La nuit porte conseils lui a t on toujours dit, voila pourquoi Ghelal n'aime pas dormir. On ne sait jamais ce qui rôde la nuit.

Le matin arriva rapidement, et le jeune homme était assoupie à une table. Appuyé comme unmal propre, la tête tenue par un bras encore balant, l'autre lui tenant le dos qu'il se grattait machinalement à cause de la douleur. Le grattement du planché sous la lame de son épée trainant à même le sol était rythmé par sa respiration, basculant d'avant en arrière. Il baillat encore alors qu'une choppe de lait s'écrasa sous ses yeux.

Il se réveilla d'un sursaut et regarda la femme qui venait de le servir

"Mais... je, je n'ai rien commandé ?"

Fit il interrogatif.

La femme lui sourit. "Mon enfant, quand on est aussi maigre que toi, il faut bien te nourrir sinon tu ne vivras pas longtemps au combat"

Le garçon hoquetta en buvant sa tasse. "Pardon ? comment ça ?"

"Ton épée ? tu es bien un chevalier non ?" ajouta t elle un large sourire.

En haillon, un pantalon noir déchiré, un manteau noir déchiré, la peau sale d'un roturier, pourtant la première chose que l'on voyait, c'était son épée aussi noir que ses vêtements. Bien, alors si il était chevalier, il serait comme tel.

"Oui oui c'est cela" Il but une nouvelle gorgé du lait "Merci Beaucoup"

Elle lui fit un grand sourire et il termina sa tasse offerte de si bon coeur.

Soudain, un bruit de porte attira son attention et le jeune homme tourna son regard vers lui.

Voilà quelques jours maintenant que les chevaliers restant essayaient de recruter un maximum de monde sans se faire remarquer. Le château était en état de guerre. Erek, le seigneur des guerriers de la justice avait péri nommant officieusement Edalion comme successeur, mais il était hors de question pour lui qu’on le nomme ainsi tant que le domaine des chevaliers ne serait pas reprit. Afin d’être le plus efficace possible, Edalion avait décidé d’agir de nuit, pour trouver les quelques volontaires. Fouiller les tavernes, les auberges, tous les lieux publics. Mais il n’était pas un dieu, juste un homme essayant de faire son travail. Surtout en ce moment, malgré sa détermination sans faille, la fatigue avait tendance à la rattraper. Aussi ce nouveau matin-là, il avait décidé de faire une halte à la timbale diamanté. Il connaissait bien la propriétaire. Une femme, elfe, dont la richesse résidait dans le charisme et la gentillesse. Bref, un vrai puits pour se ressourcer.

La porte s’ouvrit, le laissant enter. Sur le seuil, il observa les quelques personnes dans la salle. Il y avait des habitués, des jeunes comme des vieux. Son regard s’arrêta néanmoins sur l’épée que portait un jeune homme vêtu étrangement. Le port d’arme était autorisé, mais son accoutrement était singulier pour ce genre d’endroit. Mais buvant un verre de lait, le chevalier comprit que pour le moment, il n’avait rien à craindre celui-là. La tavernière vint le saluer et présenter ses condoléances pour la triste nouvelle. Edalion lui tapota sur l’épaule pour la remercier et commanda une chope d’hydromel. Il alla s’installer au bar.

Edalion avait une allure de vrai chevalier, le stéréotype même de la caste. Mais, il y avait chez lui, malgré tout, quelques choses d’unique. Une armure légère, couronné par un long manteau. Une posture droite, et surtout une présence qui rassurait les habitants et faisait tremblait les hors-la-loi. Une épée était à sa ceinture, mais ce n’était pas elle qui faisait de lui un redoutable chevalier.

Le regard de Ghelal se releva sur l'homme qui venait d'entrer. Le regard s'ouvrit devant la présence de l'homme. Il avait clairement la classe. Le regard se figea sur le visage de l'homme jusqu'à l'intenvention de l'épée.

*Oh putain*

Le jeune homme serra sa tasse à la pensée que venait de lui partager son épée. Ca ne sentait pas bon apparemment

*Fais attention à ce que tu dis ou fait*

Il fit mine de boire sa tasse vide pour ne pas attirer l'attention, peut être pourrait il passé invisible au travers de la présence et du charisme que dégageait cet homme.

*mon dieu...*

"Mais ta tasse et déjà fini mon petit "

Fit la Tavernière . Bon, niveau discrétion c'était raté.

"Tiens, y a le messire Edalion qui est arrivé, c'est lui que tu attendais non ?"

"Euh non Madame, je, je ne sais pas qui c'est "

Le regard de la femme se fit inquisiteur "Mais ?... tu n'es pas chevalier petit ?"

"Euh.. mais... je..."

Le jeune balbutiait de se retrouver désarmé devant un type bien plus agé et très probablement lui chevalier

*Tue la* lui fit alors l'épée. *elle parle trop*

"Non mais vous êtes malade" cria t il.

