Le matin arriva plus vite que prévu, Edalion avait laissé derrière lui, Harmonie et le confort de l'auberge pour revenir au château et établir quelques rapports et bien sures poursuivre son objectif en sélectionnant des missions sur le tableau de missions. Sur le chemin, il se rappela la première fois qu’il a foulé ce chemin qui conduisait à la demeure des guerriers de Bénécius. Il n’était alors qu’un vagabond errant cherchant à reconquérir son honneur. Depuis, qu’on lui avait accordé le titre de chevalier, il avait accomplie une mission de sauvetage, une recherche de criminel, de la garde rapproché. Aujourd’hui tous ces boulots étaient devenus une routine. Il sentait également que ses capacités s’amélioré au fil du temps et il était de plus en plus conscient qu’il n’était pas un homme ordinaire, enfin, par rapport à un soldat classique. Ayant des dons magiques, il était un des seuls chevaliers à apprécier cet art, même si quelques fois, il avait du mal à faire appel à eux.

Enfin il arriva dans le hall et jeta un coup d’œil sur les dernières nouvelles aux tableaux des missions. Il avait l’impression d’aider des millions des gens, mais quand il voyait ce tableau il se sentait encore sur la case départ. Ensuite, un homme l’interpela d’un balcon supérieur. Apparemment, le chef voulait le voir. Ah bon ? Pourquoi ? Il ne se posa pas plus de question et se dirigea maintenant vers le bureau de la salle d’Erek. Le chevalier en chef. Il lui a toujours paru bizarre, bon, généreux, mais bizarre, une part de mystère planer dans ses yeux. Ou peut-être c’était parce qu’Edalion dévoilé trop de sa personnalité et ne laissait pas de place à la surprise, mais à la constatation de ses entreprises.

Dans l’escalier il croisa Marc, un chevalier qui s’était retrouvé par hasard face à lui croyant sauver des vies alors qu’il était dans l’injustice, Edalion avait fait son possible pour le remettre dans le droit chemin et neutraliser ses fréquentations qui étaient des chevaliers renégats. Ah ces scélérats ! Il s’agissait des êtres qu’Edalion méprisé le plus après les Noirs. Il se demandait même si il y en avait encore dans le château. Si c’était le cas, le chevalier Hélioz les découvrirait bien assez tôt.
Arrivé devant les portes du bureau, il frappa à la porte après avoir salué la garde devant la porte.

Ah c’était donc ça, il allait monter en grade. Si Erek le disait, c’est que c’était juste. Sur le coup il revit Miranda, elle qui disait qu’il allait rapidement devenir un membre indispensable de la caste des chevaliers. Elle savait déjà, rien qu’en regardant Edalion, qu’il restera lui-même peu importe les pouvoirs qu’on lui confiait. Peut-être partirait il à la reconquête du village d’Harmonie, ou apprendre la discipline à Xadr pour en faire un allié précieux. Rencontrer encore et toujours plus des gens et les ranger de son côté , le côté des justes , des bons, et des passionnés. Il se souvenait également de Marika, la nomade qu’il avait aidé à la passerelle des maudits, malgré le mur sans émotions qui les séparaient, elle lui avait été reconnaissant d’avoir secourut sa sœur et l’avoir épaulé dans la traversé des plaines brulées. Ilaria également, cette étoile avec qui il avait démantelé le gang du Léviathan. Et toutes ses aventures l’avaient aidé à ne plus resté dans son passé. Ce jour-là, Erek allait l’aidé à s’éloigner encore un peu plus.

« J’en serai digne Sir Erek. »

Il pensait également à ses parents, que pourraient-ils pensées de son avancé. Dire que si ils étaient encore en vie, il serai probablement jamais venu dans ce château. Tout en restant humble, il continua.

« Quelles seront mes nouvelles directives ? »

Il se tenait déjà prêt à recevoir des missions plus importantes. Devait il instruire les recrues? Devaient ils supervisé la garde de la ville? Devait il mener des enquêtes dans l'importance dépassées celle qu'il a déjà fait jusque la. Enfin bref, il avait l'impression d'entrer petit à petit dans les fonctions des héros d'antan. En parlant du passé, il avait rencontrer une steel et la descendante d'Alicia la grande. Il s'était toujours demandé, si Doukas, shendow itsuki et les autres avaient laissé une traces vivantes en ces temps. Leurs fin de vie étaient remplie de mystère.

