{PV Duscisio : Terminé} L’Homme est un être qui doute et hésite sans cesse

Il faisait beau, et bon en plus de ça. Encore une belle journée pour aller se balader dans Naturalia, en somme. Pour une fois, le but de la manœuvre était pour Ilaria défini dés le départ. Il était temps pour elle d’aller acheter quelques victuailles pour les prochains jours, et surtout une nouvelle dague, l’ancienne commençant à montrer de malheureux signes d’usure. Comment avait-elle obtenu de l’argent pour cela ? Ce n’était pas bien compliqué : Elle avait rendu service à qui voulait, notamment à quelques personnes âgées qui avaient besoin que l’on s’occupe pour eux de quelques tâches ingrates. En bref, rien d’illégal en tout cas, elle ne se le permettrait jamais bien sûr, ce n’était pas dans sa mentalité. Oh, elle aurait bien voulu les aider contre rien en échange, mais elle ne vivait pas d’amour et d’eau fraîche, ce serait bien trop simple si la vie était ainsi.

Toujours est-il qu’elle était partie en direction de l’allée des marchands, qui ne fut d’ailleurs pas bien difficile à trouver grâce aux indications que quelqu’un lui avait gentiment données. Dans cet ensemble hétéroclite, elle en prenait plein les yeux, tellement il y avait de choses à voir et à acheter. A ce moment-là, les yeux pétillants de joie, on aurait pu dire d’Ilaria qu’elle était comme une enfant qui s’émerveillait devant une montagne de friandise. D’une part, il y avait des tas de choses qu’elle n’avait jamais vu de sa vie ; d’autre part, elle n’avait jamais vu non plus autant de personnes rassemblées dans un même lieu. Il y avait du bruit de partout, elle n’en avait pas l’habitude. Le brouhaha de la foule, les vendeurs à la criée qui tentaient d’attirer les curieux, tout cela donnait malgré tout une ambiance assez festive au lieu.

Elle eut vite fait d’acheter quelques victuailles. Elle savait se contenter de pas grand-chose, surtout des fruits et des légumes, des valeurs sûres à ses yeux. La chroniqueuse reviendrait goûter des choses un peu plus exotiques dirons-nous, lors d’une prochaine visite, si le destin le voulait bien. Pour les armes, par contre, ce fut une autre histoire, tant il y en avait, et leurs histoires respectives étaient si passionnantes pour elle ! Elle qui pouvait plus ou moins savoir entre quelles mains elles étaient passées, ce qu’elle avaient vécu, affronté. Dans tous les cas, difficile de choisir. Elle allait d’un stand à un autre, cherchant, fouinant, hésitant longuement ... Elle se parla à elle-même, à voix haute, oubliant un peu qu’elle n’était pas toute seule sur les lieux.

« Bon sang, ce qu’il est difficile de choisir ! Et personne pour me donner son avis, en plus ... Tous indifférents ici il faut croire ... »

Il fait beau, et même un peu trop d'ailleurs. Toutes personne vivant ici aime bien ce soleil qui leur apporte une lumière douce et chaleureuse. Tout est si bien que certain semble oublier que certaine personne apprécie guère un soleil trop voyant. Duscisio faisant partie de cela est toujours cacher sous une cape. La cape ici de couleur rouge, statut de mage de la tour naturelle brillant tel un phare non loin de l'allée des marchants de ses construction en roche rouge. Le rouge étant la couleur dominante sur cette personne en plus de ses yeux que l'on voit à peine sous cette capuche qui le protège du soleil. Quel dommage de cacher un si beau jeune homme, les mèches argentés dépassant de sa capuche. Il est particulier, on le sent quand on le voit de notre propre yeux. Une épée est accrocher sur son dos, calmement ranger dans son fourreau celle ci présente une caractéristique que beaucoup d'habitant connaissent. La garde magnifiquement sculpter et le manche de couleur noire ne pouvait être une seules et même épée. Certaine habitant autour de lui le regardait, connaissant parfaitement l'épée qui autrefois avec combattu le mal avec tant d'acharnement, Toribrioé. Les seules personnes pouvant avoir cette épée était la famille Balibe. Le premier apparu au yeux de tous était un jeune garçon albinos dont le nom n'est pas oublier mais ou l'apparence est méconnu à cause du temps qui est passer depuis sa dernière apparition il y a deux cent ans. Voici que se présente à eux l'un de ses descendants.

Si celui-ci vient dans l'allée des marchants c'est qu'il a quelques choses à prendre. Venir ici et ne rien acheter serait une venue inutile, celui ci présenter en mage rouge devait surement acheter des récipients ou des outils voir des ingrédients afin de concocter des remèdes pour ceux qui en aurait besoin, mais rien que le fait qu'il n'est pas encore de commerce en ville il n'y avait qu'une chose qui ne pouvait l'intéresser. Allant sur une étal où était entreposer des armes de toutes tailles pour tout usage. Il y avait déjà une personnage, celle ci parlait tout de même à voix haute pour savoir quel arme utiliser. Il s'avança vers celle ci en regardant les multiples dagues qui se présentait à elle, un choix difficile pour savoir laquelle serait la meilleurs pour son usage. Ne s'occupant pas d'elle dans un premier lieu il demanda rapidement un renseignement au marchant présent devant lui pour surveiller son étal.

Excusez-moi, présentez moi vos couteaux à lame courbe s'il vous plait.

Rapidement le responsable de l'étal sortit une gamme de couteau après avoir montrer les conventuels armes dans la même gamme qui pouvait l'intéresser. Il y avait certes de nombreux couteaux mais le jeune homme en cherchait un assez particulier. Décrivant une lame courbe il avait sortit celle ci avec une lame se finissant en langue de serpent, fendu en son milieu au niveau de la pointe. Seule quelques un fut sortit présentant cette particularité. Le mage rouge en prit un qui lui semblait assez bon pour s'en servir. Il l'ouvrit et le prit dans sa main d'une certaine manière, comme pour couper une herbe avant de le refermer. Il posa la question de savoir combien il coutait et paya sur-le-champ de quelques pièces d'or demandées. Puis il revenu à la jeune demoiselle. Elle semblait toujours hésiter à sa prochaine dague sur celle entreposer. Son père étant maître forgeron il en connaissait un rayon sur les armes blanches une connaissance utile pour quelqu'un d'autre autre que lui-même. Donc la seule question qui fut poser pour commencer par savoir quel dague elle allait pouvoir prendre.

Que faites-vous dans la vie mademoiselle pour hésiter sur ses choix ?

Levant sa capuche pour laisser voir ses propres yeux et son visage cacher par l'ombre de celle ci, le jeune herboriste observait les dague tout en attendant la réponse. Il les regardait avec intérêt afin que le choix soit justifier.

Finalement, il semblerait qu’Ilaria avait, une fois de plus, tiré des conclusions un peu trop hâtives en râlant à voix haute comme cela. C’était en quelque sorte sa manière, pas très polie certes, de demander un coup de main, et il fallait croire qu’une fois de plus cela avait fonctionné, puisque quelqu’un semblait lui avoir adressé la parole. Elle se tourna donc vers lui, et vit un jeune homme encapuchonné de rouge, de sorte qu’elle ne le voyait pas bien. Drôle de personnage, se dit-elle. Etait-ce un fugitif, pour se cacher comme cela, ou simplement ne voulait-il pas qu’on le reconnaisse ? Ou bien une autre raison ? En tout cas, hors de question de lui demander, bien qu’elle soit curieuse. Cela ne la regardait absolument pas, elle se contenterait d’avoir son avis, s’il s’y connaissait bien en armes, point.

