Avec se qu'il y avait de prévu un passage rapide dans l'allée des marchants était obligatoire. Tout en regardant les achats qui lui serait utile, il cherchait un lieu, une bâtisse particulière pour son futur. Bien entendu, cette recherche était plus importante que le reste, hésitant d'abord à demande son chemin il cherchait un peu partout cette herboristerie dont il a entendu parler au près de la tour naturelle. Dire qu'elle se trouvait non loin de cette allée où il a discuté avec une chroniqueuse il y a un peu plus d'une semaine, le passage et une discutions avec une druide le décida enfin à essayer une chose. Le fait qu'il mettait un peu plus de temps que prévu pour trouver cette boutique l'obligea à demander à un commerçant habituer des lieux. Le premier ne savait pas quoi il parlait, nouveau en tant que tel et étant sa premier fois dans ses lieux, son âge un peu jeune lui permettait de le confirmer à vu d'œil. Le deuxième en entendait simplement parler sans savoir vraiment où elle se trouvait et le troisième lui sourit, montrant avec celui ci qu'il avait trouvée la bonne personne pour sa demande.

L'herboristerie mythique ? C'est elle de la famille Mayfair non ? Bien sûr que je sais où elle se trouve... C'est dans cette direction, dans une centaine de pas lever la tête pour y voir son enseigne, si celle ci n'est pas encore tomber.

Le jeune garçon le remercia en lui prenant une pomme pour le chemin, qu'il mangea sur-le-champ avec un peu d'appétit et ne pas tomber en rade alors qu'il est dans une sorte d'entretien d'embauche. Oui, le jeune Balibe va effectivement dans cette herboristerie pour y trouver un travail mais pas seulement, un but bien précis l'y mena pour son propre avenir. Cueillir des herbes pour les revendre n'est pas suffisant. Savoir les transformer en un remède serait une bonne étape en tant que mage rouge mais également lui permettre de vivre sans trop de difficulté sans penser à s'enrichir pour autant. L'herboristerie mythique. Mayfair. Ce dernier nom comment pourrait-il l'oublier ? Elle fait parti intégrante de l'histoire que son ancêtre a écrite durant ses dernières années. Il ne faut pas la voir comme une criminelle, qui a fait disparaître notre civilisation. Une des lignes des écrits le précisait, le fait de voir ce nom comme une famille bienfaitrice, le fait d'avoir sauver le monde en dépit d'un sacré sacrifice. Personnellement, il ne sait pas quoi penser. Faut-il renier le passé ou l'oublier pour avancer dans un avenir lumineux ? Se qui est fait ne peut être changer. Il en a bien conscience, le fait qu'il soit maintenant de la dernière génération de ce peuple disparu ne changera rien à son avenir, il possède juste plus de responsabilité qu'il ne devrait en avoir.

En marchant sans peine, pour y lever la tête il trouva cette boutique tant chercher. L'enseigne qui venait être rafistoler, tombant par usure des années se mouvait par le faible vent circulant dans les rues de la ville. L'odeur de plantes ne venait pas que de son sac qui le remplissait de plus de la moitié, quelques plantes dépassant de la fermeture grossière et abimer par le dernière voyage dans la forêt pour les trouver. Sa cape rouge le cachant en grande parti de tous regard indiscret, celui ci peut regarder les autres sans que l'on ne s'en rendent compte, la capuche masquant une grande parti du visage avec une ombre pour le regard perçants qu'il possède. Finissant la pomme jusqu'à n'en rester que le trognon jeter sur le coté d'un mur un peu plus loin. Ne levant que la tête, hésitant à entrer directement, se demandant s'il y avait quelqu'un, qu'il ne devait pas arriver un peu plus tard. Réglant la lanière de son sac, remontant son épée poser sur son dos, il ne fît qu'un long soupir pour se donner un peu de courage il tourna sur sa droite, mit sa main sur la poignet de la porte et l'ouvrit pour entrer dans la boutique. Un tintement aiguë de plusieurs barre métallique annonçait son entrée, sans pourtant que quelqu'un ne se manifeste à la minute près.

