[PV : Harmonie] Quête - Pile ou Face

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Fairy aboyait. Ou du moins, sa gueule s’ouvrait puis se refermait en rythmes constants et lâchait une sorte de minuscule borborygme en signe de la faim qui le tiraillait. Et pour cause, cela faisait près de six heures qu’Erethor marchait avec son chien sans avoir une seule fois marqué de pause. Si lui parvenait plus ou moins à combattre son appétit, son animal de compagnie, lui, en était moins apte.

- T’inquiète Fairy, on est arrivé ça y est.
- Han Han !

La forêt des illusions s’étalait devant leurs yeux, immensité verte et arborée qui recouvrait la majeure partie de leur panorama actuel. Fairy comprit qu’en rentrant chez eux, ou du moins à ce qui ressemblait le plus à leur habitation fixe, il aurait tout le loisir de dévorer ce qui lui passerait sous le nez et il se mit à gambader en gigotant. En tant que rôdeur, Erethor siégeait dans cette forêt trouble, et il était très certainement l’une des rares personnes à pouvoir s’y aventurer sans risquer de s’y perdre. La brume opaque qui entourait les arbres et même le sol servait souvent à ses compagnons pour se dissimuler. Eux seuls étaient parfaitement au courant de ce qu’ils trouveraient après chaque buisson, chaque branche et même chaque percée de soleil.

Erethor mit le pied dans la forêt et immédiatement, une étrange sensation le parcourut. Bien qu’avec le temps il soit parvenu à s’y habituer de façon convenable, la brume et ce sentiment de lourdeur et de danger persistaient et parvenaient à mettre mal à l’aise n’importe quelle personne. Mais, contrairement aux autres fous qui tenteraient de braver ces obscurités, lui savait qu’il ne risquait rien ici. Que ce soit les pires criminels ou les simples rodeurs en quête d’aventures, le clan qu’ils formaient leur permettait une confiance mutuelle, et Maître Dwalor veillait à ce qu’aucun problème interne ne survienne jamais. Sous peine de sentences que, disons… Il préférait ne pas imaginer.

Tandis que des oiseaux s’envolaient en piaillant à travers les branches, Erethor continuait sa percée des arbres et atteignit bientôt une petite bute de terre, surplombant légèrement le reste de la forêt. La brume ne changeait rien à cela : il savait parfaitement par quels endroits passer. Fairy arborait fièrement un petit furet qu’il tenait entre ses minuscules crocs et se mit à jouer avec. Cela faisait plusieurs journées qu’il n’était pas revenu ici. Ses différents voyages l’amenaient à découvrir le monde et il se voyait mal rester cloitré au milieu d’arbres afin de dépouiller les malheureux marchands qui lui tomberaient sous la main. Son activité de voleur il veillait à l’accomplir auprès de femmes fortunées, afin de ne pas priver d’argent une personne appauvrie du maigre fruit de son travail. En plus, en agissant de la sorte, il avait souvent l’occasion d’attirer à lui des créatures des plus délicates et des plus délicieuses, tandis que la fin elle, était absolument délectable.

Erethor tendit le bras et cueillit une pomme qui pendait sur l’une des branches. Lui aussi était affamé et voir Fairy dévorer son furet n’avait rien arrangé à cela. Le fruit sucré le rasséréna quelque peu avant qu’il ne décide de remonter un peu plus. Il siffla légèrement et son chien gambada en sa direction afin de le suivre.

Harmonie se trouvait à la Tour Céleste, ce matin là, elle dormait encore. Le soleil était déjà levé depuis un bon moment mais la jeune fille lui tournait le dos et les paupières lourdes. Mentali qui dormait à ses pieds s’étira et monta sur le rebord de la fenêtre. Le soleil brillait et n’y avait pas de nuage dans le ciel. Une journée parfaite, oui ou presque si les feuilles ne tombaient des arbres et s’il faisait plus chaud, l’animal serait sorti rapidement.

