L’étoile semblait bien s’en sortir, il suffisait de l’entendre crier face à ses ennemis pour savoir qu’elle allait bien et surtout qu’elle était toujours en vie. D’ailleurs pour la suite des évènements, la dernière phrase qu’elle avait sortie avait eu pour effet d’attirer tout le groupe sur elle, même les trois adversaires d’Edalion avaient tourné la tête. Savait-il qu’on ne détournait jamais le regard de son adversaire ? Le chevalier fonça sur un des garde dans une charge à la vitesse surhumaine l’envoyant valsé contre une paroi rocheuse. Comme son acolyte était juste à côté, Edalion se baissa pour lui faire un magnifique croche-pied le faisant tomber en arrière, claquant l’arrière du crâne contre le sol. L’assassin restant profita que le chevalier soi baisser pour lancer une attaque à la dague. Il eut juste le temps de le contrer avec sa main retenant son bras et ainsi créer un duel de force. Le guerrier détesté ce genre de situation ou seul la force physique déterminé le droit de vivre ou pas. Alors, en se concentrant un peu, il envoya par magie de la poussière dans les yeux de l’assassin pour le déstabiliser. Celui-ci se releva pour se frotter les yeux donnant l’ouverture à Edalion pour exécuter un uppercut. Ce coup avait dû faire très mal car même lui secoua la main. Avec une impulsion des jambes et le coup bien placé, l’assassin n’était pas prêt de se relever.

Il restait maintenant quatre candidats, deux mages deux assassins. Ceux d’Ilaria, Edalion décida alors de les lui laisser et d’en profiter pour repérer cet Aldan, et peut être lui mettre la main dessus. Il était partit dans une pièce annexe et le chevalier le poursuivit. Il se retrouva dans un couloir étroit pour ne laisser passer que deux personnes, et plus il avançait, plus il voyait une ombre au fond de ce couloir s’approcher de lui. Ses yeux s’ouvrèrent en grand lorsqu’il comprit ce que c’était. Aussi tôt, il fit demi-tour et courut aussi vite que possible dans la grande salle ou Ilaria tabassait ces adversaires. Edalion ouvrit et referma aussi tôt les portes et s’en éloigna.

« Ilaria, on va avoir un problème…un problème de taille. »

A ce moment précis, les portes volèrent en éclat, et un lézard géant fit son apparition, c’était comme une salamandre, mais avec trois fois la taille d’un Homme. Mais le plus bizarre, c’est que ce lézard se mit à parler, enfin essayé, et on pouvait rapidement en déduire qu’il s’agissait du chef en personne, enfin, en bête. Edalion comprenait mieux maintenant le nom qu’il avait donné à sa bande, mais ça restait une insulte face à la créature légendaire, ce simple reptile n’arrivait même pas à la cheville d’une copie du Léviathan. Quoi qu’il en soit, il fallait le stopper, soi en le neutralisant comme ça, soi en le forçant à redevenir humain.

C’était la première fois qu’Edalion avait à faire à un monstre pareil. Il essayait de garder son sang-froid et d’essayer de comprendre la situation, bon ça c’était facile, mais surtout trouver une solution. En attendant, il courait à droite à gauche pour éviter les coups de queue et de patte de la bête. Elle se mettait également à lancer des jet d’eau plus puissant que la magie des magiciens. Arme dégainé, le chevalier tentèrent à des occasions précises d’infliger des dégâts à la grosse cible, mais sa peau semblait ne pas vouloir céder sur le coup, donc il fallait trouver une zone tendre, un point faible.
Ilaria semblait bien s’en sortir contre ses adversaires, même si elle s’était mise à user de sa faux, et ce n’était pas un tort, il lui restait deux mages à éliminer. Même si elle et ses ennemis avaient été attirés par le monstre, lorsqu’elle reprit le combat, elle n’a pas vu venir l’attaque d’eau qui se dirigeait sur elle. Edalion s’était mis à courir vraiment très vite droit sur elle. En une fraction de seconde, il l’a pris dans les bras, laissant les deux mages restant se faire encastré dans le mur par les attaques du maître des lieux. Edalion déposa son amie un peu plus loin.

« Pas de bobo ? Je suis désolé, mais je n’ai pas pu te laisser finir ton combat. Dis-moi que tu as déjà eu à faire à ce genre de monstre ? Parce que ce n’est pas mon cas ! »

Puis, il n’eut pas le temps d’entendre la réponse que la queue du reptile s’abata sur eux, mais au moment ou l’a releva, le chevalier avait disparu de sa place, il ne s’était pas déplacer très vite, non, il était juste resté arrochés à la queue. En fait, il essayait de perturber le monstre le temps qu’Ilaria trouve une solution, peut-être avait-elle une façon original mais surtout pratique d’atteindre ces bêtes-là.

En essayant de ne pas se tuer, se retrouver encastrer dans une paroi rocheuse, être avalé, ou tout simplement éjecté, le chevalier essayer de répondre à son acolyte. Elle aussi venait de se faire emporter par le lézard, mais elle avait l’air en plus mauvaise posture que lui. Edalion avait une prise sur une des épine dorsale et une sur les écailles qui enveloppé la bête.

