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Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka]

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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyVen 2 Déc - 21:59

« Pardon ? »

Pourquoi faisait-elle cette tête ? Elle n’avait jamais eu de vêtements ? La, Nelindë ne comprenait pas, surtout nque ce n’était pas quelque chose de faramineux qu’elle lui proposait ! Il s’agissait juste d’une robe ou d’un haut avec bas assortis ! Oui, rien de plus que cela ! Alors cela ne servait à rien de faire ces yeux de merlan fris, même quelques instants !

« Hé bien, à vrai dire, je n’en sais trop rien… Cela va sans doute vous prendre beaucoup de temps… »

Bah oui ! En même temps, elle n’allait pas juste faire du raccommodage ! Non, elle allait créer les vêtements de toutes pièces ! Elle avait juste comme base un mannequin et une quantité de tissu assez importante pour vêtir tout un village, de quoi avoir le choix, donc elle n’aurait pas à tisser directement le vêtement, ce qui lui aurait pris beaucoup plus de temps, donc ça irait, il lui faudrait peut-être une demi-journée, retouches incluses !

« Quelque chose de passe-partout, de couleur noire de préférence. Quelque chose de simple et sobre, dans lequel où je pourrais voyager. Comme l’hiver approche, j’aimerais que le tissu tienne chaud. Et surtout, j’aimerais que ce ne soit pas trop ample, histoire que je puisse courir sans me prendre les pieds dedans. »

Du sobre, de l’efficace. Une tenue pour marcher en somme, quelque chose qui ne gêne pas les mouvements, mais en même temps assez près du corps pour qu’un peu d’air chaud puisse circuler pour réchauffer le corps lors des périodes de grand froid. Il lui fallait comme principale qualité une très grande praticité. C’était donc vite vu ! Il lui fallait une matière qui ne se déchirerait pas et qu’elle doublerait à l’intérieur avec du velours, pour la douceur et la chaleur. Le velour, elle espérait ne lui irriterait pas la peau.

Concernant le col, pas d’échancrure derrière, ni de décolleté devant, le vêtement devait être chaud, mais par contre une question se posait : laçage ou boutonnière ? Hum, bonne question. Oh non ! Elle venait d’avoir un flash et voyait exactement ce qu’il fallait à notre jeune femme ! Inutile de réfléchir davantage ! Bon, elle resterait dans la sobriété, mais avec le petit plus maison !

Elle voyait cela d’ici, ce serait d’un chic ! Oui, cela irait parfaitement avec la grâce et la beauté naturelle de Syrka. Il fallait voir pour les tissus, elle farfouilla avant de sortir des échantillons de différentes textures, aux reflets différents, et non contente de les comparer entre eux, elle n’hésitait pas à les mettre sur le visage ou du moins, sur un endroit ou la peau était à nue. Elle finit par se décider pour un tissu doux et qui coulait comme de l’eau entre les doigts, qui mettait en avant un contraste étonnant entre le teint et les cheveux de la jeune femme, et le tissu. On avait l’impression que l’étoffe absorbait la lumière environnante. Elle hocha la tête avant de reprendre les mesures, non plus sur son bras, mais sur tout son corps, mensurations comprises. Il fallait qu’elle connaisse Syrka sous toutes les coutures et connaitre toutes ses dimensions, qu’elle griffonnait sur le mur avec sa craie pour noter les mesures.

Elle commença ensuite à dessiner sur le mur des patrons pour des robes, se basant sur un modèle assez simple à faux col, et même faux haut, mais pas que. Un peu de fourrure ne serait pas mal non plus ! Une lueur amusée et passionnée était passée dans ses yeux et désormais, elle ne pensait à rien d’autre !

Puis, d’un seul coup, elle se retourna ver Syrka.

« Allez, ouste ! Faites un petit tour dehors pendant que je travaille sur votre nouvelle tenue. Ça va être sublissime ! »

Elle souriait, ses yeux pétillaient. Elle avait de belles choses plein la tête.

« Et comme ça vous en profiterez pour vous dégourdir les jambes. Sauf si vous souhaitez dormir, auquel cas, il y a ma chambre de libre ! »
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyLun 5 Déc - 8:29

Je penchais la tête en avant et me hissait sur le pointe des pieds, tentant ainsi de regarder par-dessus l’épaule de Nelindë. Comment une elfe aussi simple pouvait-elle posséder autant d’étoffes ? Et comment pouvait-il exister autant de matières et de couleurs différentes ? Je voyais les tissus passer entre ses mains. Un tissu noir pouvait être noir de plusieurs manières suivant la texture et une couleur sobre pouvait rapidement devenir criarde sur un tissu selon la provenance des fils.
De temps à autre, Nelindë approchait de moi un bout d’étoffe. Au début, je ne comprenais pas réellement ce qu’elle était en train de faire. Avait-elle l’intention d’assembler plusieurs de ses petits carrés pour m’en faire une tunique ? Je la vis faire sortir plusieurs bouts de tissu et il m’arriva quelquefois d’esquisser une grimace. Je restais très dubitative sur sa manière de procéder. En même temps, je n’avais jamais assisté à la confection d’un vêtement…

« Qu’y a-t-il ? »

Elle venait de hocher de la tête, comme si elle venait de trouver quelque chose et qu’elle en était satisfaite. Non. Franchement. Je n’y comprenais rien dans le domaine de la couture.
Puis, subitement, elle se remit à prendre mes mesures. Je ne pensais pas que pour créer un vêtement, il fallait en faire autant !

« J’espère que vous les effacerez après. Je ne reproche rien à mon corps mais je ne tiens pas spécialement à ce que le monde sache connaisse la longueur de chacun de mes membres… »

Après tout, j’étais une rôdeuse. La discrétion s’imposait mais si avec l’œuf d’entropie, il était bien souvent impossible de rester inaperçue.

Sans rien dire, je regardais Nelindë esquisser des croquis sur son mur. Même si je comprenais un peu ce qu’elle dessinait, je devais bien avouer que j’avais beaucoup de mal à imaginer le résultat final, si bien que je doutais un peu de ses compétences en couture. Toutefois, je ne dis rien. Les apparences pouvaient être trompeuses.