Il se retourna et remarqua son amie, il se rapprocha et se mit à ronronner pour la réveiller délicatement. Harmonie ouvrit difficilement les yeux et aperçu au dessus d’elle, sur sa poitrine son compagnon. Elle lui sourit et lui dit :

« Bonjour Mentali, quel temps fait-il aujourd’hui? Tu es debout depuis longtemps, quelle heure est-il ? »
*Bonjour Harmonie. Il fait soleil mais l’air doit être frais comme chaque matin à cette période de l’année. Je me suis levé il y a quelques minutes à peine. Qu’as-tu prévu pour aujourd’hui ?* demanda-t-il tout en faisant sa toilette.
« Je ne sais pas… Tu sais, je n’arrête pas de repenser à ce que tout ceux que j’ai croisé m’ont dit, ce que je peux tirer de leur enseignement. Ils ont raison, je ne dois pas chercher à me venger maintenant, je ne suis qu’une simple mage blanche, ils doivent être, eux beaucoup plus fort. »

Mentali hocha la tête en signe d’approbation, Harmonie, elle, regardait toujours par la fenêtre, elle semblait inquiète. Le chat comprit rapidement ce qui l’angoissait. Cette force obscure qui avait pris le contrôle d'elle à dievrs moment. D'où venait-elle? Harmonie avait réussi à fusionner avec elle, à vrai dire depusi sa rencontre avec Edalion le phénomène ne s'était pas reproduit, s'est ce qui l'ammenait à cette pensée.

« Et si nous allions à la bibliothèque de Naturalia. J’ai entendu dire qu’on y trouvait toujours les réponses que l’on cherche. »
*Pourquoi pas. Après tout, qui ne tente rien, n’a rien.*

Harmonie ouvrit alors sa garde robe, des robes grises pendaient aux cintres. Les mêmes robes qu’elle portait depuis tant de temps maintenant et qu’elle s’était promis de ne pas quitter tant qu’elle n’aurait pas tué ceux qui lui avaient fait du mal. Elle se mit à farfouiller dans l’armoire, Mentali l’observait curieusement, que cherchait-elle comme ça ? Ses robes étaient devant elle, à moins que… et oui. Harmonie avait abandonné l’idée de vengeance par la mort mais en faisant le bien, cela, c’était autre chose.

Elle trouva enfin ce qu’elle cherchait, une robe blanche comme la neige. Elles étaient là, toutes celles qu’elle avait quittées en partant des années plus tôt, mais elle devait être trop petite maintenant. Elle mit une robe de chambre et descendit voir les domestiques. Elle expliqua la situation et une femme se mit à découdre les robes pour récupérer le tissu et en faire une nouvelle. Quelques minutes plus tard, le travail était fait. Harmonie avait une nouvelle robe. On lui demanda si elle aurait besoin encore de ses robes grises. Elle déclara qu’ils pouvaient les prendre en en laissant qu’une seule.

Harmonie remonta s’habiller et se coiffer puis elle redescendit pour prendre son petit déjeuner dans la salle commune. Tout le monde s’y trouvait. Quand elle poussa les portes de la salle, tous les regards se tournèrent vers elle. Personne n’y croyait, elle était en blanc et elle souriait, elle avait changé.

« Bien le bonjour, cette journée s’annonce magnifique. » déclara-t-elle à son ami Marc qui la regardait avec un sourire jusqu’aux oreilles.

Quand le petit déjeuner fut terminé, elle remonta rapidement dans sa chambre pour prendre sa sacoche mais aussi un sac à dos. Si elle trouvait un livre intéressant, elle demanderait à l’emprunter.

En arrivant à destination et après plusieurs heures de recherches infructueuses, elle tomba sur un livre très intéressant. Mentali lui demanda si elle avait trouvé son mal et Harmonie lui fit signe non de la tête.

