Ashae, la fille louve

~~ Ashae, la fille louve ~~

Identité

Nom: Inconnu
Prénom: Ashae
Surnom: La fille louve
Age: Age exact inconnu, elle semble avoir entre 18 et 22 ans
Sexe: Femme
Statut: Rôdeuse
Race: Humaine
Alignement : Chaotique neutre

Pouvoirs: Eveil, Vitesse accrue
Pouvoir au choix: Contrôle du métal
Armes: Deux dagues dont la poignée est en metal, lui permettant ainsi de modifier la poignée pour en faire un baton à double lame
Main d'appui: Ambidextre

Description

Caractère: Ashae est telle une louve: silencieuse, gracieuse dans ses mouvements, dangereuse, prédatrice. Elle ne parle rarement d’elle et ne tient pas vraiment à ce que son passé ou ses « exploits » s'ébruitent. Elle hésite rarement à donner la mort à un rival ou un témoin qui pourrait s’avérer dangereux pour elle, mais ne prend aucun plaisir dans la mort. Elle n'est pas vraiment méchante, mais profondément indépendante: elle n’agit que dans son propre intérêt et celui de son frère Tiraen, envers qui elle est protectrice. Plutôt joueuse, elle adore tester les gens et relever des défis. De nature méfiante et orgueilleuse, il est rare qu’elle accorde pleinement sa confiance à quelqu’un, surtout les hommes, dont elle guette toujours les gestes décalés, les messages cachés et les propositions subliminales. Plus confiante avec les femmes, elle les considère avec plus de bonté et de compassion, comme si elles étaient incapables de trahir. Elle joue très souvent le rôle de l’innocence pour obtenir les informations dont elle a besoin, ce qui est facilité par son apparence assez juvénile et ses talents d’actrice. Imprévisible et indomptable, c’est un véritable animal sauvage qui suit son instinct.

Physique: Menue et de taille moyenne, elle se déplace avec légèreté, d’une manière féline et finalement, assez sensuelle. Malgré son visage encore un peu juvénile, elle est jolie et même si elle semble mystérieuse, vous ne pouvez vous empêcher de vous intéresser. En la détaillant un peu mieux, vous vous dites que ses cheveux coupés en carré n’enlèvent rien à sa féminité, et ses yeux noirs profonds sont fascinants et emplis de mystère. Son corps n’est pas encore tout à fait celui d’une femme, mais ses courbes gracieuses ne sont plus ceux d’une adolescente. Elle porte des vêtements sombres et sobres presque toujours accompagnés de mitaines ou de gants ainsi que d’une cape, lui permettant de cacher ses armes et secrets. Le premier détail marquant dans sa silhouette est la couleur insolite de ses cheveux, variant selon la luminosité entre l’auburn et le rouge sang, qu’elle a souvent dû voir couler. Le deuxième est son sourire. Ou plutôt ses sourires. Elle a mille et un sourires différents, ayant chacun un sens bien spécifique. Avez-vous eu le temps de voir tous ces petits détails ? Non, bien sûr, puisque vous avez à peine eu le temps de la remarquer qu’elle disparait dans un claquement de cape…

Historique

Histoire:

Le cri d’un nouveau-né. Qu’y a-t-il de plus beau que ce chant d’espoir, que cette ode à la vie? Et pourtant, nombreux sont les enfants abandonnés à leur naissance par des parents ne pouvant subvenir à leurs besoins, par des filles-mères n’ayant pas le courage de garder un bébé conçu dans la honte et la douleur, des filles de bordels ne pouvant porter un tel fardeau. On les jette dans une rivière, on les abandonne dans le désert, certains même ont le courage de leur donner une mort rapide pour leur éviter de mourir de faim ou de se faire dévorer par des bêtes féroces. Mais cette enfant-là fut abandonnée dans la forêt. C’est une drôle d’idée, quand on y réfléchit, car c’est se mettre soi-même en danger que d’entrer dans la forêt, alors pourquoi faire ça pour une vie à laquelle on accorde aucune importance?