- Silence complet dans la salle

"Je... suis désolé, j'ai fuis Maléficium... je ne savais pas où aller... je... je cherchais à intégrer l'ordre mais.. mais je ne pouvais pas pénétrer le chateau..."

Edalion ne fit pas tout de suite attention à son entourage. Il sirotait sa commande en pensant aux détails de l’attaque qu’il devait mener dans quelques jours. A croire que tout ce qu’il avait appris durant toutes ces années se retrouvaient rassembler à ce moment-là. On disait de lui qu’il était un meneur d’homme, un chef. Son espérance était un puits de justice et que sa présence repoussait le mal. Il devait en être digne, autant pour lui-même que pour le seigneur défunt. Il espérait que son plan allait marcher. Après tout, ils étaient à peine une cinquantaine de bonhommes, contre au moins deux cents à trois cents…C’était faisable…oui. De toute façon, il ne pouvait pas reculer, et même sans aide, il aurait infiltré le château pour coincer ces crapules qui ont osé défier les chevaliers. Il serait sans doute mort avec de tels agissements, mais il les emmènerait avec lui dans la tombe. Mais heureusement, il disposé d’individu singulier. Il devait les exploiter au mieux.

Puis, le boucan que faisaient la tavernière et le jeune homme le sortit de ses pensées. Il se retourna comme pour écouter passivement la conversation. Il était de Maléficium ? Il cherchait à intégrer la chevalerie ? Pourquoi pas, mais c’était un drôle de moments pour l’intégrer étant donné que les chevaliers n’avaient plus de domaine. Edalion se disait aussi que ce sera à lui désormais de trouver de nouvelles recrues et les former. Etre de l’autre côté de la table…voilà un tableau qu’il ne s’était pas imaginé encore. Le chevalier se leva avec son verre et se dirigea vers la table du jeune homme.

« Tu veux intégrer l’ordre des chevaliers ? Qu’espères-tu y trouver ? »


Il ne cherchait pas à la déstabiliser, mais à connaître ses premières motivations. Pour le moment, il n’avait pas le pouvoir de le former, il devra attendre que la situation se calme un peu.

« Et que s’est-il passé à Maléficium ? Tu as du en mettre du temps pour arriver ici dans cette tenue… »

Le jeune homme leva les yeux vers l'homme qui approchait, il était vraiment très impressionnant, il baissa les yeux quand il fut trop proche de lui. Il sentait son épée vibré dans son dos.

"Je... je veux parfaire ma maitrise de l'épée et combattre les forces du mal...je..."

Il se sentait pas bien, la fatigue de la nuit, sa tête tournait.

*Reprend toi tout de suite*

La voix eu comme un effet d'adrénaline.

"Je me nomme Ghelal Ardesh, j'ai 17 ans, je suis né à Maléficium, je ne connais ni mon père, ni ma mère. j'ai grandis dans la rue avec mes "frères et soeurs", il y a 2 mois, on a voulu me tuer" il dévoila une plaie cautérisé " mais j'ai réussi à fuir et grâce à une caravane marchande itinérante, j'ai pu atteindre Bénécius et on m'a guidé ici... tout le voyage est encore flou, j'ai beaucoup dormi"

*Ce chevalier m'a l'air sage , écoute le et répond bien*

Il fit un signe de la tête et elle cogna dans le pommeau lourd de l'épée. "Aie !"

fit il se penchant en avant surpris du coup qu'il venait de s'infliger.

"S'il vous plait, acceptez de me prendre sous votre commandement, monsieur" fit il en se penchant en signe de servitude.

Le jeune homme savait que ce chevalier serait son seul espoir de parfaire sa maitrise de l'épée et peut être trouver un nouveau sens à sa vie. Cet homme semblait portée avec lui beaucoup de chose... ce serait probablement la meilleure chose à faire que d'en faire son allié

Ainsi il était un jeune combattant. C’était intéressant. Et le fait qu’il lui demande de le prendre sous son aile le toucha quand même. Mais, il ne pouvait pas l’accepter, enfin, pas maintenant. L’ordre des chevaliers était couvert de nuages noirs et il devait s’en libérer avant d’accepter de nouvelles recrues. Mais Edalion n’avait pas l’intention de le laisser ainsi. Il voulait en apprendre plus sur ce jeune homme aux signes particuliers. De plus, il se méfiait naturellement de toutes nouvelles recrues, car c’est ainsi que la gangrène avait commencé au château. Dorénavant, il devait faire une sélection minutieuse et précise. Le chevalier s’installa à la table afin de mieux discuter avec lui.