Edalion tira la chaise que désigna le chef de la chevalerie et s’assit après Erek. Ainsi, il voulait connaître son passé, il lui avait déjà posé la question, mais il était toujours bon de revenir sur le passé pour comprendre le futur, un avenir qui se dessinerai sur les pas d’Edalion. Il laissa place à un petit silence de quelques secondes. Le chevalier était serein et calme, il voyait cette rencontre comme une opportunité de faire plus ample connaissance avec son supérieur et améliorer un rapport de confiance. Doucement, il commença.


« Comme vous le savez déjà, je suis devenu combattant malgré moi, et donc j’ai décidé de me servir de mon apprentissage forcé pour me retourner contre mes anciens maîtres. J’ai également une dette envers les mages blancs qui m’ont sauvé la vie. Je sers la justice depuis que j’ai récupérer mon libre arbitre.

Sinon, depuis notre dernière rencontre, j’ai rencontré un rôdeur particulier en accomplissant un avis de recherche aux montagnes interdites. Avec cet individu, j’ai appris que la longévité de garantissait pas la discipline et le respect, même d’un adversaire. Quelqu’un qui verse le sang pour faire entendre la justice, je trouve ca exagérer. Je n’ai que 26 ans, et mon arme sort plus pour couper des liens que des têtes. Enfin bref, j’ai fidèlement ramené le meurtrier ici au château.

Puis j’ai fait la connaissance d’harmonie, une étrange mage qui possède un inquiétant côté obscur. Je l’aide comme je peux pour la tenir sur le chemin du bien. Je l’ai rencontré lorsque je faisais une mission de protection d’un groupe près du fleuve. Lorsque j’ai découvert harmonie, elle était poursuivi par des renégats, Brom, un guerrier farouche dont seul la brutalité fait rage, son frère et marc, un chevalier digne de ce nom, mais naïf, très naïf…j’ai arrêté les renégats, et j’ai ordonné à Marc de poursuivre une formation pour combattre ce défaut.
Ensuite j’ai rencontré une chroniqueuse, Ilaria, je pense avoir trouvé une alliée de taille, elle m’a aidé à mieux comprendre mes dons surnaturels et elle m’a aidé à neutraliser une organisation qui se faisait appelé Léviathan. Des pirates et des voleurs qui séjournait au port de Bénécius.

J’ai également connu l’échec, je me suis infiltré à Maléficium, en tant qu’esclave, pour en savoir plus sur les esclavagiste, comme j’en viens, j’aimerai l’abolir ou le réduire le plus possible pour que plus personnes ne retrace mon parcourt. »

Sur ces mots, il s’arrêta, laissant la parole à Erek. Il n’avait pas tout dit en détail, survolant l’essentiel. Il était honnête et juste, ses pensées n’étaient jamais perturbé, et pour son supérieur, fidèlement dévoilée.

Erek l'écouta avec soin. Ainsi, il avait déjà fait quelques connaissances. C'était très bien car un chevalier solitaire ne pouvait pas grand chose face à un groupe puissant de mages noirs. Il fallait savoir s'entourer. L'homme devait continuer sur cette voie. Son objectif était noble même s'il concernait principalement que Malificium.

"Rien pour Bénécius ou Naturalia? Tu n'as pas à coeur de les protéger?"

Le chef le fixa avec soin, plissant légèrement les paupières. Il resta ainsi pendant de longues minutes écoutant avec soin les dires d'Edalion puis, sans un mot, sans un geste, le chevalier fut téléporté brusquement. Il quitta le chevalier et se retrouva seul. Son dirigeant était dans le château mais verrait tout ce qui se passait grâce à de la magie.

Un peu sonné, Edalion s'aperceverait qu'il était dans la forêt. Tout semblait calme... trop calme... une femme et un enfant apparurent... ils étaient habillés avec des loques, leurs peaux étaient recouvertes de suie, de terre et de transpiration. Leurs cheveux étaient emmêlés et sales. Du sang maculait leurs mains et leurs pieds. Ils tombèrent aux pieds du paladin.

"Aidez-nous! Je vous en supplie mon seigneur! Je vous prie! Qu'Idrilaen soit votre bras!"

