Ayleen Eliseï Âme Errante, niv 1
Messages : 30 Date d'inscription : 12/05/2012
Feuille de personnage Pouvoirs: Eveil, vitesse accrue, illusion. Armes: Kriss, dague. Relations:
| Sujet: Ayleen [ Rôdeuse ] { En cours } Sam 12 Mai - 21:37 | |
| ~~ Ayleen Eliseï ~~ Identité Nom : Eliseï Prénom : Ayleen Surnom: / Age : 55 Sexe : Féminin Statut: Rôdeuse Race: Démon Alignement : Neutre stricte
Pouvoirs : - Éveil - Vitesse accrue
Pouvoir au choix :
-L'illusion : Ce pouvoir consiste à créer une essence immatérielle, que l'on ne peut toucher, mais qui a la particularité d'être remarquablement vraisemblable. Par exemple une flamme; elle est en soit immatérielle, mais au contact d'une chose normalement inflammable, elle aurait la même réaction que tout flamme dite " normale ". Elle n'inflige donc en soi aucune douleur, mais la douleur peut-être crée par le cerveau même, trompé par l'illusion à laquelle il est soumis... Jusqu'à ce que la personne visée se rende compte de la supercherie. Mais... utilisée à bon escient, cette magie peut-être très surprenante.
Armes : Dague Kriss
Main d'appui : Ambidextre
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Description
Caractère : « La vérité est, et sera ce dont on en fait » Le mensonge, la traîtrise, et le mystère, seraient les trois termes qui définiraient le plus simplement la « jeune » femme. S'entourer d'un halo de mystère est ce qu'elle fait de mieux lorsqu'elle rencontre une personne... Toutefois si elle la rencontre, car Ayleen est aussi quelqu'un d'assez solitaire, et engager les conversations n'est pas dans ses habitudes, sauf si cela se déroule dans un cas conflictuel. Aussi étrange qui cela puisse paraître, se battre a toujours été une chose que la démone affectionne particulièrement, non pas dans le sens de faire souffrir la personne avec qui elle se bat, mais elle prend cela plutôt comme un défoulement. Un entraînement, même. Mesurer ses capacités face à quelqu'un dont on ne connait rien, ni de ses expériences, ni de ces techniques; l'amuse. Cependant, cet aspect belliqueux n'intervient évidemment pas à chaque rencontre qu'elle fait. Mesurer ces capacités au combat est une chose, mais connaître ses limites en est une seconde. Et même si l'honneur est un mot qu'Ayleen a rayé de son vocabulaire, la fierté est une chose à laquelle elle attache beaucoup d'importance. Aussi, blesser son égo quelque peu surélevé n'est pas la meilleure chose à faire, à part si vous voulez baisser dans son estime d'une manière radicale, ou vous faire taper dessus. Hautaine ? Arrogante ? Insolente? Oh, elle peut l'être aussi. Tout dépend de son humeur, en fin de compte. Que de négatif, me direz-vous, certes, je ne pourrai pas dire le contraire, car la jeune demoiselle n'a clairement pas l'habitude d'afficher à tous sa bonne humeur. La compassion, l'amitié, la fraternité, ou même l'amour, sont des sentiments qu'elle garde uniquement pour elle, et n'en montrera en aucun cas la moindre parcelle, car oui, même si elle ne le montre pas de manière visible, elle est bien dotée de sentiments. Et bien loin derrière son air constamment grave et peu souriant, peu se nicher un cœur bien sensible.