« Je me nomme Edalion Hélioz, je fus conseiller au sein du château et au service du Seigneur Erek. Aujourd’hui, mon supérieur fut tué et ses derniers mots m’ont hissé à sa place, et je dois reprendre le château tombé aux mains de renégat. Tant que le domaine n’est pas repris, je ne peux pas recruter. J’espère que tu peux comprendre. Mais rien ne nous empêche de faire plus ample connaissance en attendant. »

Edalion but une gorgé avant de reporter son attention sur l’éventuel recru. Il avait entendu qu’il venait de la cité Noir, mais il ne s’en étonna pas. Son parcours, obscure ou pas, ressemblait un peu au sien. Même si le chevalier n’était pas né à Maléficium, il a traversé des situations qui ont failli ne pas l’admettre au château à l’époque. Son corps était couvert de blessures, des cicatrices qui lui rappelaient sans cesse qu’il était exposé au danger. Son plus grand signe était sans doute son œil gauche caché derrière son bandeau. Ce détail qui faisait qu’on le reconnaissait parmi tant d’eau. Mais pour lui, son œil était plus que ça, un avertissement, un don également.

« Ghelal. Je t’aiderais comme je pourrais. Mais avant d’apprendre à te servir d’une épée, il faut apprendre à observer, à réfléchir aux situations au quelles tu es confronté. Rester vigilant à tout ce qui t’entour. Mais dit, moi, que sais-tu des chevaliers ? Leurs devoirs ? Leur présence ? »

Edalion ne parlait pas forcément du code de la chevalerie. Mais il devait voir ce que Ghelal voyait à travers la défense de Bénécius. Certains voyaient qu’une simple garde, d’autre se faisait inspirer l’espoir, et les ennemis devaient les voir comme une menace, un obstacle pour ceux qui voudrait marcher sur la cité blanche.

Ghelal baissa les yeux à la question pertinente du chevalier. Il est vrai que ses intentions de départ était surtout de rejoindre la chevalerie pour se venger, d'apprendre à manier son épée, de devenir plus fort, et surtout pouvoir être protéger par celui ci.

Mais la chevalerie, elle même, que fait elle réellement...

*La chevalerie que je connais n'a toujours été que des bovins...et des faibles... mais également très suceptibles également, ne lui manque pas de respect*

Ghelal réfléchis et cela paru durer de longues... très longues minutes. Il avait remarqué le respect qu'avait témoigner la tavernière avec lui.

"Ils... protègent les civils contre les forces du mal ? et... et... Et ils détruisent les ennemis de Bénécius ?..."

Il réfléchissait. "Et ils sont là pour protéger le monde ?"

*tu es donc si naïf ?...*

Le gamin déglutit, ne préférant rien dire, inquiet de la réponse de l'autre.

La voix dans sa tête l'avait envoyé ici et pourtant, il leur manquait de respect... c'était étrange de lui faire ça alors... pourquoi rejoindre ces rangs là ? Peut être estimait elle mal l'enfant et donc que les autres ordres l'aurait broyer...

"Mais quoiqu'il en soit, je veux aussi détruire ces monstres qui font des sacrifices humains dans Bénécius..."

Edalion écoutait attentivement le jeune garçon. De temps à autre, il apportait sa chope à ses lèvres. Le combattant disait des vérités, des mots qui pouvaient être bien naïfs. Les chevaliers étaient des justiciers, des gens qu’on voyait partout. Le successeur s’efforçait à représenter toutes les qualités de cette caste. Ces aptitudes, il les avait eus bien avant de brandir le blason du château. Il était devenu un symbole de ce que représentait la chevalerie. Pour le suivre dans ses bonnes réponses, il voulait approfondir le tout.

« Contrairement aux rôdeurs, les chevaliers ne se cache pas ! Leur présence doit donner l’espoir, et faire trembler les adversaires. Ils œuvrent pour le bien et en dépit de leur vie. On ne donne pas la mort par châtiment, mais par délivrance. »

Le chevalier en chef avait bien noté que le jeune homme avait une arme. Il pourrait bien le tester dans ses aptitudes martiales. Le temps jouait contre lui, mais il pouvait se permettre de jauger une éventuelle recrue. Ghelal avait l’air un peu perturbé par quelques choses. Comme si quelqu’un lui parlait, mais dont il était le seul à pouvoir entendre. Rien ne pouvait le surprendre, mais, chaque individu était intéressant. Ayant un sens développé de l’observation. Il décida de lui poser la question.

« Tu peux te détendre quand elle te parle…Je ne l’entends pas, mais depuis tout à l’heure tu sembles voir ou entendre quelqu’un. »

Edalion ne savait pas que c’était l’épée. Ça pouvait être un esprit, de la télépathie, une illusion. Après tout, la femme d’Edalion était shaman, il commençait à être habitué aux individus inhabituels.

« Bon, revenons à nos moutons. Comment t’en sors-tu en combat ? Es-tu du genre direct ? Fourbe ? Plutôt en retrait ? «

Edalion se redressa en arrière et croisa les bras, il gardait sa concentration sur le jeune homme.

Une bonne réponse, cela lui réchauffa le coeur de se dire qu'il ne s'était pas trompé sur les préceptes des Chevaliers, et même si il ne connaissait pas encore les ennemis du mal, il était satisfait de ce rang, porteur d'espoir... Cela l'inspirait, il devraitêtre digne d'un tel honneur.