Le temps était à l'observation. Qu'il y avait-il à observer ? N'importe qui ne ferai de sentiment d'émerveillement devant autant de plantes, récipients vide, ou encore de remède près à être vendu pour des sommes aléatoires. Personne, sauf un herboriste qui voit pour une première fois une tel boutique centenaire aussi bien concerner. Pour l'albinos, c'était tout simplement magnifique. Travailler dans un tel endroit va – peut-être – être comme dans un rêve éveiller.
Pour contempler au mieux la boutique, entrant même au milieu. La boutique était un peu plus sombre que l'expérieur mais se n'est pas désagréable. L'occasion pour lui de se découvrir totalement pour regarder un peu partout se qui se présentait à lui. Ses cheveux blanc argenté se mouvant de gauche à droite par ses propres mouvements de tête. Son regard rougeoyante dont la pupille en était encore ronde ne pouvait rester sur une même potion stocker sur l'une des étagère plus d'une seconde, jusqu'à qu'enfin quelqu'un se présente à lui.

La jeune femme était depuis le départ à l'arrière boutique. Elle ne possédait pas le magasin mais chacun de ses gestes indiquaient pourtant qu'elle en était bien l'illustre habitante actuellement. Et pour cause, à la Tour Naturelle, on lui avait refilé le bébé comme on dit. Le magasin devenant plus ce qu'il était, son chef avait demandé à ses experts qui voulaient s'en occuper. Aucune main ne s'était levée sauf celle d'Ambrosia.

Lucian Thaélmaer n'en avait pas été surprise après tout, elle portait le même nom que l'Ange Divin. Les regards s'étaient tournés vers elle, certains exaspérés, d'autres admiratifs. Le magasin était un lieu stratégique soumis aux pillages réguliers par les rôdeurs. Beaucoup de villageois n'osaient s'en approcher de peur de voir le fantôme d'Alicia sur place ou celui d'Ilda leur jeter des sorts. Du coup, le commerce avait sacrément baissé mais le défi plaisait à l'elfe.

De plus, elle espérait ainsi comprendre celle qu'elle admirait plus que tout. Miranda lui avait bien dit qu'il y avait des chances que des traces spirituelles soient là bas. Donc elle y était allée. Cela faisait deux jours que l'herboristerie lui avait été refilée. C'était elle qui avait fait raccrocher la pancarte avec les moyens du bord. Elle avait du enlever une sacré couche de poussières et remplacer certains flacons. Le travail n'était pas terminé mais une foison d'herbes était présente et permettait de faire les potions de base.

Pour les plus compliquées, celles-ci se trouvaient dans un endroit secret. Dans cette cachette, Ambrosia avait d'ailleurs retrouvé un mémo appartenant à l'ange divin. Elle le lisait actuellement afin d'en apprendre plus sur son art. Elle avait aussi trouvé une mise en garde de la conseillère et fille de la demoiselle Mayfair. Elle aurait adoré les rencontrer en vrai... mais elles étaient mortes à son grand regret dont une portée disparue, jamais enterrée comme il se doit dans les terres neutres.

Un cliquetis lui annonca un visiteur. L'alchimiste finit de ranger quelques potions qu'elle venait d'étiqueter sur l'armoire du fond et entra dans le magasin à proprement parlé. Elle fut ravie de voir qu'il s'agissait d'un confrère. Ses cheveux mordorés étaient lachés sur les épaules, sa robe était évidemment rouge mais avec une ceinture à la taille plus foncée rappelant le marron. Un sourire engageant, elle démarra la conservation :

"Que puis-je faire pour vous? Soyez le bienvenu dans l'herboristerie mystique."