« Je pense plutôt que je vais sortir. »

J’étais vraiment surprise quand elle me fit dégager de son lieu de travail. Elle semblait tellement absorbée par ce qu’elle était en train de faire que je m’étais dit qu’elle avait du m’oublier. Peut-être aurais-je pu lui dérober quelques affaires, elle ne s’en serait pas aperçue.
Mais soit. Puisqu’elle voulait que je débarrasse le plancher, je n’allais pas m’attarder. De toute façon, je me voyais mal la regarder coudre pendant des heures.

Estimant avoir assez dormi comme cela, je décidai donc de faire un petit tour dehors. Dans ma poche, j’avais une bourse rempli de pièces. Comme je n’avais pas mangé à ma faim, je décidai donc de m’offrir un repas copieux. Toutefois, il fallu marcher et malgré la courte distance que je dus parcourir, j’eus l’impression d’avoir marché pendant mille ans. Mais face à mon assiette, il fallait bien admettre que cela en avait valu la peine.
Arya, ma mygale, mangeait à côté de moi. Sa façon de consommer le criquet que je lui avais donné rebuta quelques clients si bien que la majorité d’entre eux évita de trop s’approcher de moi. Tant mieux. J’avais besoin d’espace pour respirer. Même si Arya ne m’étais pas toujours d’une grande aide, avoir une mygale auprès de soi pouvait parfois dissuader quelques paires de yeux trop curieux.

N’ayant pas rempli mon estomac depuis trop longtemps, je pris tout mon temps pour savourer chacune des assiettes qu’on m’apportait. J’étais étonnée de voir que mon œuf d’entropie me laissait manger en paix. Peut-être était-il resté à la Cascade Enchantée ? Mais alors que je me posais cette question, j’aperçus mon couteau disparaître… Maudit artefact…
Fouillant une nouvelle fois mes poches, je ne le trouvai nulle part et je finis réellement par m’inquiéter. Je me remémorai alors la dernière fois que je l’avais vu. Je me souvins alors qu’il avait explosé. Mais s’il avait réellement explosé, comment pouvait-il continuer à me pourrir l’existence ?

Une fois que j’eus terminé mon repas, je revins à la Cascade Enchantée. Je marchais avec une lenteur infinie mais avec le ventre rempli, c’était bien plus aisé.
Lorsque j’arrivai devant la maison de Nelindë, je m’assis par terre et leva le nez au ciel. Je pensais à mon œuf d’entropie et au fin fond de mon âme, j’eux alors une effroyable hypothèse sur ce qui était réellement arrivé à l’artefact et moi.
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyMer 7 Déc - 10:05

Pendant combien de temps travailla-t-elle sans discontinuer ? Bonne question, elle n’en savait rien. Tout ce qu’elle savait c’était qu’elle s’amusait comme une petite folle, allant au delà de simplement lui faire un vêtement, elle lui faisait toute la tenue, qui allait de la simple robe à la cape. Mais ce que la tenue qu’elle concevait avait d’original, c’était la possibilité de retirer la doublure de velours sans abimer le reste et les remettre à volonté.

Cela compliquait sérieusement les choses, oui, les choses étaient plus corsées ainsi, mais d’autant plus intéressantes….il s’agissait de laçages discrets à des endroits bien rembourrés, ce qui fait que si on ne le savait pas….et bien on ne pouvait pas le deviner. Elle s’acharnait à déguiser le laçage, ce qui n’était pas une mince affaire ! Loin de là ! Il fallait être précis et savoir ou couper pour ne pas abimer le tissu.

Un fois cela fait, elle réfléchit à un point critique. Devait-elle mettre de la fourrure ou pas ? Si il fallait de la sobriété, c’était non, alors que si il fallait de la chaleur, c’était oui. Après, l’ennui de la fourrure, l’ennui majeur, c’était sa perméabilité des odeurs, elle absorbait vite les mauvaises odeurs. Donc point de vue praticité et dizscrétion…oui, elle se passerait de fourrure et se contenterait de velours.

Les heures défilèrent, quand bien même Syrka était rentrée. Une fois son travail commencé, la vaironne oubliait tout le reste, c’était comme si elle s’enfermait dans une bulle complètement hermétique, complètement insensible à tout ce qui ne touchait pas son travail. On aurait pu aisément croire que la jeune femme était sourde et muette, mais il n’en était rien. Elle était juste absorbée par sa passion, par la confection des vêtements.

Les premières lueurs rouge orangées du crépuscule approchaient quand elle s’écroula sur le sol. Elle avait fini, enfin. Ouf ! Elle n’en pouvait plus ! C’était épuisant dis donc de dépasser les limites du génie créatif ! Oui, elle avait fait ça et tout ça pour Syrka et elle seule ! Elle espérait juste que la jeune femme saurait reconnaitre la qualité du produit, que même elle reconnaissait comme très bonne. Elle rejoignit Syrka dehors.

« J’ai terminé ! Venez voir ! Je sais que j’ai pris beaucoup plus de temps que prévu mais j’ai été géniale ! J’ai eu une de ces idées ! Vous m‘en direz des nouvelles !»

Elle sourit et l’entraina vers un valet dur lequel était la robe, une robe longue, qui devait lui arriver aux chevilles, toute en noir, mais ce noir avait des reflets d’auburn sous les jeux de lumière de fin du jour. D’une facture apparemment simple à laçage sur le devant, la robe, sobre comme l’avait demandé Syrka, était d’une sobriété des plus marquantes, à une exception près. En effet au nivau des manches et du col, courait un très fin et presque invisible fil d’argent.

« Pour le confort, j’ai doublé le tissu avec du velours, le tissu d’apparence est d’une grande résistance, il ne se déchirera pas facilement bien au contraire ! Et puis la doublure est retirable, si vous continuez à utiliser cette robe après l’hiver ! »

Point de vu espacement, la robe n’était ni trop serrée, ni trop ample, de quoi ne pas géner les mouvements, c’est tout. Le bas était droit et non plissé. Puis la jeune elfe lui tendit la robe.

