La foule était en extase, les cris de surprise, de joie et d’amusement se faisaient retentir à des lieux à la ronde. Par une nuit douce et éclairé par la pleine lune, une arène temporaire avait fait son apparition à Maléficium et ce soir-là, les jeux avaient lieu. Dans les gradins, on pouvait voir, femmes, enfants, vieillards, hommes d’arme, mais surtout aux places les plus avantageuses pour regarder le spectacle, des mages noirs accompagnaient par des esclavagistes et les organisateurs des combats. Pourtant, dans le cercle intérieur, ce n’est pas de la joie qui se ressentait, ce n’était pas des sourires qu’on voyait, mais des râles, de la douleur, de la peur et surtout, de la sauvagerie. Il devait y avoir plus d’une trentaine d’hommes et de femmes en train de s’affronter en même temps, et au centre de tout ça, Edalion, alors jeune, brandissait une hache, avec un simple pantalon, pieds nus, les deux yeux ouvert. L’œil gauche parfaitement normal et les anciennes cicatrices fraichement ouverte. Visiblement, il était l’homme à battre. Les esclavagistes avaient promis à leurs marchandises qu’ils auraient droit à une journée de repos par mois s’ils parvenaient à tuer Edalion. Peut-être un pari stupide pour les organisateurs, car tous les amateurs de gladiateurs connaissait le jeune Hélioz et son maître qui restait invaincu depuis quelques années.

Edalion semblait sans esprits, comme une marionnette à qui on lui à dicter qu’une loi ce soir-là : Tue ! Sans aucun scrupule et sans aucuns sentiments, il arrivait à décapiter un adversaire, pendant qu’il envoya un coup de pied retourner sur la tempe d’un autre. De temps en temps lorsqu’un ennemi le chargeait, tête la première, il envoya simplement la paume de sa main dans le nez pour le tuer sur le coup. Comme à l’entrainement, il jaugea ses adversaires et pris soin d’en avoir toujours au moins deux actifs autour de lui. Ses pieds étaient en sang, ses mains aussi, mais la plus part du temps, ce n’était pas le sien. Son corps devenait de plus en plus meurtri à chaque erreur de sa part, mais une erreur chez lui et c’était l’enfermement en cage durant plusieurs jours. Petit à petit, les attaquants diminuaient pour laisser le jeune homme debout devant tous ces cadavres. Et la foule qui l’applaudissait. Mais c’était toujours à ce moment-là, qu’une part d’humanité refaisait surface, une faiblesse que son maître esclavagiste ne tolérait pas, mais qui était plus fort que lui. Il pleurait, pleurait pour tous ces esprits. Edalion lâcha sa hache et tomba à genou sur le sol et petit à petit se recroquevilla sur lui-même. Un écran noir fit disparaitre tout le monde, le laissant seul à ses pleurs et son malheur. C’est à ce moment-là qu’il sentit une main se poser sur son épaule et le chevalier ouvrit les yeux.

« Bien dormi Messire Hélioz ? Vous avez une mine qui fait peur lorsque vous dormez. On m’envoie vous dire que le Seigneur Erek souhaite vous voir. Bonne journée. »

Le garde disparut de la chambre du chevalier, lui laissant contempler le plafond de la pièce quelques instants. Il avait bien entendu les paroles du soldat, mais il semblait pensif, sans sourire, mais sans larme non plus. Doucement il se leva, remit son bandeau à son œil gauche qui contempla longuement avant, puis serra dans sa main son pendentif et pour finir, il redevint le Chevalier Hélioz. Il se dirigea vers le bureau de son supérieur, et durant la marche, il se replongea dans ses songes. Son éternelle question était : « Avais-je le choix ? » Même si bien des personnes lui ont persuadé que ce n’était pas de sa faute, et ils avaient tous raisons, cependant, il y a des séquelles que même les dieux ne peuvent retirer.

Une fois devant la pièce du Seigneur Erek, le chevalier constata que la porte était grande ouverte, il se permit alors d’entrer et de trouver le chef de la chevalerie assit face à lui derrière son bureau. Avant de parler, il garda une posture droite, un regard digne et juste et de sa main droite, il vint toucher l’emplacement de son cœur et inclina légèrement la tête en guise de salutation et de respect.