Il déglutit à la remarque du chevalier, et ne sut comment répondre, positivement ou feindre l'ignorance. Lui dire que son épée parle ou l'ignorer ? Le chevalier avala sa salive difficilement.

"Elle m'a sauvé la vie..." fit le jeune homme sans dire mot de plus.

Ghelal avait parfaitement écouter l'homme, mais lorsqu'il aborda la trame du combat. "Je... je ne saurais pas comment me qualifier" fit il simplement, "Je ne sais pas ce que vous voulez dire par fourbe, direct ?"

Il sourit avec un grand sourire et sentit sa main atteindre le pommeau de la lame et la dégainé.

"Mais peut être pourriez vous m'aider à trouver mon niveau ?" fit il alors avec une voix légèrement roque, plus adulte. Il ne reconnu pas sa façon de parler et se rendit à peine compte qu'il avait dit cela.

Il rengaina l'épée. "Ou cela peut être une mauvaise idée"

Ghelal s'asseya et ferma les yeux.

*pour l'instant, tu ne t'es jamais vraiment battu, Ghelal Ardesh, j'ai toujours tout fait...*

"Je... je sais" fit il à haute voix, se tenant la tête du bout des doigts pour lui répondre.

Il se redressa. "Il faudra sortir si vous voulez voir comment je me bat, car c'est pour moi même un peu flou"

L'enfant soupira.

Cette présence autour de lui devait être précieuse aux yeux du jeune homme, surtout si elle lui a sauvé la vie. Edalion ne chercha donc pas à en savoir plus, libre à lui de dévoiler ses secrets ou non. Surtout qui était Edalion pour vouloir à tout prix savoir ce qui se passait derrière tant de portes closes. Avant d’être chevalier, il était surtout humain. Même si certains de ses choix avaient eu une conclusion douloureuse mais bénéfique pour ses ouvrages. Puis, le sujet continua sur la lancé du combat. Toujours attentif, le chef des chevaliers arqua un sourcil, lorsqu’il faisait face à une épée brandit dans sa direction et surtout, le changement d’attitude du jeune lui dévoila une nouvelle partie du mystère de cette présence. Par déduction, il savait que cette lame avait un lien. Possédait-elle une volonté propre ?
Appartenait elle à un ancien combattant qui la manié encore sous forme d’esprits ? A travers le corps de son hôte ? Peu importe, avoir deux consciences aux combat peut être bénéfique…ou fatal. Qui commandait l’autre ? Les actions, étaient-ils tous voulu par les deux ? Et en cas de refus, comment réagirait le second ? D’ailleurs, cette nouvelle tombait bien pour la suite des évènements.

« Nous allons faire un test d’aptitude, mais…sans ton épée. La valeur d’une arme n’a d’égal que l’expérience martiale de son porteur. Aussi, un soldat sans expérience, doté d’une grande lame, pourrait se faire tuer sans l’avoir brandit une fois. Et inversement, une personne expérimenter, n’a pas besoin d’arme pour attaquer et mieux encore, chaque objets de son entourage peut devenir une arme entre ses mains. »

Il ne l’avait pas soulevé, mais Edalion était un parfait exemple du deuxième exemple. Lui, il n’avait qu’une épée à une main attaché à sa ceinture, et à la voir, on pourrait croire qu’elle n’avait jamais servi, même si on comptait le soin qu’il apportait à son outil. Il n’était pourtant pas un vantard, un frimeur, non loin de là. Ceux qui ont eu l’occasion de le voir à l’œuvre, sont en prison ou plus de ce monde. A l’exception de quelques alliés qui l’avait accompagné dans ses nombreuses entreprises.

« Viens avec moi. »

Edalion se leva et se dirigea vers l’arrière-cour. Un endroit de dalle en pierre couronnée par des bacs de terre fleurit. Une extension de la pièce intérieure en cas de foule. Il indiqua à Ghelal de se positionné au centre, et lui, il alla se placer un peu plus loin à quelques mètres.

« Je vais te tester, tester tes aptitudes qui sont indispensable pour un chevalier de haut niveau. Ton aptitude à combattre, à te défendre, à réagir et par-dessus tout à observer. Es-tu prêt ? »

Il n’avait rien dit, ni laissé paraître, mais depuis le premier pas dans la cour, la volonté d’Edalion avait formé une petite boule de terre lévitant dans les airs, prête à intervenir. Elle n’était pas la pour le frapper, mais juste pour savoir s’il avait remarqué cette petite boule. L’exercice d’observation avait déjà commencer et sera omniprésente avec le reste.

Ghelal eu peur sur le coup, l'idée de se séparer de l'épée lui fit peur, mais il ne lui demanda pas de la retirer. Il se sentait faible sans lui pour l'instant. Le guerrier était plein de bon sens et il ne pouvait qu'acquiesser la vérité, sans l'épée, il était faible et il devrait apprendre à vivre sans pour mieux vivre avec. Il observa l'épée de l'homme et remarqua qu'elle n'était quasiment pas utilisé, peut être utilisait il autre chose.