« Allez donc l’essayer ! Je suis sûre qu’elle vous ira à merveille, et revenez que je fasse les dernières retouches d’ourlets ! »

Elle lui montra ensuite l’autre chose qu’elle avait confectionnée au passage. Il s’agissait d’une cape de voyage avec de la fourrure cette fois à l’intérieur, qui s’agrafait directement sur le robe au niveau du col et la tendit aussi.

« Et voila ! Tadaaaaaa ! Allez, vite, montrez moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyJeu 8 Déc - 8:00

Malgré mes sombres hypothèses, je finis par m’endormir comme une vieille dame devant son tricot. Après tout, même si mon physique paraissait frais, mon âme, lui, ressemblait à celui d’un vénérable quadruple arrière grand-père. Mes songes furent agités et remplis d’horreurs. Je voyais mon œuf d’entropie me dévorer les orteils pendant que le monde changeait tout autour de moi. Si Nelindë ne m’avait pas rejoint, il aurait été fort probable que je passe la nuit dehors.
Sa voix me réveilla en sursaut. Tournant la tête de gauche à droite, je balayais la Cascade Enchantée du regard. Soulagée d’être sortie de mon cauchemar, je levai les yeux vers l’elfe. Pendant un bref instant, je l’avais presque oubliée…
Mais à peine que j’eus le temps de m’étirer qu’elle m’entraîna déjà chez elle. Elle avait dit qu’elle avait consacrer plus de temps que prévu à me coudre une nouvelle tenue. A cela, je ne répondis rien. Contrairement à elle, je m’étais dit qu’elle avait fait bien vite… et je confirmai mes pensées en arrivant devant la robe qu’elle n’avait cousu rien que pour moi.

Certes, j’admis secrètement que j’avais eu quelques préjugés à l’égard de Nelindë. A aucun moment que je ne l’aurais cru capable de créer ça. Pourquoi est-ce toujours au moment où on y s’attend que le moins que l’on est le plus agréablement surpris ? Pour tout avouer, je ne savais pas vraiment ce qui m’avait fait revenir chez elle. Sans doute ne savais-je pas où aller et l’elfe était la première personne depuis mon réveil en qui j’avais un tant soit peu confiance. Je pensais me moquer d’elle à la vue de la tenue qu’elle envisageait de me fabriquer mais là, face à cette robe, il aurait été royalement stupide de se comporter de la sorte.

« Où avez-vous appris à coudre ainsi ? »

Mes doigts glissèrent sur l’étoffe et retracèrent le contour des manches. Cette robe était parfaite. Il n’y avait pas de ruban inutile, pas de couleur criarde mais le tout restait très élégant. Le tissu était doublé. Bref. Jamais je n’aurais cru que Nelindë aurait réellement cerné ce que je désirai vraiment.
Comment y était-elle parvenue ? Elle n’était qu’une chroniqueuse après tout, non ? Comment une étoile pouvait-elle être aussi douée avec un bout de tissu et une aiguille entre les mains ?

« Les ourlets ? D’accord. »

Malgré mes deux cent ans d’existence, je ne savais pas ce que signifiait le mot « ourlet ». Mais puisque ce terme avait l’air d’appartenir au monde de la couture, je ne m’inquiétai pas. De toute façon, avec une elfe comme Nelindë, je n’avais rien à craindre.
Je pris alors délicatement la robe entre mes mains. Même si elle m’avait dit que le vêtement était résistant, je ne pus m’empêcher de le traiter comme s’il n’était qu’une étoffe délicate et fragile. Quelque chose me fit alors froncer les sourcils.

« Je ne vois pas où se trouve les laçages… »

Comment pourrais-je essayer cette tenue s’il était impossible de l’enfiler ? Sur le coup, je me dis que cela avait été trop beau pour être vrai. J’aurais dû m’en douter dès le départ. Mes préjugés revenus sur le tapis, je me dis que j’aurais dû me fier à mon instinct. Il était inconcevable que Nelindë puisse coudre un vêtement.
Pourtant, lorsque je sentis quelques lacets sous mes doigts…

« Vous êtes très astucieuse. »

Bon ok ok ! J’avais vraiment des préjugés sur elle mais que pouvais-je y faire à part faire attention à ne pas crier tout haut ce que je pouvais penser de travers ?
Néanmoins, elle monta d’un cran dans mon estime lorsque je découvris qu’elle avait dissimulé les laçages... et d’un autre encore quand elle me tendit la cape.

« Vous pensez vraiment à tout… Il y a une capuche ? »

La cape ressemblait à une cape de voyage. Et si elle était bien ce que je pensais, elle devait logiquement posséder une capuche…
Mais bref, je n’allais pas rester comme une idiote plantée là pendant des heures à m’extasier devant mes nouveaux vêtements. Un peu plus et j’allais finir par ressembler à toutes ces femmes frivoles que je détestais tant…
Après m’être débarrassée de ce que je portais sur l’instant sur moi, j’enfilai la nouvelle robe que Nelindë venait de me confectionner. Non seulement elle était sobre et élégante mais en plus, elle était confortable et n’empêchait aucun de mes mouvements. Et tout ceci, je le devais à mon œuf d’entropie. S’il n’avait pas restauré les toiles de l’elfe, jamais je n’aurais eu la chance de me faire coudre des vêtements sur mesure. Mais bon, cela ne suffisait pas à effacer tous ce qu’il m’avait fait endurer.
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyVen 16 Déc - 14:56

Où avez-vous appris à coudre ainsi ? »

On dit qu'un magicien ne révèle jamais ses secrets, et bien Nelindë était un peu pareil, elle ne comptait pas dévoiler toute l'étendue de son art, ni comment elle en était arrivé là, pour une simple et bonne raison, il y avait des choses qu'elle ignorait complètement, des choses sur elle même, des choses sur le reste, mais lme fait est que si elle avait eu une base en couture grâce à sa mère, elle avait longuement travaillé avant de transformer ce qui était juste quelque chose de pratique, en une forme d'art des plus sublimes, et puis, elle s'était appliquée aussi pour la simple et bonne raison qu'ainsi, elle la remerciait pour son cadeau.

