfin c'est mon avis après."

Raos retourna à ses petits préparatifs et donna quelques morceaux de viande séchée a Jéol qui était venu se coucher prêt de lui. Le bâtard posa sa tête sur la cuisse de son maitre et soupira en s'installant. Ce n'était pas souvent qu'ils avaient l'occasion de se retrouver tout les deux aussi loin du clan et même lors de ses rares missions en tant que Traqueur débutant il y avait toujours quelqu'un pour chapoter ses opérations, souvent son Oncle Doj. Son départ représentait donc le seul vrai moment où ils quittaient enfin tout les deux le clan pour aller voler de leurs propres ailes. Raos n'avait aucun doute sur ses buts et sur le fait de savoir si il allait tenir le coup ou non mais Jéol semblait un peu plus nostalgique à ce sujet. Comme dirait son grand-père a leurs sujets, le maitre est presque plus animal que la bête. Quitter sa famille ne lui avait pas franchement fait de réel pincement au coeur plus que ça bien qu'il soit énormément attaché a chaque membre du clan. Son caractère solitaire depuis son plus jeune âge l'avait immunisé contre tout ces aspects larmoyants d'un départ ou d'une mauvaise nouvelle. Même si son coeur et son esprit restaient réceptifs à ces choses là, il n'arrivait pas à franchement vivre la chose en soit, trop introverti surement.
Quand Cïrdan parla du style a l'épée de Raos, ce dernier releva la tête non sans une quelconque fierté. La brette c'était son art de vivre, son langage, son amour, son eau et son pain à la fois. Son épée était plus chère a ses yeux qu'un parent ne pourrait l'être, exception faite de Jéol. Dur de comparer une arme a sa propre famille mais même si il ne le montrait pas, il le pensait au fond de lui.


"Hum oui en quelque sorte. Des passes qu'on m'a montré et que j'ai ensuite adaptées à ma manière. Je cherche vraiment à trouver mon école, un style qui m'est propre même si je me sert des bases de apprises par mes ainés."

Il aurait pus parler épée pendant des heures jusqu'à en oublier de dormir et se faire étonner par le levé du soleil sur le désert. Pas étonnant que son "meilleur ami" soit le fils du forgeron. Même si il n'y connaissait rien à l'art de la forge, le simple fait de voir des lames se créer devant ses yeux, pouvoir les essayer et admirer leurs qualités était pour lui un véritable plaisir.
Suite à cette parenthèse martiale, la conversation devint plus arcanique. Cïrdan fit une petite démonstration de ses talents devant les yeux étonnés de Raos. Il n'avait quasiment jamais vue d'aéromancien au clan, c'était une arcane assez rare chez les Helkar. Il paraitrait que l'Oncle Doj la maitriserait mais en y repensant il ne l'avait jamais vue se combattre a l'aide de magie. Quand son compagnon du soir signala que la nourriture était prête cela eu pour effet direct de réveiller Jéol qui par la même occasion tira Raos de ses pensées. L'Oncle Doj devenait un mystère de plus en plus entier au fur et à mesure qu'il s'éloignait du camp, étrange.

Tandis que Cïrdan et son familier était entrain de se chamailler au sujet de la nourriture, Raos retira ses quelques morceaux posés sur la bâton et les fit tomber dans une écuelle en céramique ocre. Il rajouta une poignée de fruit sec avec le tout et posa son outre d'eau à côté de sa jambe droite. Il donna les deux derniers morceau bien grillés a un Jéol qui avait déjà les babines baveuses rien que d'y penser. Puis revena a un Cïrdan en pleine grandiloquence sur le sujet de son serpent. Raos souris en coin et jeta un coup d'oeil vers son "chien".


"Hm', ce n'est pas forcément nécessaire quand on ne fait qu'un au final. Jéol est aussi social que je suis sauvage, c'est plus un frère qu'un animal pour moi."
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Cirdan Dödsfall
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyLun 16 Jan - 18:07

    Raos avait raison, il ne servait à rien d'imposer ses volontés aux animaux qui nous accompagnait, il valait mieux ne faire qu'un, avoir une osmose tout simplement. A y réfléchir, Cirdan n'avait jamais été en osmose avec Daigho, en fait, ils étaient plutôt deux compagnons aux caractères distincts et bien trempé, c'était ce qui faisait leur force au final. Les deux points de vues étaient donc de bonnes choses mais... notre Nomade n'avait pas envie de partir sur de tels sujets philosophique et se reconcentra sur le dîner qui les attendait enfin plutôt son ventre le lui rappela dirons nous. Prenant ce qui lui était offert, il se fit un plaisir de manger après cette rude journée.