« Hum, eh bien ... En principe, je devrais pouvoir me contenter de n’importe quelle dague. Je n’en ai besoin que pour me défendre si cela devait être nécessaire un jour, mon travail n’a aucun rapport avec le combat. »

Une question la chiffonnait toutefois. Il lui semblait avoir aperçu quelques cheveux blancs s’échapper de la capuche, et l’homme qui lui avait adressé la parole semblait avoir une voix jeune. Et puis s’il était vieux, ils seraient poivre et sel, pas blancs. Peut-être était-il un chroniqueur lui aussi ? Oui ? Non ? Après tout, elle n’avait rien à y perdre en lui posant cette question. Remarque, s’il en était un également, il ne devrait pas manquer de lui dire.

« Autrement dit, je suis ce que vous pouvez appeler une Chroniqueuse, et je désire trouver une dague qui me corresponde ... Une dague toute neuve ne m’intéressera pas par exemple ... Il faut qu’elle ait de l’expérience derrière elle. »

Il fallait qu’elle ait une histoire, un passé derrière elle, tout simplement. Elle ne savait pas s’il parviendrait à saisir le sens de ce qu’elle était en train d’expliquer. Simplement parce qu’elle pouvait connaître le passé des objets, et qu’elle ne voulait pas d’une arme dont elle ne savait pas comment elle se comportait en combat, ni d’une autre qui n’avait servi qu’à voler des butins, ou à assassiner des gens.

« Veuillez m’excuser, je dois vous paraître un peu étrange. »

Entre le fait qu'il se sentait dévisager à l'accoutrement qu'il portait pour semblait-il se cacher de quelques choses. N'importe quel être humain assez curieux chercherai des explications sur sa manière de s'habiller. Le jeune homme qui regardait la demi-douzaine de dague devant la demoiselle qui hésitait sur son choix. Que faisait t-elle dans la vie. La question indirectement poser pourrait très bien être, pourquoi en avoir besoin. Elle commença à répondre en hésitant. Un petit soupir avant qu'elle énonça le fait que n'importe laquelle ferai l'affaire, juste un besoin de se défendre.
Le jeune homme aux cheveux argentés semblait hésiter un moment également, attendant patiemment un autre détail car les informations était peu utile. Savoir se battre ou simplement se défendre avec il est clair que ses détails ne suffisait pas. Réfléchissant un instant en silence pendant qu'il observait toutes les dagues présentent à sa vue, il demanda de savoir s'il en avait d'autre. Une dague, c'est pas idiot comme arme pour servir pour se défendre à la hâte. Rapidement le marchant en sortir d'autre et pointa plusieurs dagues du doigt sur l'étal.

C'est tout se que j'ai. Vous avez l'air de vous y connaître, jeune homme.

Mon père est un forgeron, je me suis renseigner sur un peu tout dans mon jeune age.

Jeune age c'était vite dit au simplement qu'il en avait que dix-huit passées. Ici l'expression jeune âge pourrait très bien signifier qu'il avait assez d'expérience pour s'exprimer en adulte, se qu'il faisait très bien d'ailleurs dans les mots qu'il prononçait avec assurance, un vocabulaire semblant très enrichit. Regardant les dagues sortit l'une attira son attention en demandant s'il pouvait avoir un étui pour l'accrocher à une ceinture et le prix de l'ensemble. La jeune demoiselle continua après leur simple discutions commercial par le fait de se qu'elle était une Chroniqueuse voulant trouver une dague ayant du temps passez derrière elle avant de lui soutenir qu'elle paraissait étrange.. Soudainement au mot chroniqueuse le jeune garçon semblait parler dans in dialecte plus ou moins étrange.

Li sirsada di roria ichtri stimni ni ozi nimbilis ki dis ci riasl li limilia.
Les esprits du ciel sont parmi nous aussi nombreuse que celle rester dans les étoiles.

Se rendant même pas compte qu'il parlait dans cette langue alors que le marchant l'observait bizarrement pour se qu'il avait dit sans le comprendre après avoir mit la dague qu'il avait demander pour le lui présenter et énonçant le prix au jeune homme. Il paya aussitôt et retourna à la jeune demoiselle. L'albinos regarda à nouveau les dagues et lui conseilla comme il le pouvait. En montrant la dague la plus à droite, lame légèrement courbé, poignet tailler pour y accueillir une petite main. Il l'a prit dans la main ainsi que l'un des mains de la demoiselle pour la lui mettre.

Et bien, essayer celle ci, la lame est fine et tranchante L'arme elle même semble avoir vécu.

Se qu'il faut se soucier c'est que le jeune homme a beau avoir un père forgeron il n'a pas forcement raison. Il n'est pas dans le métier. Pendant qu'elle essayait la dague dans sa main, il prenait la sienne. Il recula une jambe pour la ranger non pas dans son sac de voyage mais pour l'attacher à sa ceinture, dans le bas du dos. La question est pourquoi prendre une dague. L'épée qu'il avait sur son dos semblait bien suffisante, pour connaître la raison il fallait savoir que c'était un mage rouge et donc un herboriste. Il cherche la plupart de ses ingrédients dans la nature. Qui dit nature dit y vivre en partit. Nel Beraid ne se parcours pas en un jour alors il faut parfois chasser. A partir de là il est facile de comprendre pourquoi il aurait besoin d'une tel arme. Il se redressa pour observer la demoiselle, soucieuse.

Décidément, il semblerait qu’Ilaria avait une bonne étoile qui veillait sur elle. Enfin, façon de parler quand on sait qu’elle en était une. Elle ne s’attendait pas en effet à ce que quelqu’un puisse la conseiller correctement. Mais puisque le jeune homme à la tête dissimulée derrière sa capuche disait s’y connaitre, elle lui ferait confiance dans ce cas. Il fallait croire qu’elle avait de la chance d’être tombée sur lui, sachant qu’il avait un père forgeron, forcément, il devait en avoir vu passer devant lui, des armes ! Avec quelques conseils après tout, elle devrait tout de même finir par trouver l’arme qui lui corresponde, après tout, elle n’allait quand même pas passer sa journée à l’allée des marchands. Ce n’était pas qu’elle avait autre chose à faire, loin de là, mais tout de même, certainement que lui, si.

Dans l’immédiat, il ne lui répondit pas. N’avait-il rien compris à ce qu’elle essayait de lui dire, ou au contraire avait-il compris et réfléchissait-il à la dague qui pouvait lui convenir, elle n’en savait que trop rien. Mais alors qu’elle allait lui demander s’il avait une idée, il prononça des mots étranges, qu’elle ne comprit absolument pas, jamais elle n’avait entendu cela. A voir la tête du marchand, celui-ci ne semblait pas avoir compris un traitre non plus mot de ses paroles, ce qui lui laissait donc entendre que ce ne devait pas être une langue très courante.

*Visiblement, en tout cas, lui, il a trouvé son bonheur*

Et pour cause, il venait de s’acheter sa propre dague. Tiens donc, alors, comme cela, lui aussi les manipulait, alors qu’il avait une épée sur lui. C’était un peu comme elle, on pouvait se demander pourquoi elle tenait tant que cela à aller acheter une dague alors qu’elle se promenait habituellement avec une faux. C’était plus facile à manier, disons. Et plus discret aussi, c’était évident. Bien plus discret, même.

A présent, il lui avait remis une dague entre les mains, et s’affairait à ranger la sienne. En tout cas, à première vue, elle lui plaisait, mais les apparences ne faisaient pas tout. Pourquoi ne pas essayer, après tout ... Cependant, elle sursauta soudainement à cette pensée. Ce qu’elle venait de voir de cette dague, et que lui ne pouvait voir ? Oh, pas grand-chose, juste une dague qui semblait vouloir consommer son sang. Elle la reposa aussitôt, soudain légèrement pâle, comme si elle avait vu un fantôme.

« Oh, je ne la conseillerais à personne … Je ne sais pas comment cela se fait, mais elle me semble bien maudite ... Une quelque peu similaire, au niveau de l’apparence et du poids, cela me conviendrait. »

Et voilà, elle était repartie à la case départ. Elle devait sembler bien difficile, surtout qu’en apparence, cette arme semblait tout à fait correcte. Le pouvoir de Parendar était extrêmement utile dans certaines circonstances, dans ce cas il se révélait aussi pénible. Quoiqu’il en soit, elle préférait tout de même tenir compte du passé de l’arme, cela évitait les surprises. Voudrait-il encore l’aider, malgré cela ?