« Les ourlets ? D’accord. »

Oui, des ourlets, vous savez, les extrémités des tissus, et bien, il faut les ajuster pour que non seulement cela fasse joli, mais en plus, que cela soit agréable à porter, logique, non ? Elle prit une pelotte d'aiguille, et une craie, ainsi qu'un mètre ruban, avant de l'attendre.

« Je ne vois pas où se trouve les laçages… »

Woops, elle ne lui avait pas parlé des lassages ! Elle ne les avait pas laissés apparent pour que l'on ne puisse pas s'y accrocher, et qu'elle ne puisse pas s'emberlificoter ou s'empiager dans des ronces et autres éppineus ou arbres vicieux

« Vous êtes très astucieuse. »

Bah oui ! Nelindë pencha la tête sur le côté, Syrka en avait-elle douté ? Elle avait rendu ce vêtement pratique après tout ! Elle ne lui fais&it pas une robe de soirée qui épaterait la galerie, juste quelque chose de fonctionnel ! Et le meilleur était encore à venir ! Elle n'avait sans doute pas vu la surprise ! Et le visage de Nelindë s'éclaira quand elmle bit que la cape de voyage lui plaisiait. Certes, elle était chaude, mais si elle marchait beucoup sans trouver d'auberge à proximité, elle serait contente de pouvoir se glisser dans la sacpe et s'en servir comme couverture...

« Vous pensez vraiment à tout… Il y a une capuche ? »

Elle se contenta de hocher la tête avant de se changer, elle voulait voir le travail sur la personne à qui il était destiné ! Elle voulait voir si elle n'avait mésestimé la longueur pour les jambes, les manches, voir si elle tombait correctement, si cela ne créatit pas une impression de bourrelet à la taille, voir si le col allait bien avec le menton et la gorge de la jeune femme, elle voulait voir si les discrets fils d'argent mettaient bien en valeur sa peau et ses yeux, et pyuis la cape ! Il fallait vérifier si elle était assez grande, ou si elle était trop grande, il fallait vérifier la taille de la capuche, et moultses autres ddétails encore ! Elle était loin d'avoir fini, mais elle ne pouvait pas continuer sans que le modèle ne porte l'oeuvre d'art qu'elle confectionnait !

Elle en eut les larmes aux yeux quand elle vit Syrka porter sa robe, qu'elle détourna le regard pour les sécher le plusvite possible, en espéra,nt que la jeune femme n'avait pas vu cela. Mais elle avait été si...discrète....que tout le monde aurait remarqué ! Elle s'approcha et commença à caresser du bout de son index lezs coutures du haut, pour s'assurer de la position par rapport au corps de la jeune femme. Ça avait l'air d'aller ! Bon, la suite.

« N'hésitez pas à le dire si je vous fait mal ou si vous n'aimez pas les changements, hein ! »

Elle commença à ajuster les manches, de sorte à ce qu'elles s'arrête pile poil comme il faut, où il faut, des ergotages futiles sans doute pour la « supplicée » alors que la luminosité déclinait, mais la main de Nelindë était sûre, et elle ne tremblait pas, elle savait ce qu'elle faisait.

« En fait, ce n'est pas très compliqué à faire vous savez, le tout est de s'entrainer encore et toujours, car si l'on s'arrête trop longtemps de coudre, la main tremble et le tracé est à la fois moins précis et moins beau ! Alors faut pas perdre la main et beaucoup travailler. »

Elle ajusta une myriade de détails infimes avant de finalement se relever, au bout d'un (très) long quart d'heure …

« Voila ! Maintenant, regardez ! Si vous tirez ici et ici... »

Elle tira deux petites lanières au niveau de la taille, elles aussi bien cachées, révélant une série de nœuds .

« Vous pouvez retirer la doublure matelassée et bien chaude pour cet été ! Cette robe peut vous faire toutes les saisons !  Et puis, regardez ça ! »

Elle lui montra l'intérieur de la cape, il y avait des petites fentes dans le tissu, mais il n'était pas déchiré, non, c'était autre chose. Il s'agissait d'une grande série de poches, une bonne vingtaines, de tailles variables...

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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptySam 17 Déc - 14:23

Ce fut une véritable surprise. Je n’eus aucune difficulté à enfiler la robe. Mon corps ne s’étouffait pas et je n’avais pas non plus l’impression de patauger dans ces pans de tissus assemblés. Un sourire de satisfaction apparu sur mon visage avant que je ne relève la tête vers Nelindë. Celle-ci pouvait être fière d’elle. D’ailleurs, elle semblait tellement contente d’elle-même qu’elle en eût les larmes aux yeux. Elle voulu se cacher mais discrète comme elle était, elle ne faisait qu’accentuer sa gêne. Cependant, pour une fois, je ne dis rien et fit comme si je n’y faisais pas attention.

« Euh… dans ce cas là, je préfère que vous ne touchez à rien. C’est très bien comme ça. »

Hein ? Quoi ? Était-elle donc en train de me dire que les retouches pouvaient potentiellement me faire mal ? Non. C’était impossible. Les seigneurs et les princesses ne pouvaient pas décemment ressentir ce genre de chose lorsque leurs domestiques leur confectionnaient des habits, n’est-ce pas ? Un noble n’aimait pas souffrir. Il n’était pas né pour cela alors pourquoi Nelindë me disait-elle de l’avertir si jamais elle me faisait mal ? Réfléchissant un instant, mon regard se porta sur ses longues oreilles… Elle ne pouvait qu’avoir utilisé une hyperbole pour exprimer le fait qu’elle pouvait potentiellement me frôler la peau avec une de ses petites aiguilles. Oui. C’était sûrement cela.

« Faîtes ce que vous avez à faire. » dis-je finalement, bien que l’elfe était déjà atteler à s’occuper de la longueur de mes manches.