« Mais regarde, il est écrit qu’il existe une pièce en argent qui au soleil se transforme en or et qui peut copier pour une durée précise n’importe quel objet. Et si nous partions à l’aventure ? »
*Et pour cette force démoniaque ?*
« On en l'a pas revu c'est que j'ai du fusionner avec elle, tu ne penses pas? Et puis, on était venu pour voir d'où elle venait rien de plus. »

Pour toute réponse, l’animal émit un petit miaulement, Harmonie rangea les livres et ils partirent à l’aventure. Après plusieurs journées, ils arrivèrent dans une forêt où la brume tombait sur eux.

« Nous y sommes, j’ai bien fait de mettre mon manteau, il fait froid ici. Avançons. »

Et tous deux s’engouffrèrent sur ce chemin dangereux. La brume les entoura rapidement. Harmonie ne se sentait pas à l’aise, elle demanda à Mentali de signaler sa position afin de le prendre dans ses bras, de cette manière ils seraient surs de ne pas être séparés par inadvertance. Après de longues heures à avancer, ils entendirent des aboiements.

« Tu sais ce que ça veut dire ? »
*Oui, qu’un chien arrive.*
« Et qu’il doit être accompagné par quelqu’un. Nous ne sommes donc pas seuls dans cette forêt. »

Harmonie se stoppa net et attendit, une ombre se profila au travers du brouillard.

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Fairy remuait ce qui lui servait de queue tout en continuant son avancée dans la forêt. La lumière se faisait de plus en plus rare mais cela ne changeait rien pour Erethor. Ses sens étaient désormais si développés qu’une visualité réduite ne le gênait que très moyennement. Il reconnaissait le paysage qui lui faisait face : chacun des arbres était à sa place, chaque odeur, chaque branche, chaque musicalité du vent sur les feuilles. Tout ce qu’il avait laissé, il le retrouvait maintenant. Cela lui fit d’ailleurs une étrange sensation, le fait de savoir que l’on était enfin chez soi. Tel un prince quittant son royaume afin de partir en guerre pour ensuite retrouver ses terres, lui avait laissé sa forêt et son clan pour partir à l’aventure.

Bon… Il fallait avouer que la situation était assez différente vu qu’il ne laissait pas un peuple dans l’attente de son souverain mais simplement une rangée d’arbres et de buissons et quelques rôdeurs qui savaient qu’il existait, mais c’était tout de même déjà pas mal ! L’étrange et sombre brume qui circulait et sillonnait le terrain aurait pu effrayer n’importe qui. La première fois qu’il avait emprunté ce chemin d’ailleurs, malgré la présence de l’un de ses compagnons le rassurant, il se rappelait avoir éprouvé une sensation de malaise. Même maintenant, ce brouillard épais et opaque ne cessait de le tourmenter. Mais Erethor savait qu’il n’avait rien à craindre. Rien dans cette forêt, dans sa forêt ne risquerait de lui faire du mal. Et puis, qui serait assez fou pour pénétrer le quartier général des parias de cette terre ? Il fallait soit être sérieusement confiant en ses capacités, soit avoir un peu trop poussé la boisson alcoolisée ou les plantes hallucinogènes, soit être tout simplement fou. Dans tous les cas, cette personne risquerait fort de repartir avec quelques désagréments. Si d’aventure elle parvenait à repartir. Et pourtant…

Fairy se raidit, relevant la tête. Erethor l’avait également perçu. Une présence avançait dans les bois, une présence féminine, une présence qu’il ne connaissait pas. Au vu de ses déplacements et du temps qu’elle mettait à se mouvoir, il paraissait évident qu’elle portait quelque chose, peut-être une arme ou un animal. De plus, la cadence de ses pas indiquait clairement qu’elle ne savait pas où aller, empruntant des directions sans sens aucun. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose : un visiteur. Il existait donc encore des déments en ce monde qui osaient braver la limite de la forêt ?