« Au fait, que disiez-vous tout à l'heure ? Je n'avais jamais entendu cette langue auparavant »

Elle eu une réaction étrange dès que la poignet arriva sur la peau de la paume de sa main. La reposant immédiatement après en devenant pale comme si quelques choses lui avait été voler dans son propre corps. Duscisio ne le savait aucunement mais paraissait extrêmement surprit en la voyant sur le coup. Devenir aussi pale que lui pour une dague alors qu'il comprit se qui lui arrivait une fois qu'elle le disait d'elle-même. La dague en elle-même lui plait dans ses caractéristique, poids et d'apparence similaire serait parfait alors le marchant retira la dague en la tenant par la lame.

Je détruirais cette arme. Cela fait plusieurs mois que je n'arrive pas à la vendre, je comprends maintenant pourquoi.
Vous devriez vous renseignez sur les armes que vous achetez à l'avenir.
J'y songerai. Je vous sors les dagues avec les même critères...

Sans attendre il rangea la dague dans un endroit à part des autres et les dagues qui n'entrait pas en compte des apparences et des poids était également ranger à leur place. Il ne se présentait qu'à elle qu'une demi-douzaine de dague. Plusieurs avait la différence d'apparence mais gardait un certain poids comme demandé par la jeune chroniqueuse. Le choix était pour elle, Duscisio n'allait rien dire de plus, il n'y connait pas plus que ça dont n'obligera pas la personne concerner à prendre tel ou tel dague parce qu'il le conseil. Il attendit donc qu'elle décide d'elle-même. Alors qu'elle était en train de repartir pour la case départ une question lui venait à l'esprit. Savoir se qu'il avait dit auparavant, avant qu'il ne pose la dague maudite dans sa main. Il la regardait momentanément pour savoir de quoi elle parlait. La langue qu'elle n'avait jamais entendu. Cela ne pouvait qu'être le Fallacien, la langue morte du peuple disparue il y a un peu moins de deux cent ans lors de la descente des anges sur Nel Beraid. Le premier du nom avait cité l'histoire dans l'un de ses livres réécrit, un travail de titan qui encourage son descendant à suivre son exemple.

Rien d'étonnant. C'est une langue morte, oublier par le temps passer. Elle vient d'un peuple aujourd'hui disparu dont j'en suis l'un des descendants. Quant à se que j'ai dis...

Il eu un moment de silence. Le genre de silence pesant alors qu'il essayait de se souvenir se qu'il avait dit, répétant la phrase à voix basse, le majeur sur sa lèvre inférieur comme s'il étais peux sur de lui. Mais soudainement il semblait se souvenir. Peu certain de la traduction il cita donc.

Les esprits du ciel sont parmi nous aussi nombreuse que celle rester dans les étoiles...

Il se tut un instant, le temps de se savoir certain avant de reprendre finalement pour exprimer les détails de cette langue.

Elle est complexe je ne la maitrise pas totalement bien que je l'étudie quotidiennement depuis que j'ai appris à parler.

Apprendre une langue morte. Peu de personne semblerait connaître l'utilité d'un tel apprentissage. Par le passée, il utilise cette langue pour sa propre magie. C'est un fait, il ne se démarque pas que par l'apparence mais par la langue qu'il utilise. On voit très clairement que se n'est pas quelqu'un d'aussi banal que n'importe quel habitant de Nel Beraid.

Le marchand parlait donc de détruire l’arme puisqu’il n’arrivait pas à la vendre, et que de toute façon elle était maudite. Sage décision, songea-t-elle. Au moins, cela montrait qu’il était honnête, il n’essayera pas de se faire du profit sur le dos des gens naïfs. Cette arme était trop dangereuse pour tomber entre n’importe quelles mains, il valait mieux. A présent, au fur et à mesure qu’il sortait ses dagues, elle les observait rapidement du regard. Effectivement, il y avait encore du choix, mais heureusement, avec ses critères, leur nombre était déjà bien plus limité. Ils ne repartaient donc désormais pas à zéro finalement, ce qui était déjà pas mal. Cette fois, le jeune homme ne la conseillait plus, elle comprit aussitôt que cette fois, c’était à elle de se débrouiller pour choisir. Mais c’était déjà plus simple d’avoir à hésiter entre six armes plutôt que quelques centaines, bien sûr.

« Combien coûterait celle-là, s’il vous plaît ? »

Ilaria désignait au vendeur une dague simple, qui semblait avoir une bonne vingtaine où était attaché un ruban rouge. Le manche semblait avoir était peint avec des pigments de fleurs, rouge également. Que voulez-vous, il y avait le petit détail qui changeait tout, elle aimait le rouge, c’était donc celle-là qui s’était démarquée entre les autres à ses yeux. Lorsqu’il lui annonça le prix, elle réfléchit un instant. Elle était peut-être un peu chère à son goût, ce qui la fit un peu hésiter. Tandis qu’elle réfléchissait, l’homme qui la conseillait lui disait que la langue avec laquelle il avait parlé était une langue morte. Oh ! La jeune étoile ignorait qu’il existait des langues oubliées dans ce monde, une belle surprise pour elle. Une langue morte ... Et il l’avait apprise depuis tout petit. Intéressant ... Décidément, ce jeune homme était bien mystérieux. Et tout ce qui était mystérieux, plaisait bien à la demoiselle. Le mage rouge, s’il en était bien un, n’était pas n’importe qui, cela était sûr.

« C’est une bien jolie phrase, en tout cas. Je vous avouerais que j’ignorais qu’il existait d’autres langues que celle que nous parlons couramment. Oui, j’imagine bien que cela doit avoir été le fruit d’un long apprentissage. Et puis ainsi, vous avez quelque chose qui vous lie à vos ancêtres, contrairement à moi, qui n’ai jamais eu de véritable famille. Puis-je savoir quelle langue est-ce, exactement ? Et, à qui ai-je l’honneur, en fait ?»

C’était vrai, elle ne savait même pas qui il était ! Elle lui disait en quelque sorte qu’il avait de la chance d’avoir une famille, car elle n’avait pas de parents à proprement parler, puisqu’elle était une étoile, et qu’une étoile arrivait comme cela sur les terres de Nel beraid, elle n’y était pas née contrairement à un humain par exemple. Heureusement qu’elle avait pu se reposer sur un vieil ermite, qui l’avait sauvée et élevée comme l’aurait fait une famille. Mais désormais, l’homme n’était plus, elle était désormais seule, avec son chat. Ewimbë d’ailleurs trainait dans son coin, tout seul. Il en voulait à sa maîtresse, car elle ne lui avait pas montré la moindre attention.

Le choix des dagues d'après les critères de la jeune fille ne se résolvait qu'aux nombre de six. Ne disant plus rien, laissant le choix à la demoiselle afin qu'elle prennent la dague qui lui plait et non trop se référencer aux conseils qu'il pourrait donner. C'est son père qui est forgeron pas lui, qui n'est qu'un mage rouge et donc un herboriste bien que prometteur n'exerce par ce métier proprement dit. Que fait-il réellement ? Pendant que la jeune demoiselle choisissait, l'albinos réfléchissait le plus discrètement possible, ne montrant pas son regard soucieux de toutes choses se passant autour de lui. Qui est-il ? Personne ne semble pourtant le reconnaître alors que sa propre famille habite ici. Famille qui d'ailleurs n'est même pas au courant de son retour à Naturalia après les années de voyages qu'il a parcourus jusqu'à aujourd'hui. Pourquoi devenir maintenant ? Quel était le but de son voyage ? Cela fait maintenant trois ans, que l'albinos n'était pas revenu ici. Nel Beraid ne se fait pas connaître en une journée. Le temps de se familiariser avec le monde ainsi que son peuple pour en connaître les coutumes les plus courantes. Mais il n'est pas question que de personne, de la population humaine mais également végétal et animal afin de parfaire son métier, savoir ou chercher quand et comment. Le but de ce voyage n'était que la recherche de connaissance dans un métier qui sera bientôt le sien à plein temps, il n'est donc par terminer.