Ils pleuraient à chaudes larmes en invoquant le dieu du bien dont le culte était quasiment éteint dans Nelberaid depuis la dernière guerre et la disparition du temple consacré à cette divinité. Un tintamarre se fit entendre. Des chevaux arrivaient, labourant le sol à grands coups de sabots ferrés. Trois aigrefins arrivaient, le visage triomphant. Edalion devait protéger les deux civils sous peine d'avoir leurs morts sur le dos. Voyons donc comment il allait s'y prendre. Les maudits possèdent de lourdes épées et des armures rutilantes.

Bénécius et Naturalia ! Edalion donnerai sa vie pour eux ! Edalion ne comprenait pas vraiment la question de son montor. Pour lui, agir en Maléficium est un moyen d’éradiquer le mal à la source. Mais jamais, au grand jamais, il n’abandonnera la ville de lumière et de la justice. Mais, le chevalier Hélioz n’eut pas le temps de demander une explication ou d’approfondir son raisonnement qu’il vu comme projeter ailleurs, le temps d’un étourdiment de quelques instants. Que ce passait-il réellement ? Etait-il encore au château ? Visiblement, il s’agissait d’une forêt, mais à peine eu-t-il le temps de se poser des questions qu’une voix l’interpela, une voix en détresse. Sans attendre, son instinct de chevalier se mit en marche.

Un enfant et une femme, sa mère sans doute, couraient vers lui. Ils avaient l’air bien mal au point. Parmi leur hâte, leur demande d’aide, il n’eut pas le temps d’en placer une, mais la réponse était venue plus vite que prévue. Voilà une apparition de trois cavaliers, aussi tôt, Edalion se mit à les observer, les analyser en détails. Trois guerriers, portant chaque un une épée et une armure lourde. Pour un chevalier, se reposer uniquement sur son épée était une marque de puissance, ou de défis pour certain. Leurs armures lourdes témoignaient leur grande endurance, mais dans un sens, elle peut causer leur perte. Une trop grande défense peut devenir un piège très vicieux, s’ils ne sont pas au courant, alors ils seront surpris. Peut-être qu’ils cachaient une deuxième arme, comme une dague, un poignard, en général, ce sont ceux qui doute de leur talent à l’épée qui en ont. Ou le malicieux. Et vu comme la mère cachait son fils à la vue de ces hommes, il était clair qu’il ne s’agissait pas d’enfant de cœur. La description d’Edalion en faisait des aigrefins, des élites dont la force œuvre pour leurs comptes personnels.

Le chevalier Hélioz indiqua à la dame d’aller se cacher derrière un arbre et il l’assurait que maintenant ils n’avaient plus rien à craindre, que dans quelques instants tout serait fini. Sur ces phrases, il avança de quelques pas. Il se demandait pour qui cela serait fini. Lui aussi avait peur, mais sans la peur, il ne pouvait avoir de courage. Alors d’une posture droite, d’un regard fort et d’une voix haute, il les interpela, les aigrefins, qui venaient de mettre pieds au sol.

« Je suis le Chevalier Hélioz, repartez d’où vous venez ! Faites un pas vers eux, mort ou vif, vous viendrez avec moi ! »


C’est là, qu’Edalion va pouvoir analyser le comportement de chaque un, car ce genre de discoure à l’habitude de gêner ou de bien faire rire, et donc de dévoiler des faiblesses…ou des forces… . Ici, un d’entre eux, se mit à sourire, un autre roula des yeux, et le dernier garda un regard neutre plongé dans celui d’Edalion. Il y en avait donc un peu expérimenté, un trop sûr de lui et un qui restait à craindre. Le combat va pouvoir commencer.

