C’était devenu rare que je m’offrais un séjour à Bénécius, c’était un endroit magique et serein. La tour blanche rassurait les cœurs et les gens les réchauffaient. Mais ici aussi je ne me sentais pas à ma place, et même si j’envie les personnes qui vivent ici, jamais je me risquerai à changer de vie, je ne veux pas la voir effondrer à nouveau parce que j’ai fait les mauvais choix. Néanmoins, l’avantage d’être Herboriste et de devoir les livrer, c’est que ça faisait voyager. Ce jour-là, toujours en tirant mon petit chariot de bois remplit d’un lit de terre et d’une vingtaine de plante, pas plus sinon y a plus de place, je me rendais chez un petit vieux qui m’avait demandé de lui ramener une herbe de la forêt pour son rhumatisme. C’était loin pour un simple soin alors que la tour blanche et ses magiciens se trouvaient qu’à deux pas. J’ignorais les raisons pour lesquelles il m’avait choisi moi, mais il m’a été incapable de dire non. Je ne savais pas dire non, des fois j’avais peur de me faire frapper pour mon manque de motivation, mais aussi je craignais de ne pas en faire assez pour les satisfaire. Pourtant c’est ainsi que je vivais chaque jours qui passait.

Je passais donc par le jardin paradisiaque de la cité blanche, c’était plus court pour me rendre à la place du marché, et aussi, c’était un endroit peu fréquenter, je ne risquais pas alors de déclencher une mauvaise rencontre, ou une rencontre tout simplement. Mon regard était restait droit fixant le sol afin d’éviter de regarder qui que ce soit dans les yeux et me concentrant pour tirer ce maudit chariot qi sembler peser de plus en plus lourd. Je n’étais pas quelqu’un de très fort, je n’avais que 18 ans et je ne cherchais pas non plus à améliorer ma condition. Dans ma tunique bleu, un peu poussiéreux, j’avais manqué de m’étaler au sol lorsqu’une des roues de la charrette se brisa sous le poids. Je m’étais fait mal, mais surtout je commençais à trembler, oui, j’avais attiré l’attention sur moi et je détestais ça, je voulais qu’on me laisse tranquille, mais je ne gérais absolument pas la situation, je ne savais pas quoi faire, enfin si, mais ça prendrai du temps. Bien que le jardin fût quasi vide, j’avais l’impression de sentir des moqueries sur moi.

Au fond de moi-même je voulais demander de l’aide, mais je ne voulais pas déranger qui que ce soit, et je détestais décevoir les gens. Je voulais juste devenir invisible, oui c’est ça invisible !

Alors que j’essayais de vider le charriot de sa terre et de ses plantes, pour pouvoir réparer la roue, je sentis une main se poser sur mon épaule, je n’avais même pas entendu l’homme qui était venu à mon secours parler tellement j’étais affolé. Quand je le vis je sursautai me mettant à l’écart de l’autre côté du petit chariot. Qui était-il, Que me voulait-il ? Sur le coup, je voulais m’excuser encore, encore, et encore, peut être lui avais-je perturbé son après-midi ? Je ne savais pas quoi lui dire et en plus un silence pesant s’empara de moi, alors que petit à petit, je constatais que l’homme en question me demandait si j’allais bien, et que la situation n’était pas si grave que ça. J’ne revenais pas, je restais même bouché-bé devant cet élan de gentillesse à mon égard. Je venais même à me dire que c’était peut-être une farce, mais il semblait si consciencieux que cette idée fut immédiatement chassée. J’étais encore un peu gêné, mes mains s’entre mêlaient, mais je décidais de lui répondre, après tout, c’était la moindre des politesses.

