Calliopé Grey
Archimage Maléfique, niv 3
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Date d'inscription : 29/08/2011
Age : 29
Localisation : Une Grey ne se perd pas ! Une Grey... oublie momentanément le chemin qu'elle est censée prendre...
Feuille de personnage
Pouvoirs: Magie noire | nécromancie | force surhumaine
Armes: Un couteau de cuisine | une poupée en chiffon dissimulant des sachets de poison
Relations:
![Humide par ici... [Le Prince] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Humide par ici... [Le Prince] Jeu 30 Aoû - 7:49 | |
| Sympa… Calliopé n’était pas psychologue pour deux sous mais elle estimait qu’entendre un type de la trempe d’Orpheus -comprenez par là assez bougon, taciturne etc.- dire que tel ou tel endroit était « sympa » relevait du miracle. C’était certain qu’il n’était pas le genre de mec à sautiller de joie à la vue d’un hérisson traversant un sentier, il ne devait pas être plus démonstratif qu’un bloc de marbre pris dans la glace. Alors dans ces conditions le voir octroyer à cette fameuse cascade l’épithète de « sympa » valait toutes les étoiles d’un guide touristique… Après peut-être n’avait-il pas du tout les mêmes goût que Calliope ; peut-être qu’elle allait trouvé ce coin là comme ce foutu jardin fleuri dans cette foutu ville toute proprette, sans intérêt pour ne pas dire écoeurant… Mais après tout le bruit de l’eau qui coule avait comme qui dirait des vertus apaisantes selon les grands scientifiques -on se demande qui les paient pour faire de telles découvertes- et ces vertus calmeront probablement les ardeurs de l’âme fougueuse -sissi- de la jeune mage.
Elle continuait de le suivre en trottinant toujours pour ne pas se faire larguer, mine de rien elle suivait bien la cadence et se sentait toute fière d’elle -sans penser une seule seconde que son compagnon puisse ralentir la marche afin de lui rendre la tâche plus aisée-. Elle fut bien heureuse de voir que la foule de tout à l’heure s’était bien désépaissit ; ainsi ils ne risquaient pas les mauvaises rencontres. A Malificium c’était fort déconseillé de se promener dans une rue vide mais ici elle savait bien qu’elle ne craignait pas grand-chose. Même seule elle aurait pu se débarasser d’un naturalien criminel sans problème, dans sa tête tous les gens qui vivaient ici devaient être des « mou du genou », moins qu’à Bénécius toutefois… Rââlala, comment pouvait-on vivre dans de telles villes ? Visiter c’était chouette mais y vivre continuellement… Rien que d’y penser, ça lui donnait de l’urticaire.
- Ils vous enguirlandent vraiment à chaque fois que vous allez les voir ? reprit-elle en réponse à Orpheus tout en soufflant à la fin de chaque phrase pour ne pas avoir de point de coté. C’est pas malin de leur part car après tout c’est pas comme ça que vous allez avoir envie d’y retourner… Je comprends pas pourquoi vous ne les quitter pas s’ils ne sont pas cool avec vous. Enfin, moi je dis ça mais on me crie aussi dessus mais je ne partirai sans doute jamais. Une affaire d’habitude je pense. Mais vu comme vous êtes fort vous pourriez les lattez un bon coup histoire de leur apprendre la politesse non ? Moi je ne suis pas assez puissante mais dès que je serai à leur niveau, je leur ferais payer tout ce qu’ils ont pu me faire mwèhèhèhè !
Son supérieur direct allait prendre cher le premier… Viendra ensuite toute la hierarchie, puis enfin ze Big Boss… Mais il allait falloir attendre car si elle levait ne serait-ce qu’un petit doigt contre un d’entre eux, elle finirait foudroyée sur place. Mais Orpheus était un type solide, elle pouvait difficilement imaginer qu’il lui serait compliqué d’écraser un bon coup ses supérieurs. Mais peut-être que le « code d’honneur » des chevaliers leur en empêchait. Mouais… Réflexion à approfondir un de ces jours…
- Si quelqu’un m’a vu ? répartit la petite mage, tirée soudain hors de ses songes sur l’honneur chevalresque par la remarque de son Prince. Bah oui… L’espèce de mage à la noix qui voulait me décapiter… J’ai d’ailleurs pas trop compris puisqu’elle avait sans doute envie de me défoncer et quelques secondes après elle voulait m’aider, puis elle revoulait me tuer… Elle était trèèèès étrange. Mais elle aussi elle a fichu un sacré boxon dans ce jardin tout plan-plan. Et puis c’est à peine si on a foutu en l’air la moitié, ils s’en remettront… Ils auront cas replanter de nouveaux arbres -sauf si ma malédiction est assez puissante pour les empêcher de pousser, mais j’en doute- et de nouvelles fleurs. De toute manière c’est de la provocation que de fiche de telles horreurs dans les villes !
Calliopé attaque « mauvaise foi » ! Coup critique… c’est très efficace. Et oui les statistiques de Calliopé étaient très élevée quand il s’agissait de mauvaise foi. Un don de Grey sans doute. Tandis qu’elle tenait ce charmant discours ils passaient les portes sans encombres -tant mieux- et elle suivit Messire Orpheus jusqu’à la grande et magnifique et sympathique cascade. Le chemin n’était pas bien long, enfin ce n’était pas non plus la rue d’à coté dirions-nous, mais comme c’était la soirée, l’air était frais et agréable et se promener -ou plutôt courir en faisant mine de marcher pour sauver la face dans le cas de la petite mage noire- était quelque chose de ma foi fort chouette. Et quand enfin elle aperçut ce paysage tant vanter…
- Ah ouais ! C’est vrai qu’on a pas de ça par chez nous… Et pourtant ça ferait pas mal près de la salle de torture, s’exclama Calliopé en s’arrêtant net histoire de reprendre son souffle (non pas que la splendeur du paysage l’ai estomaquée au point de lui couper la respiration mais sa course derrière les pas de son Prince l’avait un peu fatiguée). C’est drôlement chouette, je comprend pourquoi les gens viennent ici.
Elle considérait l’eau qui tombait en… cascade dans une sorte de lac, l’herbe tout autour, des arbres de ça, de là… Bref quelque chose qui aurait sans doute été horripilant si un esprit ecologiste diabolique avait eu envie d’y planter quelques fleurs, mais ce n’était pas le cas. Bien entendu le tout était un peu trop « vert » à son goût, mais dans une proportion acceptable.
- Y a tout de même beaucoup d’eau… Vous pensez qu’elle est froide ?
Sur ce, elle se précipita près de l’eau du simili-lac et le toucha avec sa main droite. Elle crut entendre un grognement Richardien mais elle n’y prit pas garde : oui, elle était froide. Mais c’était très agréable. Elle en prit eu creux de ses deux mains et retourna précautionneusement vers son Prince.
- Vous voulez voir Messire ? demanda-t-elle avec un petit sourire satanique.
Et avant qu’Orpheus ai le temps de répondre ou bien de se carapater -ou autres actions qui auraient fichues toute la farce en l’air- elle lui jeta le peu d’eau qui reposait au creux de ses deux mains jointes au visage du chevalier en riant comme une enfant -ce qu’elle était mine de rien ; une gamine en robe noire- et en se mettant à courir un peu partout dans l’herbe comme une fofolle pour éviter toute représailles chevalresque de la part de son infortunée victime qui venait de se prendre un demi centilitre d’eau sur la tête -quelle horreuur !, et comme si le fait de courir comme un lapin allait l’aider en quoique ce soit… Ah la jeunesse ! |
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