Alors que la jeune demoiselle avait trouver la dague qu'il lui fallait elle demanda le prix de celle ci, la dague rouge semblait lui plaire, elle en demanda le prix et le marchant lui fit un prix honorable, très raisonnable de sa part quand on sait qu'il n'y a que peu de commerçant de bon augure. C'est exactement le modèle que veux devenir Duscisio dans son prochain travail d'herboristerie. Le fait qu'il est parler d'une langue morte aiguisait la curiosité de la chroniqueuse. Rien de très étonnant. Qui ne voudrait pas savoir quelques chose dans un domaine qu'il ne connait pas. Si seulement elle savait, la barrière des langues est pourtant connu, entre la langue des Naturien, des Bénéciens, ainsi que des Malicien et d'autre encore semblait avoir disparu pourtant il n'était pas rare de voir certain parler en ses langues ancestrales quand l'envie leur en prend. Il faisait parti de cela. Combien de langue à t'il appris ? Celle qu'il connaissait pour en être sa langue d'origine semblait si complexe pourtant il avait bien eu le temps d'en étudier tout les aspects, il aimait étudier un peu de tout, ne pas avoir de problème de compréhension. Bien entendu on ne peut tout maitriser en une seule vie. Quand elle vint au fait qu'elle disait ne pas avoir de lien avec ses ancêtres, qui n'a jamais eu de vrai famille. Elle suivit rapidement par le fait de vouloir savoir comment on appelait cette langue ainsi que son propre nom. Il répondit dans l'ordre contraire pour avoir un peu plus de logique, marquer ses paroles pour que la jeune fille en soit quelques peu marquer.

Duscisio Diasti Balibe. Duscisio suffit. Quant à la langue... Ce n'est que du fallacien si ma mémoire est bonne, je préfère la nommer langue de la nature ou quelque chose comme ça.

Il marqua un moment de silence alors qu'il avait encore la phrase de la chroniqueuse dans la tête. Pas de famille... Il marqua un temps d'inspiration avant de continuer d'un ton un peu plus... triste mais qui se remplissait d'entrain à fur et à mesure qu'il parlait.

Tu sais... La famille tu l'a voit tout les jours, enfin toutes les nuits. Les étoiles font parti de celle ci. Même les corps sont éloigner les cœurs se rencontrent.

On avait déjà entendu une tel phrase, seulement elle marquait souvent les personnes qui l'entendait. Le fait qu'il voulait en venir que sa famille est là quelque part, si loin mais en même si proche. Les chroniqueurs sont lier par un ancêtre commun. Il n'en connait pas grand chose mais c'est presque la même chose pour lui. Après tout, il porte le nom de son ancêtre...

Lorsque le marchand annonça le prix de la dague qu’elle tenait entre ses mains, Ilaria ne put que sourire, en lui donnant la monnaie nécessaire. Elle le remercia. Celui-ci était bien plus que raisonnable, compte tenu de son ancienneté. Elle aurait sûrement été tout de même plus chère si elle était neuve. C’était parfait compte tenu du budget dont elle disposait. Elle souleva à peine sa robe, sur la cuisse gauche, il y avait un étui destiné à la dague. C’était pratique, et invisible en temps normal puisque la robe le cachait. Question d’habitude, tout simplement. Elle dirigea ensuite toute son attention vers le jeune mage rouge. Alors, comme cela, il s’appelait Duscisio Diasti Balibe. Un nom qui ...Ne lui disait absolument rien du tout en fait, ce qui n’était pas bien étonnant puisqu’elle ne connaissait pas tant que ça les territoires principaux de Nel Beraid. Mais pour sûre, elle ne risquait pas de l’oublier, puisqu’il était quelqu’un d’assez particulier.

« C’est une jolie manière de nommer votre langue, Duscisio. Mon nom est Ilaria Stellio. En tout cas c’est vraiment la première fois que j’entends parler du Fallacien. Je tâcherais d’en savoir plus, peut-être qu’à la bibliothèque, je trouverais mon bonheur ? Il paraîtrait qu’elle est très bien fournie. »

La fameuse bibliothèque. Elle en avait tant et tant entendu parler. Tout ce qu’elle avait appris sur les gens provenait de là-bas, le vieil ermite qui l’avait élevée y était régulièrement allé pour qu’elle puisse approfondir ses connaissances. C’était de son devoir, après tout, de connaître toute l’histoire de ce monde. Elle n’y était toutefois elle-même encore jamais allée, il n’avait jamais voulu qu’elle l’accompagne, prétextant qu’elle était encore trop jeune pour cela. A vrai dire, elle ne savait même pas encore que la bibliothèque était le berceau des chroniqueurs. Cela, elle le découvrirait plus tard, quand le moment sera venu. En tout cas, Duscisio se tut, avant de reprendre. Il avait raison, on veillait sur elle de loin, elle pouvait en être persuadée. Il était passé au tutoiement tout-à-coup. Peut-être parce qu’ils venaient de se présenter, ou était-ce le fait qu’il parlait de la famille ?

« Oui, c’est vrai, tu as raison. Ma famille est là, tout là-haut, en quelque sorte et elle me surveille. Au fait, tu es bien un mage rouge toi, n’est-ce pas ? C’est une vocation que tu as choisie, ou tu y a été poussé ?»

On ne nait pas mage rouge, on le devient. Alors pourquoi mage rouge et pas autre chose, c’était la curiosité qui la poussait à lui poser la question. C’était le contraire des chroniqueurs qui l’étaient par nature.

[HRP : Désolée pour le temps de réponse ces deux dernière semaines ont été plutôt pénibles :s]

L'affaire de la jeune demoiselle la faisait sourire. En plus de choisir une arme ancienne est à trouver celle ci dans un prix très abordable. Sans se soucier du reste, se contentant de la regarder à faire son achat, Duscisio pensai directement à celui qui venait de faire. Une dague ainsi qu'un couteau pour la cueillette de plantes. Les bon outils sont souvent les plus anciens. Cela serai dû à l'épée qu'il porte dans son dos ? Celle ci a tellement d'année derrière elle qu'il est impossible de savoir quand elle a été créer, une chose est sur c'est qu'elle à quelques siècles mais qu'elle n'a rien perdu de sa splendeur et de son tranchant, sans qu'on y est à l'aiguiser une seule fois. Beaucoup de mystère envahi ce monde. Les chroniqueurs en font partit. Duscisio en fait parti, la langue morte qu'il parle en fait parti. Quand il disait qu'il appelait ça la langue de la nature cela n'a rien de bien étonnant. Mais personne n'a vu Duscisio parler dans cette langue au animaux et que celui ci lui répondait pas leur hurlement, leur cris ou simplement leur geste. Il est aussi étonnant que cela puisse paraître. Mentant un peu sur sa maitrise de cette langue, le fait qu'il est un peu de mal, la seule chose qui l'embête est de prononcer certain mot qui lui font défaut, tout aussi compliquer les uns que les autres, la prononciation rapide est presque impossible, les voyelles et les consonnes se suivent trop aléatoirement.

Ilaria, tel est son nom, apprécie la manière dont est appeler cette langue. Fallacien. Qui aurait cru qu'un nom aussi peu commun soin harmonieux. Le fallacien est issus d'un peuple aujourd'hui complètement disparu, une culture, une magie, des divinités particulières. Duscisio en ai un descendant direct. Elle voulait en savoir plus sur celle langue, la bibliothèque, le fait qu'il est entendu ce mot lui retourna ses pensées et eu l'obligation de la contre-dire sur une vérité.