Les épées furent lentement dégainées, sauf Edalion qui resta droit, une jambe légèrement en avant et écarté. Les bras vers les genoux. Le souriant s’approcha de lui rapidement en coup d’estoc. Mais ce sourire annonçait un enchainement. Donc, Edalion opta une esquive de face et une contre-attaque de suite. Il s’avança alors vers l’aigrefin en prenant soin de faire passer la lame en dessous de son bras qui lui décocha un coup de poing direct dans la figure. Il s’en releva vite, mais le sourire n’était plus là, il était maintenant inquiet. Il laissa la place au deuxième en espérant sans doute pouvoir attaquer dans le dos. C’est donc, celui qui était trop sûr de lui qui s’avançait dans une démarche lente et un peu snob. Il se mire en garde, mais bizarrement, il n’attaqua pas de suite, et s’entêtait à ne pas rester face à Edalion. Voilà ! Le premier était dans son dos et préparer une attaque, comme prévu, une dague fit son apparition dans les mains du premier. Le chevalier Hélioz se laissa tomber pour lancer sa jambe en arrière faisant basculer le bougre au sol. Il en profita pour ramasser la petite arme pour aussi tôt dévier une attaque verticale du deuxième. Il fallait faire vite. Après une deuxième attaque dévier, Edalion donna un grand coup de pied dans l’armure, pour laisser un espace entre eux et donc du temps, du temps pour une concentration. Edalion respira profondément et son cœur se mit à battre rapidement, très rapidement au point que tout pour lui semblait lent. L’aigrefin vit le guerrier avancer vers lui faire un tour autour de lui et à nouveau à sa place. Il n’avait aucune blessures, mais il sentait quelques choses de changer. Son armure commença alors à tomber morceaux par morceaux, jusqu’à dévoiler le guerrier noir en petite tenue.

Edalion connaissait ce genre d’armure depuis les arènes, et il savait comment les mettre et surtout les défaire, alors, avec la dague, il avait juste coupé les liens qui se trouvaient sous les assailles, la nuque, l’arrière du genou, et l’entre-jambe. Se sentant humilier, il se contenta d’une charge grotesque qui fut stoppé net par un coup de pied dans l’entre jambe. Le premier se releva, enfin, juste le temps de recevoir un nouveau coup de poing au visage pour dormir.

Mais le vrai combat allait commencer, même plus tôt que prévu. Alors qu’il avait à peine reprit une position, le troisième était sur lui, mais, il était à main nu. Il attrapa Edalion et le souleva comme un jouet. Sous la douleur Edalion se désarma tout seul. Quelle force ! Celui la tenait à conserver la réputation des aigrefins intact.

« Sans tes pieds au sol tu ne peux plus te déplacer avec tant de vélocité, je vais t’écraser la cervelle jusqu’à ce que ta cervelle te sorte par le nez ! Mais avant, je tiens à ce que tu constates que tu as échoué, chevalier Hélioz ! »

D’une main, il écrasa Edalion en le prenant par le cou, et de l’autre, il sortit lui aussi un poignard, et visa la mère et son petit. Non ! Le monstre ! Arf ! Impossible de se défaire de cet étau qui lui sert de main. Que faire ?!


Alors que le poignard fusa vers la mère, l’arme de jet fut stoppée par…l’enfant ! La surprise de l’aigrefin était totale. Ce môme était cachait dans les bras de sa mère, et sa main s’était élever juste au moment pour rattraper l’arme. Profilant de ce temps mort, et de la baisse de force de la poigne, Edalion s’enroula autour du bras du gros et donnant un coup de talon dans le visage l’amenant au sol. Une fois parterre, le chevalier se libera prit une des épées au sol et assomma son adversaire avec le pommeau. Il rassembla les trois ennemis et les enferma dans des dômes de terre, grâce au don des chevaliers. Il remit son cache-œil en place, il remercia sur le coup, les mages blancs de ne pas lui avoir soigné son œil complétement sinon, le petit garçon serait orphelin.


Edalion eu droit à une accolade de la mère et de l’enfant, bien sûr il s’était assurer de reprendre le couteau. Il ne voudrait pas laisser cette arme au service de la maladresse d’un enfant. Ce n’était pas fini, son devoir était de les mettre à l’abri et c’est ce qu’il avait l’intention de faire. En deux temps trois mouvement, sur la route de la forêt, on pouvait voir un chevalier tenant les rênes d’un cheval sur le quelle un enfant et sa mère souriaient et ce cheval même étaient relier à deux autres qui eux transportaient 3 hommes inanimés en petites tenues et l’autre les armes et armures. Dans les pensées du chevalier tous étaient clairs, mettre la femme et l’enfant au moins des soigneurs, ramener ces brigands devant la justice et faire un rapport à sir Erek …tiens au faites, il avait complétement oublier l’entretien qu’il avait eu avec lui…

Erek n'avait perdu aucune miette du combat. Il fut surpris de voir qu'il les laissa en vie. La prison regorgeait de malotrus, il fallait parfois savoir faire du tri mais soit, l'aventure continuait et les deux habitants étaient encore en vie c'était déjà une bonne chose.