L'homme lui proposa de sortir pour leur petite séance d'entrainement, surement pour évaluer si il était compétent.

*tu es suivis*

fit la lame à l'enfant qui se retourna presque instantannément mais ne repéra la sphère de terre qu'au bout de cinq seconde.

*tu es pitoyable *

Ghelal baissa les yeux, attristé

*concentre toi, ferme les yeux, et suis ma voix, tu arriveras à voir ce qu'il y a à voir *

Ghelal eu peur de s'ouvrir à l'épée, elle l'avait peut être sauvé, mais elle lui faisait peur par moment.

La sensation de l'échange se fit alors, c'était bizarre, il se sentait observé de l'intérieur, ses yeux tremblait sous ses paupières, sa main n'avait beau ne plus en contact, il se sentait en sécurité et pourtant incroyablement vulnérable. Il sentait son corps se faire guider et ne resistait pas à la lame qui semblait prendre un contrôle sur lui, jusqu'à finalement relaché son étreinte sur lui.

"Je suis prêt" fit il avec un regard prêt et décidé, la voix était resté la sienne

Il fit soudain un mouvement et aspirant une flamme d'un brasero projeta une flammèche de feu de son poing. Le regard de Ghelal se fit lui même étonné, c'était pas ce qu'il avait prévu, mais cela ne le dérangea pas pour autant.

"Quand vous voulez"

Edalion continua à observer son élève d’une leçon, et peut être un futur collaborateur. Ghelal semblait étrange, à la fois peu rassuré et envouté par une force qui le pousse à aller au-devant. Le chevalier pensait que s’il n’était pas capable de s’en passer, il ne sera jamais un chevalier. D’autant plus que les enrôlements passaient tous par lui. Une étude minutieuse et une sélection sévère était de rigueur, sinon, on obtenait ce qui était en train de se passer au château. Pour en revenir à ce jeune homme, Edalion gardait ses bras en croix à quelques mètres de lui. Ghelal semblait prêt à en découdre à en juger par son changement de voix. Mais Edalion fut vite déçu. Ghelal n’avait pas appliqué sa petite condition de ne pas utiliser son arme, aussi enchantée pouvait-elle être. Le chevalier en chef devait alors s’adapter, et dans ce cas-là, ce n’était pas lui l’adversaire du jour.

Le petit caillou volant fusa vers Ghelal, sans vouloir le toucher ou savoir si cette réaction l’avait fait réagir ou pas. La pierre tomba au sol inerte. Un silence s’en suivit puis un léger tremblement de terre. Sans attendre, une main tenta de s’emparer de la cheville de la recrue. Et plus les secondes ne passèrent, plus cette main de terre et de pierre continué à sortir du sol sous la forme d’un être humanoïde. Etrangement ou coïncidence, cet élémentaire de terre avait pris les traits de Ghelal. Bientôt, ils se feront face.

Edalion ne disait rien, il restait en retrait, restant concentré sur la magie qui le lié à la forme humanoïde. Ainsi, il pourra mieux l’observer et en sortir une première conclusion. Es ce que Ghelal connaissait l’humilité ? Savez t il se comporté en cas de victoire ? Savait-il reconnaître les situations qui ne sont pas fait pour lui ? Et dans n’importe quel de ces cas, savait il demander de l’aide ? Mais chaque personne était différente, Ghelal l’était par cet esprit qui semble le noircir. Edalion ne savait rien de ces esprits et l’idée que ce soit un esprit vengeur qui utilise le corps de ce jeune homme comme hôte ne lui plaisait pas. Il avait une méthode radical pour s’en débarrasser, mais il préféra opter pour une méthode plus pacifique. Du genre demander à Miranda d’intervenir. Une spécialiste du monde spirituel.

Ghelal vit la boule arrivé à toute vitesse mais fit un mouvement d'esquive pensant être la cible.

Que ?...

Soudain, une main tenta d'attraper son pied, il leva le pied prestement et recula sans dégainer.
*Il semble se douter quelques choses petit...*

Les yeux de l'enfant s'étrécir et usant des sens de l'épée, recula d'un pas et soufflant, bougea rapidement, évitant la main puis l'autre et soudain devant lui, un golem qui avait prit sa forme le regardait dans les yeux et ils étaient maintenant face à face.

"Et ... et vous voulez que j'affronte ça ?"

*du menu fretin gamin*

"Mais... ça... ça a l'air bien plus fort que moi..."

*fait pas ta fillette... on peut le briser d'un coup de lame*

"Non... non c'est trop dangereux" Il recula d'un pas.

*Ne te débine pas, suis mon aide et on va le briser*

Le petit releva les yeux, s'affronter lui même lui faisait peur, c'était un golem, un vrai golem...
Il fixa l'homme un instant, puis repris confiance en lui, elle avait raison, il ne devait pas se débiner, il devait entrer dans l'ordre et c'est tout !