Je ne crains que cela ne soit pas possible. Il se trouve que ma famille soit les seules détendeurs des livres des renseignements que vous recherchez.

Il se stoppa une seconde. Juste le temps de bien exprimer son inquiétude ne pas pouvoir lui en fait apprendre d'avantage. Il ne pouvait lui en apprendre plus. Elle n'était pas de la ligner Balibe, surement les seuls à pouvoir apprendre une telle culture.

C'est un héritage que mon arrière-grand père nous à laisser après sa mort qui ne peut être transmit qu'à sa propre famille. J'en suis le dernière descendant actuellement.

Demander comment l'apprendre en insitant sur la soif de connaissance serait oser. Faire partit de la famille. Tout est dit dans ses mots. En être le descendant. Sa mère est au courant de cette langue et la parle également, pourtant elle n'est pas une fallacienne d'une descendance directe. Elle n'est que la compagne d'un fallacien. Se n'es pas plus compliquer que cela. Ilaria l'a comprit au mot qu'il prononçais ? Sa propre famille. On entre dans la famille en portant le nom de famille qui le distingue.

La citation de famille qu'avait prononcer Duscisio auparavant l'avait toucher. Elle possède sa famille, elle est dans le ciel aussi loin soit t-elle. Elle la surveille comme la divinité du vent qui surveille le jeune albinos. La question de savoir se qu'il était, ici mage rouge, se posa. Savoir s'il lavait choisi où s'il y avait été pousser. Se posant la main sur le menton, ses yeux cachés par l'ombre de sa capuche se firent soucieux. Il réfléchissait à la manière dont il allait répondre. S'il y a été poussé ? S'il a choisit cette vocation ? La question pouvait être aussi compliquer que la réponse qu'il allait donner...

Et bien, on peut dire les deux. L'envie de voyager, l'envie de devenir un mage ma fait dire que l'herboristerie serait une bonne chose pour connaître le monde. Au début je ne pensait qu'à devenir un mage, avec une magie particulier mais l'herboristerie ma fait découvrir une certaine vocation et un plaisir que de partager l'expérience de la nature.

Avait t'il bien expliquer ? Découvrir la nature et l'utilité de bien des choses a été une grand révélation pour lui. La nature lui donnait tous se dont il avait besoin et il n'en connait qu'une majeur parti. Il lui restant tant à apprendre de celle ci qu'il en oublie presque de revenir en ville. La raison étant ici n'est que le manque d'outil.

Alors comme cela, si fournie que soit la bibliothèque de Naturalia, décrite comme étant celle qui a toujours recensé bon nombre d’écrits, ne contenait malheureusement rien sur le Fallacien. Ca alors, pour être une langue pratiquement oubliée, elle l’était. Il n’en fallut pas plus alors pour comprendre qu’il était l’un des derniers descendants de ce peuple. C’était dommage que de tels écrits soient réservés à une seule famille, mais elle comprenait. C’était un peu leur trésor, mais si un jour il n’y avait plus de descendants, la langue risquait d’être définitivement oubliée.

Encore une fois, cela montrait indirectement l’importante du rôle des Chroniqueurs de se bas monde. Ecrire, encore et toujours, les évènements qui marquent leur vie dans ce bas monde, pour ne jamais oublier ce qui s’est passé, que les générations futures puissent connaître le passé. C’est ainsi que le monde construit son histoire, avec des actions faites indépendamment.

« Oh, je comprends bien alors. C’est bien dommage en tout cas. Mais au moins, cela fait de toi quelqu’un d’unique, en tout cas, puisque tu es en possession d’un savoir que personne d’autre ne connaît »

Loin de là l’idée d’insister. Elle ne voulait pas l’embêter en lui posant trop de questions là-dessus, c’était pour ça qu’elle avait voulu voir à la bibliothèque. De toute manière, elle n’avait pas besoin d’apprendre une autre langue. Et non, elle ne comptait absolument pas le séduire pour apprendre le Fallacien, elle n’y pensait même pas du tout. Bref, en tout cas, Ilaria avait eu une bonne idée de changer de sujet.

« Oui, je suppose que devoir aller chercher les ingrédients que tu ne trouve pas, ou préférer les chercher plutôt que les acheter incite à voyager. Pour ma part je voyage beaucoup également ... Puisque nous avons le devoir de transmettre notre savoir. Cela peut m’amener n’importe où. »

L'air déçu était à prévoir. Lui faire savoir qu'il n'existait aucun ouvrage sur cette langue morte que l'on voulait en savoir plus avait de quoi porter déception. Les vœux d'une personne importante pour la famille ne peuvent être contre-dite. Tel est le souhait qu'il voulait avoir, il sera accomplit tant que celui ci sera existant dans le cœurs des Balibes. Un nom vouer à disparaître où le jour ou celle ci aura une fille unique pour descendance. Il est unique en son genre. Bien qu'il aurait aimer que cela ne soit pas le cas, ne pas se sentir trop seul à avoir une tel responsabilité sur les épaules. Mais cela le remplit de détermination pour l'avenir. En savoir le plus possible, le transmettre à ses enfants. Quel bonheur plus pur que de partager ses connaissances à sa famille. Pourquoi le vœux qu'il soit seulement transmit à celle ci l'empêche d'aller chercher à ne pas faire oublier au monde combien le fallacien et son peuple apporterait. C'est tellement désolant. Soumit à cette règle il n'aura pas d'autre choix que de trouver une compagne et y fonder une famille. Existe t-elle ? Cette femme qui lui apportera le bonheur ? Lui sit fermer dans la nature, cherchant à connaître toujours un peu plus sur la nature qu'il admire tant. Il souriait tant bien que mal aux derniers propos de la jeune chroniqueuse concernant son aspect unique.

Le changement de sujet, passant d'une langue morte à une activité vivante que celle de la recherche d'ingrédients de ses propre main. Lui qui allait les chercher pour éviter de les payer. C'est tellement plus sur de vérifier la qualité sur place que sur une étal où l'on est pas certain que la fraicheur ou leur condition de conservation soir respecter pour les potions les plus compliquer et les plus précises. Voyager. Sur les propos il n'avait rien à redire. Rien du tout. Elle avait totalement raison.

Quitte à prendre plus de temps pour une potion autant qu'elle soit de très bonne qualité. C'est se que je cherche à faire plus tard, d'où le fait que je voyage à travers le monde pour avoir certaine connaissance à ce propos.

La connaissance était mère de tout. L'importance qu'il accordait à ses voyage pour en avoir le plus possible était le plus important pour lui avant d'entamer une carrière d'herboriste de renom. Avoir un nom comme sont ancêtre. Il a fait des faits mémorable autant qu'il en fasse de même avec les plantes, l'aide qu'il va apporter au monde avec ceux-ci. Accordant des principes à l'aide pour aider les mondes à ne vivre que plus longtemps, faire contraire aux guerre qui ne cherche à prendre leur vie...

Ilaria écoutait attentivement le mage rouge. Comme à son habitude, tout ce qu’elle pouvait entendre et découvrir était susceptible de l’intéresser. Cette histoire de langue morte et pratiquement oubliée, pour elle, était quelque chose d’intéressant, car elle n’en avait jamais eu connaissance, et elle adorait découvrir de nouvelles choses. Avec lui, il fallait dire qu’elle avait été servie, même si elle ne pouvait pas en savoir plus, ce qui était, il fallait l’avouer, quelque peu frustrant. Mais bref, ce n’était pas la peine d’insister, cela mènerait de toute manière automatiquement à des paroles stériles, elle l’avait bien compris. Et tout de suite, une conversation qui ne menait à rien devenait moins intéressante. Autant oublier cette langue morte, bien qu’elle compte tout de même en parler un peu dans le récit de ses aventures. Récits consignés dans des carnets qu’elle cachait un peu partout où elle le pouvait pour l’instant.