C'est en regardant tous les étalages emplit d'autant de poussière que de potion dépassé dans leur consommation que le temps semblait s'arrêter. Se n'est pas le genre d'endroit auquel on ne présent pas l'apparence comme une importance apparemment. Si se n'est le temps depuis que cette boutique existe les affaires laisse croire qu'elle ne marche plus depuis un moment. On ne lui avait rien dit ? Oublier de dire quelques choses peut-être ? Le fait est que rien qu'en regardant la boutique veille de plusieurs centaines d'année laisser croire qu'un tel patrimoine ne devait disparaître. La venu de Duscisio dans cette endroit laissais croire qu'il y avait quelque chose d'important à faire avant toutes choses. Son sac déjà remplit de pas mal de plante allait aider à relancer un peu la boutique. Il semblait arriver au bon moment. Une personne qu'il n'avait pas remarquer jusque là était présente et attira l'attention afin de commencer la conversation. Le petit sursaut qu'il eu sur le moment au point dans rester immobile quelques secondes avant de tourner légèrement la tête pour regarder la personne du coin de l'œil. Son œil à la pupille rougeoyante, fendu ne resta pas longtemps sur le qui vive, il se tourna vers la personne en question avec un certain enthousiasme sur le visage.

Le deuxième du nom ne tarda pas à montrer son visage déjà découvert à la jeune femme occupant les lieux. Son message de bienvenue était la preuve qu'il ne s'était pas tromper d'endroit et entrée dans herboristerie voir une boutique de poison local. L'horreur que si cette situation venait. Remède, remède, remède. Le but principale de Duscisio étant de ne faire que des potions et non des poisons était clair. Il s'avança tout de même timidement jusqu'au comptoir, s'arrêtant sur le moment sans raison valable tirant une grimace...

Atchoum !

… avant d'éternuer pour soulever la poussière sur l'une des étagères qui entreposait certaine potions sans le faire bouger de place. Celle ci lui avait finalement chatouiller les narines, faisant un signe de main pour l'excuser de son geste impolie et de prendre un morceau de tissus dans une poche de son sac d'où certaines herbes séchées restaient visibles.

Dézobé...

Se mouchant le plus discrètement possible avant d'entamer et continuer la conversation la plus sérieuse qui soit dans l'avenir du jeun garçon qui se présentait pour la première dans une tel boutique. Il inspira silencieusement après avoir ranger son mouchoir de luxe rapidement et répondre à la jeune femme de manière un peu hésitante.

Et bien... Je me présente. Duscisio Diasti Balibe. Cueilleur d'herbe sans renom... J'aimerai savoir si vous cherchez du monde pour la boutique. J'aimerai beaucoup travailler ici pour commencer une certaine carrière d'herboriste dans la fabrication de remèdes.

Ne sachant pas vraiment ou regarder il se laissait faire par la politesse en regardant la jeune femme dans les yeux, marquant un certaine sérieux dans ce regard. Ses pupilles fendus, laissait très bien une marque de ressemblance particulière. Savoir si, comme certain, cette personne connaissait son nom, ou plutôt celui de son ancêtre. Une renaissance tel la pierre philosophale existant en ce monde, l'immortalité du nom.

La jeune femme se recula un peu ne souhaitant pas attraper ses microbes au cas où cela en serait. Elle l'excusa et attendait patiemment qu'il lui réponde. Elle aimait la compagnie et appréciait le fait d'avoir la visite d'un confrère dans son magasin. Elle n'avait pas d'apprenti. Mais elle espérait un jour en avoir un afin de perpétuer le passé. Quelque part ainsi elle ressemblerait à Alicia et à Ilda... enfin, elle l'espérait. Elle ne connaissait pas assez de choses sur cette dernière pour pouvoir réaliser une copie parfaite.

L'inconnu prit la parole. Son nom lui dit quelque chose. Alors qu'il continuait, elle cherchait où elle avait bien pu l'entendre... Surement dans l'histoire de Nelberaid. Elle garda le silence pendant de longues secondes puis afin de ne pas paraitre impolie, elle répondit :

"Enchantée, je suis Ambrosia Mayfair et propriétaire des lieux."