    Il voulu revenir sur le terrain de la brette avec Raos, après tout quoi de mieux pour deux guerriers que de parler d'épée et autres trucs tranchants ? Je vous le demande. Concernant sa propre technique au katana, il était un peu pareil à l'Héritier, en même temps dans les clans de Nomades c'était ce qui se passait de père en fils. Il ne fallait pas croire qu'ils ne fussent que des marchands sans défenses, non. Les Nomades étaient en plus de commerçants, un peuple de fiers guerriers et ça, il ne fallait pas l'oublier, non. On avait d'ailleurs tôt fait de sous estimer un Nomade lors d'une attaque de caravane et de se retrouver six pieds sous terres avant d'avoir touché le moindre butin.


    « Je fonctionne à peu près de la même manière. Sauf que pour moi, ça s'applique à plusieurs générations vu que je suis en vie depuis bien longtemps. Pouarf, je compte même plus années tiens. »

    Par la même occasion, Cirdan venait d'aborder le fait qu'il n'était pas un simple humain et puis de toute manière, ses oreilles ne trompaient personne. Enfin si, elles le trompaient lui, puisqu'il se prenait pour un elfe à part entière alors qu'en réalité, il n'était qu'un hybridé. Tout cela lui serait révélé plus tard de toute manière. Il reprit un morceau de viande, elle était vraiment cuite à point. Au final, le Nomade solitaire trouvait qu'avoir une autre compagnie que son cobra avait l'avantage de tromper l'ennui. Lui qui avait voyagé depuis tout ce temps tout seul. Soupirant, il s'étira de tout son long tel un chat au petit matin alors que la nuit venait de tomber réellement. Seul la lueur du feu à présent, éclairait nos deux comparses et leur familiers.

    « Hum, je serais curieux d'en apprendre plus sur le clan des Helkars. Je n'ai pas eut beaucoup l'occasion de discuter avec quelqu'un d'une autre tribu à vrai dire. »

    Peu à peu les langues se déliaient, enfin plutôt celle de Cirdan pour le moment. Cela se voyait, il avait hérité cette tchatche de son ancêtre encore inconnu pour lui mais que nous connaissons tous, n'est-ce pas ? Une autre brise se leva, celle-ci n'était pas du fait de l'amnésique, elle était naturelle. Elle fit frissonner notre héros comme si elle portait avec elle un mauvais présage. Le demi-elfe fronça légèrement les sourcils, comme si elle le rendait suspicieux. Ils étaient dans le désert, tout pouvait arriver. Enfin il espérait que ce ne soit pas maintenant, il était las de sa journée sans devoir se taper d'autres monstres ou une revanche de Nomade noirs... Ca non.

    « Y'a un vent mauvais tout d'un coup. J'espère que c'est que mon impression. »

    Daigho avait sentit la même chose et avait levé son nez du morceau de viande froide qu'il avait finit par accepter étant donné que ce serait le seul repas qu'il aurait de toute manière... Tout de même, quelqu'un ou quelque chose oserait troubler la tranquillité de deux redoutables guerriers ? Ce serait qu'il ou elle n'aurait pas froid aux yeux, surtout au vu de ce qu'ils avaient réussit à faire face à la troupe de Nomade Noir. Remarquez, ventre affamé n'a pas d'oreilles (ni de bon sens) donc s'il s'avérait que c'était une meute de coyotes du désert affamés... Enfin vous voyez le truc. Dire que Cirdan pensait passer une bonne nuit sans encombre... Était-ce une menace ou une fausse alerte ? La réponse sera donné dans la prochaine péripétie, suivez bien la folle aventure des deux Nomades dans le désert...


[A toi de voir Bro' si tu veux que ce soit une fausse alerte ou si tu veux qu'on s'amuse encore un peu x) ]
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Raos Helkar
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptyMar 31 Jan - 17:01