« Seigneur Erek, je vous salue, comme vous l’aviez demandé, je me présente à vous. »

Il se tut et se concentra sur cette rencontre. Erek n’était pas un ami pour lui, mais son supérieur, un digne supérieur pour qui il était prêt à se sacrifier pour lui venir en aide. La confiance et l’honneur étaient les maître mots. Il se disait même que si Erek avait était là le jour où il fut esclave, tout aurait été pour le mieux, mais es ce que le chevalier Hélioz aurait était aussi efficace dans ses entreprises ?

Erek Elimedes était soucieux. Son coeur battait à tout rompre dans sa poitrine. Il devait se ressaisir! Mais comment garder son sang-froid alors que cinq de ses hommes étaient décédés il y a moins d'une semaine dans ce château! Dans les geôles pour être exact! Il ferma ses yeux bleus un instant et passa une main lasse sur son visage pour chasser les mauvais esprits.

Ce qui s'était passé le hantait... Il ne comprenait pas où avait été la faille... Et pourtant, la mage noir s'était bien enfuie... et avait tué sur son passage tout opposant alors qu'on l'avait blessé... torturé pour être exact mais il ne supportait pas ce mot. Aubin n'aurait jamais dû agir ainsi... Mais ce qui est fait est fait et on ne salit jamais les morts.

Edalion vint chasser ses pensées. Il le salua de la tête et eut un léger sourire. Il faisait parti des recrues fidèles et fiables. Il aimerait juste qu'il y en ait encore plus à son niveau ainsi les choses seraient moins compliquées.

"Bonjour Edalion, oui, j'ai souhaité ta présence pour faire le point sur ta carrière. Qu'as-tu à me raconter depuis notre entrevue? Des alliances? Des ennemis? Des quêtes? As-tu entendu parlé de Morgane Evans?"

Il se tut et croisa ses bras sur sa poitrine. Son visage était froid mais son regard chaleureux. Il portait son armure et son épée à la hanche droite dans son fourreau. Il respirait l'homme sûr de soir et la noblesse. Il avait hate d'écouter les aventures du jeune Helioz.

Il était vrai que beaucoup de chose s’était passé depuis leur dernière rencontre. Alors que son supérieur attendait une réponse, le chevalier regardait un peu autour de lui, non pas pour admirer la décoration, mais plutôt pour se replonger dans ses souvenirs récent et plus anciens. En résumé, il s’était principalement occupé des esclavagistes, que ce soit en mission d’infiltration, de recherche ou de sauvetage, il était rôdé sur ce sujet-là. C’était un sujet presque personnel, mais qui, avait le soutien de la chevalerie, devenait une véritable quête. Il s’était fait des amis, même une amante, des connaissances. D’ailleurs Erek parlait d’une des personnes qu’Edalion avait croisées. Morgane Evans, un personnage bien singulier et instable. Mais ce n’était pas la personne qui l’avait le plus marqué. Il y avait la rôdeuse qu’il avait vu dans la forêt, celle qui fais apparaitre n’importe quoi à n’importe quel moment. Seran, qui lui avait prêté main forte, un elfe noir à ne pas oublier. Et surtout, il y avait la présence de Miranda qui surpassait tous les autres. Une femme forte et fiable sur qui on pouvait compter. Un être au passé effacé et à l’avenir intéressant. Elle qui faisait partie de la vie du chevalier et réchauffait son cœur à tout moment. Alors, il prit place face au Seigneur Erek et commença son récit.