L'elfe le fixa pendant de longues secondes, le regardant de la tête aux pieds et reprit :

"Vous savez faire quelles potions? Dans ce magasin, nous renseignons beaucoup de villageois mais aussi d'apprentis mages rouges ou mages blancs. Vous devez donc avoir une connaissance parfaite des plantes. Comment vous en sortez-vous dans ce domaine?"

Elle fit quelques pas afin de passer devant le comptoir et marcha en direction des rayons tout en poursuivant :

"Différents type de fioles sont présentes. En cas d'absence prolongée de ma part, il faut que la personne qui m'aide à tenir cet endroit qu'elle sache faire toutes les potions de base allant du soin à celles d'attaques mais aussi des filtres d'amour. Quelles sont vos dispositions à ce sujet?"

Elle s'arrêta et le regarda sérieusement :

"N'avez-vous pas peur en privilégiant l'herboristerie perdre une place importante dans la Tour? Quel élément est le votre?"

Mayfair. Les présentations étant maintenant terminé, voir une descendantes directe des Mayfair semblait ni enrageant ni encourageant. Le fait d'avoir énoncer son but ici allait révéler des questions pour le moins évidente comme celle de faire des potions. Son visage se fendait à ce mot dans la peur de décevoir. Elle pensait peut-être qu'il savait faire quelques choses avec les plantes qu'il cueillait par lui-même. Pour se qui était de la connaissance des plantes il reprit un visage plus serein bien qu'il ne se jugeait pas parfait pour autant. Alors qu'elle quittait le comptoir il allait pouvoir répondre avec toutes la sincérité qu'il pouvait donner.

Ses dernières années après avoir quitter le nid familial n'ont été fait que pour apprendre à connaître les plantes, savoir à quoi elle servait, comment les manipuler, comment les cueillir. Je crain n'avoir aucune connaissance en matière de potions, d'où mon souhait d'apprendre tout ici,... à partir de vos propre connaissance si la proposition est acceptable.

Alors qu'elle était maintenant dans les rayons, Duscisio la suivait du regard. Non pour la dévisager mais pour savoir se qu'elle faisait, et même savoir se qui pouvait être fait dans ce lieu. Les fioles lui permit de continuer ses questions. Ses absences étant la suite de la conversation tout en posant la question de savoir sa disponibilité qu'il peut offrir. L'esprit songeur au fait qu'il avait un peu prévu cette question là posait problème. Lui-même aimant voyager il serait absent pour la cueillette habituelle, mais cette fois ci pour le magasin qu'il ne tarda pas à répondre en énonçant plusieurs points.

Et bien moi-même je suis voyageur. Néanmoins je compte maintenant m'engager à cueillir pour la boutique afin de ne pas se voir à cours d'une plante ou d'une autre. Il va falloir me dire quel plante vous avez et – si je ne les connais pas – de m'en apprendre plus sur leur utilité. Je suis ici principalement pour en apprendre plus. Si avec le temps j'ai les capacités de m'occuper de la boutique pendant votre absence je m'en réjouirais.

La suite fut un peu plus difficile. Cela concernait son statut de mage rouge et donc celle d'avoir une place dans la Tour. Ici surement dans la tour naturelle. Il' n'y avait jamais songer. Semblant silencieux pendant un long moment, sa main sous le menton en train de réfléchir à la question.

Je ne me vois pas encore parmi les haut rang. Niveau responsabilité j'ai déjà le devoir de transmettre la culture fallacienne a mes probables descendants. Étant de la dernière génération des habitants du Village de la blancheur c'est une responsabilité énorme.

Il fit une courte pause. Son élément ? Elle semblait vouloir savoir quel magie lui avait été confier en tant qu'apprenti mage. Là encore il allait utiliser un nom que seul les sienne connaissait.