A ses yeux, je devais sûrement passer pour une petite douillette mais je ne le cachais pas. Je n’aimais pas avoir mal. Je n’étais pas masochiste, ni sadique comme la mère d’Halloween, ma très vieille amie.
Et tout en me faisant les « ourlets » (quel mot étrange…), Nelindë me confia les grands secrets de la couture…
… le travail… mais bien sûr ! Il s’agissait toujours de cela en fin de compte. Pour exceller dans un domaine, il fallait s’exercer nuit et jour et ne jamais abandonner. Cette règle était la même pour toutes les compétences de ce monde. Mon seul problème, ce fut que je n’avais aucune patience et aucune volonté pour coudre des vêtements. Et puis, j’avais pleins d’autres activités dont je devais m’occuper. Pour commencer, je devais remettre mes jambes feignantes en route. Je devais retrouver la souplesse de mes pouvoirs… Cela faisait déjà beaucoup de chose et je n’allais pas rajouter la couture par-dessus tout ceci ! Néanmoins, cela ne m’empêcha pas d’admirer secrètement ce que faisait Nelindë. Un jour, quand je serai vraiment très (mais vraiment très) vieille, peut-être me mettrais-je à la couture moi aussi…

« Déjà… ? »

Ce fut une réplique assez ironique venant de ma part. Pendant un instant, j’avais cru qu’elle m’avait condamné à rester debout pour l’éternité ! Comment faisaient les nobles pour rester sans bouger pendant qu’on leur faisait les ourlets ? Ils devaient vraiment avoir du temps à perdre (en même temps, vous me direz, à part donner des ordres, ils n’avaient que ça à faire de leurs pitoyables journées…).
Lasse d’être restée trop longtemps comme une statue, je me tordis un peu le cou et je bougeai mes bras. Ah ! Comme ça faisait du bien que de pouvoir bouger un peu !

« Dans ce cas, je vais la porter tous les jours… »

Ah ! Je l’aimais déjà pour la vie cette robe !
Je pensais être arrivée au bout de mes surprises jusqu’à ce que Nelindë me montre les innombrables poches qu’elle avait cousues à l’intérieur de ma nouvelle cape. Bouchée bée, je ne pus qu’effleurer du bout des doigts tous ces endroits où je pourrai stocker mes futurs bulletins volés.

« Hé bien maintenant, je sais à qui m’adresser si je veux des vêtements… Plus jamais je n’irai perdre mon temps au marché. Comparé à ce que vous faîtes, les vêtements qui se trouvent sur les étals ne sont que des haillons… »

Encore une fois, Nelindë pouvait vraiment être fière d’elle. Il était assez rare pour moi de faire des compliments à quelqu’un, surtout si je connaissais la personne depuis peu de temps.
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyVen 23 Déc - 9:20

« Euh… dans ce cas là, je préfère que vous ne touchez à rien. C’est très bien comme ça. »

Trop tard ! Elle avait déjà cpommencé à s'occuper de ses ourlets, et à aucun moment, non aucun, elle n'effleura sa peau, les aiguilles, presque professionnelles faisaient tout pour esquiver la douceur de l'épîderme de la jeune humaine, la suppliciée de Nelindë. Pour s'être déjà piquée le doigt avec une aiguille quand elle apprenait la couture, elle savait que c'était loin d'être agréable, et même tout le contraire, ça faisait mal et ça faisait saigner ! E Nelindë avait une sainte horreur de la vue du sang....

« Faîtes ce que vous avez à faire. »

La belle vairone travailla sans relâche pendant un bon moment avant d'annoncer qu'elle avait fini. Son interlocutrice sembla vraiment surprise que cela prenne si peu de temps, elle l'exprima d'ailleurs à haute voix par une locutiondes plus courantes, trop naive, elle n'avait pas remarqué l'ironie dans les dires de l'umaine.

« Déjà… ? »

Nelindë se recula, que Syrka puisse bouger un peu en observant le travail qu'elle avait fournie. Oui, elle était fière ! Un si beau travail en si peu de temps ! Elle était très fière !

« Dans ce cas, je vais la porter tous les jours… »

La cape la laissait bouche bée ? Chouette ! Elle était surprise de sa réaction ! Son travail était vraiment si incroyable que cela ? Elle n'avait pourtant pas été si travaillée que certaines autres !

« Hé bien maintenant, je sais à qui m’adresser si je veux des vêtements… Plus jamais je n’irai perdre mon temps au marché. Comparé à ce que vous faîtes, les vêtements qui se trouvent sur les étals ne sont que des haillons… »

Le teint de Nelindë vira au rosé, elle rugit jusqu'à la pointe de ses oreilles de manièr très visible malgré son teint mat, et elle se déourna pour qu'on ne voit pas cela, avec sa discrétion habituelle bien sur ! Elle écrasa une nouvelle larme, toujours aussi discrètement.

« Mer....merci... »

Elle la fixa, elle était encore sous le choc du compliment, il était trop fort pour elle, elle avait fait ce qu'elle pouvait pour lui confectionner une tenue convenable à Syrka. C'était tout simplement un travail comme elle en avait fait des dizaines ! Il n'avait rien d'exceptionnel !

« Non, non, c'est pas quelque chose d'incroyable ! C'est un travail de base ! »

Elle lui sourit avant de dire, non sans un soupir.

« Bon et bien moi, j'ai faim ! Ça creuse de bosser come ça ! »

Elle alla vers la petite table et commença à manger des fruits, par toutes petites bouchées, très délicte, après deux ou trois bouchées, Nelindë lui dit :

« Dites moi, mon travail est-il si incroyable ? Les humains ne savent pas coudre ? »
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyJeu 29 Déc - 9:27

Ah ces elfes ! Décidément, je ne les comprendrais jamais !
Je la voyais tourner le visage, affreusement affectée par mon compliment. Il lui en fallait vraiment peu pour la mettre dans tous ses états. Mais, trop contente de ma nouvelle tenue, mon exaspération ne réussit pas à prendre le dessus de la bonne humeur qui inondait tout mon être. Toutefois, lorsque Nelindë me précisa qu’elle n’avait accompli qu’un travail de base, je ne pus m’empêcher de penser que sa modestie frôlait l’indécence. Il fallait vraiment être à la fois stupide et aveugle pour ne pas s’apercevoir que son talent pour la couture valait énormément d’argent. Elle ne s’en rendait pas compte, mais avec ses capacités, elle était largement en mesure de coudre des vêtements pour les grands nobles de ce monde. Non seulement elle savait manier l’aiguille, mais elle savait aussi mêler l’esthétisme à la pratique.