« Non…je n’ai rien monsieur, merci »

Puis, avec ma petite pelle qui était accroché sur le côté de la petite charrette, je continuais à retirer toute la terre aussi vite que possible, j’étais tombé sur quelqu’un de gentil et donc il ne fallait pas le faire attendre, il avait sans doute des projets plus important que moi en tête. Après plusieurs pelletés, les plantes était correctement mis en jauge sur le bas-côté. L’homme en blanc semblait concentré sur la charrette, savait il réparer ça ? Pourtant la roue en bois était fendu en deux, comment voulait il s’y prendre ?
« Vous avez une solution ? »

Bizarrement, ma gêne semblait disparaître petit à petit aux côté de ce monsieur. Au point que je me mettais à chercher une solution à l’actuel problème. Mais aussi à un moyen de le remercier, même si la roue restait irréparable, ce qui était important c’était le geste. La dernière fois que quelqu’un à prêter attention sur moi, c’était le dernier client que j’avais visité, en plus des quelques pièces d’or, qu’il m’avait donné pour mon travail, il m’avait proposé de passer la nuit chez lui. Mais j’avais refusé, moi je dormais à l’auberge, et y a trop longtemps que je n’ai pas eu de maison à moi.

Sans attendre une seule seconde de plus, je m’attardais sur le puzzle de la roue, alors que consciencieusement je rassemblais la roue, enfin, les morceaux de bois qui étaient par terre, je jetais un œil sur ce que faisait l’homme en blanc. Il était allé chercher deux pierres dans la rivière et les avaient posé d’une manière bien particulière. Je fronçais les sourcils en me posant des questions sur ses intentions. Il ne voulait tout de même pas mettre ces pierres à la place e la roue quand même ? La charrette n’avancerait pas plus. C’est alors que j’ai vu, quelques choses qui m’était familier, mais aussi quelques chose que je détestais et il fallait l’avouer, j’en avais peur. La magie ! Sans vraiment commander mes gestes, je reculais de quelques pas. Je me disais que finalement, côtoyer un lanceur de sort n’était pas une bonne idée du tout. Je sais que moi-même je possède quelques dons, mais j’en sais pas plus et je ne tenais pas à la savoir. Voilà maintenant trois ans que j’avais peur du feu alors que lui, semblait m’adorer. Et depuis tout ce temps je me forcer à entrer le moins possible en contact avec la magie. Je voulais masquer ma peur, en faisant la conversation, mais mes yeux ne pouvaient pas regarder le mage en face et ma voix tremblait légèrement.

« Vous…vous vivez ici ? C’est quoi votre métier ? Moi je suis herboriste… »

Des questions totalement aléatoire, et je me suis même demander pourquoi je lui avais parlais de moi alors que je m’en méfier. Mais de toute façon, à voir la terre et les plantes on pouvait facilement deviner mes activités. Il avait l’air drôlement concentré, même que la terre et les pierres lui obéissaient. Je commençais même à comprendre la présence de ces pierres. Encore une fois, il prouva qu’il était de bonne conscience, mais la présence de cette magie m’empêchait d’approcher ou de faire quelques choses pour l’aider. Je me disais que dans ce monde, il semblait y avoir pas mal de gens qui se servaient de magie. Mais comment font-ils ? Appart des misères, la mienne ne m’a jamais rien apporté de bon, que des malheurs et c’était la raison principal qui me poussait à ne pas quitter mon quotidien et à éviter les gens.

Bien que les magiciens me semblaient dangereux, et que la magie en elle-même n’était pas faite pour les amateurs, ce mage blanc semblait honnête et pleins de bonnes choses. Je ne connaissais pas beaucoup les gens de la tour blanche, mais le peu dont j’ai entendu était de gros éloges, des gens digne de confiance. Après tout, ne venait il pas de l’aider à remettre sa roue en état ? Même s’il n’avait pas totalement fini son ouvrage. En peu de temps j’avais eu droit à une aide, de l’eau et une poigné de main. C’était rare que j’aie l’honneur d’avoir les trois en même temps. Alors, je voulais faire ça bien. En lui serrant la main, je me figeais dans ses yeux comme la politesse l’indiquait. J’avoue que l’idée de me faire broyer la main m’était venue à l’esprit, mais j’évacuai rapidement cette sottise. Ce Gill Hüngren allait être une des rares personnes à entendre mon nom en entier. Les gens pour qui je travaillais me nommé « petit bonhomme » ou « petit Charly ». Alors que je m’appelais :