Acrigia. La déesse du vent me prête sa force depuis que je suis des vôtres.

La jeune femme l'écouta avec soin, sans jugement. Elle aussi, comme tout mage rouge de haut rang, avait un jour débuté et avait été prise par chance sous l'aile d'un puissant alchimiste. Son apprentissage et sa volonté exacerbée d'apprendre avaient fait le reste. Pourrait-elle le prendre en charge? Bien sûr. Il serait le premier. En agissant ainsi, elle rejoignait son modèle. De plus, elle voulait voir l'ordre régner sur Nelberaid donc pour cela, il fallait que les débutants soient bien encadrés.

"Tu connais déjà leurs facultés, c'est déjà un très bon point. Certains apprentis utilisent les plantes sans connaitre leurs propriétés et se retrouvent automatiquement avec des potions instables, dangereuses pour eux mais aussi pour tout ceux qui ont le malheur d'être dans leurs périmètres."

Oh que oui. C'était d'ailleurs en partie pour cela qu'un étage était réservé à la Tour Naturelle pour l'apprentissage des potions ainsi les explosions quotidiennes se faisaient absorber par un système d'alarme réalisé par Itsuki Kushiro et Alicia Mayfair. Leur QG s'en retrouvait nullement affecté et les apprentis n'étaient nullement blessés... hormis leurs égos bien sûr...

"Ta capacité à voyager ne me dérange pas. Je pourrais t'envoyer dans des contrées que j'ai peu l'habitude d'aller par exemple. On pourrait associer nos connaissances du terrain. Je m'étais promis de faire des recherches dans le désert. L'étendue glacée a disparu sous lui et je suis sure qu'il y a des plantes qui enfouies sous terre continuent à prospérer grâce à cette ancienne source d'eau. J'ai les plantes de base mais aussi des plus rares. Connais-tu la mandragore? Ou bien l'oeil de la sirène?"

Pour cette dernière, c'était un nom donné à cause de sa forme, une longe tige filandreuse marron avec à son bout un bulbe divisé en deux parties blanchâtres ou noires dans certains cas. Les villageois en avaient peur alors que cela faisait un très bon cataplasme pour les lombalgies ou les brûlures du cuir chevelu.

L'alchimiste lui posa une question quelque peu dérangeante mais importante. Ils étaient des élémentaires en plus de faiseurs de potions, Duscisio ne devait pas l'oublier. Elle voulait donc voir sa réaction et en apprendre plus au passage sur sa manière de réfléchir. Elle haussa un sourcil. Elle ne connaissait pas cette culture. Il était un apprenti du vent. Un sourire éblouissant apparut sur ses lèvres.

"Je ne maitrise pas cet élément. Je suis une fille de la terre et de l'électricité."

Son arme magique avait un pouvoir de feu et dans un avenir proche, elle comptait partir en quête d'un éventail capable de bourrasques en compagnie de Masaku dans la pineraie carbonisée. Ainsi, son éventail de possibilités s'en retrouvait accru.

"Je ne connais pas cette langue. Qu'a t'elle de particulier par rapport à notre langue commune? Je parle l'elfique pour ma part."

Elle fit quelques pas et après avoir caressé une pousse de myrrhe, elle le fixa longuement. Elle avait pris sa décision :

"Je t'accepte comme apprenti. Veux-tu que je t'apprenne une potion de soins?"