La suite du test serait plus corcée. Toujours invisible à Edalion, le chef des chevaliers mettait sur sa route un nouvel évènement. Il s'agissait d'un vieil homme. Il semblait totalement inoffensif et en très mauvais état. Dès qu'il aperçut le beau chevalier avec ses chevaux en bonne santé, il se mit au travers de leur route et se mit à le supplier :

"Je meurs de faim! Une mie de pain mon seigneur serait pour moi le plus beau trésor."

Edalion avait le choix de refuser ou non. Quoi qu'il arriverait, l'homme n'était pas seul. En fonction de sa décision, soit cinq rôdeurs et un mage noir apparaitraient dans le cas où il l'aurait aidé et le vieil homme ne ferait rien. Soit s'il le repousse, trois mages noirs apparaitraient avec cinq zombies chacun et le vieil homme tenterait de le mordre jusqu'au sang afin qu'il soit son repas à moins qu'il préfère les cuisses du jeune enfant.

Le combat était inévitable et là encore, il testait son honneteté et sa compassion ainsi que son courage et son endurance. Les deux villageois devaient survivre. Voyons la suite des évènements...

Le voyage continua sur de longues minutes tranquilles, peut-être un peu trop tranquille. Cette sérénité, durant laquelle Edalion avait pu se reposer. Devant le convoi, à quelques mètres devant lui, il vit un vieillard, et vu son allure, bien pauvre. Que faisait il ici dans la forêt, et seul ? Néanmoins depuis sa téléportation dans ce lieu, le chevalier avait la nette sensation que tout était possible. A peine allait il le saluer, que le vieux réclama à manger. Edalion trouvait encore dommage que des gens de ce monde mourraient de faim, étant donné les pouvoirs immenses que possèdent certaines personnes. Malheureusement, Edalion n’en faisait pas partie. Il n’allait tout de même pas fermer les yeux sur cette requête. Après tout, si les rôles étaient inversés, lui aussi aimerait qu’on lui dise oui. Par contre, le hic, c’est qu’il n’avait rien sur lui, il fallait donc trouver de quoi nourrir tout ce beau petit monde. Car oui, si il donnait à manger à cet homme, il en donnera aussi à la mère et son enfant.

« Je vais m’occuper de vous monsieur, donnait moi juste quelques instants pour préparer le repas. Vu votre état, un bout de pain n’arrangerait rien du tout. »


Tous se dirigeaient en dehors du chemin pour trouver un petit coin d’herbe discret, entre trois gros chênes. Edalion avait remarqué que le vieux effrayait involontairement le petit et la femme. Mais après quelques minutes d’échanges, le silence faisait place aux combats d’Edalion contre les aigrefins, encore sur les chevaux. Du coup, tout le monde se sentit un peu plus rassurer d’être placé sous son aile. Le chevalier, lui, prépara un feu, entouré de pierre, et partie à la chasse. Avant, il avait dit que si tout le monde voulait manger, il fallait y mettre du sien, aller chercher le bois, peut -être des fruits, et puis surtout, garder un œil sur le campement. Une fois tout le monde revenu, il y avait au menu, des baies, et de la viande de biche. Les trois invités dévoraient le repas, tandis qu’Edalion était adossé à un des chênes en mangeant un morceau de viande.

Ses yeux balayaient les environs, quelques choses n’allaient pas. Surtout si c’était encore une histoire de téléportation, mais aussi, les chevaux n’était pas tranquille, et lui, il se sentait épié. Un rôdeur ?un animal sauvage ? Il restait sur ses gardes. Puis soudain, un bruit venait d’en haut, Edalion avait juste le temps de lever la tête, qu’un homme lui sauta dessus avec un poignard. Les deux hommes tombèrent au sol en roulé boulé pour enfin retrouver Edalion au sol et l’agresseur au-dessus. Un duel de force s’éclaté, pour éviter à Edalion d’être égorgé. Puis aussi tôt, quatre autres rôdeurs sortirent des arbres pour se placer autour du campement. Les mangeurs s’arrêtaient se plaquant au sol. Et sortant de l’ombre, un homme encapuchonné déclara d’une voix ténébreuse.

