Le Soleil se leva sur le château de Bénécius donnant aux soldats et aux chevaliers une nouvelle occasion de protéger la cité blanche. Les gardes déjà en places attendaient la relève, certains guerriers rentraient de mission et certains habitants se rendaient dans la cour pour demander de l’aide. Le seigneur Erek, maître de ce château n’était pas visible, et rare l’étaient les gens important. Du bâtiment principal sortit alors un page, vêtu d’une robe de lin brune et d’un chapeau. Dans sa main, il tenait un parchemin et son intention était de le remettre au chevalier Hélioz. D’après le registre du château, il serait rentré au château la nuit dernière, par simple logique, il se dirigeait vers la chambre du guerrier. Cependant, lorsqu’il frappa à la porte, personne ne lui ouvrit et par insistance, le page ouvrit lui-même la porte et trouva une chambre vide mais qui manifestait que quelqu’un était venu ici récemment. L’endroit était propre, le lit fait, le soin était de rigueur dans ce lieu de repos.

Le page revint sur ses pas et demanda à un des gardes du château ou se trouvait Edalion. Habitué à le voir, le garde lui décrit le programme du chevalier en précisant qu’à ce moment-là il devait être dans la salle d’entrainement. Le page suivit fidèlement les indications et traversa la cour pour se rendre à la ou était formé tous les combattants du château. En ouvrant la porte, il pouvait déjà entendre la voix du chevalier, ainsi que des bruits de combat. Et arrivant enfin à jeter un coup d’œil, il vit l’homme recherché debout face à une dizaine d’hommes qui semblaient être des recrues. Ces hommes se battaient entre eux et Edalion observaient chaque mouvements en intervenant quand cela n’allait pas.

« …Regarde, si tu places ton pouce derrière son petit doigt, tu pourras exercer une pression douloureuse et te sortir de ton impasse. Utilise ce savoir contre un adversaire plus costaud que toi… »

D’après ce que voyait le page, il s’agissait de technique de défense, qui consistait à retourner la force ou la frappe utiliser contre son adversaire. Après quelques instants, le page émit un petit tousse pour indiquer sa présence. Interpeler par le bruit, Edalion se redressa et se dirigea vers le page en indiquant aux apprentis de poursuivre. Le chevalier Hélioz était vêtu de sa fidèle armure, son bandeau à l’œil gauche, et son arme dans le fourreau à la ceinture. Sa posture restait droite et équilibrée, son visage restait agréable, malgré le témoignage des combats par quelques traits d’expériences. Le page le salua de façons solennelles, une posture qui intrigua le chevalier. Il lui remit alors le parchemin après avoir mentionner son nom. De quoi pouvait-il bien s’agir ? En ouvrant le papier, Edalion lu que le seigneur Erek désirait le voir. Le combattant arqua un sourcil, car en temps normal, c’était un simple garde qui venait faire passer le message et de manière familière. De quoi pouvait-il s’agir, au point que son supérieur le convoque d’une manière officielle. Quoi qu’il en soit, il devait aller le voir, par respect et par curiosité.

Le page l’accompagna à la salle indiqué sur le parchemin. Edalion ne se retrouva pas dans le bureau habituel de Sir Erek, mais dans une grande salle finement décoré, presque comme un séjour. Des fauteuils dans un coin, une table au centre, des tableaux peignant l’histoire de Nel beraid, la salle était illuminée à souhaite et vide. Le page indiqua qu’il devait attendre ici. Il se mit légèrement en retrait, laissant le chevalier au centre de la pièce. Edalion se sentit presque gêné d’être ici et n’avait pas l’habitude de tant de marque de noblesse ou de reconnaissance. Etant humble et modeste de nature, Edalion préféra ne rien dire et attendre de voir ce qui allait se passer. La première pensée, était une mission de protection pour le seigneur Erek afin qu’il puisse faire une rencontre officielle avec ,peut-être un adversaire, ou un membre important de Bénécius.

Lorsque son supérieur entra dans la salle, Edalion se montra encore plus digne d’être ici en la présence du seigneur Erek, les petits détails laissés pour compte redevint important et maîtriser. Le chevalier savait qu’il pouvait avoir confiance au guide des chevaliers, car comme lui, il montrait une détermination rien qu’avec sa personne, sa façon d’être. Edalion l’admirait pour cela, lui, qui avait déjà passé des années dans ce château au vouloir voir le Soleil se lever chaque jour sur une cité blanche baignant dans la paix. Erek pouvait compter sur le soutien d’Hélioz, son cœur, sa tête, son bras, son épée…il était prêt à la suivre.

Mais quelque chose clochait chez son seigneur. Lorsqu’il sortit de l’ombre et que le chevalier avait pu mieux l’apercevoir, il eut l’impression de voir un autre homme que lors de leurs deux dernières rencontres. Le temps l'avait changé, le temps ou la pression ? Edalion savait qu’il était loin de comprendre la difficulté de diriger le château autant dans les tâches techniques qu’administratifs. Alors que certains pourrait lui tourner le dos au moments de voir leur supérieur montrer des signes de fatigues ou de faiblesse, ou alors lui venir en aide car la pitié les gagnait. Edalion avait un sentiment de compassion et de véritable aide. Il ne voulait pas prendre sa place ou lui dire de mesurer ses efforts, car personne d’autre que le seigneur Erek était en mesure d’assumer pleinement la responsabilité des chevaliers. Non, Edalion savait qu’il pouvait l’aider à accepter certaines décision à le soutenir dans des tâche ardus, à lui donner avis et conseils. Oui, ça il pouvait le faire.