N'ayant que dix-huit année derrière lui, l'albinos n'avait pas vraiment beaucoup d'expérience. Il ne faisait que se qu'il espérait le mieux pour lui afin de se construire un avenir. Le choix parmi les plantes n'est pas vraiment un choix mais une vocation. Cette vocation étant lieu proprement dit à la culture qu'il détient, son peuple a l'époque vivait en harmonie avec la nature il était tant de savoir pourquoi. Tout en étudiant les plantes ses trois dernières années il comprenait de plus en plus l'utilité d'une telle langue. Autre le fait de surprendre, l'impression d'avoir plus de puissance dans sa magie mais également une endurance hors norme qu'il faut tout de même travailler par de multiples expérience. Il n'était pas du genre à se battre, néanmoins l'épée qu'il porte dans son dos en prouverait le contraire. Le fait de citer que connaître les facultés des plantes était un bon point. Selon Ambrosia, certaine apprentie passe cette étape et font la plupart du temps des catastrophes pour eux ou pour autrui. Il avait bien fait donc de prendre son temps et enfin quand il serait prêt de demander directement en venant ici une demande d'emploi. Il savait pertinemment qu'il apprendrait plus avec quelqu'un d'expérimenté sous son aile. Une aide précieuse quand personne d'autre ne peut lui enseigner se qu'il veux apprendre. Rien n'est dit pour l'instant. Il n'avait pas encore de réponse à sa demande que la jeune femme lui énonça qu'il n'y avait aucun problème avec ses voyages, elle pourrait l'envoyer dans le désert par exemple. Il fit une légère grimace en entendant le nom du lieu sans pourtant énoncer son problème. Puis, les questions sur deux des plantes lui vint comme une épreuve avant de prendre une décision.

La mandragore oui. C'est surement l'une des plantes les plus puissante en terme d'ingrédient de la planète. Utiliser pour beaucoup de remède mais malheureusement difficile à trouver. Quant à l'œil de sirène je ne saurait trop le dire rien qu'avec le nom.

Le fait que certaine plantes n'était pas nommé pareil d'une langue à une autre était gênant. L'œil de la sirène proprement dit ne lui disait rien; la voir l'aiderait peut-être tout en décidant de l'appeler ainsi pour le reste du temps. Cela éviterait les malentendu entre mage rouge qui ne serait pas très agréable. Éviter tout conflit même avec un simple nom serait pour le mieux. De plus sans le savoir, cette plante se trouve dans son sac.
Sans crier gare, le sujet sur la magie entrait aussitôt en scène. La nouvelle d'apprendre que Duscisio était détenteur de la magie d'Acrigia la déesse du vent la faisait sourire, pas un sourire d'apprendre qu'il avait une magie en lui mais un sourire à en être très ravie de savoir qu'il possédait des capacités autres qu'elle. Fuxdir et Taraga avait prêter leur force à Ambrosia d'une certaine manière, les dieux n'étant que pour son peuple, les responsables de la magie en elle-même.

Je ne le maitrise pas non plus. Ma propre magie est encore peu stable et doit encore travailler celle ci pour des résultats concluants. Malgré tout, j'arrive à faire de petit sort sans importance.

Le fait de se sous-estimer grandement n'est pas une grande qualité. Ce défaut disparaît quand sa vie est en danger, là il prend beaucoup plus d'assurance et possède des facultés qu'il n'aurait pas autrement. Encore une fois il était question de lui, et de lui seul. Le fait de parler de chose inconnu pour n'importe qui pousse à poser des questions sur cette inconnue, cette fois ci étant la langue et la culture fallacienne. Voulant une comparaison avec l'elfique, le jeune mage réfléchissait momentanément avant de répondre.

C'est la langue même de la faune et de la flore de Nel Berail. Estimer comme la première langue inventé, mais pas par les hommes, mais bien par la nature elle-même. L'histoire fallacienne est assez complexe, je ne saurait l'expliquer clairement à moins de vous apprendre la langue sur plusieurs années. Moi-même je ne maitrise pas à cent pour cent la langue. Je bafouille de temps en temps en raison de la complexité de certains mots utilisés.

Peu de temps après, il eu l'accord d'être prit sous son aile. Cachant tout entrain par un vaste sourire, éviter tout geste buste dans un tel lieu ne serait pas sérieux de sa part. Il n'espérait pas que cela arriverait aussi rapidement. La proposition d'apprendre une potion de soin ne pouvait se refuser.