Mais le destin est aléatoire. Ses parents ne voulurent pas d’elle, mais elle ne mourut pas pour autant. Elle fut recueillie par une louve qui venait de perdre son petit et qui la prit avec elle comme sa fille au lieu de la dévorer comme elle aurait normalement dû le faire. Ainsi vécut la fille louve pendant les premières années de sa vie, au milieu de la forêt, avec sa famille d’adoption : sa mère Misha et son frère Tiraen, né quelques années après elle, deux loups noirs d’une espèce particulièrement grande et ayant la capacité de parler avec les humains par la pensée. Ainsi la fillette apprit tout de même à parler et fut nommée Ashae par les loups. Vivant comme une louve parmi les loups, elle commença tout de même très jeune à se rendre compte des avantages et défauts qu’elle présentait sur le reste de sa famille. Ses mains pour commencer s’avéraient très pratiques pour grimper dans les arbres et désamorcer les pièges des chasseurs, mais son absence de pelage était dur à pallier, surtout durant les nuits froides et pendant l’hiver. Et pourtant ce fut la partie la plus douce de sa vie. Mais cette époque-là ne dura pas plus que six ou sept ans, malheureusement.

La rencontre avec les humains fut brutale pour la petite fille. Un jour qu’elle et son frère s’étaient éloignés un peu de leur mère pour jouer, ils sentirent une odeur qu’ils ne connaissaient pas avant. Une odeur inconnue et qui en même temps rappelait à Ashae des souvenirs du fin fond de sa mémoire. L’odeur de l’homme. Ashae et Tiraen, aux abois, rentrèrent en courant auprès de leur mère. Mais il était trop tard. Elle gisait, mourante, un carreau dans la trachée, devant leur repaire. Elle gaspilla son dernier souffle à essayer d’avertir ses enfants du danger qui arrivait derrière eux, car soudain une main les attrapa tous les deux par la peau du cou, et un rire gras retentit. L’homme puait la charogne et les excréments, et portait une arbalète sur le côté. Ashae tenta de se débattre, mais la poigne du chasseur était bien trop forte pour qu’elle s’échappe. Alors elle mordit la main de l’agresseur à pleines dents, qui la lâcha en poussant un cri de douleur. Elle lui fit face alors, en position d’attaque, le regard mauvais et grognant, comme elle avait vu sa mère le faire. L’homme rit de plus belle, et d’un mouvement si rapide que la fillette n’eut pas le temps de voir son bras se mouvoir, il prit l’arbalète qu’il tenait et la pointa vers Tiraen. Elle sut tout de suite que c’était de cette manière qu’il avait tué sa mère.

- Que comptes-tu faire jeune louve ? M’attaquer pendant que je tue ce loupiot ?

Etant l’aîné, Ashae se devait de protéger son frère, surtout maintenant que leur mère n’était plus. Assaillie par la peur et le doute, elle cessa de grogner et regarda l’homme en lui demandant ce qu’il voulait.

- Je veux que tu viennes avec moi. Je vais prendre le loup en otage si ça te permet d’obtempérer. Tu as vécu avec les loups, ça peut être intéressant pour un homme de sciences comme moi.

Il éclata de rire. La jeune Ashae n’avait pas compris la moitié de ses paroles mais elle voulait sauver Tiraen et savait que sa mère ne pourrait plus les aider. Alors elle suivit docilement le chasseur, qui tenait toujours le loupiot dans sa main.

Ils marchèrent longtemps avant d’arriver à destination. Ils étaient toujours dans la forêt, mais celle-ci avait changé. Ils se trouvaient dans la partie la plus ancienne de la forêt. Misha avait toujours formellement interdit à ses enfants d’aller dans cet endroit où, disait-elle, la brume dissimule les pires dangers. Ashae se rendit vite compte que c’était vrai : elle dissimulait les habitations d’humains sans scrupules, qui volaient pour subvenir à leurs besoins. Elle s’adapta vite à sa nouvelle vie, qui consistait à raconter ce qu’elle savait sur la forêt au rôdeur qui l’avait recueillie, et à l’accompagner dans ses « missions ». Elle servait bien souvent d’appât pour des marchands égarés, leur demandant de venir l’aider tandis que Fahr, c’était le nom du chasseur qui l’avait kidnappée, et les autres rôdeurs dévalisaient leur chariot et tuaient les témoins. Cette vie dura plusieurs années, où Ashae apprit les principes de bases de cette communauté : chacun pour soi. Elle apprit aussi auprès des rôdeurs à se battre, à chasser, tendre des pièges, à marchander… Fahr la laissait souvent partir seule dans la forêt avec Tiraen, qui était devenu un loup adulte, mais elle n’osait jamais en sortir, et l’homme savait qu’elle revenait toujours, par lâcheté et naïveté. Malgré la cruauté de ses paroles et de ses gestes, il était ce qui ressemblait le plus à un père pour la fille louve. Un jour pourtant qu’ils étaient en train de chasser, Tiraen demanda à sa sœur pourquoi ils ne s’échappaient pas. L’idée germa dans l’esprit de l’adolescente qui n’y avait jamais pensé auparavant et quand elle revint auprès de Fahr ce soir-là et que celui-ci la vit plier bagage, elle lui annonça qu’elle partait.