« Vous avez une drôle notion du mot « faim »… »

Je la regardai machinalement manger ses fruits. On aurait pu la comparer à un oiseau picorant des graines ou une princesse effroyablement compliquée et délicate. Si seulement elle avait passé quelques jours sur les champs de combat ou dans les sombres rues de Malificium… Là, au moins, elle aurait certainement compris ce que signifiait réellement l’expression « avoir faim ».

« Ne savez-vous donc rien des humains ? »

Sa question m’étonna. Avec son âge avancé, je me disais qu’elle avait certainement dû accumulée une quantité non négligeable de connaissances, d’autant plus qu’elle était une chroniqueuse.
Faisant une brève pause dans ma réponse, je me déshabillai dans l’intention de renfiler mes vieux vêtements. Je me sentais sale, la robe que Nelindë venait de me coudre était toute neuve et je ne voulais pas l’abîmer trop vite. Me souvenant que l’elfe avait tracé des traits à la craie sur mes nouveaux vêtements, je songeai à aller les nettoyer. C’était devenu une habitude chez moi que de laver tous les nouveaux habits qui atterrissaient dans mes mains avant de les porter. Après tout, au marché, il était impossible de savoir dans quel état épouvantable se trouvait la personne qui avait touché les étoffes… Bien sûr, je n’avais aucun doute sur l’hygiène de Nelindë mais c’était devenu une habitude. Et puis, j’avais enfilé la robe alors que j’étais sale…
Bref, quoi qu’il en soit, pendant que je dénouai les laçages, je dis à l’elfe :

« Pour apprendre à coudre correctement, il faut déjà trouver le temps pour dormir… Souvenez vous que nous, les humains, vivions moins longtemps que vous. Et il y a tellement de choses à apprendre que, dans une vie humaine, il est impossible de tout savoir. Nous apprenons mais nous n’avons pas le temps et parfois pas l’envie de nous perfectionner. Pour nous, la vie est courte alors nous voulons tout faire trop vite avant de n’en avoir plus l’occasion… »

Oh à vrai dire, j’avais bel et bien conscience que mon baratin ne devait pas avoir beaucoup de sens. Et puis, qui étais-je pour sortir ce genre de chose ? J’étais certaine une humaine mais magiquement modifiée. Je n’étais donc plus comme les « autres » et à ce stade, je ne pouvais plus parler en leur nom sur des sujets portant sur la durée de vie des humains.

« Il commence à se faire tard. Je pense que je vais bientôt y aller. »

Je n’avais plus rien à faire dans la demeure de Nelindë et celle-ci devait sans doute être éreintée après avoir si bien travaillé.
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyMar 10 Jan - 20:52

« Vous avez une drôle notion du mot « faim »… »

Non, lle n'avait pas une notion de faim particulière. Syrka n'avait juste aucune idée de la quantité d'énergie qu'elle avait dépensée à la tâche. Et puis, si elle croyait qu'elle n'avait jamais connu la faim, elle se plantait grossièrement, comme si elle avait su se débrouiller dès le début de sa solitude ! La bonne blague ! Elle avait eu de grandes difficultés pour apprendre à devenir autonome, avant de comprendre que le meilleur moyen, c'était de se fier aux animaux. Si tel oiseau picorait telle baie, c'était parce qu'elle était comestible, si tel animal dévorait telle racine, c'était qu'elle était mangeable.

« Ne savez-vous donc rien des humains ? »

Oh si, elle en savait beaucoup, méchants et cruels de nature, les humains étaient un peu la lie de ce monde, plus imprévisibkles que les démons, plus lâche que le pire des assassins, plus puants que les scons...Autant dire que Nelindë avait une opînion très tranchée des humains, mais pouvait-on la blâmer, nulle part elle avait vu compassion, gentillesse et douceur sans qu'il ne s'agisse que d'une façade étrange !

« Pour apprendre à coudre correctement, il faut déjà trouver le temps pour dormir… Souvenez vous que nous, les humains, vivions moins longtemps que vous. Et il y a tellement de choses à apprendre que, dans une vie humaine, il est impossible de tout savoir. Nous apprenons mais nous n’avons pas le temps et parfois pas l’envie de nous perfectionner. Pour nous, la vie est courte alors nous voulons tout faire trop vite avant de n’en avoir plus l’occasion… »

Comment cela pas le temps ? Le temps, il suffisait de le prendre, ce n'était pas très important. Ceux qui disaient qu'ils n'avaient pas le temps étaient juste les gens qui refusaient d'en prendre, c'tait aussi simple que cela ! Après tout, elle avait vu des humains doués dans des domaines comme la forge, la joallerie, et elle avait vu de très belles étoffes fais par les mains des êtres humains.

« Il commence à se faire tard. Je pense que je vais bientôt y aller. »

Il commençait en effet à se faire tard, et si le soleil ne déclinait pas encore de manière trop voyante, même si les ombres s'allongeaient lentement, le reste ne laissait pas de toute la dessus : la journée allait toucher à sa fin, et Syrka pensait pouvoir lui offrir la possibilité de retourner à sa solitude si paisible, mais bon, était-ce bien raisonnable de partir à cette heure ci ? Nelindë n'était pas stupide, elle savait que les routes n'étaient pas sures quand la nuit jetait son voile.d'ombre sur le monde. Qui sait quels coupe-jarrets se cachaient dans les fourrés et les bosquets pour attaquer les voyageurs. Et si Syrka se promenait vêtue avec cette robe, elle serait vite la cible des attaques, si la qualité de la robe n'était pas une vulgaire flatterie bien évidemment !