Merci,... Madame. Je ferai de mon mieux dans mon apprentissage. Avant de commencer j'aimerai faire vous donner se que j'ai cherché avant de venir. Il y a peut-être des ingrédients intéressant à prendre.

Donc avant toute choses il posait son sac sur le comptoir et l'ouvrit pour y laisser découvrir de boites de bois de différentes formes et tailles qu'il sortait une à une, sans précipitation et avec un certain soin.

"La mandragore est rare oui... sauf à Malificium... Celle-ci semble pousser abondamment si on en croit leurs étals. D'après ce que j'en sais, il y a de nombreux pieds de celle-ci dans les marécages mais aussi la pineraie carbonisée. Pour l'oeil de la sirène, c'est un très bon ingrédient pour les potions de soin. Attends, je vais te montrer à quoi cela ressemble, suis-moi."

La jeune femme avanca dans le magasin et l'emmena dans un rayonnage un peu à l'écart. La poussière était présente à endroit et la lumière y filtrait que partiellement. Cet endroit regorgeait de plantes diverses, certaines inconnues pour les néophytes, c'était là une précieuse cargaison dont il a fallu plus d'un voyages pour la constituer. Elle sortit une longue tige avec les fameux deux bulbes marrons et le lui tendit :

"Voilà, l'oeil de la sirène. A ton avis, où cela pousse t'il?"

Voyons sa capacité d'adaptation. Elle voulait voir où étaient ses limites pour mieux ensuite les repousser. S'il devait être son apprenti, alors, il devait lui faire une confiance absolue même si pour parfaire son apprentissage, elle devrait lui faire manger des choses aux odeurs peu alléchantes... mais c'est en goutant qu'on reconnait certaines plantes et non à leurs aspects... Ambrosia lui sourit doucement tout en l'écoutant.

"Je t'aiderais à en devenir maitre. Il ne faut pas avoir peur de l'élément que nous possédons. Il peut nous être grandement utile en cas d'attaques d'ennemis mais aussi nous sauver la vie en cas de chute. Le vent peut ralentir ta vitesse mais pour cela, il faut vraiment être en symbiose avec. Mais ceci sera fait après moultes entrainements."

Ambrosia avait aussi débuté. Elle aussi avait peiné à maitriser la terre et l'électricité et à présent, cela allait parfaitement bien. Elle n'avait jamais eu besoin d'aller dans ses retranchements pour voir où étaient ses limites élémentaires. Elle ne le souhaitait pas. Seule une nouvelle guerre pourrait la faire changer d'avis...

"Je veux bien que tu me l'apprennes. Je suis toujours avide de connaissance."

Un langage inconnu... Voilà qui se révélait être un défi qui lui plaisait grandement. Elle accepta de le prendre sous son aile. Duscisio se mit alors en quête de lui déballer différentes boites. Des ingrédients? Il en possédait une bonne quantité. Avant de les ouvrir, elle voulait en savoir plus :

"Où les as-tu trouvé? Tu les connais tous? Ou alors certains te sont inconnus? Je t'en prie, je te laisse les ouvrir, ceci t'appartient après tout"

Quand se que l'on pourrait appeler son maitre en matière de potions – maitresse ne faisant pas très sérieux – lui parlait de la mandragore et du fait qu'elle n'était pas rare à Malificium il fit une mine sceptique. Duscisio n'aimait pas cette endroit pour plusieurs raisons, la première étant la terre natal de son épée, Toribrioé, cette antiquité familiale a été forgé là-bas sans savoir comment ni pour quel but, sans doute acquisition d'un pouvoir hors du commun qui finalement tomba entre des mains qui l'utilisait pour le bien et non pour le mal. Aujourd'hui encore on n'arrive pas vraiment à savoir si Toribrioé n'aurait pas certaine faculté autre que son lieu au pouvoir de la création, aujourd'hui appeler Contrôle de l'épée ou Duplication d'épées. Les précisions sur le fait de les trouver au marécage le faisait presque grimacer mais ne voulant pas paraitre grossier il se retenait de faire la moindre remarque que se soit oral ou physique. Un visage inexpressif totale du jeune mage pendant que son mentor lui énonçait les biens fait des ingrédients, notamment l'Oeil de la Sirène qui avait effectivement bien été déjà vu. Quand la question se posa de savoir ou cela poussait, il se souvenait qu'il en avait dans son sac. La question qu'il se posait était de se rappeler ou il avait eu cette plante. Jusqu'à que finalement :