Ainsi donc Cïrdan était un être d'un âge vénérable? Il semblait bien jeune et conservé pour quelqu'un qui ne compte même plus les années de son vécu. Enfin après tout ce n'est pas spécialement étonnant, avec des origines elfiques il doit jouir d'une jeunesse quasi-éternelle. Ce don d'intemporalité que Raos allait utiliser a bon escient pour couper la tête de vieillard âgés de deux siècles si ce n'est plus. Vivre longtemps c'est s'exposer à la mort des décennies supplémentaires. Et voir ses proches mourir alors que nous restons en vie: voila là un pouvoir que l'Héritier n'aurait désiré pour rien au monde.
Par contre en ce qui concerne la brette ils avaient l'air d'être "de la même école". Quoique Cïrdan un peu plus léger sur ce sujet qui tient bien à coeur a Raos. Plusieurs siècles de maitrise de lame, il devrait être a un niveau bien supérieur et ne plus en être aux erreurs tel qu'inverser le fil de sa lame. Et ce tout bénéfique que ça soit par la suite. La psyché dure du Helkar à ce sujet ne laissait pas passer l'erreur ce qui en faisait un élève plus qu'enfermé dans ses études martiales et un instructeur horriblement intransigeant si tant est qu'il accepte d'expliquer quelque chose a un débutant.


"Tu portes bien tes années je te rassure, je n'aurai pas remarqué la forme de tes oreilles je ne croirais pas que ton âge se compte en siècle. Tu t'es mis à la brette depuis tes débuts?"

Il avait dit ça innocemment, sur le ton de la conversation mais au fond c'était pour avoir le coeur net quant à l'attitude de Cïrdan face aux exercices d'épée. Il ne le considérait pas non plus comme un incapable, c'était un homme d'honneur qui savait se défendre et qui a apprit a dompter le Désert tout comme lui. Mais après pour certains points, chacun sa façon de voir les choses. Ils avaient l'air d'avoir été forgés dans le même métal sauf que celui de Raos était noir et blanc pour celui de Cïrdan. Le demi-elfe était un parfait exemple de ce qu'aurait pus devenir Raos si il n'avait pas été taciturne et enfermé dans son coin, il en était quasi persuadé. Quelle voir est meilleure que l'autre? Aucune surement, chacune à ses avantages et ses inconvénients, il y a fort a parier que Cïrdan soit plus brillant que l'Héritier en ce qui concerne les relations sociales. Cela se laissait deviner par sa verve très à l'aise et le sentiment de proximité qu'il instaurait naturellement par sa seule présence. Alors qu'a contrario Raos laissait la glace s'installer sous chaque phrase et le silence forme son plus beau discours.

"Oh, l'histoire de notre Clan est bien longue et je ne pense pas que je sais encore tout ce qu'il s'est passé à ce sujet. Autrefois on était une des familles parmi les plus influentes du Désert grâce à notre Père fondateur qui était un Héros il y à plusieurs siècles de ça. Depuis ça a été la panade, le Clan s'est éclaté en plusieurs petites familles et ça ne doit faire qu'une cinquantaine d'années qu'il a été réunifié. On est affiliés a la Confédération depuis les débuts mais on garde toute nos libertés par rapport à leurs décisions et agissements. Et puis principalement nous sommes guerriers, traqueurs, forgeron, quelques rares mages ou enchanteurs mais ça se perd aussi. Voila ce que je peux t'en dire dans les grandes lignes."

Il n'y avait pas a épiloguer et il ne comptait franchement pas lui faire un cours sur l'histoire des Helkar. Au pire ils auront l'occasion d'en parler plus longuement une prochaine fois, voir même en amenant directement Cïrdan au Clan un de ces jours.

"Et toi ton Clan?"

La réciproque était valable: Raos n'avait pas spécialement communiqué avec les autres tribus. Bien sûr il avait vue quelques dirigeants par-co par-là depuis qu'il était Héritier, croisé quelques princes ou princesses, mais au final il préférait rester en retrait renfrogné sur lui même et laisser son grand-père ou son oncle entretenir la conversation à sa place. Ce genre de mondanités, bien que ce soit un grand mot en ce qui concerne les Nomades, n'était vraiment pas son genre. Mais bon les coutumes sont là et parfois il faut savoir s'y plier, plus il allait avancer vers l'âge de raison et moins le choix s'offrirais à lui, d'autant plus parcequ'il est l'Héritier des siens. A la fois libre et à la fois obligé de remplir ses devoirs, une bénédiction autant qu'une malédiction.
La conversation allait bon train entre les deux "jeunes hommes" et Raos se détendit peu à peu, plus en confiance à côté d'un des siens qu'il ne le serait jamais aux côtés d'un Occidental, à moins d'un miracle. Lorsque tout a coup Cïrdan se raidit sans raison apparente a l'instar de son ophidien. Raos reprit son sérieux et le regarda jusqu'à savoir ce qu'il venait de sentir. Un mauvais présage? Instinctivement il tendit le bras et rapprocha ses armes de lui, il retira les morceaux de viande qui grillait sur le feux et se mit en position accroupie. Puis en chuchotant:


"On couvre le feu et on voit ce qu'il se passe."