« Enchanté Monsieur Hüngren, je m’appelle Charly, Charly Calcicendre. Je viens de Naturalia »

Cette étreinte m’avait invité à prendre l’eau qui m’était offert, un peu hésitant, mais je ne pouvais plus retenir ma soif, je bus doucement le contenu après avoir remercié le magicien blanc de la tête. Que cela faisait du bien de sentir l’eau recouvrir qu’on croyait sentir sec au fond de son corps. Maintenant qu’un début de confiance s’était installé entre lui et moi, enfin, surtout pour moi, plusieurs questions me venaient en tête, sur la tour, sur les mages blancs, et aussi sur la magie. Depuis l’incendie il y a trois ans, je n’ai pas eu d’occasion de parler sur ce sujet-là. Mais je ne voulais pas trop retourner dans ce souvenir douloureux, et aussi je ne voulais pas l’embêter avec mes histoires personnelles. Je me contentais alors de lui parler de l’instant présent.

« Ce n’est pas difficile ? »

En rendant l’eau, je pointai du doigt son ouvrage, en espérant qu’il comprenne que je voulais parler de sa capacité de mouvoir la terre de cette manière. Je ne voulais pas prononcer le mot, c’est comme si je me trahissais si j’en parler à haute voix, mais j’en pensais pas moins. L’homme a toujours craint ce qu’il ne connaissait pas. Et j’étais un petit homme dans lequel une grande puissance était stocker et menacer de sortir à chaque moments où je ne contrôlerais pas mes émotions, mes sentiments. Je me demandais même si Monsieur Hüngren avait été comme moi ? Ou si il avait été suivi par des expert en la matière ? Malgré les gouttes de sueurs qui lui coulaient sur le front, il n’avait pas l’air si épuisé pour quelqu’un qui venait de réintégrer la caste des magiciens de la tour céleste.

J’écoutais attentivement les paroles de ce monsieur si sympa. Son aura de bien semblait m’atteindre et je me sentais bien. Selon lui, la magie pourrait être maîtriser par le calme et l’ordre…ce n’était pas faux. Alors que je regardais mes mains, en songeant à ce feu qui ne voulait plus me quitter, je me demandais si un jour je parviendrais à le commander ? Mais il était hors de question de tester ici. La comparaison était simple, il soigner les gens, que pouvait faire la magie blanche si elle était exagérer ? Imaginez un instant que du bout de mon pouce, j’ai une flamme qui s’emballe et qui refuse de m’écouter. Ce n’est pas du tout comparable.

Mais pour le remercier, car même s’il voulait qu’un merci, j’avais bien l’intention de lui offrir quelques choses. Mais pas une simple babiole et de toute façon je n’avais rien sur moi, appart quelques pièces qui se battaient en duel dans ma poche. Je n’avais que ma charrette et mes plantes…mes plantes, en voilà une idée. Il me restait quelques épis de blé et de l’Aloe Véra, et quelques autres plantes. Le temps que monsieur Hüngren termine son travail, je cherchais dans mon petit sac un récipient, et j’été heureux de constaté qu’il me restait une petite fiole. Sans attendre, je cherchais dans mes connaissances un résultat d’une association de plantes. Je n’étais pas doué en magie, mais en herboristerie je m’y connaissais assez pour lui assurer une aide. J’écrasais délicatement l’Aloe Véra tout en incorporant petit à petit des morceaux d’épis de blé. Une poudre commençait à se former, il était temps d’aller chercher un peu d’eau, dans la fontaine par exemple. L’eau d’ici, elle était bonne, pour moi, il n’y avait aucun doute la dessus. Trempant ma mixture dans la fiole remplie d’eau, je n’avais besoin que de quelques secousses pour bien mélanger le tout. Du bout de mes doigts je goutais ma préparation. La potion était prête, même si elle pourrait être un peu mieux avec les bons accessoires. Une fois que le mage blanc se retourna, je lui tendit ma préparation.