Il laissa aller sa main et d'un mouvement projeta une nouvelle flamme de la taille du brasero cette fois sur le golem qui ne ressentit même pas le souffle de la flamme. Ghelal recula effrayé.

"Comment je suis sensé vaincre un truc fait en pierre..."
*par la terre qui le compose gamin, si tu veux être un chevalier, tu dois être capable de faire de même ! Tu peux le faire !*

Ghelal restait effrayé, non, il avait peur... trop peur... Trop...

Pour le moment, Edalion voyait très mal Ghelal en tant que chevalier, il se sentait presque obliger de le secourir. Bien qu’il puisse défaire le monstre d’un battement de paupière, il décida de conserver le défi. Il roula un peu des yeux, mais ne laissa rien paraître de plus. Le golem de pierre ne se déplaça plus, restant immobile devant le jeune homme. Voir quelqu’un en détresse, effrayé ou pris par le chagrin, c’était quelques choses de normal et pas du tout un sujet de moquerie, mais de la part de quelqu’un qui voulait devenir défenseur de la justice, c’était un peu inquiétant. Même Edalion avait peur en certaines circonstance, mais il avait appris à la contrôler et à la retourner contre ses adversaires, il espérait que Ghelal puisse en faire autant. Edalion s’approcha du duel entre les deux.

« Ghelal, met toi en position de combat et maîtrise toi. Pour le moment, tu es loin des chevaliers que je recherche, mais je vais te laisser me prouver le contraire pour le restant de la journée. »

Entre Katherine et Ghelal, Edalion pensait qu’il devait vraiment revoir sa sélection de recrue. Ces deux-là étaient fait pour s’entendre. Il reprit alors le control de son pantin de terre. Il expliqua au jeune homme que le golem n’attaquera pas, il ne fera qu’encaisser les dégâts, esquiver et parer. Maintenant qu’Edalion voyait qu’il n’était pas du tout un combattant malgré l’épée qu’il portait, il décida de penser comme un professeur à un nouvelle élève, en gros, reprendre les bases depuis le début.

« Je vais t’indiquer les endroits à frapper, je regarderais le geste que tu choisiras, ta posture et ta puissance. Et je vais t’enseigner le code de la chevalerie, tu le répéteras à chaque attaques. »

Il recula de deux pas pour lui laisser toute la place nécessaire. Es ce qu’il va attaquer par devant ou sur les côtés ? Ces frappes seront puissantes ou basé sur la rapidité ? Fourbe par derrière ou direct ? Les trois premiers points à attaquer été le torse, les jambes et la tête. D’une voix forte et distingue, il annonça les trois premières phrases.

Un chevalier obéit à des valeurs !

Son cœur ne connaît que la vertu !

Son épée défend les démunis
…

"Un chevalier obéit à des valeurs !

Son cœur ne connaît que la vertu !

Son épée défend les démunis" fit il à voix basse.

*Et bien sur, il ne connait pas la peur*

Ghelal regarda le golem, il devait rester fort.

*Brise le... l'épée en a largement la force, c'est à toi de lui donner cette force*

"Un chevalier obéit à des valeurs !

Son cœur ne connaît que la vertu !

Son épée défend les démunis"

D'un mouvement, il ferma les yeux et sentit une puissance mauvaise l'envahir, ce n'était pas désagréable, il se sentait puissant. Il tendit la main vers le pied et brutalement le pied se fit arracher lorsqu'il déplaça la terre qui le composait, le mouvement resta de façe et l'épée se dégaina et vint pourfendre la tête avec un mouvement très rapide.

*Bien, frappe le encore plus fort*

Le ptit frappa encore le crane déjà entamé du golem à son éphigie. Le coup suivant partie directement dans le cou du golem de toute ses forces, brisant le cou qui tomba d'un coup puissant.

Il sentit un malaise à cet instant, celui que son corps se déplaçait plus vite qu'il ne le voulait. Sa lame pulsait dans sa main, comme un bruit sourd. Il recula, le golem était encore debout. Ses sens revenaient, le golem était décapité, le pied arraché.


"je... "

"Un chevalier obéit à des valeurs !

Son cœur ne connaît que la vertu !

Son épée défend les démunis"

fit il observant son maitre, baissant la tête devant lui.

« Un chevalier obéit à des valeurs, son cœur connait que la vertu, son épée défend les démunie, son bras protège les faibles, sa bouche méprise le mensonge, sa colère déjoue les tours du malin. »

Edalion avait dévoilé le reste de ce code qui guidé sa vie. Pour les recrues, il ne suffisait pas de le répéter, mais il fallait le comprendre et sentir qu’ils étaient sur la bonne voie. Pour le moment, le chevalier avait du mal de voir Ghelal porter le blason de la caste. Il avait l’air vraiment instable et Edalion venait à se demander si sa colère viserait uniquement le mal. Certes, le golem était dans un sale état, mais il se demandait également s’il arriverait à retenir ses coups, car même s’il s’agissait d’un hors-la-loi, Edalion refusait de donner la mort, et ses chevaliers devaient en faire autant appart s’ils n’avaient pas le choix.