« Je vais l’occuper, débrouille toi pour lui crever les yeux dans un premier temps, je viendrai l’achever après, mais il va me falloir du temps. »

Au début, le chevalier avait pensé prendre le contrôle du corps de la bête grâce à son œil blanc, mais c’était physiquement impossible. Il fallait savoir qu’Edalion user sa propre force physique lorsqu’il manipuler le bras ou un autre membre d’un corps ou le corps tout entier. Il pouvait aisément jeter son emprise sur Ilaria, qui était une femme bien plus petite et mince que lui, mais sur un monstre comme ça, c’était songer à un impossible exploit. Sa vélocité surhumaine lui servait uniquement à éviter les attaques et peut être lui donner le tournis et encore, ce n’était pas sûr. Mais il allait s’en servir pour provoquer le lézard. Alors dés que l’occasion se présenta il redescendit au sol, afin de garder son attention sur lui, il lui jeta des pierres avec son don de la terre.

« Ah tiens ! je vais me faire une nouvelle pair de botte ! »

Cette petite remarque ne lui avait pas plus, et c’était la toute son intention. Le lézard chargea le chevalier et ne vit pas un énorme rocher se dérocher du plafond pour venir assommer durant quelques secondes le monstre, laissant une occasion à l’étoile de frapper. Pour la suite, et surtout pour l’achever si jamais la chroniqueuse ne le parvenait pas, le chevalier avait prévu de former un énorme pieu de pierre et empaler la bête avec.

Edalion avait juste eu le temps de bondir sur le côté lorsque le gros lézard fonça contre une des parois. Il fut tout simplement fier de la prestation de la chroniqueuse, même si à certains moments, il avait grimacé lorsqu’elle failli tomber, d’ailleurs, lui aussi était épuisé et il ne put retenir la dernière petite chute d’Ilaria lorsqu’elle se retrouva enfin à terre. Elle s’était fait mal mais tout ce qui l’intéressait c’était de savoir s’il allait bien. C’était étrange comme situation, d’habitude les rôles étaient inversés. Il lui sourit avant de répondre.

« Je vais bien, mais toi, tu as était sensationnelle, et encore, je pèse mes mots. Et je… »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un grand vacarme se fit entendre dans la fameuse paroi ou la bête s’était fait tuer. L’eau était en train d’entrer à une vitesse folle, il ne fallait pas rester la. Le chevalier prit en compte les petites blessures de son acolyte et le fait qu’il était trop fatigué moralement pour faire appel à son don de la terre pour le construire un escalier jusqu’au trou qu’il avait fait quelques instants plus tôt. Sans crier gare, il prit la chroniqueuse dans ses bras et courut comme il pouvait dans l’eau qui montait vers la sortit. Ils devaient encore escalader une paroi bien rocheuse. Bien que la facilité les attende, le temps lui ne fit qu’empirer l’instant. Alors, Edalion grimpa deux mètres, puis se retourna pour aider Ilaria à monter, et ainsi de suite. Mais alors qu’il restait un mètre, même pas, l’eau, sous la pression monta comme un geyser. Le chevalier eut juste le temps de prendre et de jeter la chroniqueuse dehors sur la terre qu’i les fit emporter par les eux et fut éjecter dans les airs. Il retomba sur le dos pas loin de son acolyte. Il était encore conscient, mais il avait maintenant atrocement mal au dos, à croire que des buffles et leur char seraient passés dessus. Il leva la main comme pour dire qu’il étant encore entier, enfin, presque.

« Je suis là ! Tout va bien. »

Il se redressa doucement, mais restait assis quelques instants. De petits craquement se fit entendre depuis son dos, juste histoire de tout remettre en place.

Edalion se releva doucement en tanguant un peu. Il était fatigué, et les récentes douleurs n’arrangeaient rien. Mais heureusement que l’aventure arrivait à son terme, il allait pouvoir se reposer quelques temps. Il savait aussi qu’il devait quitter son acolyte, la sublime Ilaria. Il se remémora leur rencontre à l’arène. Et les voilà grands amis. Il lui fallait rejoindre le château de Bénécius afin d’établir un rapport également et il n’oublierait pas de mentionner les efforts de la chroniqueuse. Il sortit deux petites fioles en peau de bête, heureusement qu’elle n’était pas en verre sinon avec la chute elles ne seraient plus utile à personne, et en donna une à son amie.

« Tiens, celle-là est pour toi. Je vais devoir rentrer au château, je suis très fier de t’avoir rencontrer et je te remercie de l’effort que tu m’a prêté pour cette journée, j’aurai eu un peu plus de mal sans toi. »

Délicatement, il but sa potion et il sentait déjà de petits effets, comme la fatigue qui s’apaisait petit à petit et la douleur qui partait avec. Heureusement que la base des chevaliers et de tous hommes d’arme de Bénécius n’était pas loin. Avant de partir, il s’approcha de l’étoile et l’enlaça amicalement. Edalion était quelqu’un de très proche avec ses véritables amis et Ilaria en faisait partie.

« Prend soin de toi, et si jamais tu as le moindre souci, viens me voir, le château sera ton refuge. »

Il se retourna et marcha sans rejeter un œil à Ilaria, pensant déjà à sa prochaine quête. Il se demandait également quand es ce qu’il la reverrait ? Dans quelles circonstance ? En tout cas, il était sur de la revoir un jour.