« Tenez, c’est pour vous, ne buvez qu’une gorgée à chaque fois, sinon vous allez dormir. »

Je le regardais faire, j’avais noté qu’il avait de petits problèmes dû à la vieillesse. Mais cette potion de regain d’énergie devra effacer sa fatigue et camoufler les défauts de l’âge pendant quelques temps. J’avais bien précisé qu’une gorgée, car trop de potion d’un coup reviendrai à engourdir tout le corps. Par contre le goût ne devait pas être fameux, je n’avais pas eu le temps de m’occuper de ce petit détail.

« Alors ? Comment vous vous sentez ? »

J’avoue que j’étais un peu angoissé, même si pendant ma préparation j’étais sûr de moi. Mais le fait de préparer pour soi ou pour quelqu’un d’autre n’était pas du tout pareil, même si le résultat était le même. J’ai déjà eu des gens qui ont pas voulu le boire à cause qu’ils m’avaient vu faire, ou d’autre qui n’ont pas suivi mes instructions. Bon, j’étais du genre à ne pas trop insister dessus pour ne pas embêter la personne, même si dans certain cas, ça aurait été nécessaire. Des personnes endormis sur le chemin, j’en ai eu…

La potion semblait avoir agi selon l’effet voulu. Gill semblait soulagé et particulièrement reconnaissant. Je n’étais pas du genre à me vanter de mes capacités, c’était même un peu le contraire. Mais j’aimais voir le sourire sur le visage des gens à qui j’offrais de l’aide. C’était, selon moi, le plus grand signe de remerciement que je pouvais avoir. Gill était quelqu’un de bien et il allait être le premier depuis très longtemps, peut-être trop longtemps, à entrer dans mon entourage privé. D’ailleurs, il était le seul pour le moment. Y paraît que les gens qui vous veulent du bien apparaissent à coup sûr lorsqu’on est en détresse, comme moi avec ma roue. Ce mage blanc était pour moi quelqu’un d’important. Je voulais me dévouer à le suivre, mais je fus rapidement rattrapé par mon travail.

« Si vous en voulez encore, n’hésitez pas à venir me voir, je me ferai une joie de vous en faire d’autre…avec un meilleur goût. »

Un véritable sourire s’afficha sur mon visage à mes derniers mots, au point que même lorsqu’il vint me poser sa main sur mon épaule, je n’ai pas ressenti de gêne ni ressenti de tremblement. Il me proposa même de m’accompagner chez Monsieur Drom. Si ça ne l’ennuyait pas j’en étais vraiment ravi. Et comme il disait, si jamais la roue venait à se fissurer, il serait là pour y remédier.

« Je vous remercie, j’accepte votre compagnie avec plaisir. Mon prochain rendez-vous est un vieux monsieur, un dénommé Drom. Il est un peu grincheux et j’avoue qu’il me fait un peu peur. Il vit dans une petite maison juste à la limite du jardin. Ce n’est pas très loin. »

Ensemble nous marchons vers la fameuse destination. C’est vrai que ce client me faisait peur, et bien plus que ce que je venais de déclaré. Il était grand et large, un ancien soldat y paraissait et dont peu de personne résidait dans son cœur, si toute foi, il en avait encore un. Il m’avait demandait cinq de mes potions régénérantes en échange d’un peu d’or. Sur le chemin, je racontais à Gill l’aspect de certains de mes clients. Certains étaient doux et compréhensif, d’autres se moquait totalement de moi, du moment qu’ils avaient ce qu’ils avaient commandés. J’avais même précisé que beaucoup d’entre eux ne m’avait pas entièrement payé et d’autre pas du tout. J’avais toujours crains de demander cet or qui logiquement me revenait de droit.

Après quelques minutes, nous voilà devant la porte d’une maisonnette un peu coquète, mais dont l’entretien a était un peu bâclé. Je frappais à la porte et l’homme ouvrit la porte de manière brutale et présenta son imposant corps à nous. Sans un sourire il scruta les deux hommes devant lui et spécula ensuite.