Fonçant à travers les arbres, Erethor suivit la piste de la présence et s’en rapprocha grandement. Fairy sur son épaule s’accrochait du mieux qu’il pouvait, son énorme museau pointu remuant légèrement à chaque bond de son maître. Il repéra enfin la cible, en contrebas du lieu où ils se trouvaient. La femme -si ses raisonnements étaient exacts c’en était une- était vêtue d’une longue robe d’un blanc nacré, signe évident de son appartenance à ces mages blancs de pacotille, ses bras refermés sur eux-mêmes semblaient protéger une chose comme il s’en doutait. Au vu de ce qu’il percevait à cette distance, il s’agissait d’un animal, un chat ou un petit chien. Fairy montra ses minuscules crocs, tenta un grognement qui fut presque inaudible et ouvrit enfin la gueule. Erethor attendait, espérant que son chien fasse enfin preuve de capacités canines innées. Mais il n’en fut rien.

- Han han !

Le terrible aboiement fait par sa peluche de chien fut à peine perçu par Erethor alors qu’ils étaient à moins d’un mètre.

- T’es vraiment un cas désespérant Fairy… AHOUUUUUU ! AHOUUUUUU ! AHOUUUUU ! Voilà ! C’est ça qu’il faut faire !
- Han han !

Bien évidemment, Fairy tenta de reproduire l’aboiement de son maitre mais sans succès.

- Bon tant pis… On apprendra ça plus tard... Allons voir qui sont nos invités.

Erethor sauta de son piédestal et évita le regard qui fut lancé à son encontre. Si le brouillard pouvait s’avérer traitre quand on ne le connaissait pas, le maitriser fournissait une arme de choix pour n’importe qui. Ainsi il plongea au travers de la brume opaque, et, se servant de son ouïe de façon adéquate, put savoir exactement où se trouvait sa cible. Il demanda alors, d’une voix volontairement plus sombre et dure que d’ordinaire.

- Que fait une mage blanche dans les terres des seigneurs de la nuit ?

Erethor pivota sur le côté, sans perdre de vue l’endroit où il savait que la femme se trouvait. En se déplaçant de la sorte, il parvenait à obtenir une plus grande capacité et une ampleur conséquentes dans l’esprit de sa cible.

- Sachez qu’au moindre mouvement brusque je peux vous trancher la gorge comme l’on découpe du beurre.

En effet, il lui suffisait d’avancer de quelques mètres, de passer au travers de cet arbre juste-là et son glaive irait lui perforer le cou avec une facilité et une habilité qui lui étaient propres. Mais pour l’instant, il était plutôt intéressé par les raisons de la venue d’une mage blanche dans un des lieux à la plus mauvaise réputation qui puisse exister.

Harmonie avait marché pendant un bon moment ne sachant où aller, par où commencer. Elle avait entendu dire que la forêt était dangereuse mais personne n’avait voulu lui pourquoi. Tous ceux à qui elle avait posé la question s’étaient enfuis comme si derrière la jeune fille se trouvait la peste en personne.

Elle y était donc allée, bravant sa peur tout de même présente. Elle n’est pas surhumaine non plus. Elle se tenait là dans la brume voyant arriver quelqu’un, elle s’immobilisa. Plus le temps passait plus elle avait peur mais elle ne voulait pas le montrer et pour ce faire, elle pensait intérieurement à du soleil à un ciel bleu qui remplaceraient cette brume blanchâtre qui pouvait dissimuler n’importe qui ou n’importe quoi.

Une voix se fit finalement entendre, Harmonie cherchait à voir d’où elle provenait et pour ce faire se retourna rapidement mais la même voix l’informa de quelque chose qui l’effraya quelque peu. Elle pouvait mourir… à non pas maintenant. Elle ne voulait plus mourir, elle voulait vivre.
Tenant toujours Mentali dans ses bras, pour le protéger et se donner du courage, elle déclara d’une voix claire et posée.

« Il est vrai que je suis mage blanche, vous marquez un point car moi, je ne sais pas qui vous êtes. Je me nomme Harmonie et j’ai fait tout ce chemin depuis la bibliothèque de Naturalia car je suis à la recherche d’une pièce assez particulière qui se trouvait dans cette forêt. Mais je suppose que vous devez l’avoir trouvé ou en tout cas, déjà entendu parler. »

Harmonie se tut puis hasarda une question, elle ne se sentait pas bien, ici, sans savoir qui était l’inconnu qui semblait tourner autour d’elle.