Physique : Cette charmante jeune femme aux yeux perçants, de couleur de feu, se nomme Ayleen. Elle a le physique d'une personne d'une vingtaine d'années, et pourtant, ses capacités raciales lui permettent de vivre beaucoup plus longtemps qu'un humain lambda , c'est à dire quelque deux-cents années. Mais elle est jeune, et n'est doté que de cinquante-cinq ans. Ayleen est dont une jeune femme élancée, svelte, et qui est plutôt plaisant à regarder. Ces longs cheveux de jais, ondulés, lui tombent gracieusement dans le bas du dos, sa frange, elle, cache généralement son visage, dont les trais fins rappellent ceux des félins. Son regard hautain et vif accentue cette impression de félinité, qu'elle porte par ailleurs assez bien. Cependant, son visage n'arbore que trop peu souvent des expressions qui font qu'une personne semble heureuse, ou fière de la vie qu'elle mène, puisque celui-ci n'affiche que des figures graves, voir tristes. Son regard accompagne donc cette impression et a souvent pour signification '' ne t'approche pas de moi ''. Et généralement, cette envie est respectée. Une autre caractéristique du félin qu'elle possède est sans doute l'agilité. Ayleen possède une souplesse et une rapidité remarquable dans ces mouvements, ainsi que dans ces déplacements, qui ne manquent certainement pas d'assurance, ni de grâce. Son grain de peau est plutôt hâlé, et celui-ci est généralement marqué de tatouages, qu'elle fait grâce à une peinture fabriquée grâce aux extraits de pigments noirs, qu'elle applique ensuite sur sa peau. Cependant, ce genre de tatouages est difficile à reproduire, et s'efface avec le contact de l'eau. Elle ne peut dont se payer le luxe d'en porter tous les jours, en tant que rôdeuse, elle porte aussi le tatouage d'un serpent, croisé d'un loup, à un endroit dissimulé à la vue de tous, et dont elle seule n'a le secret. Mis à part le tatoueur qui lui a reproduit, car étant donné que celui-ci est bien permanent, le fait est qu'il soit fait par un professionnel lui convenait mieux. Elle porte généralement des vêtements faits en cuir, à la rigueur en tissu, afin que ces mouvements puissent être fluides, et sans gênes, que causeraient des vêtements trop lourds.
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Historique Histoire :
Je... Je crois qu'il pleuvait, ce jour là. À moins que ce ne soit le sang que j'entendais s'écraser sur le sol , dur, et froid, sur lequel j'étais assise. J'aimais croire que tout n'était qu'un cauchemar, que j'allais me réveiller d'un moment à un autre, trempée de sueur, dans mon lit chaud, près du feu. Cependant, la douleur que je ressentais ne pouvait être autre chose que réelle, et pourtant, je me persuadais du contraire. Le silence qui régnait dans la pièce était inquiétant, ce calme mortel, qui faisait se glacer tout mon sang dans mes veines. Je restais là, les yeux fermés. Les mains autour des genoux, la peur, ainsi que l'horreur bloquant le moindre mouvement que j'essayais d'esquisser. C'était la pluie, n'est-ce-pas, que j'entendais couler sur le sol ?... J'avais froid, je souffrais. Je voulais que tout s'arrête. Que tout prenne fin. J'entendis alors la porte de la chambre s'ouvrir brusquement. Je me mis les mains sur la bouche, afin de m'empêcher de crier, de hurler à l'aide. Mais c'était la voix de mon frère que j'avais reconnue,qui criait mon prénom. Je ne pu donc réprimer une seconde de plus mon sanglot, qui arriva jusqu'à ses oreilles. Je vis alors sa main passer sous le lit, cherchant la mienne. « Viens, ...Viens Ayleen. Il faut partir, ou ils vont revenir. » Une fois sortie, il me prit dans ses bras, et me mis la main sur les yeux, protecteur. Mais je pus nettement apercevoir entre ses doigts le corps de notre mère, gisant sur le lit-même sous lequel j'étais cachée, inerte, sans vie. Je mis alors ma tête sur son épaule, et accrochait mes bras autour de son cou. J'avais peur. Peur de ce qui allait à présent arriver.
On s'était caché dans la forêt. Loin de notre maison. Encore plus loin de la ville. Mon frère s'était dénué de la veste qu'il avait pour me la mettre sur le dos. On était serré, l'un contre l'autre, il me réconfortait, en silence. Ses bras protecteurs m'entouraient, me disaient que j'étais en sécurité, là où j'étais. La nuit fut très longue, pénible. Et le lendemain, nous étions déjà repartis. Nous devions retourner sur nos pas et dépasser le village, pour être en sûreté. Il fallait en éviter les alentours , ainsi que les routes à sa proximité. Mon frère était connu, là-bas, comme le fils d' un « damné », d'un monstre. Un rejeton du malin. Nous savons tous que les rôdeurs étaient considérés comme tel. Mon père était accusé à tord, il n'était en aucun cas un rôdeur. Un démon, certes, cela il l'était. Et cela devait être précisément la raison de cette violence envers notre famille. Notre famille, qui se voulait d'être éradiquée de cette terre. Et accuser mon père d'être un rôdeur ferait, telle la goutte dite '' de trop '' déborder le vase de haine dont était remplis les villageois.