« Laisse toi faire, et ta mort sauvera la vie de tes protéger »


Les quatre rôdeurs avaient une flèche braquer sur les protéger en question, et le mage cachait ses mains dans les manches un peu en retrait. Se laisser faire, il en était pas questions, mais la vie des trois personnes étaient plus chère que la sienne. Et surtout, avait vous déjà entendu un mage noir tenir sa parole ? Pour Edalion c’était clair, il fallait faire quelques choses. Sa respiration s’accéléra, et son regard se perdait dans celui de son adversaire. Sur le coup, il pensait à Ambrosia, Marika, Miranda, tous ceux qui lui avaient donné généreusement une leçon sur la magie, des conseils, lui qu’à cette époque, ne la maîtrisait pas. Son entrainement avec Ilaria, l’étoile, l’avait fortifié et i l’était temps de voir l’étendue de son pouvoir de la terre.

Et dans un cri de puissance, venant du plus profond de son estomac, de la poussière aveugla son agresseur, relâchant ainsi sa force, donnant l’occasion au chevalier de prendre une meilleure prise, et avec une poussée de ses jambes, il roula en arrière envoyant le rodeur dans le feu. Au signal du mage noir, les archers allaient décocher leur flèche, mais des mini boulets de terre, de la taille et au poids d’une boule de pétanque, leur frappa à chaqu’un la main qui tenait l’arc. Les tires partaient dans tous les sens, mais pas sur les civiles, c’était l’essentiel. Un des rodeurs était mort, avec une flèche dans la gorge, un autre blessé à la jambe, et les deux autres avaient eu le temps de rouler en arrière se cachant dans les buissons. Le mage, lui, avait disparu. Dans les tires aléatoires, un des aigrefins fut tué, ainsi que le cheval qui les portait. Edalion assomma le rôdeur blessé pour s’occuper des trois autres.

A tous les coups, ces rodeur allait attendre une occasion pour le surprendre encore une fois, qu’en au mage, il devait observer quelques part. Il s’agissait alors de les surprendre à son tour. Le chevalier simula une forte migraine mettant un genou à terre et laissant échapper de sa bouche : j’aurai du m’entrainer plus. Tombant dans le panneau, un des rôdeurs l’attrapa par derrière essayant de l’immobiliser pendant que le deuxième apparut devant lui, une flèche charger sur lui. Edalion se laissa tomber, ne pouvant pas supporter le poids, le rodeur de derrière se plia en avant se prenant la flèche en pleine tête. A nouveau le battement cardiaque du chevalier ralentit, il se leva en direction de l’archer et s’arrêta juste devant l’arc, alors que le rodeur n’avait pas fini de reprendre une flèche. Un revers de main sur l’arc et un deux trois coups de pieds montant, un au genou, l’autre aux côtes et le dernier à la tête. Une fois au sol, il l’assomma avec.

Bon, le mage noir, il est ou lui ? Il entendit un ricanement à 10 mètres de lui, i les retourna et une flamme noir fusa sur lui, il avait juste eu le temps de lever son bras pour former un petit bouclier de terre. Mais la force magique du mage était telle que le bouclier vola en éclat, et toucha Edalion de plein fouet. Le chevalier s’éclata au sol, mais il était préoccuper par la douleur de brulure, et les flammes noirs semblait dévorer son armure légère. Il la retira, ainsi que son haut. Il était torse nu, dévoilant son pendentif en forme de bouclier rond, sa musculature, mais surtout, la mystérieuse trace noir qui lui donnait cette douleur. Heureusement qu’il a eu son armure, sinon ça aurait était plus grave. Celle-ci avait maintenant un énorme trou au torse.

« Tu as peur de tuer ou quoi ? C’est comme ça qui faut faire ! »


Incroyable, il lança son projectile sur ses propres hommes, et les aigrefins, bref, tout ce qui était au sol. Alors qu’il allait le faire sur les protéger Edalion envoya un boulet de terre sur la main évitant le pire. Le scélérat ! Les corps touchés n’étaient plus que des squelettes…Cet homme était dangereux, trop dangereux, il fallait l’empêcher de nuit. Dans une grande respiration, Edalion disparut. Le mage regardait autour de lui, il voulut ensuite tuer les civiles, mais il reçut une droite invisible, l’envoyant au sol. A peine i les releva, et il ressue un coup dans le ventre, et ainsi de suite pendant une minute. Edalion allait tellement vite, qu’on pouvait voir que des reflets, il faisait simplement le tour des trois arbres et à chaque fois qu’il passait sur le mage il l’attaquait, ainsi, il ne pouvait pas subir de surprise de sa part, l’attaquer de front lui aurait donné, une occasion de sortir un autre sort aussi dangereux. La course se finit lorsqu’Edalion sortit son épée, et dans la même course, il trancha la tête du mage noir, et du plat de l’épée, il l’envoya dans le feu. Il n’avait pas confiance à la mort avec les mages noirs, y parait que certains reviennent à la vie.