« J’ai mené quelques enquêtes sur l’esclavagisme depuis notre dernière rencontre. Pour ne pas lever des soupçons, je me suis fait passer pour un esclave et je me suis rendu à Maléficium pour être au cœur du sujet. Je voulais relever quelques informations qui pourraient permettre de mettre la main sur de gros trafiquant. Et c’est là que j’ai vu celle que vous appelez Morgane Evans. Une mage noir sournoise dont le sang des Steel l’a étouffé avec l’orgueil. Elle fut celle qui m’acheta, et qui après un brève test, m’a aussi tôt ignorer et reprit son chemin, en me laissant sur place. Elle ignore que je suis un chevalier, j’avais pris soin de ne pas me montrer telle que vous me voyez maintenant. »

Pour lui, Morgane Evans était le stéréotype même de ce qu’est un mage noir et donc, elle était une des cibles que le chevalier gardait en mémoire. Mais il y avait un temps pour chaque chose, et lorsqu’il frappera, il sera bien plus qu’un simple homme cherchant à se venger, mais un chevalier accompli qui frappera pour la sauvegarde du bien. Il enchaina avec la suite.

« Mon séjour à Maléficium à ce moment-là, m’a permis de lever le voile sur trois grands esclavagistes qui devait se voir à l’auberge de la cité noir. Je m’y suis rendu avec l’intention de les neutraliser et de les ramener ici. Une fois là-bas, la donne avait changé. J’ai revu Miranda, vous savez, la shaman qui s’était présenté avec moi lors de notre première rencontre ? Sauf qu’elle s’était fait prendre et privé de ses pouvoirs pour servir d’esclave et ce soir-là de simple serveuse. Je lui ai promis que je la sauverai et la ramènerai en sureté. Résultat, j’ai pu sauver sans aucune perte tous les esclaves du bâtiment avec elle. Et je sais aussi que les affaires des trois esclavagistes seront en arrêt pendant un très long moment…Il va falloir que je les retrouve avant qu’ils ne recommencent… »

Puis, sa tête baissa légèrement et un sourire apparut à ses lèvres. Ce n’était pas de la gêne, mais il devait encore chercher ses mots. Il s’agissait bien entendu de Miranda, un sujet personnel, et dans ses paroles, on pouvait entendre de la fierté et aussi qu’Edalion était devenu plus fort grâce à elle.

« Depuis cette nuit-là, je me suis attaché à Miranda Tolmed et elle à moi. Aujourd’hui, je suis lié à elle comme elle à moi. Elle a pris la place qui manquait dans ma vie pour que je puisse vivre et me battre au maximum de mes capacités. Je l’aime et on s’est juré de devenir encore plus fort pour ne pas inquiéter l’autre. Je suis donc devenu un homme comblé désirant devenir un meilleur chevalier, pour elle, pour vous, pour Bénécius, pour l’honneur et la justice ! »

Il avait relevé la tête sur les derniers mots croisant le regard de son supérieur. Il était sincère et juste, aujourd’hui, il avait tout pour devenir meilleur. Puis, il se détendit pour parler de la suite. De brève quête et de ses actions lors de ses permissions.

« Entre tout ça, j’ai accomplis beaucoup de mission qui était affiché en bas dans la cour. J’ai attrapé un autre riche de ses actions illégale à Naturalia. J’ai demandé de l’aide et un rôdeur du nom de Seran m’est venu en aide. Puis une autre fois, lors d’une recherche en forêt, j’ai croisé une personne tout à fait étonnante bien qu’un brin insociable. Une rôdeuse, qui pourrait apparaître ici sur ce bureau et sur la seconde d’après transformé chaque objets en un objet tout à fait insolite. Elle a refusé de me donner son identité, par peur de se retrouver dans les archives du château. Enfin, lors de mes permissions, je me suit permis d’aller aider les ouvriers de Bénécius à réparer quelques bâtiments à la place du marché. J’ai également ramené un groupe de voleur qui s’était pris à une famille…Je sais que dans ces cas-là je suis censé me tenir au repos, mais je ne peux pas me résoudre à laisser les gens dans la détresse alors que j’ai ce qui faut pour les aider. »

Il avait fait à peu près le tour, mais alors qu’il semblait avoir terminé, il s’approcha un peu du bureau et voulait parler de la réputation d’un chevalier. Car son nom, commençait à être connu, en tant qu’espoir à Bénécius et en tant qu’adversaire à Maléficium. Peut-être Erek avait-il des conseil à lui donner.