Il commençait déjà a balayer le sable sur le brasier, économisant ses ressources magiques pour d'autres occasions. La nuit serait à leur avantage, surtout une fois camouflés. Si danger il y à, il ne venait pas de miser sur le bon cheval.


[Balle au centre =p Soit on se refait une petite phase combat soit on conclut sur une fausse alerte et une fin ouverte en mode "Ils se réinstallèrent et papotèrent un moment avant de dormir, le lendemain chacun reprit sa route"]
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MessageSujet: Re: La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] La Volonté est Reine [Pv Cirdan][Terminé] EmptySam 11 Fév - 15:54

    Humant à nouveau l'air ambiant, il adressa un regard approbateur à son compagnon de route quand ce dernier se mit à recouvrir le feu pour couvrir leurs effets. En même temps, il se dit que son collègue aurait peut-être dut en garder un peu par rapport à son pouvoir élémentaire mais c'était trop tard, le feu n'en était plus qu'à l'état de braise. Remarquez, il aurait juste suffit à Cirdan s'envoyer un peu de vent sur tout ça pour que les braises reprennent vie. Le Nomade se reconcentra un peu plus sur le vent et plus particulièrement à l'odeur qu'il portait avec lui. Cette odeur, il l'aurait reconnue entre milles et ce n'était pas la peine de s'en faire en fin de compte. Reprenant de la vigueur, il souffla à nouveau le vent sur le brasier éteint pour le raviver puis il lança à Raos.

    « Deux petites secondes, tu permets »

    Saisissant son épée, la retirant de son fourreau, il s'éloigna du camp, on ne voyait plus que sa silhouette dans la nuit noir. Cette dernière fit un bon et disparu derrière un petit massif rocheux. Pour Raos qui était loin, il ne devait rien entendre mais surement que Jeol saurait de quoi il s'agissait. Lui pourrait entendre un bruissement de lame, la pénétration dans la chair tendre. La seule chose que tous purent entendre, même l'Héritier fut le hurlement à la mort d'un coyote qui rend l'âme. Cirdan s'en sortit de derrière les fagots et se rapprocha à nouveau du camp. On pouvait le voir essuyer sa lame et trainer quelque chose par d'assez massif pour être un chien. Une fois qu'il fut arrivé au camp, il balança la carcasse sans vie devant lui prêt du feu.

    « Voilà un fauteur de trouble de moins. Ça te remboursera la nourriture, le coyote, c'est pas la meilleure de viandes m'enfin bon. »

    Après cela, Cirdan éclata d'un rire franc et avec bonhommie il s'assit en tailleur à nouveau au sol. Prenant la broche qu'il avait laissé, il s'enfila ce qu'il restait dessus à manger. Ce fut bref, le « combat » lui avait donné de l'appétit. Puis revenant à Raos, il avait totalement oublié de ce dont ils parlaient avant d'être interrompu. Il faut dire que la baston avait tendance à lui vider l'esprit plus qu'autre chose. Chose qui était bonne quand il s'agissait d'évacuer des tensions mais qui s'avérait plus problématique quand il s'agissait de suivre une conversation coupée un long moment par une bataille impromptue.

    « On disait quoi déjà... »
    Après un effort « surhumain » « Ah oui... Et bien, je suis tombé dedans depuis que je me rappel avoir été dans le clan Odarum... Avant, c'est le grand trou noir coté mémoire. Je pense que si tu me fais cette remarque, c'est vis à vis de ma petite erreur de lame... J'ai un autre problème : Certain ont une bonne étoile et bien moi on peut dire que j'en ai une mauvaise. Ceci explique cela quoi. »

    Avoir parlé de son clan lui faisait repenser une dernière fois à la vie paisible qu'il avait menée depuis près de 170 ans auprès de ceux qui étaient devenues les siens. Il avait vu tant d'amis cher grandir et mourir qu'au final, il avait commencé à en prendre l'habitude, chose terrible à dire mais la vérité est parfois terrible, non ? Il se disait sans cesse qu'à la fin de ce voyage initiatique, il ne serait plus le même et que jamais il ne pourrait retrouver cette vie tant appréciée durant tant d'années... La prochaine fois qu'il reviendrait dans son clan, il serait un autre homme, peut-être même plus un Odarum... C'était le risque.

    Et ils continuèrent à papoter comme cela autour du feu.
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