« T’es en retard petit, allons dépêche-toi, j’ai pas que ça à faire moi ! Et lui, c’est qui ? »

Mon regard se baissa machinalement pour subir ce charmant accueil. Mais je voulais me montrer fort devant Gill et je rehaussais mon regard et je lui répondit normalement.

« Bonjour Monsieur Drom, je vous prie de bien vouloir excuser mon retard, j’ai eu un problème avec mon chariot et ce brave homme m’a aidé…et je… »

Il me laissa même pas finir ma phrase, qu’il regarda Gill et me coupa.

« Ha ! ces jeunes, incapable de se débrouiller tout seul ! Nous de notre temps on avait besoin de personne. Aujourd’hui il faut encore leurs torcher le derrière à leur place. Ah elle est fier la nouvelle génération, je vous le dit. En plus celui-là est un délinquant ! Il à mis le feu à sa propre maison, c’est pour ça qu’il est tout seul, personne veut de lui, y a que moi et vous qui ai eu pitié de lui… »

Doucement je sombrais dans couloir sombre ou je ne voulais plus entendre ces mots. Je venais de faire un grand pas en avant en me montrant fort, soi-disant, et je venais d’en faire deux en arrière. Je voulais juste m’enfuir, devenir invisible pour qu’on me laisse tranquille. Je me sentais tellement gêné, et humilier, bien plus que la plus part du temps que mon corps et mon inconscience avaient réagis. Petit à petit, mon corps devenait de plus en plus transparent pour finir totalement invisible. Monsieur Drom ne m’avait même pas vu, et moi non plus…

Alors que je me retrouvais dans mon monde, un monde où j’étais seul, Gill semblait me chercher alors que j’étais juste devant lui, je fus même bousculer par mon client comme si je n’existais pas. Je ne comprenais pas ce qui se passait et ce que je voyais ne me plaisais pas du tout. Monsieur Drom avait osé empoigner le mage blanc. Je me relevai et je sentis un nœud au fond de mon estomac en regardant la scène. C’était un mélange de peur et de rage, un sentiment que je connaissais que trop bien et un autre tout à fait nouveau. Gill fut le premier à se montrer gentil et serviable envers lui et il le reconnaissait comme un ami. Et le fait de le voir en danger me poussa à le protéger. Alors que j’étais toujours invisible, je me dirigeais rapidement vers mon chariot, j’empoignai la motte de terre dans la quel résidait la plante que je devais à ce client. Et au moment où je lançai mon projectile, celui-là s’enflamma avant de quitter ma main pour aller s’écraser contre l’épaule de Drom. Celui-ci lâcha immédiatement le mage blanc pour s’occuper à éteindre sa tunique qui brulait très légèrement.

« Nom de… ! Qui a fait ça ? Hep vous le mage blanc, soignez moi ! »

Puis, il entendit ma voix sans savoir vraiment ou j’étais.

« Tenez, prenez donc vos plantes et laissez-nous en paix, je ne travaillerai pu pour vous. »
Au fur et à mesure des mots, je lui avais envoyé toute sa commande sur lui et un peu à côté, car le jeu de tire n’était pas mon fort. Drom déguerpissait chez lui et on aurait pu entendre le verrou se refermer derrière. Après de tels actes, mon corps tout entier tremblait comme si il n’était pas habitué à agir de la sorte, non pas pour la magie, mais à aller contre un refus ou quelqu’un qui voulait faire du mal. D’habitude, je prenais sur moi en pensant que j’allais peut être me faire mal. Et petit à petit, mon corps réapparut derrière Gill prêt du chariot. Cette fois, j’ai vu le feu sortir de mes pieds et parcourir tout mon corps. Mon invisibilité disparut à la même allure que du papier en feu.

« Je suis désolé Monsieur Hüngren, je ne voulais pas vous entrainer la dedans. Mais je vous remercie…de m’avoir défendu…merci, vraiment… »