« Puis-je savoir qui vous êtes ? »

Elle n’espérait pas de réponses mais on ne sait jamais, peut être sachant pourquoi elle était là, la personne se montrerait sympathique à son égard. Ne sachant quoi faire, elle décida de s’asseoir sur le sol rempli de feuille et de poser Mentali sur sa robe. Lui non plus, ne semblait pas à l’aise.

« Je suis désolée, si j’avais su que c’était aussi dangereux je ne t’y aurais pas emmené et surtout je ne serais jamais venue. » murmura-t-elle à son compagnon qui faisait les quatre cent pas sur la robe de la jeune fille.

*Ce n’est pas grave mais j’aimerais bien savoir qui est cette personne et si le chien qu’elle a avec elle est dangereux. Surtout ne me lâche pas, je n’ai pas envie de devenir une pâté pour chien. Il est vrai que j’ai neuf vies, mais ce n’est pas une raison, tu m’as bien compris.*

« Ne t’en fais pas, je te protègerais, advienne que pourra ! » déclara-t-elle à l’oreille de l’animal.

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fille semblait tétanisée sous les impulsions vocales d’Erethor. Et cela pouvait aisément se comprendre, n’importe qui dans une situation similaire aurait pris ses jambes à son cou. Fairy s’était rendu invisible, usant de son pouvoir si particulier et propre à son espèce. L’aura magique qui l’entourait recouvrit alors le corps d’Erethor qui, à son tour, adopta cette imperceptible apparence. Cette tactique faisait son succès, permettant au rôdeur qu’il était d’inspirer plus de terreur encore qu’il y arrivait avec ses propres aptitudes.

Tous deux s’avancèrent et traversèrent la brume épaisse, tombant alors nez à nez avec la mage blanche. Eux pouvaient la voir sans difficulté, mais elle, ce n’était pas son cas. Erethor remarqua qu’il s’agissait bel et bien d’une femme comme le lui affirmait son intuition, mais en plus de ça, une jeune femme, une adolescente de toute évidence. Bien sûr, il ne comptait pas la tuer. Mais l’effrayer et la dépouiller de toutes ses informations formait une activité des plus alléchantes.

Celle-ci se mit alors à se présenter, une dénommée Harmonie. Sa voix tremblait et respirait la peur intense, situation absolument réjouissante. Fairy semblait rire malgré son invisibilité puisque l’on pouvait percevoir de minuscules petits « hin hin ! » Il ne risquait rien à lui donner son nom, n’étant pas une maeg noire elle n’était pas habilitée à lui lancer de maléfices nominaux ou une malédiction particulière. Erethor répondit alors, désormais beaucoup plus proche que tout à l’heure, afin de faire encore plus impression à la mage.

- Mes semblables me connaissent sous le nom de Sombrelame, bien que ce ne soit pas sous celui-ci que j’ai été porté au monde. Je me prénomme Erethor.

La principale raison pour laquelle il avait fait ce qu’elle lui avait demandé était la façon dont il avait été intrigué par sa déclaration… Une pièce aux couleurs changeantes et aux capacités surnaturelles ? Cette histoire, il se rappelait l’avoir déjà entendue bien des années auparavant déjà. Lorsque la forêt des illusions s’offrait à lui pour la première fois et qu’il avait été mis au parfum d’histoires au coin du feu auprès de son mentor. A l’époque, il n’y avait guère fait attention, trop occupé à tenter de se faire accepter auprès des rôdeurs, et depuis, ce conte lui était totalement sorti de l’esprit. Mais la déclaration de la dénommée Harmonie avait réveillé en lui une flamme depuis bien longtemps endormie. Et grâce à elle, la voilà de nouveau alimentée. Il oublia totalement la terreur et l’amusement que cela lui prodiguait de l’instiller. Non… Désormais, la seule chose qui l’habitait était son désir d’aventurier…

- - Fairy… C’est bon tu peux arrêter.