- Tu pars ? Vraiment ? Et pour aller où, dis-moi ? Tu ne connais rien à part cette forêt !
- J’apprendrais. Je découvrirais. J’ai décidé de retrouver ma liberté. Celle que tu m’as volé il y déjà si longtemps.
- Tu as toujours eu ta liberté, fille louve… Si tu es restée c’est par choix, par facilité… Tu sais que tu es devenue bien jolie… On pourrait devenir encore plus proches toi et moi maintenant que tu es grande…

Mais Ashae ne voulait pas l’entendre, elle savait qu’elle venait de prendre le premier vrai choix de sa vie. Tiraen l’attendait dehors pour partir. Fahr, voyant que ses arguments ne faisaient toujours pas mouche, verrouilla la porte, bloqua le chemin de la fille louve et se fit force. Il lui arracha son sac des mains et la gifla. Ashae tomba à terre et avant qu’elle n’ait eu le temps d’agir, Fahr se couchait sur elle et pressait ses lèvres contre les siennes avec précipitation. Ashae cria tandis que Fahr baissait son pantalon et tentait fiévreusement d’en faire de même avec celui de la jeune fille. Elle se débattit, et dans un mouvement brusque elle fit tomber l’une des dagues de Fahr qui se trouvaient sur la commode. Voyant là une occasion unique, elle empoigna la dague et la planta dans le dos du rôdeur. Celui-ci eut un sursaut de surprise, puis s’effondra sur la fille louve, qui réussit tant bien que mal à se dégager. Elle prit les dagues de l’homme qu’elle venait de tuer et partit en courant du campement.

L’adolescente se retrouva donc à errer dans la forêt d’illusion, sans vraiment savoir comment en sortir, sans rien à manger, du sang sur les mains et les vêtements. Elle et Tiraen marchèrent ainsi plusieurs jours sans réussir à trouver des repères, quand tout à coup la forêt s’arrêta et ils virent devant eux une étendue d’eau qui allait jusqu’au ciel, sans que rien ne l’arrête. Ils se précipitèrent tous deux vers cette eau cristalline. Comme des enfants, ils jouèrent tout l’après-midi, puis ils dormirent sur le sable le soir. Le jour suivant ils reprirent leur voyage en suivant la côte, continuant à chasser de temps en temps en s’aventurant un peu dans la forêt. Ils arrivèrent bientôt à Naturalia.

A partir de là, l’histoire d’Ashae est plutôt banale. Les années qui suivirent, elle les passa à apprendre tout ce qu’elle pouvait sur les humains, cette race étrange à laquelle elle savait appartenir mais qui était pourtant si différente d’elle. Elle et Tiraen survécurent en enchaînant des petits travaux, en volant et escroquant des marchands. Ils vivaient comme bon leur semblait, dormant où ils voulaient et mangeant ce qui leur faisait envie. Ils apprirent à se faire invisibles malgré leur apparence insolite et à se débrouiller par leurs propres moyens sans avoir besoin de personne.

Puis un jour qu’Ashae était en train de jouer avec les dagues de Fahr, il se passa quelque chose d’étrange : la poignée en métal de l’une des deux dagues se liquéfia. Quand la jeune femme voulut récupérer ce liquide grisâtre dans sa main, il se solidifia de nouveau, adoptant une forme différente, permettant une meilleure prise en main par ses doigts de femme. Ashae se sentit épuisée après ce premier acte de magie, mais elle prit alors un choix : elle retrouverait les rôdeurs dans la forêt d’illusion et deviendrait l’un des leurs, sans que personne ne l’y oblige cette fois-ci. Elle voulait vivre sa vie comme elle l’entendait, mais elle avait besoin d’une certaine protection et d’un certain rang. Les rôdeurs étaient ce qui lui convenait le mieux : on ne lui enlèverait pas sa liberté.