« Oui, je comprends, mieux vaut la qualité à la quantité. Cela doit faire sans doute des potions un peu plus chères à la vente, mais la qualité se mérite ... Et puis ça ne sert à rien de produire en masse si personne n’utilise des potions. Au fait, comptes-tu surtout les vendre pour t’enrichir, ou plutôt faire connaître au monde ton art des plantes? »

Un élan de curiosité, pour ne pas changer. C’était toujours cela qui lui faisait poser des tas de questions. Cela pouvait parfois paraître pénible pour cela, mais ce n’était pas bien méchant. Et puis, si elle était si pénible que cela, il suffisait de lui dire qu’elle en demandait trop, ou que cela ne la regardait pas. Comme elle n’était pas pressée, elle aimait bien aussi faire un peu la conversation. Après, tout dépendait de lui, bien sûr.

Et puis, il fallait avouer ... Elle ne savait pas vraiment quoi dire d’autre, quand on y pensait. Lui, il ne lui posait pas de question, alors elle estimait ne pas avoir à parler d’elle-même, puisqu’il ne lui demandait rien. Elle s’était présentée, elle avait précisé qu’elle était chroniqueuse, elle lui avait donc dit le principal. Par ailleurs, là non plus, il ne lui avait posé aucune question, ce dont elle n’avait pas l’habitude, alors que d’habitude tout le monde s’étonnait d’entendre parler de ce statut qu’ils ne connaissait pas.

Cela fait maintenant deux cent année que la langue que parle Duscisio a été dite morte. La disparition du peuple fallacien le jour de lumière qu'à engendrer Alicia Mayfair fut un tournant pour eux. Leur disparition presque total marqua l'ère d'une aube ou seule les plus nombreux et les plus forts vivent. Les Balibe font parti des plus forts mais le simple hic qu'il fasse parti du peuple albinos l'entant laisse des marques. Les traits principaux des fallacien ancien est marquer sur le visage de Duscisio. Levant un peu sa capuche pour qu'il montre bien ses yeux rougeoyant non pas par intérêt mais par réflexion à se qu'elle avait dit sur la qualité et la quantité. Se grattant la tête avec la paume de la main pour savoir quoi répondre ses traits si particulier qu'était l'albinisme se vint bien visible, sous cette cape rouge qui le protège en grande parti du soleil encore présent, encore chaud. Ne cherchant pas à se montrer totalement sous cette lumière qui lui donne des vertiges, il fini par lâcher sa capuche qui retomba en parti sur le front de l'herboriste qui répondit un peu après un silence de réflexion.

On peut dire ça comme ça. Mais vous avez bien fait de poser la question car il semble évident que la plupart des personnes travaillant cherche à s'enrichir...

Il n'avait pas fini sa phrase. Il savait parfaitement quoi répondre, il prit deux ou trois fois une longue inspiration avant de sortir une gourde de son sac pour en voir quelques goutes, une bonne gorgée pour continuer à parler sans que sa gorge ne s'irrite pas de trop à force de parler de ci et de là.

Ce qui... n'est bien sûr pas mon cas. Je préfère largement savoir une personne en bonne santé en payant uniquement se qu'elle peut. Les voir en bonne santé est plus important à mes yeux que l'or qui remplit une bourse de cuir.

Se qu'il voulait dire en particulier ici est que la vie est plus importante que l'argent ou la richesse en somme. Ayant ce but bien précis en tête, mesurant les conséquences que cela pourrait mener à long terme, les mauvais moments de vente, les bon, les moyens. Bien sur qu'il connais cela. C'est déjà le cas avec sa vente de plante qu'il fait un peu partout dans Nel Beraid.
Duscisio l'invita à marcher, après avoir remercier le marchant d'arme pour ses offres autant à lui qu'à elle. Se déplacer sera plus agréable. L'albinos n'aime pas rester trop longtemps sur place. C'est gênant et cela fait mal aux jambes de rester immobile trop longtemps.

Et vous mademoiselle, comment vivez vous dans ce terme là ?

Pour quelqu'un qui parle beaucoup de lui, autant en profiter pour échanger les informations. Il y avait de quoi. Elle venait d'acheter une dague mais comment avait t-elle eu l'argent. Ne la croyant pas malhonnête et loin de là, la question pourrait être intéressante pour lui. Savoir se qu'il pourrait faire s'il n'y avait pas de plantes à cueillir ou de remèdes à fabriquer...

Alors qu’Ilaria posait sa question, elle eut enfin le loisir de comprendre pourquoi le jeune homme se cachait sous une cape. Elle n’avait jamais vu d’homme albinos de ses propre yeux jusqu’à maintenant, mais savait très bien quelles étaient leurs caractéristiques. Des cheveux d’un blanc comme ceux de la chroniqueuse, mais surtout, des yeux rouges. Jamais elle n’avait vu une telle chose auparavant. Mais très vite, il les cachait de nouveau. Pas par honte, mais pour se protéger du soleil qui semblait si dangereux pour lui. Maintenant, elle comprenait bien.

Décidément, ce Duscisio avait le don de la tenir en haleine lorsqu’il s’exprimait. Cette pause qu’il l’avait délibérément prise après avoir laissé en suspend ses paroles l’intriguait, elle se demandait bien ce qu’il allait rajouter à cela, car il n’avait pas tout à fait répondu à sa question. Oui, la plupart cherchaient le profit, c’était pour eux le but du travail, mais cela n’était pas le cas pour Ilaria qui faisait juste ce qui suffisait pour subvenir à ses propres besoins, et pour des choses utiles. Apparemment, comme il le disait, Duscisio préférait la bonne santé d’une personne.

« C’est tout à ton honneur, heureusement qu’il y a des personnes comme toi, en ce bas monde ».

Ils se mirent donc à marcher. Sans forcément un but, ils n’étaient pas obligés d’aller dans un lieu précis. Marcher pour marcher. Et c’était tant mieux, car de toute manière ils n’avaient plus rien à faire ici, ni l’un, ni l’autre, et bien qu’elle supporte le bruit aux alentours, elle préférait tout de même s’éloigner pour avoir un peu plus de calme. Et puis, elle n’avait pas vraiment grand-chose à faire, alors s’il voulait prolonger la discussion, elle en était ravie. Et puis bouger, c’était mieux pour discuter, en plus. Et pour une fois, c’était lui qui lui posait une question.

« Oh ... Eh bien, j’écris quelques récits pour ceux qui veulent bien me les acheter. Mais j’avoue que cela ne fonctionne pas trop, de nos jours il n’y a pas tellement de personnes qui s’intéressent véritablement à l’Histoire, surtout récente ... Mais certains aiment qu’on leur prédise l’avenir, alors je m’aide de mes pouvoirs pour cela, même si je ne pense pas vraiment avoir ce pouvoir ... Alors à l’occasion, je livre quelques paquets, j’aide à faire le service dans une taverne, je vais aider là où on a besoin de moi ... »

L'invitation de marcher un peu ne fut refuser. Loin de là bouger de place semblait plus amical que de rester sur place, un chemin qui pourrait très bien avancer le temps de quelqu'un sans que celui ci ne soit perdu, une discutions amicale est plus agréable avec une simple marche, lente mais suffisante pour prouver d'une tranquillité sans pareil. Vint rapidement la phrase qui concerne l'honneur. Elle semblait contente de voir des personnes comme lui qui ne pense pas simplement à remplir leur bourse. Pour lui il y avait un détail important sur le fait qu'il choisissait un tel jugement.

La vie d'un être humain n'a pas de valant en or. Personne ne peux estimer qu'une vie vaux plus qu'une autre.

C'est déjà un principe que l'on estime très honorifique. Penser cela est rare d'une personne vivant dans ce bas monde comme elle l'avait dit il y a peu. Bas monde. Duscisio ne peut pas dire qu'il ne fait pas parti de ce bas monde. Défendre sa vie signifie parfois de blesser voir tuer quelqu'un. Tuer n'est pas encore dans la portée de l'albinos. Sa magie ne sert pas à cela, ni son épée. Enfin. C'est assez difficile à décrire quand quelqu'un comme lui ou n'importe qui d'autre peut à tout moment se faire agresser pour tel ou tel raison, la plupart du temps étant l'appât du gain. L'or, la richesse, elle corromps le cœur des gens. Pour prouver qu'il est différant, Duscisio fait tout pour ne pas arriver à une certaine tentation de ce métal jaune brillant qui remplit un peu sa propre bourse.