J'en ai trouvé une près d'une rivière. Chez nous on l'appelle dans sa traduction, la graine des Nymphes. On l'utilise aussi pour s'en protéger de la magie de l'eau en l'entourant d'une feuille d'une autre plante aquatique mais irritante... J'ai oublié son nom...

La reprise sur le dialogue de la magie, pour lui du vent s'en fut tout aussi intéressante. Lui-même possédant une grand imagination, également transmise à travers les générations, il pouvait savoir se qu'il pouvait faire de sa magie du vent sans vraiment pouvoir l'essayer. Parler que cette magie pouvoir lui sauver la vie d'une chute dangereuse. Il y avait déjà songer mais pas que. La laissant terminer sur le fait que la maitrise vient en utilisant sa magie et en s'entrainant à répétition, il reprit la parole.

Je n'en doute pas. Je suis sur d'avoir les capacités pour. C'est dans le sang. Mon peuple était... est adorateur de la magie et en faisait toujours bon usage.

Tout en énonçant son peuple le fait de dire qu'il savait parler une langue presque oublié semblait atteindre plus hautement la curiosité de l'elfe. Son visage soudainement désolé quand il pensait encore à la condition d'apprendre le fallacien, ne trouvait cette règle que peu logique. Le partage de la culture étant le but principal de ce peuple il en vint contraire au principe. Est-ce une simple épreuve sur la reconnaissance d'une telle culture ? Autant la briser, il reprit un visage plein d'entrain.

Je n'y manquerai pas. Partageons notre savoir.

Changer pour ne pas voir une culture disparaître. S'il avait tord il prenait une nouvelle voix, s'il avait raison il avait choisit la bonne réponse. En y repensant, il allait devoir des excuses à une certaine chroniqueuse qu'il avait rencontrer il y a quelques semaines, allez voir le Gardien des légendes pour remplir sa bibliothèque de nouveaux ouvrages. En parlant d'ouvrage, il se souvint que l'un d'eux avait pour sujet l'herbologie. Retournez cher ses parents pour confirmer cela allait devoir se faire, uniquement après avoir terminer la journée ici. N'ayant rien de particulier à faire, il allait pouvoir rester un bon moment.
Quand le moment vint de sortir tous se qu'il avait cueilli spécialement pour la boutique, une succession de question. Malgré le fait qu'il y ai autant de plantes ne voulait pas dire qu'il savait que faire avec.. Alors il fit un certain sourire et ouvrit quelques boites.

Pourquoi de pas les regarder pour en faire l'inventaire ?

N'étant qu'un débutant peut-être avait t'il fait une erreur en reconnaissant certaines plantes malgré les années. Personne n'est parfait alors sa proposition allait lui permettre de savoir se qu'il en coutait de savoir se qu'il avait prit. Une bonne occasion de partager une fois de plus des connaissances plus ou moins acquit. Mandragore, œil de sirène et autres plantes se présentait sur le montoir, des herbes de soin, d'autre pour faire des contrepoison, encore d'autre pour des protections diverses. Une a une il ouvrait les boites pour lui proposer de faire le tri entre les différentes possibilités de remèdes. Il y avait une bonne vingtaines de boites, le temps d'expliquer l'utilité de telle ou telle plante allait être enrichissante.