Il se produisit alors quelque chose qui aurait pu paraitre drôlement étrange pour n’importe quel spectateur non habitué : une sorte de bulle apparut et se détacha petit à peu, révélant le corps d’Erethor au grand jour. L’aura d’invisibilité disparut alors totalement et le chien et son maitre s’en retrouvèrent totalement visibles. Erethor sourit alors et déclara.

- - Je vois… J’en ai bien sûr déjà entendu parler, mais je dois avouer n’y avoir jamais fait réellement attention.

La flamme dans le cœur d’Erethor s’intensifia grandement et devint semblable à un brasero puissant et rougeoyant. Le voilà désormais animé par un nouveau désir, celui de connaitre si ce conte pouvait se révéler vrai.

- - Je suis désolé si j’ai pu vous effrayer, mais vous devez savoir que les étrangers ne sont pas les bienvenus ici. Je suis cependant prêt à faire une entorse à la règle si vous m’en dites un peu plus sur cette pièce.

Jouer l’excuse pouvait rattraper la terreur prodiguée, cela il le savait. Car ce qu’Erethor avait pour projet était assez particulier et nécessitait un minimum de confiance de la part d’Harmonie.

Harmonie eut tout de même la réponse à sa question. Son adversaire, allié ou tierse personne s'était finalement présenté à elle mais il se trouvait toujours caché quelque part, là où la demoiselle ne pouvait pas le voir mais cette dite personne si.

Il s'appelait Erethor masi on le surnommait Sombrelame, voilà qui en disait beaucoup. Il devait être redoutable pour aovoir eu ce nom. Harmonie se mit alors à réfléchir. S'il s'agissait d'un mage noir, il l'aurait déjà tué et ne se serait pas le moins du monde présenté. Il ne pouvait pas s'agir d'un mage blanc, pas avec ce surnom. Il pouvait s'agir soit d'un rodeur soit d'un chevalier.

Les autres castes, elle ne les avaient pas encore rencontré mais elle savait qu'ils n'étaient pas trop dangereux. Et à sa grande surprise mais non pas frayeur, elle vit apparaitre l'homme et son compagnon domestique dans al brume. Ils se trouvaeint très proches d'eux. L'un des deux devaient posséder le pouvoir de disparaitre.

Le dénommé Erethor lui expliqua qu'il avait déjà entendu parler de ce conte masi qu'il n'y avait jamais pris attention. Il lui demanda de l'exscuser mais les inconnus n'étaient pas les bienvenus. Il ne pouvait donc pas s'agir d'un chevalier bien qu'il portait une cuirasse car les chevaliers auraient dits cela pour el chateau ou ils vivent et non pour la forêt des Illusions.

Alors voilà pourquoi personne n'avait voulu lui en parler. Il devait tout simplement s'agir de leur repère et seule une personne totalement folle et suicidaire y irait. Harmonie se releva tout de même et s'eppousseta. Mentali se cramponna sur l'épaule de la jeune fille qui prit alors la parole.

"Je suis désolée de vous dire ça comme ça, mais je n'en sais pas plus sur cette pièce. Les habitants de Naturalia n'ont pas vraiement voulu m'en parler, ils prenaient la fuite dès que je disais le nom de la forêt des illusions. Mais de ce que j'en sais, cette pièce permet de copier n'importe quel objet mais pour une durée limitée et elle se trouverait dans ici, quelque part dans cette forêt. C'est tou ce qu'il y avait marqué sur le grand livre des légendes."

Harmonie le regarda droit dans les yeux. Elle était peut être plus jeune, elle se trouvait peut être face à un rodeur dont le surnom laissait à prévoir qu'il était dansgeureux mais sachant à qui elle avait à faire, elle n'avait plus peur.

~ Personnage Spécial ~ Messages : 159 Date d'inscription : 15/08/2011

Quête abandonnée par Erethor.

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