Il fallait que l'on vole, pour pouvoir manger. Ayant ni l'un ni l'autre l'âge pour avoir un travail, nous étions réduits à cela. Et … fort étrangement, j'étais plutôt douée. Ma petite taille devait beaucoup m'aider, à cet âge là. Nous avions élu domicile dans une maison abandonnée; dans un petit village très reculé du monde, cependant, nous y étions généralement que pour dormir. Mon frère était devenu apprenti forgeron, un mois environ après notre arrivée. Le revenu que cela lui procurait ne lui suffisait à peine pour lui-même, alors moi, je continuais à voler. Voler. Encore et encore. Si bien que des plaintes se firent de plus en plus entendre dans le village, et même si je ne me faisais pas remarquer, j'étais de plus en plus soupçonnée. « C'est cette petite diable; j'suis sûr qu'c'est elle ! J'l'ai jamais vu accompagnée d'un adulte. C'est elle à qui r'vient la faute. J'vous l'dis moi. Il faut faire encor' plus attention. Il faut plus qu'elle nous dérobe la moindre chose. C'est la peste c'te gosse. » Le marchand avait les sourcils froncés, l'air grave, et surtout était suivis de plusieurs personnes derrière lui. D'autres marchands, certainement. Le garde à qui il s'adressait hochait la tête en signe d'entente, puis reparti. Il allait sans doute revenir.
Tout devint clair, dans mon esprit. Je ne pouvais pas rester ici. Je n'avais que dix ans, et je devais me séparer de la dernière personne que j'aimais. Que je chérissais. Et surtout... qui me restait. J'ai couru jusqu'à la forge. Haletante, je me suis brutalement stoppée à son flanc droit, lui prenant la main. Je devais lui expliquer la situation. « Je comprends. Pars. Très vite, et très loin. » Je voyais dans son regard que chacun de ces mots s'échappaient de sa bouche avec difficulté. On restait là, à se regarder, alors que je lui chuchotais « Ne t'en fais pas pour moi. Je reviendrai. » Ces paroles, autant promesses que mensonges étaient là un bien maigre réconfort à l'oreille de mon fraternel, qui me poussait alors du bras, afin que je parte. Ce que je fis à contre cœur.
Deux jours après ma fuite, j'errais sur une route marchande, en contre-bas des nombreux chevaux et attelages qui parcourait le chemin, lentement. Je sautillais, mine de rien. Avec une démarche dotée d'allégresse, je passais à côté des marchands et leur dérobais leur bourses et aumônières, sans qu'ils ne s'aperçoivent de quoi que ce soit. Je voulus alors prendre une pomme, entreposée sur le tas de fruits que transportaient la carriole; quand une main s'abattit sur ma bouche et me ramena en arrière. Ne pouvant pas crier, je me débattis alors comme je le pouvais, mais sans grande efficacité apparente. L'homme m'amena alors sur le côté de la route. « Si je te lâches, tu ne crieras pas, n'est-ce-pas ? » Je lui répondis par un signe positif de la tête, suffoquant sous la force et la mauvaise odeur de son gant de cuir. Il me lâcha alors, et, doucement, retira sa main de ma bouche. Rapidement, je me dégagea et cria à l'aide à pleins poumons. Il me remis la main brusquement sur les lèvres, afin que je me taise. « Que t'avais-je dit, petite fille ?» Cette fois il était en face de moi, accroupi, et ses yeux bleus scrutaient les miens comme s'il voulait me sonder. Je plissa alors les yeux, sourcils froncés, avec l'ambition de le foudroyer de mon regard le plus noir qui me venait alors à l'esprit. Cela le fit sourire. Et cela m'énerva d'autant plus. Je n'aimais pas qu'il m'appelle « petite fille » Je n'aimais pas quand il souriait, alors que je m'énervait. Je n'aimais pas quand il me regardait avec ces yeux rieurs, je ne l'aimais pas. En plus c'était un elfe. Il me leva à bouts de bras, et me secoua comme un sac contenant des fruits. Toutes les bourses dérobées tombaient de mes poches, une par une. « EHHHH ! » criais-je alors, décontenancée, et pour le moins fâchée que l'on me dérobe à mon tour les fruits de mon '' dur '' labeur. « Sache qu'il va falloir faire beaucoup mieux que ça, si tu veux devenir rôdeuse. Je t'ai vue à l'œuvre, et ce n'est pas mal. Mais... tu peux mieux faire. » Je sentais son souffle sur ma peau lisse, et tenta encore un fois, sans vraiment y croire, de me dégager. « Et qu'est-ce-qui te dis que je veux être rôdeuse, hein ? » Il s'arrêta