Comment avez-vous connu le forum?: J’étais Eloca/Eroshi, mage rouge durant la cinquième guerre puis Aearionne suite à une noyade, dans l’ancien Nel Beraid, et j’avais laissé le jeu par manque de temps :)

Tiraen

Nom: Tiraen

Description: Tiraen est un loup au pelage noir mesurant environ un mètre. Lorsqu’il vous fixe avec ses yeux jaunes inquiétants, vous avez l’impression qu’il sonde votre âme. Très protecteur avec sa sœur Ashae, il n’aime pas beaucoup les inconnus. Taciturne et observateur, à la limite de l’arrogance, il est très rare qu’il adresse la parole à quelqu’un d’autre qu’Ashae. Très sérieux en général, toujours attentif et méfiant, il lui arrive parfois de se lâcher et de redevenir un loupiot qui ne veut que jouer. Il aime aussi se moquer gentiment d’Ashae. Il se comporte en somme comme s’il était un peu la conscience de la jeune femme. Il n'a peur que d'une chose, même si cela peut paraître étrange, et c'est de l'eau. Ça semble inscrit dans ses gènes...

Rencontre: Ashae devait avoir quatre ou cinq ans lorsque Tiraen naquit du ventre de sa mère adoptive, la louve Misha. Elle le regarda naître devant ses yeux avec un émerveillement non feint, et participa ensuite avec sa mère à l’éducation de son petit frère, en jouant son rôle protecteur de grande sœur, d’aîné de la famille. Tour à tour compagnon de jeu, rival et bras droit, Ashae et Tiraen ont toujours été très proches et ont grandi ensemble. Il est aujourd’hui pour elle un frère d’armes, un conseiller et un ami très précieux. Le lien qui les unit est très fort.

Pouvoir: Télépathie

Je voulais juste préciser que hors période de vacances, je ne suis réellement disponible que les week-ends, donc mon rythme de réponse peut sembler un peu lent…

~~ Modo ~~ Messages : 643 Date d'inscription : 15/02/2012

Bienvenue !!

Alors ta fiche est très bien. Il y a juste un petit détail qui me gêne dans ton histoire...
Même télépathe je pense que tu serais incapable de parler à un humain et de comprendre ce qu'il dit (mais son langage corporel oui). En gros tu ne connais que les mots importants (danger, nourriture, froid, refuge, etc).
C'est le rôdeur qui va t'apprendre à vocaliser et parler normalement...

Sauf si ta "mère louve" était à un humain avant de reprendre sa liberté. Là je comprendrai qu'elle soit à même de parler "normalement" et qu'elle te l'ait apprit. Restera alors juste le problème de vocalisation (vu que t'as pas trop l'occasion de t'entrainer avec des humains durant ta jeunesse)

Juste un détail tu vois ^^

Je te mets rang et couleur en attendant

EDIT:

Ah, oui, ton système pour faire un bâton à double lames, prévois un peu plus de "matière" sinon ton bâton sera soit très court, soit très fragile...

Merci pour le conseil pour le bâton!

Sinon pour le loup je ne comptais pas forcément l'expliquer tout de suite mais ils sont la descendance du loup qu'avait mon ancien personnage, lui même télépathe et qui avait appris à parler auprès de mon personnage, donc c'est lui qui aurait appris à parler à ses enfants et ainsi de suite... Est-ce que ça peut aller comme explication? Sinon je change, ce n'est pas vraiment un problème :)

~~ Modo ~~ Messages : 643 Date d'inscription : 15/02/2012

Non ça convient très bien ^^

Tu auras juste le soucis de vocalisation (un peu comme un sourd qui parle pour la première fois, t'as jamais eu personne pour corriger ta diction. Mais c'est un détail inutile à préciser!)

Hop, je te valide, bon jeu Miss !

Merci bien! Je tiendrais compte de tout ça dans mon RP!

Hello,

Bienvenue parmi nous officiellement.

Bon rp.

(cela avait été un traumatisme pour Alicia de voir Eloca en sushi... tu aurais pu au moins refaire une mage rouge pour te faire pardonner XD)

» Lyvgeel ~ Fille d'Ibamal
» Le retour de la fille prodigue [PV Rayenn]
» Journal de la Jolie Fille au Parapluie
» La peste attire la peste [PV Ashae]

Ashae, la fille louve

Ashae, la fille louve

Sujets similaires

Sujets similaires