« Vous êtes sûre de ce que vous dites ?  Ce n'est pas très sur de se ballader ainsi aussi tard, surtout pour une jeune femme. Et vu cotre tenue, si elle est aussi précieuse que vous le dites, et bien vous avez d'autant plus de chances que l'on s'en prenne à vous, non ? Vous devriez passer la nuit ici et partir là l'aube ! »

Elle lui sourit gentiment en oservant les alentours, bon, elle allait faire interbvenir le fantôme cette nuit encore, elle ne se sentait pas spécialement rassurée mais bob, elle sourit à Syrka, comme pour appuyer ses dires avec une invitation muette et chaleureuse.

« Et puis, vu la vitesse de maarche que vous aviez tout à l'heure, vous risqueriez d'arriver bien tard à la première auberge rencontrée, ce qui ne sera pas sans poser quelques problèmes ! Vous ne pensez pas ? »

Elle lui indiqua d'un large mouvement de main sa bicoque étroite, toujours avec ce sourire chalmeureux ; Toute timidité s'était envolée avec la journée passée, aussi, l'inviter à dormir ne la gênait pas plus que cela, elle était même loin de s'en montrer gênée !

 « Vous pourriez dormir ici si vous le souhaitez, ce sera un plaisir pour moi de vous héberger, et vous avez beau sans doute me croire sans défense, vous êtes en sécurité ici ! »

Ladite sécurité était relative, mais bon, c'était déjà cela, non ?
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyMer 11 Jan - 8:38

Un sourire fleurit sur le coin de mes lèvres en entendant le mot « jeune ». Mais quoi qu’il en soit, Nelindë avait bien raison. Je ne tenais pas encore parfaitement sur mes jambes. Encore déboussolée d’avoir appris que j’avais dormir pendant plusieurs décennies, il me parut préférable de ne pas rejoindre immédiatement la « civilisation ». Rester dans la demeure de l’elfe semblait donc être une bonne idée.
Quant à la robe qu’elle venait de me confectionner, elle n’avait pas s’en faire. Je ne laisserai personne s’approcher de mes nouvelles affaires. Depuis que je faisais parti de ce monde, rares étaient les fois où je pus mettre la main sur quelque chose d’utile et durable. Sur l’entretien de ma nouvelle tenue, Nelindë pouvait très bien compter sur moi.

Quant au reste…
L’elfe m’avait assuré que j’étais en sécurité chez elle. Quelques secondes après avoir sorti ces mots de sa bouche, la table sur laquelle elle avait cousu ma robe s’effondra. En à peine quelques battements de cil, il ne resta plus que des cendres. Les objets qui y étaient déposés roulèrent au sol.
Sans aucune expression, je regardai l’œuvre de mon œuf d’entropie et finit par lever les yeux vers Nelindë.

« En une seconde, il m’est potentiellement possible de faire la même chose avec toute votre demeure… »

Je parlai en mon nom alors que ce qui venait de se produire n’était pas de ma faute. Néanmoins, pouvait-on accuser un artefact ? Après tout, cela avait été mon idée que de garder l’œuf d’entropie. J’aurais du me douter dès le départ que cet objet était dangereux mais à l’époque, j’avais été trop jeune et trop stupide pour m’en apercevoir. Je l’avais gardé avec moi comme s’il faisait partie intégrante de mon être et maintenant, j’en payai les conséquences. Lorsque je n’étais qu’une sombre idiote, je voulais que mon œuf reste toujours près de moi… et le moins qu’on puisse dire, ce fut que les dieux avaient exaucé mon souhait débile… Maintenant, l’œuf d’entropie se trouvait en moi et, à moins de me tuer, je ne voyais pas comment faire pour m’en sortir. Et même en plantant un couteau en plein cœur, je n’étais même pas sûre que je parvienne à aller dans l’autre monde.

« Je suis désolée, je ne l’ai pas fait exprès. Je vous en rachèterais une autre si vous voulez. »

Je sorti de ma poche une petite bourse et lui tendis une pièce d’or. Dans le passé, j’avais été une grande voleuse et avait accumulé beaucoup d’argent. Malgré tout, je n’avais jamais pris la peine de m’occuper sérieusement de mon bien-être. Mon argent s’entassait dans un coin et d’ailleurs, je me demandai si mon coffre était toujours à sa place. Depuis le temps passé, peut-être que quelqu’un avait réussi à mettre la main dessus… ou peut-être que ma malle était désormais enseveli sous un tas de décombres… tout simplement… A l’occasion, j’irai sans doute faire un tour afin de récupérer ce qui restait de mes affaires, bien que les trois quart de ce que je possédais ne méritent pas vraiment qu’on vienne les chercher.

« Vous n’êtes pas en sécurité tant que je suis avec vous. Je ne dis pas non plus que sans moi, votre probabilité de survie sera égale à 100 mais elle restera tout de même plus élevée que si je traine trop longtemps ici. »

J’éprouvai une sorte de sympathie pour Nelindë. Malgré son côté naïf et candide, je l’appréciai bien et ne souhaita donc pas qu’il ne lui arrive malheur. Oh bien entendu, je ne déverserai pas un torrent de larmes sur son cadavre mais je ne désirai pas sa mort pour autant.
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyJeu 19 Jan - 8:33

La table s'effondra et fut réduite en poussière en un temps record. Et merde....enfin, non, zut plutôt, c'était plus poli, et donc préférable, bon, la table devait être de mauvaise facture, mais cela devait pas être rassurant du tout pour St pas avec la sécurité que l'elfe venait de lui proposer, après tout, rien ne lui garantissait que le tudis tiendrait le coup lui aussi, qui sait, il allait peut être s'effondrer pendant la nuit après tout, elle se sentait rdicule, si ridicule....

« En une seconde, il m’est potentiellement possible de faire la même chose avec toute votre demeure… »

Heu......elle ne savait pas ytop comment prendre cela....c'était quoi ? Une démonstration pour montrer qu'il fallait qu'elle parte ? Elle ne la retenait pas, elle lui avait juste fait une proposition, libre à elle d'accepter ou de refuser !

