Evaly marchait gaiement le long de l’allée marchande. Nostrya à ses côté. Les gens se retournaient la regardant passé, les yeux mêler d’étonnement et de curiosité. Il est vrai que cela pouvait paraitre étrange, la jeune femme se baladait, une jument assez imposante sans filet ni selle. En totale liberté, marchant sagement à ces côtés. Pourtant, on pouvait lire dans ses yeux, la flamme de la liberté brulant dans ses pupilles noires. Nostrya avait de quoi intimidé, si docile et pourtant si sauvage. Les passants pouvaient constater que rien ne retenait la jument, et pourtant elle restait la. Le rythme de ses pas caller sur celui de la jeune femme, à moins que cela ne soit l’inverse. Si leurs sens le permettaient il pourrait distinguer le bruit de deux cœurs certes, mais battant à l’unisson.

Arrête moi si je me trompe, mais j’ai l’impression qu’on nous regarde… pensa la jeune femme

Calme toi ils ne font rien de mal…

Ah, oui j’ai oublié de préciser elles n’avaient pas que le battement de leurs cœurs, ou le rythme de leurs pas en commun. Elles avaient aussi leurs pensés. Un lien spirituel et magique les unissait. La seule marque physique de cela était la tache blanche sur le front de la jument et la fine étoile bleutée presque brillante sur le front de la jeune femme. Ce lien demeurait un mystère pour Evaly et Nostrya. Mais depuis ce jour ou elle fut marquer, leurs pensé esprit ne fit plus qu’un. Aucun secret ne pouvait être dissimulé, les pensées de l’une apparaissait automatiquement à l’autre et visse versa. Mais cela ne leurs posaient aucun problème, de toute manière elle ne se voyait pas vivre l’une sans l’autre.

La jeune femme continuait à marcher, espérant trouver ce qu’elle cherchait. Rester dans la cohue lui donnait de grosse migraine.

Vive l’empathie !!! pensa Evaly

L’empathie, le pouvoir de ressentir toutes les émotions des autres personnes. Evaly appelait cela une malédiction. Il est vrai que cela la mettais à rude épreuve autant physiquement que mentalement. De ses trois dons c’étaient surement le plus douloureux. Après le second était le don de connaitre le passé d’un objet juste en le touchant. Néanmoins elle ne l’utilisait que très rarement et ne le contrôlait pas vraiment. Pour l’instant elle se concentrait plus sur l’empathie. Car non contrôler il pourrait devenir dangereux pour elle. Par exemple un jour, elle était dans une foule et elle reçu trop de décharge d’émotions d’un seul coup, elle fut alors dans l’incapacité de différencier ce qu’elle ressentait et les émotions extérieur. Si on avait poignardé quelqu'un, elle aurait ressentit la même douleur que la victime. Cela peut paraitre irréel mais l’empathie fait partie de ces dons à double tranchant. Avec ce genre de pouvoir il faut sans arrêt différencier ses propres émotions de celle des autres. Sinon on se paire et alors tout ce brouille…Je vous laisse imaginer la suite… Ainsi son dernier don est le contrôle de la météo. Celui-ci, elle ne le contrôle pas du tout ! La plus pare du temps, c’est lors d’une émotion trop forte, qui influe sur la météo. Une fois une trop grande colère engendra un terrible orage, mais une joie intense peu engendrer un soleil radieux. Mais elle ne c’est pas encore pencher sur ses deux derniers dons. Nostrya lui avait conseillé d’avancer pas à pas, de ne pas se précipiter et d’apprivoiser don après don, selon elle une trop grande dispersion ne pouvait être que mauvaise.

Nostrya avait toujours été de bon conseil envers sa protéger. Depuis leur rencontre, Nysta c’était promis de toujours protéger Evaly. La jument, avait été la mère, le professeur et la meilleur amie que la jeune femme avait jamais eut. Etant chroniqueuse, elle n’avait jamais connue qu’hostilité. Mais ce qui paraissait le plus bizarre aux yeux des passants était sans conteste le fait qu’Evaly ne montait pas sur le dos de Nysta. Elle ci refusait, celle-ci ne voulait en aucun cas que sa jument subisse aucune forme de soumission. Et la porter sur son dos étant en aucun doute une des formes les plus démonstratives de soumissions.