« Seigneur Erek, lorsque vous êtes sous la réputation de la populace, je ne parle pas spécialement de Bénécius, comment réagissez-vous ? je dois avouer que j’avais tout anticipé en me présentant en tant que chevalier, mais pas à ça. Auriez-vous des conseils à mes donner ? »

Sur ce, il laissa la parole au chef de la chevalerie. Cette fois, le chevalier s’attendait à une discussion avec lui comme la dernière fois, mais il se doutait qu’il allait encore être téléporté quelques part pour prouver ses dires. Edalion était fin prêt !

Le jeune homme écouta avec soins les dires du paladin. Il fut surpris qu'il eut rencontrer Morgane Evans, l'ennemie publique numéro 1 des chevaliers à l'heure actuelle, par le passé. Ils avaient donc collaboré en quelque sorte pour vaincre des esclavagistes... voilà qui était étrange comme comportement pour une mage noire.

Il l'écouta ensuite parler de ses autres actions et de son amour pour Miranda. Il eut un sourire affectueux. L'amour a quelque chose de merveilleux mais aussi de terriblement dangereux. Les deux amants s'étaient fait une promesse mais serait-ce suffisant? Allez savoir...

Sa dernière question le laissa de longues secondes silencieux. Il eut le regard vague puis posa ses iris dans celles du testé et répondit :

"Il ne faut jamais oublier ses objectifs, ni que nous agissons d'abord pour un peuple et non en notre propre nom. Il ne faut pas écouter les rumeurs, ni essayer de les combattre... Ceci est trop volatile."

Il se tut quelques secondes puis reprit :

"Miranda sera à tes côtés si une guerre éclate? Ou resterez-vous à l'écart sur le champ de bataille? Les shamans sont un peuple qui a été notre allié par le passé grâce à l'enchanteresse... Je ne peux être certain qu'ils se réassocieront... peut être que votre union fera penchée la balance... Va savoir."

Il eut un sourire ironique et continua :

"Morgane Evans a tué des notres dans ce château. La prochaine fois que tu la vois, votre rencontre sera surement plus épicée. Connaissais-tu les victimes? Aubin était le plus gradé."

Il attendit sa réponse puis alla dans le vif du sujet. La mission qui l'attendait devenait urgente plus les minutes passaient :

"As-tu peur des fantômes? Es-tu déjà allé au cimetière de Bénécius?"

Edalion nota consciencieusement les conseils de son supérieur dans sa mémoire. Ce qu’il lui était logique et le chevalier aurait pu le trouver seul, mais quelques fois, les paroles d’un proche peut servir d’appui et de certitude pour faire fuir un doute qui s’était déjà longuement installé. Il devait rester lui-même et cela voulait dire, rester fidèle à ses valeurs, aux valeurs que la chevalerie avait prises pour code de conduite. Pour la suite de la discussion, Edalion prit un air réfléchis. Erek avait des questions percutante sur l’issus de l’amour de Miranda et du chevalier. Que fera-t-il si une guerre éclatait ? Comment réagirait sa belle ? Ces paroles étaient censées et fondées, mais le guerrier avait déjà songeait à cette possibilité et savait exactement comment s’y prendre afin de respecter son amour et sa loyauté. Le simple fait de s’avoir Miranda à ses côtés, ou loin sur un autre champ de bataille rendrait le Chevalier encore plus redoutable qu’il ne l’a encore aujourd’hui. Le doute n ‘avait pas sa place dans ces pensées-là, seul l’espoir et la confiance régnait dans son cœur et dans sa tête. Pour ne pas s’étaler sur le sujet et pour faire savoir qu’il savait où il allait, il lui répondit simplement :

« Elle et moi, savons ce que nous devons faire, en temps de guerre comme dans la paix. Faites-moi confiance. »

Des paroles appuyées d’un regard déterminé et d’un sourire qui en disait long sur ses pensées. La suite de la conversation tournait à nouveau autour de cette Morgane. Ainsi, elle était venue ici et avait semé la mort. Sur le coup, Edalion se maudissait de ne pas avoir était présent pour défendre ses frères d’arme et arrêté la mage noir. Et dans un second temps, gardant sa colère contrôlée, il se disait qu’elle sera son ennemi dorénavant. Il savait qu’aller directement vers elle pouvait être décisif, soi pour lui soi pour elle, il n’oubliait pas qui elle était. Un jour ou l’autre, elle devra répondre de ses actes.