Edalion s’arrêta, respirant très fortement, une main tenant son épée, l’autre son estomac. Il tomba à genou au sol, il avait mal, très mal, sa vélocité réclamer plus d’énergie, c’est comme un point de côté, mais en dix fois plus fort. Sa tête se mit à tourner, il ne perdait pas connaissance, mais il n’était pas loin. Petit à petit, le vieillard, et les deux autres, venaient à lui, pour lui tendre un peu de fruits frais, poser une mais sur l’épaules et dire : merci…

Avant qu'Erek n'apparaisse, c'est bien une ombre qui pourfendra le ciel de ses grandes ailes noirs. Dans un vol majestueux, l'animal jouait avec les nuages. Il se posa sur le bras de la femme. Après l'avoir cajolé, elle prit la parole :

"Vous êtes un homme brave. Vous m'avez protégé ainsi que mes deux comparses au péril de votre vie. Vous êtes un très bon chevalier. Pour vous témoigner ma mansuétude, je vous offre ceci. Vous pouvez le baptiser comme vous le souhaitez."

L'aigle caressa de son bec la joue de son ancienne maitresse et vint se déposer sur l'épaule d'Edalion. Celui-ci était spéciale mais il le découvrirait plus tard.

Subitement, tout sembla tournoyer autour du jeune homme. Il se faisait téléporter en compagnie du maitre du ciel. Ils revinrent dans la bureau du dirigeant. Celui-ci les attendait les bras croisés sur sa poitrine sur son siège derrière le bureau un sourire satisfait sur les lèvres.

Il se leva avec grâce et donna une caresse à l'aigle.

"Te voilà avec un nouvel ami. Il pourra t'aider j'en suis sûr pour tes prochaines quêtes. Mais avant, je dois t'offrir moi aussi quelque chose. Cela symbolisera ta réussite. Car oui, tu as gagné ton test avec brio. Te voilà au rang supérieur. Sois en fier."

Il attrapa le médaillon autour du cou du paladin et incanta. Celui-ci se mit à briller. Erek lui donnait de la magie. C'était à Edalion de découvrir quel secret renfermerait à présent son bijou. Son chef lui sourit et murmura :

"Va! Il est temps que tu continues ta route!"



[Félicitations. Te voilà niveau 3. Transmets moi par mp le nom et la description physique de ton aigle. Postes ta sortie et cela sera bon]

C’était fini, enfin fini. Le touché des civils disparut laissant place à un contact plus rigide, lorsqu’il releva le regard, un aigle était là, apparemment, il sera son nouvel allié, son ami. Dès le premier contact, il sentit que lui et l’animal allaient vivre des grandes aventures. Le chevalier se redressa doucement et le paysage changea à nouveau. Et le voilà de retour au château, plus exactement là ou Erek l’avait laissé. Enfin, Edalion était dans un sale état, un petit repos lui ferai sans aucun doute le plus grand bien.

Ce qui passa ensuite était très étrange, voilà que son chef empoigna son pendentif et murmura quelques choses de totalement incompréhensif. Ce pendentif était un cadeau de son père, il lui avait promis qu’il repousserait les mauvais sorts. Et d’après ce que lui disait Erek, voila que le petit garçon de ferme était devenu un plus grand chevalier. Quelle fierté il aurait eu…Edalion était presque sur que ses parents étaient la quelques part entrain de suivre la progression de leur fils unique. Il finit par répondre à Erek :

« Merci, si vous avait le moindre problème faites appel à moi et j’accourrai immédiatement. »

Edalion sortit du bureau avec son aigle sur l’épaule. Il resta un détail à régler. Il fallait le baptiser. Et le nom arriva comme par magie.

« Yazariel »

L’aigle poussa un cri strident, apparemment il était ravi . Les nouveaux duo de choc disparut aux détour d’un couloir…