J’espère que l’on trouvera ce que l’on cherche… Pensa la jument

J’en rêve…Je veux connaitre mon passé. Lui répondit la jeune femme.

Continuant de marcher, elle cherchait la personne qui pourrait peut être la renseigner. Elle comptait énormément sur l’intuition… Après tout elle ne l’avait déçu.

-Voilà une scène étrange. N'avez vous pas peur que votre cheval s'enfuit?

La remarque de l’homme la laissa interdite. Pour elle, cela tombait sous le sens, quelle idée d’attacher Nysta. Cela la surpris tellement qu’elle se retourna pour vérifier qu’il ne s’adressa pas à une autre personne… Mais non c’était bien à elle. Comme si Nostrya allait s’enfuir, s’en était presque comique.

Evaly, je te rappelle que nous sommes des exceptions. Normalement ce n’est pas normal de laisser sa jument en liberté.

Tu as surement raison.

Nysta avait raison, alors elle fit un sourire et répondit à l’inconnue :

-Nysta pourrait s’en aller si elle voulait je ne la force à rien. Elle est libre. Ce n’est pas mon esclave, juste mon amie. Pas vrai Nostrya.

En même temps qu’elle prononça ses dernières paroles, elle regarda Nysta comme si il la jument allait lui répondre. Nysta lui répondit via ses pensés, mais sa l’inconnue ne pouvait pas le déceler. Pourtant, les personnes extérieures, souvent, sentaient les unissant. Mais Evaly et Nostrya c’était promit de ne jamais dévoilé à personne ce qu’il y avait entre elles. Ils ne comprendraient pas et essaieraient de le détruire. Encore une fois à cause de cette peur de l’inconnue, de la différence. Comme exemple frappant, cette chasse aux Chroniqueurs. Alors la jeune femme cachait sous une mèche de cheveux, la petite étoile brillante. Seul témoin extérieur de leurs lourds secrets. Il était vrai que beaucoup de secrets embrumaient la vie de la jeune femme. Cela donnait à Evaly se petit aire mystérieux.

Mais quelques choses vain troublé les pensé de la jeune femme. Elle avait prit la fâcheuse habitude de lire l’âme des gens qui lui adressait la parole. Non qu’elle pouvait lire dans les pensés, mais elle sentait ce qu’elle appeler la couleur de l’âme. Comme si l’émotion dominante donnait une couleur à l’âme. Mais cet homme, elle n’arrivait pas à déceler la couleur…

Cacherait-il son âme ? Je n’ai jamais vue sa… se demanda la jeune femme

Méfit toi de lui, si il ne veut pas que tu vois son âme, il a surement des choses à cacher…

Pour toute réponse Evaly fit un sourire à la jument. Un sourire voulant dire « ne t’inquiète pas, je gère » et c’était justement ce qui inquiétait la jument. Evaly entant curieuse de nature, d’ailleurs ça l’avait mie dans le pétrin plus d’une fois. Mais plus elle essayait, plus l’âme paraissait sans couleur et plus elle voulait savoir à qui elle avait à faire. Peut être voudrait il bien lui apprendre à faire cela. Pour un empathique quoi de mieux que de cacher ce que l’on ressent et lire tout ce que ressente les autre. Elle aimait cette idée. Peut-être était-il aussi atteint par cette malédiction lui aussi…

Ne t’emporte pas tant Evaly, tu risque d’être déçu. Lui rappela la jument

Mais Evaly ne l’écouta pas, elle rêvait de découvrir quelqu'un comme elle. Peut être était il un Chroniqueur, comme elle. Une étoile déchue. Peut être que son supplice allait enfin prendre fin.
Tous nos efforts vont peut être enfin payé Nysta…

La jeune femme avait l’art de se monter la tête pour rien. Comme si elle ne se rendait pas conte que le monde était cruel. Trop de peut être, comme si la allait apparaître la personne pouvant mettre fin à sa souffrance. Evaly pouvait être tellement naïve, rêveuse et pourtant tellement mystérieuse, dangereuse…

-Dites moi, seriez vous atteint par une certaine malédiction, monsieur ?

Nostrya se dit instantanément qu’Evaly venant encore, de s’emballer… La jeune femme avait parlé d’un ton calme poser, comme si c’était monnaie courante. Elle lui fit un sourire emplit d’espoir.