Le silence qui s'installait il était donc à son tour de poser une question, rapidement suivit par la réponse, une réponse avec la joie de vivre, elle en était ravie de voir qu'il pourrait faire preuve d'initiative. Par delà ses dires, le mage rouge eu rapidement la raison de savoir pourquoi elle s'intéressait à sa langue dite natale pour lui, morte pour d'autre. La chroniqueuse était écrivain sans que cela ne fonctionne vraiment. Le fait qu'elle explique que peu de personne s'intéressait à l'histoire le faisait sourire. Ajoutant rapidement que les gens préférait l'avenir au passé. Quand les livres ne sont pas son fort, elle se rend utile. Où que se soit tant que l'on a besoin d'elle.

Se qui explique le fait que tu t'intéresse à ma culture. Si seulement le fait de la partager ne dépendait pas de moi je l'aurait volontiers transmise à ceux que cela intéresse. Néanmoins, la famille ne le voulant pas je suis bloquer ici à parler une langue que personne ne comprend.

Il fit tune courte pause tout en soupirant longuement.

Je me démarque alors avec un apprentissage qui semble me plaire. Soumit au voyage, apprendre à se défendre fait également parti de mes occupations de temps en temps. Que se soit avec ma magie que je ne contrôle pas très bien, ou Toribrioé, je ne suis pas vraiment utile dans un affrontement.

« Tu as bien raison. Cependant il y en aura toujours pour en profiter un maximum, des richesses des autres, justement. Et dire que certains sont capables de tuer leur famille juste pour l’appât du gain, de voler d’honnêtes gens, d’enlever des enfants contre une somme rondelette. Certains en veulent toujours plus »

Triste réalité, malheureusement. Lorsque l’on fréquente certains endroits et que l’on se renseigne sur la vie dans le coin, on apprend tout de même beaucoup de choses. Oh, elle en avait entendu des histoires sordides. Sur certains territoires, elle avait entendu bien pire que cela. C’était bien sûr glauque, mais vrai, ce n’était pas que des histoires que l’on se racontait pour passer le temps. Néanmoins, elle ne s’attarda pas trop là-dessus. Ce n’était pas non plus la peine de raconter tout ce qu’elle avait entendu dans les moindres détails, elle pensait avoir été assez claire sur ce qu’elle voulait dire par là.

« Oui, c’est en partie pour cette raison, que j’aime me renseigner sur tout ce que je ne connais pas. L’autre, c’est que pratiquement tout ce que je connais de cette terre, je l’ai appris dans les livres, non pas par expérience. Alors, c’est à moi de faire mes propres expériences, et écrire la suite … Toutes ces connaissances qui me manquent. Je comprends pour ta langue. Secret de famille en quelque sorte. Et puis, une langue survit tant que personne ne l’oublie »

Elle lui adressa un clin d’œil assorti d’un sourire. Si plus tard il avait des enfants, et que ceux-ci en avaient d’autres à leur tour et ainsi de suite ... Tant qu’il y avait quelqu’un pour le leur enseigner, non, cette langue n’aura pas disparu. En somme, c’était à lui de faire tout le boulot, la survie de la langue dépendait de lui. Il marquait désormais une pause, il réfléchissait sûrement. Il apprenait aussi à se défendre. Tiens donc ...

« Je vois. C’est toujours utile de savoir se défendre un minimum, on ne peut jamais savoir quels dangers on risque d’affronter au cours d’un voyage. Pour ma part j’ai bien vite appris quelques techniques. Il valait mieux, dans la montagne interdite ... Mais je l’avoue, ma magie n’est pas très puissante non plus, et même inutile dans certaines situations. J’espère donc développer au maximum»

Cependant, elle n’avait pas saisi un petit détail. Il parlait de Toribrioé. Ce nom ne lui disait rien. Elle ne le connaissait pas, et n’ayant pas l’habitude de donner un nom à ses armes, elle ne comprit donc pas que c’était cela, mais croyait plutôt que c’était une personne, ou bien le nom d’un animal.

« Qui est Toribrioé, au juste ? »

Le fait qu'elle énonce elle-même qu'il avait raison sur son point de vue le félicitait indirectement. Une bonne mentalité que tout le monde n'avait pas. En effet, elle ne tarda pas à continuer sur certaines personnes qui sont plus attirer par l'appât du gain quitte à sacrifier sa propre famille. C'est honteux de savoir qu'il existait ce genre de personne dans le monde. L'argent ne fait pas le bonheur, Duscisio en est témoin. Il est content de se qu'il fait, et pourrait bientôt atteindre le niveau élevé de bonheur quand il aura trouver sa vocation définitive : l'herboristerie.
Quand on sait que tout ceci existe il faut se dire non, je ne suis pas comme eux. Un moyen de se démarquer pour avoir la meilleurs réputation possible. Pour le moment, le mage rouge n'est que très peu connu, et il n'a pas vraiment l'intention de se faire connaître, simplement rendre service, aider ceux qui en ont besoin. Avec ses principes sans oublier le fait de vivre à tout prit pour transmettre son savoir Duscisio possède toutes les raisons qui le pousse à combattre tout obstacle qui se présenteront à lui. D'ailleurs celui ci présente une face cacher de sa personnalité. Une personnalité où tous les instincts primaire remonte à la surface, un regard perçant une volonté propre à une survie absolue. Pour le moment cette personnalité ne s'éveille pas car sa propre magie ne lui permet pas de faire grande chose et l'un de ses pouvoir est endormi jusqu'à que les dieux veillent qu'il se réveille.

Revenons à nos deux moutons, petit jeu de mot en sachant que le couple avait tous les deux les cheveux blanc ou argenté. La demoiselle aimait savoir tout sur tout. La possibilité plus tard de prendre la responsabilité de lui demander de faire son travail de chroniqueur comme l'avait fait Duscisio premier du nom dans ses dernières années. La responsabilité de ne pas voir un peuple, une culture disparaître. Peut-être qu'il sera rare les personnes voulant apprendre une telle langue mais pourquoi pas le proposer dans les écoles quand celle ci aura reprit l'ampleur d'antan. Duscisio voyait lui-même comment cela pouvait se passer. Le regard des fallaciens avait également la faculté de voir l'avenir. N'étant qu'une légende, n'étant qu'un principe entre deux de savoir se qui pouvait se passer en un minimum de temps après avoir acquit une sagesse importante. C'était le cas en petite parti pour le mage rouge qui avait déjà une vision du monde. Une langue survit tant que personne ne l'oublie. Cette phrase fit remonter des principes fallaciens dans le fait que ce peuple partageait sans hésiter leur savoir à quiconque voulait en savoir plus. L'albinos, allait devoir prendre un long temps de réflexion pour se décider.

Il retournait le sourire à la chroniqueuse, avant que celle ci énonce le fait de savoir se défendre un minimum était profitable pour tous, durant n'importe quel moment de sa vie. Sa magie n'avait pas la puissance qu'elle désirait, un point commun qu'il avait tous les deux et auquel ils espérait avoir rapidement. Enfin, elle demanda qui était Toribrioé.
Il montra du doigt l'épée qui se trouvait sur son dos, une épée dont la totalité de son apparence avait quelques chose d'unique, totalement noire, celle ci se présentait magnifiquement. Une épée d'une valeur inestimable mais sans savoir comment, celle ci ne fut en aucun cas objet de convoitise. Rien que de voir une épée sur le dos de quelqu'un font que les voleurs ne veille s'en prendre à lui.

C'est elle. Toribrioé appartient à la famille depuis environ trois cents ans et possède un passé très long à raconter.