« Je suis désolée, je ne l’ai pas fait exprès. Je vous en rachèterais une autre si vous voulez. »

Syrka lui mit une pièce d'or sous le nez...une pièce d'or ? Une pièce d'or ! Elle n'en revenait pas, c'était vraiment très joli, mais si elle savait ce à quoi cela servait, elle doutait d'en avaoir un jour l'usage, il aurait fallu qu'elle aille en ville pour cela, et aller en ville n'était pas au programme des années à venir !

« Vous n’êtes pas en sécurité tant que je suis avec vous. Je ne dis pas non plus que sans moi, votre probabilité de survie sera égale à 100 mais elle restera tout de même plus élevée que si je traine trop longtemps ici. »

Nelindë sourit, la vairone comprenait très bien ce que la jeune femme voulait dire, mais en même temps, elle était un peu déçue. Enfin bon, puisque cela en allait ainsi, il fallait bien faire quelque chose !

« Je comprends, mais, vous savez, vous n'avez pas besoin de vous trouver une excuse pour vous en aller, je comprends que j'ai déjà bien assez abusé du temps que vpus aviez....Ah les humains...toujours aussi pressés, n'est-ce pas ? »

Elle souriait toujours, tristounette. Elle aurait bien aimé que Syrka soit là pour encore un petitb moment. Elle était gentille après tout, donc c'était normal qu'elle agisse ainsi. Et même si la déceptions se lisait sur son visage, elle comprenait son choix et le respecterait.

«  Toutefois, sachez, Syrka, que ma proposition tient toujours et que je ne la retirerai pas, quand bien même mpon taudis devrait s'écrouler sur les épaules. Mais je comprends, et si vous souhaitez réellement partir, je vous laisserai faire. De toute manière, je doute avoir les moyens de vous arrêter ! »

Elle eut un très léger rire, nerveux à n'en pas douter, avant de rajouter, intriguée par un point, la curiosité avait repris le dessus.

« Mais si vous partez, vous pourriez juste m'expliquer une chose ? Comment ça se fait qu'il y a ait tant de choses qui se passent autour de vous alors qu'elles ne devraient pas ? Ne me dites pas que c'est parce que vous le faites exprès, je n'y croirai pas ! »

Elle fit sauter la petite pièce d'or au crex de sa main, pour la rattraper au vol.
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MessageSujet: Re: Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] Le réveil [Nelindë Elvélindë & Syrka] - Page 2 EmptyMer 25 Jan - 8:42

Les humains… toujours à courir après le temps… Mais quant à moi, il semblait que les dieux avaient choisi de me réserver un autre sort que le commun des mortels. Avais-je cependant vraiment le temps de vivre comme les elfes ? Ça, je n’en savais rien et aucun livre ne pourrait ma renseigner sur ce qui m’était arrivé. Mais voilà, j’étais là, bien portante. J’avais plus de deux siècles d’existence. Peut-être que la magie avait transformé mon métabolisme, si bien qu’on ne pouvait plus me qualifier d’humaine. Peut-être n’étais-je plus que la réincarnation de mon esprit ou un espèce de parasite… Mais quoi qu’il en soit, j’étais là, dans le monde des vivants…

J’aperçus la mine triste de Nelindë lorsque je lui confiai qu’il était temps pour moi de quitter sa demeure, comme si cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas eu l’occasion de discuter avec quelqu’un. On aurait dit qu’elle essayait de me retenir encore un peu chez elle. Pourquoi pas. De toute façon, que pourrai-je bien faire sous un ciel d’encre ? Oh bien sûr, en y réfléchissant un peu, j’étais certaine qu’il y aurait mille et une choses que je pourrai faire. N’étant toutefois pas pressée, je daignai alors m’attarder un peu chez elle, d’autant plus que cela ne me coûtait pas grand-chose, à part peut-être la curiosité de la chroniqueuse.

« C’est ce que l’on appelle de la magie… »

Après avoir fait le tour des cendres de la table, plusieurs questions se bousculèrent dans mon esprit. Je tentai alors de répondre à l’une d’elle en pointant mon doigt vers le petit tas de poussière. Évidemment, il ne se passa rien. Cela aurait trop facile sinon…
Je soupirai et continua de répondre à la question de Nelindë.

« Il y a fort longtemps, peut-être à l’époque où vous avez atterri dans notre monde, j’ai fait la découverte d’un puissant artefact. On l’appelait l’œuf d’entropie. De la même taille et de la même forme qu’un œuf, cet objet était capable de faire tout et n’importe quoi. Il suffisait de le mettre en contact avec n’importe quelle matière pour le faire réagir. En somme, sa magie était permanente. A chaque seconde se produisait quelque chose… »

Je fis une courte pause durant laquelle un mince sourire fleurit sur mes lèvres.

« La majorité du temps, ces choses qui se produisaient n’avaient aucun impact sur le monde et disparaissaient au bout de quelques secondes. Mais des fois, il arrive que ses effets soient permanents. On ne contrôle pas l’œuf d’entropie. On ne peut pas prévoir ce qu’il va faire, ni quand il va le faire. Au final, cet objet était plus un danger pour son propriétaire qu’autre chose, ce que je mis bien longtemps à saisir. Mais lorsque je compris que l’œuf d’entropie n’avait rien de bénéfique, j’ai voulu m’en débarrasser. Il me semble avoir échoué et pire même. Si mes hypothèses sont exactes, il me semble que je sois condamnée… »

Voilà ma triste histoire… Cependant, me disant que ma dernière phrase pouvait peut-être paraître trouble, je cru bon de développer mes pensées :

« Je crois que l’œuf d’entropie est désormais en moi. Peut-être arriverai-je un jour à contrôler cette magie mais elle est si puissante que je crains ne pas pouvoir y parvenir… »

Et, sur ce, j’esquissai un faible sourire et sortit de la demeure. Marchant lentement vers la cité, à aucun moment je ne me retourna. A quoi bon tenter de retenir un visage si ce n'était pour ne plus jamais le revoir ? Là où j'allais, je ne pensais pas que Nelindë y mettrait les pieds. Mais qui sait, peut-être qu'un jour, nos chemins se recroiseront ?
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