En l’observant, Edalion commençait à comprendre certaines choses, en particulier sur cette arme qu’il arborait. Cette arme était-elle maléfique ? Donnait-elle à son porteur une force aveugle ? Pour son bien, il devait lui demander de la mettre de côté durant le reste de ce petit entretien. Le personnage de pierre commençait à fondre petit à petit, jusqu’à reprendre sa place par terre. Le chevalier s’avança là ou était l’adversaire de Ghelal.

« Pour le moment, je ne suis pas convainque. Tu possèdes bel et bien une grande force, mais elle est instable au point que même toi, tu es surpris par le résultat. Pour le reste, je vais te demander de poser ton épée sur le côté, tu la reprendras quand tu auras terminé. J’ai besoin que tu sois bien là, sans influence extérieur. »

Les gens qui étaient à l’intérieur du bâtiment avaient des allures de spectateurs. Ils seront ainsi témoin de ce qui se passait, même si Edalion préférait être tranquille, mais dans un lieu public, il ne pouvait pas exiger de ne pas être vue. De toute manière, il en avait bientôt terminé avec Ghelal, il devait s’assurer encore de quelques détails avant de partir. Après tout, il avait un château à reprendre.

Ghelal regarda l'épée, se sentant trahis de devoir la retirer. Non... se séparer d'elle... Il se sentait dépendant d'elle... trop proche.

*retire cette épée, imbécile*

Ghelal tressauta à cette ordre.

*si tu refuses tu perds toutes tes chances d'entré dans l'ordre, au moins tu auras toujours une chance*

Ghelal regarda l'épée et acquiesça à son maitre. Il la rengaina, défi la bandouillère et la posa contre le mur. Au moment où il la posa, son esprit se sentit soudainement vide. Sa force tomba, il regarda Edalion.

"Mes valeurs sont la défense des innocents, mon coeur ne connait que la vertu, mon épée..." Il regarda la lame. "Je ne défend que les faibles et les miséreux, mon bras repousse les esclavagistes et les lâches qui oppriment le peuple, je ne connais pas le mensonge, découvre les vérités et met à jour les mensonges, je ne connais pas la colère car la colère est déjà un tour du malin, ma vertu me protège des péchés et je repousse le malin"

Il baissa la tête fixant le sol.

"Cette épée est une amie, un protecteur, un père, une mère. Elle m'investit d'une force me dépassant, mais j'arriverai à m'en acquitter et avec, faire mon devoir de Chevalier"

Il posa un genou à terre, relevant son regard vers lui. Son regard semblait assuré, il avait compris qu'il devait faire preuve de beaucoup de courage en cette instant car loin de son épée, il n'était plus que le faible enfant qui avait survécu à son chateau.

"Je comprend vos paroles, je m'efforce d'y croire maitre, mais d'où je viens, ce n'est pas un homme comme vous qui m'aurez sauver la vie... personne ne les sauvent les enfants comme moi..."

Il le regarda, son coeur était semblait se remplir de tristesse. L'épée n'était plus là à lui remonter le moral.

"Que voulez vous que je fasses messire ?"

La situation prenait une tournure intéressante. Ghelal semblait dévoué à la cause de la justice, c’était une bonne chose. Maintenant que tout était clair vis-à-vis de l’épée, Edalion pouvait se permettre de lui faire confiance, surtout qu’il venait de lui mentionner son passé. Lorsque Ghelal parlait des esclavagistes, le chevalier se sentait encore plus concerné, car lui, aussi, fut esclave autrefois. Mais, aux yeux du jeune homme Edalion était un chevalier et pas n’importe lequel, pour cette même raison, Edalion devait se mordre la langue pour ne pas refuser les titres que lui donnait Ghelal. Maître, seigneur, tous ces grades dont il n’avait pas encore l’habitude. Mais avec le temps, il pensait s’y faire malgré tout et surtout, en être digne.

« Ton arme doit être un outil. Certes elle te rend plus puissante, et je suis sur que tu seras craint par tes adversaire, mais réfléchit un instant. Imagine qu’au court d’une mission ou d’une bataille, on réussit à te faire lâcher ton arme et à t’en séparer…tu comprends ? Tu dois apprendre à te défendre sans arme pour ne pas devenir faible et un fardeau pour tes équipiers. Tu dis que les gens comme moi ne t’ont pas aidé car tu as vécu un moment de douleur. Sache simplement que je suis là pour t’apprendre à devenir plus fort, avec ou sans ton épée. Là tu frappes uniquement avec la force de ton arme, imagine un instant que serait le résultat si ta vraie force se combinera à elle….Aller relève toi ! »

Edalion lui tendit la main pour l’aider à se relever. Une main franche, forte et sincère. Un petit sourire s’afficha sur le coin de la bouche du chevalier. Il ne le savait pas encore, mais il avait un point commun avec lui, dans son passé évidement.