Ilaria attendait patiemment sa réponse. Cela faisaient désormais un moment qu’ils discutaient ensemble, elle se demandait d’ailleurs quelle heure il pouvait bien être. De toute façon, après tout, elle n’était pas pressée, Ewimbë n’était pas là pour l’embêter à réclamer à manger … Et si elle partait, ce serait pour manger un morceau, écrire durant un bon moment et repartir à l’aventure ensuite. La vie d’une vagabonde en quelque sorte, et elle aimait cela. Et puis, la chroniqueuse n’avait pas d’attaches, alors pourquoi changer de mode de vie ?

« Oh, d’accord, je vois ! En fait, au début, je pensais que tu parlais d’une personne, et non pas de ton épée. C’est pour cela que j’ai demandé qui c’était. »

Oui, avec le contexte, il aurait pu parler d’une personne, mais à vrai dire, c’était plutôt logique que ce soit son arme. Bon, les armes d’Ilaria, elle, n’avaient pas de nom alors elle n’avait pas l’habitude que les autres le fassent, mais ce n’était tout de mêm e pas une excuse.

«Oui, je l’imagine bien. De l’origine de sa création, jusqu’à maintenant, cela fait plusieurs générations, plusieurs époques. De grands combats, également, je suppose. Prends-en soin en tout cas. Comme de ta propre vie. C’est un trésor précieux que tu as là. »

Et voilà, c’était plus fort qu’elle, forcément, quand on lui parlait de choses comme cela, elle pourrait écouter et en discuter durant des heures et des heures. Mais bon, après tout, elle ne le forçait pas à parler, une dague sous la gorge, n’est-ce pas ?

«J’espère que je ne t’ennuie pas trop en tout cas, avec tout mon blabla. Je parle beaucoup, mais c’est juste que ça fait partie de mes occupations et de mes passions. Ma faux a été forgée pour moi, elle est bien moins intéressante du point de vue historique si je puis dire. »

Le temps qu'il passait avec le plaisir de parler avec une inconnu tout juste rencontrer, de sujet et d'autre alors que des sujets intéressants comme celle du rôle des chroniqueurs pourrait le faire réfléchir sur quelques choses d'important pour son avenir. Pas que le sien, mais celui de toute une culture. Certaine mot le font réfléchir déjà. A peine arriver dans la civilisation qu'il n'a pas vu depuis des années qu'il doit décider de grande chose. Qui aurait pu croire un instant qu'une simple discutions avec une inconnu qui cherchait une dague sans particularité spéciale. Un achat d'un simple outil et du dague pour lui-même. Tant de chose sont toujours imprévu. Sa dague maintenant cacher derrière sa ceinture et sa cape à la vu de tous, contrairement à l'épée qu'il portait sur le dos. Il y avait de quoi se poser des questions sur un tel personnage. Sa particularité physique faisait sembler qu'il était fragile, hors ses propres armes renforce une aura de charisme à ne craindre personne rien qu'en marchant simplement dans la rue ou la nature.

Se n'est rien. Se n'est pas la première fois que l'on me pose la question. Tout le monde ne sait pas se qu'est Toribrioé.

Non. Le passé des Balibes est assez trouble pour dire. Plus personne ne pense que Toribrioé soit réel mais belle et bien une légende urbaine pour épéiste collectionneur. Certaine le prendrai pour un fou de croire qu'il possède une telle épée avec lui, pourtant il suffisait qu'il la dégainait pour en prouver sa possession. Il n'en fit jamais rien. Libre à eux de croire ou non à se que dit le jeune albinos. La dégainer était aussi signe d'agression hors il cherchait à tout prix de se faire remarquer par un tel geste.

Cette épée possède plusieurs dizaines de siècle d'existence derrière elle. Et pas en bien. Malgré ça et depuis ce jour-là cette épée ne peut subsister qu'en possession d'un Balibe.

Avec un tel sujet de conversation il y en avait encore pour des heures. Loin de ne plus supporter celle ci il regardait le ciel sans empressement, ne se gênant pas pour ne manquer aucun mot de se qu'elle prononçait. C'était presque magique. Les années de commerce lui ont donner une assurance pour n'importe quel sujet. Il ne manquait pas de vocabulaire pour discuter avec n'importe qui lui adressant la parole. Sa faux a été forgé uniquement pour elle jusqu'à quelle prononce son importance historique inexistante. Il s'arreta et la regardait droit dans les yeux, ses propres yeux rouge formait une pupille fendu qui semblait avoir vu des choses que l'on ne pourrait soupçonner.

Ne crois pas cela, jeune fille. Les armes ont une âme dès l'instant de leur création. Tache à ne pas oublier que c'est son possesseur qui change l'histoire et l'âme de cette arme selon se qu'elle en fait. Toribrioé est souillé par le sang, néanmoins celle ci est lavé de tout maux avec les années et service qu'elle a rendu pour le bien.

Il la regardait avec un air extrêmement sérieux. L'âme d'une arme, qui pourrait penser une tel chose venant d'un objet inanimé ? Il se redressa et souriait tout en se tenant les hanches comme un vieil homme sage. Il était arrivé à l'une des sortie du marché sans s'en rendre compte et signifiait de mettre terme à cette discutions enrichissante.

Sur ses paroles je te laisse continuer. Des choses sont à faire ici et là. Se fut un plaisir de t'avoir rencontrer, jeune chroniqueuse. Au plaisir de te revoir dans des moment plus propice.

Sans attendre la moindre réponse, avec une voix des plus amicale, il tourna les talons après une petite révérence. Remettant sa capuche correctement comme remonter son sac sur l'épaule, il commençait une chanson de voyage qu'il prononçait à voix basse et dans une langue que la jeune demoiselle avait entendu auparavant...

« Eh bien au moins, maintenant, je le saurais. Pour ma part, mes armes n’ont pas de nom, peut-être un jour y songerais-je car à priori, c’est une habitude pour tout le monde »

C’était vrai cela, car jusqu’à maintenant, presque toutes les personnes qu’elle avait rencontrées donnaient des noms à leurs armes, ce qu’elle n’avait d’ailleurs pas fait elle-même, comme elle le disait. C’était peut-être le moment, d’ailleurs, maintenant qu’elle en avait une nouvelle. Elle y réfléchirait plus tard, elle ne voulait pas les appeler avec le premier nom venu, ce serait stupide tout de même. Mais l’idée lui plaisait bien, car après tout, ils étaient tous deux totalement en accord sur le fait que toute arme à une âme.

« Oui, c’est vrai, tu as raison, ma faux m’a bien aidée jusqu’à présent, mon histoire est une partie de la sienne. Et si la tienne est lavée de ses torts, alors, c’est l’essentiel »

Cela faisait déjà un moment qu’ils discutaient désormais tous deux, et la demoiselle n’avait même pas vu le temps passer. Ni qu’ils n’étaient plus tout à fait dans le marché, à force de marcher, justement. Elle n’était pas fatiguée, mais lui, comme il le disait, avait donc d’autres choses à faire. Ce qui était normal après tout, il était venu à la base seulement pour chercher une arme, tout comme elle, elle n’avait pas prévu de rester aussi longtemps. Heureusement, elle n’avait rien d’autre à faire. Assez d’argent pour vivre encore deux bonnes semaines sans travailler, et elle ne cherchait pas à s’enrichir. Ses chroniques ? Oh, elle avait bien le temps de les continuer, et chaque aventure qu’elle vivait lui permettait de les étoffer au fur et à mesure.

« Ravie de t’avoir rencontré également. Oui, le monde est grand, nous aurons sûrement l’occasion de nous revoir un jour ... Ah, et merci encore pour tes conseils »

Elle lui sourit et le regarda partir. Se revoir. Peut-être ou peut-être pas après tout. Mais demain était un autre jour. Pour l’instant, elle devait se mettre en quête d’un refuge pour la nuit.

{Terminé}