« Seigneur Erek ! Si je rencontre cette femme, je vous promets de penser à nos camarades tombés par sa magie perfide à chaque supplice que je lui infligerais ! »

Comment une femme peut-elle entrée ici comme si elle était chez elle ? En tout cas, il avait des comptes à rendre. Puis, Erek le sortit de ses pensées en lui proposant une mission. Enfin, par déduction c’est ce qu’Edalion avait compris. Il se remettait droit et retrouva son calme. Une quête donnait par le chef de la chevalerie en personne était un immense honneur et la défaite n’était pas une option. Il l’écouta attentivement. Les fantômes ? Le cimetière ? Ou voulait-il en venir ? Le chevalier avait affronté d’innombrables adversaires, des êtres plus grands que lui et plus costaud, mais jamais avait-il eu à faire avec les esprits. Il réfléchit un instant avant de répondre, le temps de rassembler tout ce qu’il savait sur les fantômes.

« Je suis un homme monseigneur, par nature je crains ce que je ne connais pas, et je n’ai jamais vu de fantôme même si je crois à leur existence. Cependant mon père m’a donné sa curiosité et ma mère sa vigilance. J’irais dans leur demeure et ôterai les voiles de mon ignorance à leur sujet. »

Puis, il songea de manière plus précis sur ce qu’il pourrait trouver la bas. Des fantômes qui font du grabuge ? Des nécromanciens qui forcent les mort à être leur marionnette afin d’arriver à leurs buts ? Quoi qu’il en soit, s’il allait la bas, il risquera d’avoir à faire à des êtres qu’il ne peut toucher et aucun de ses dons ne pourraient lui venir en aide. C’est pourquoi, avant même demander l’objectif, et sans spécialement penser à sa Miranda il continua de parler.

« Je ne peux toucher les être sans consistance, je demande donc, une aide shamanique ou druidique, avec votre permission. Mais je suppose que derrière chaque mort en colère se trouve un vivant dérangé. »

Alors il se tut pour connaître la suite, quoi qu’il en soit, il était prêt à devenir l’homme de la situation. Même s’il connaissait ses forces, ses terrains qui lui donnent un avantage, ses atouts maîtres, il savait reconnaître ses faiblesses, la magie, les êtres qu’il ne peut toucher ou encore sa disposition à se sacrifier à tout va. L’état de son corps le confirmait.

Erek écouta avec soin les dires d'Edalion. Il jeta un coup d'oeil à la fenêtre de la pièce. Le temps passait à une vitesse hallucinante. C'était évidemment de nuit que le point culminant des actions des fantômes était présent. Le chevalier devait donc se dépêcher.

"Nous verrons bien."

Il ne fit aucun commentaire de plus sur sa relation amoureuse. Ce n'était plus l'ordre du jour. Il écouta ses dires sur les fantômes. Il fut un temps où le chef des chevaliers avait peur des spectres mais ce temps semblait révolu. Certes, les paladins étaient bien cartésiens mais au vu des agissements de la dernière guerre, les fondations des croyances ont été ébranlées.

"Tu auras l'aide qu'il te faut sur place. Tu dois comprendre ce qui arrivent aux fantômes. Nous supposons évidemment l'agissement d'un mage noir mais nous ne pouvons pas en être certains. Un artefact serait présent dans la tombe que tu dois trouver... Une cape... Est-ce elle qui dérange? Tu le découvriras sur place. Tu dois aller dans le mausolée de Alexis Gralium. Prends la route dès maintenant et qu'Idrilaen soit avec toi."

Le chef des chevaliers n'en dira pas plus. Il lui fit un sourire encourageant et retourna à sa paperasse. Ils se reverraient uniquement ici lorsqu'il aura terminé sa mission. Bien sûr, il sera surveillé dans le cimetière. Tous ses agissements lui seront rapportés...

[Je te laisse répondre ici pour la suite des évènements : https://nelberaid.forumgratuit.org/t878-fantomes-contre-fantomes-test-lvl4-edalion-miranda Je répondrais avec l'haute autorité juste avant Miranda]