« Raconte-moi un peu se qui s’est passé…ou si tu ne peux pas, je peux aller le regarder si tu me laisse faire. Sache simplement que mes premières cibles ce sont les esclavagistes, car je faisais partie de leur victime, il y a longtemps… »

Edalion tapota sur son bandeau qui lui cachait son œil gauche. Il avait l’étrange don de pouvoir pénétrer les souvenirs par le regard. Il pouvait aussi bien montrer ses souvenirs que voit ceux des autres à la condition qui lui le permettent ou qu’ils soient trop faible.

Il jeta un oeil à l'épée juste un instant, pourquoi perdrait il son arme... Pourquoi devrait il apprendre à se passer de la personne avec qui il passerai le reste de sa vie...

"Je ne me rappel pas monsieur... Je sais qu'ils ont tenté de me tuer... que l'épée m'a dit de tuer les mages noirs qui ont tenté de m'assassiner, mais je n'ai pas réussi à la tuer... puis... je me souviens d'une caravane qui quittait le pays... et plus rien... à part un réveil douloureux..."

Le garçon regarda son maitre droit dans les yeux, son regard était perdu.

"Je crois que c'est elle qui m'a amené jusqu'ici..."

Il se redressa et passa sa manche sous le nez de manière nonchalante et relativement sale.

"Comment avez vous été blessé à l'oeil ? en défendant une personne contre un esclavagiste ?" L'absence de l'épée arrivait à passer, il n'aimait pas ça, il avait froid et semblait avoir mal aux yeux depuis quelques instant. Soudain, il leva son haut se met torse nue, dévoilant son torse maigre et mutilé par la grande cicatrice brulée. "je ne sais pas qui m'a fait ça... je me souviens uniquement que j'ai été planté au ventre."

Il resta là alors, se penchant légèrement en arrière, comme mémoire fantome de la posture qu'il prenait avec l'épée. Il avait l'impression que ce n'était pas sa posture. Il se rendait compte petit à petit que l'épée avait fait plus que le protéger... elle avait implanté des souvenirs et des réactions d'elle même... Est ce qu'il était son serviteur ou était ce une forme de symbiose..

"J'imagine oui, si je devenais encore plus fort..."

Parler encore une fois de son passé, d’habitude Edalion évitait le sujet pour ne pas sombrer dans la souffrance, mais heureusement et il en était fière, aucune larmes, aucun remord ne lui monta dans l’esprit. Il avait définitivement vainque ses démons et aussi grâce à sa bien-aimée Miranda Tolmed. Il était chevalier, plus gladiateur ou esclave. Bien loin des arènes de combats, il fonçait dans l’avenir, avec en l’occurrence un château à reprendre. Il voyait bien que Ghelal était encore loin de faire face à son passé, il pourra y arriver un jour s’il le souhaite bien sûr, Edalion pourrait l’aider, mais uniquement en lui donnant les outils, la suite c’est à lui d’être déterminé.

« Je fus esclave, ensuite gladiateur. Sache que je comprends ta situation et que je peux t’aider à y voir plus clair. Cette blessure est un frère d’arme qui me la fait, lors d’un duel dans les arènes, il ne peut y avoir qu’un seul vainqueur et ma frère à préférer me laissé la vie… »

Edalion n’entrait pas dans les détails. Ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour parler de ça, et après tout, Ghelal était pour le moment qu’une connaissance. Mais alors qu’il allait passer à la suite de l’entretien, la tavernière interrompit le moment, apparemment, un soldat avait un message urgent pour son supérieur. Sans attendre, Edalion alla à sa rencontre afin de se tenir au courant. Discrètement, dans un coin de la salle, à l’abri des oreilles égarées. Le futur chef de la chevalerie apprit que l’ennemi était en train de recruter des hors-la-loi pour fortifier sa défense au château. Pris de conscience qu’il devait en prendre compte dans ses plans et dans les ordres qu’il devait établir, il devait partir tout de suite. En hâte, il réapparut devant Ghelal, un peu embêté.

« Je suis désolé, mais je vais devoir te laisser, une information vient de me tomber dessus et mes troupes ont besoin de nouvelles directives. Ghelal, tu fais sans doute partie des homme qui ont une raison de se battre contre les Noir. Je ne sais pas encore si le blason est pour toi, mais je veux bien te laisser une chance. Une fois que le château sera repris, reviens me voir, et je tâcherai de faire de toi un chevalier, avec ta détermination bien sûr. Ce jour-là, présente ça à la garde, et demande à me voir, ils te laisseront passer. »

Edalion sortit une pièce singulière sur la quel se trouvait le blason de la chevalerie, et sur l’autre face, le seau d’Erek , le précèdent chef des chevaliers. Il salua le jeune homme et partit, puis au bout de quelques secondes, il repassa sa tête vers Ghelal en lui disant sur un ton ironique qu’il pouvait reprendre son épée. Puis en deux trois mouvement, suivit par le soldat, il disparut dans la ville.