de sourire, et d'un air grave, me répondit « Oh... Mais tu es faite pour ça, ma petite. Cela se voit. Je te propose d'ailleurs de me suivre et d'apprendre avec moi le savoir-faire des rôdeurs. Si cela ne te plait pas; libre à toi de repartir. » Toujours tenue par la taille, je croisa les bras, et détourna la tête. « Pff. » Il y eut alors un cours silence qui s'installa. Lui, avait l'air amusé de mes réactions, et dit en me posant au sol : « Je prends ça pour un oui » . Soudain, je remarqua une petite tête féline dépasser de l'épaule du rôdeur elfe. Elle aussi avait des yeux bleus de glace. Je fus tout de suite attendrie par cette petite bête, qui semblait si petite, si fragile. Comme je l'étais d'ailleurs à cette époque. Le rôdeur leva ses yeux au ciel, l'air consterné. Le chaton lui labourait l'épaule gauche de ces jeunes griffes pour pouvoir rester à peu près stablement installé. Il le prit alors par la peau du cou, et le plaça sur mes jambes, alors que j'étais assise. Le rôdeur se relevait alors que je caressais le petit chat. « Ah, et ce n'est pas un chat ordinaire. C'est un métamorphe. Il est d'ailleurs plutôt instable, et de ce fait ne doit pas encore contrôler assez bien ses différentes formes. Il se nomme Koya. » À peine après avoir prononcé ces mots que le petit chat se transforma en une chose un petit peu plus grosse, avec des oreilles plus arrondies. Je croyais reconnaître l'animal, que je voyais souvent dans les livres, chez moi. « Une panthère, oui. » Mes yeux autant émerveillés qu'écarquillés restaient fixés sur la petite boule de poils. « Bon. Ce n'est pas que je ne me plaît pas ici, mais il faudrait songer à partir. » Il me prit par la main, et me releva comme si je ne pesais que quelques grammes. J'avais toujours le félin sur moi, qui s'était maintenant ( tant bien que mal ) accroché à mon épaule. Finalement, je crois que je l'aimais bien.
Un long voyage suivit cette rencontre, qui me mena dans la forêt où se cachait la confrérie des rôdeurs. Aeden devint mon maître en la matière, et j'appris son art subtil d'une manière aisée, puisque cinq ans à peine après ma prise en charge, l'élève dépassa le maître. Il m'avait enseigné tout ce qu'il savait. Il ne me manquait plus que l'expérience. Et … « L'expérience, m'a-t-il dit, s'obtient lors des périples que l'on peut effectuer. » Et ce n'était sûrement pas dans cette forêt que j'allais pouvoir accroître mon savoir-faire. Il me conseilla donc de la quitter, et de vivre comme moi je l'entendais. Il me dit aussi qu'il serait toujours dans cette forêt si j'avais besoin de lui. Il tint aussi à me donner Koya, un compagnon qui ne me lâchait plus depuis ce jour sur la route marchande. Je partis donc, le cœur léger, vers une vie qui n'attendait plus que d'être menée selon mon gré. Et, depuis ce jour, c'est ce que je fais. Comment avez-vous connu le forum? : C'est un ami qui me l'a conseillé.
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Compagnon Animal / Familier
Nom : Koya
Description : Koya est un félin, certes, mais qui a des caractéristiques particulières, puisqu'il peut prendre deux formes distinctes. Celle d'un chat, ou celle d'une panthère. Dans les deux cas, il aura le pelage d'une couleur noire de jais, qui fait parfait contraste avec ces yeux de glace. Ayleen a grandit avec ce compagnon, et vraisemblablement, elle ne pourra jamais s'en défaire. Pour un inconnu lambda, cet animal peut paraître bien intimidante. Aussi bien en chat qu'en panthère. … Bon, la forme de panthère est peut être un chouilla plus intimidante, peut-être. C'est d'ailleurs pour cela qu' Ayleen, lorsqu'elle se trouve en ville, préfère l'avoir avec elle sous forme de chat. La discrétion prime. D'ailleurs, le félin contrôle maintenant parfaitement le passage entre ses deux formes. Ce qui occasionnait dans le temps quelques problèmes assez dérangeants...
Rencontre : { rédigée à l'intérieur même de l'histoire }
Pouvoir : métamorphe entre l'apparence de chat et de panthère. A la caractéristique de vivre plus longtemps que ses frères de sang félins.
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Dernière édition par Ayleen Eliseï le Dim 13 Mai - 20:34, édité 4 fois |
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