« Bonjour, monseigneur, c’est toujours un honneur pour moi d’avoir le privilège de vous côtoyer. Et vous avez raison, je m’attendais à vous voir, mais pas ici… »

Il remercia de la tête l’invitation à m’assoir aux côtés de lui. Mais très vite, les deux guerriers se retrouvèrent seuls et un grand silence s’abattit dans la pièce. Erek voulait lui parler personnellement, et bizarrement, Edalion sentait qu’il ne voulait pas parler à un simple guerrier. C’était alors qu’il prit la parole et la mesure de ses mots ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Edalion était content de savoir qu’il n’était pas le seul à penser que le château était dans une décadence alarmante. Et d’autant plus qu’il s’agissait du maître des lieux. Ce qui confirmait que le chevalier pouvait avoir confiance en Erek. Depuis ses débuts, Edalion s’efforçait à rétablir l’ordre au sein des chevaliers avec le peu d’autorité qu’il avait. Combien de fois avait-il vu des chevaliers profiter de leur blason pour arriver à des fins décevantes ? Combien de fois a –t-il effrayer des civiles, juste parce qu’il était chevalier ? Hélioz en avait plus qu’assez de cette réputation de bête de foire. Bien qu’il s’était forgé une réputation personnelle, que les gens le reconnaissait en tant que sauveur et justicier, ce n’était pas ce qu’il voulait, enfin, pas totalement, ce n’était pas lui que les gens devaient aimer ou admirer, mais toute la caste des chevaliers et le savoir de se sentir en sécurité auprès d’eux. Après une telle question, Edalion avait bien l’intention de tout lui dire, plus encore, lorsqu’il eut la bénédiction de ne pas passer par quatre chemin.

« Les habitants ne nous font plus confiance, la peur a remplacé le sentiment de sécurité, nous sommes devenu ce que nous avons toujours voulu éviter. Les chevaliers de Bénécius ont perdu leur lumières et l’espoir. Certains trahissent nos valeurs, d’autres change et deviennent des menaces. »

Edalion s’arrêta un instant laissant un temps de réflexions. Il se permit de prendre son verre de vin, et au lieu de boire, il l’observa, comme si le liquide allait lui dévoiler ses intentions ou une solution à ces problèmes. Ce qu’il détestait par-dessus tout c’était la trahison. C’était la raison pour laquelle Edalion intervenait souvent dans l’instruction des jeunes recrues. Il donner un point important sur la formation des initiés au point de leur consacré un maximum de son temps. Avant de continuer la discussion, le chevalier pris une inspiration, comme pour montrer qu’il était là tout de même.

« Mais, je m’efforce à changer tout cela, autant sur le terrain que parmi les jeunes soldats, et même si vous ne m’auriez pas accepté dans vos rang, je serai aujourd’hui encore là, à défendre Bénécius et ses valeurs. Ce que je peux vous dire, c’est que tant que vous serez debout en défiance de ce qui nous rend faible, je serai derrière vous quoi qu’il arrive. Je suis chevalier et c’est pour moi un honneur, un privilège et une fierté. Et vous mon seigneur, comment envisagez-vous l’avenir de notre caste ? »

Après cette question, il but enfin une gorgée de ce vin et replongea le séjour dans un silence. Edalion attendait la réponse de son supérieur, ce n’était pas tous les jour qu’on pouvait demander l’avis à quelqu’un comme Erek et plonger tout ça dans une conversation qui était forte intéressante d’ailleurs.

Comme prévu, Erek avait lui aussi cerné le problème et Edalion était ravi de parler de ça avec quelqu’un qui partageait le même avis que lui. Et puis surtout qui avait la possibilité de trouver une solution avec lui. Mais avant de parler de résultats, de possibilités, le seigneur chevalier cherchait à en savoir plus sur Edalion, même sur des sujets qui ne se manifestaient pas comme une escorte, une mission sous risque, ou encore de la reconnaissance. Erek lui parla de politique, ce simple mot bloqua le chevalier quelques secondes pour bien comprendre ce que voulait dire son supérieur par là. Non pas qu’il soit contre une politique au sein d’une organisation tel que la leur, mais jamais dans sa vie a-t-il eu l’occasion d’imposer ses idées concernant ce sujet ou même regarder un autre faire pour en apprendre d’avantage. Alors qu’il reposa son verre à son tour, plusieurs idées lui vint en tête tournant autour d’une pensée un peu plus générale, qui était simplement de tout recommencer. Non pas tout raser, ce serait un peu trop radical. Une fois que ses idées ai fait sept fois le tour de sa tête, il les fit partagées.

« D’une manière général, je dirais qu’il faudrait tout reprendre à zéro. Je m’explique. »

Le chevalier commença par parler des alliés du château, pas spécialement les siens, personnellement, bien qu’il est presque certain que Miranda, Ilaria ou encore Harmonie avait prévenues leur ordres respectifs de la bienséance des chevaliers, le résultat restait encore, et malheureusement un mystère. Néanmoins, dans l’histoire, les chevaliers eurent toujours des alliés et des ennemis, c’était indéniable.

« Je pense que nous devons être certains de nos alliés et de l’échange que nous pourrons exercer avec eux pour renforcer ce lien qi nous unis contre l’adversité et dans la paix. Que penses les mages blancs de nous actuellement ? Eux qui partagent la même cité que nous et qui comme nous travaillent sur la protection de Bénécius. Ils devraient être nos alliés principaux. Placez un chevalier avec un mage blanc sur un champ de bataille, dans une noble quête, dans des actions associative, et je peux vous assurez, et je parle par expérience, que vous obtiendrez toujours d’excellent résultat. Je pense que je ne vous apprends rien, aussi je vous prie de bien vouloir me pardonner si vous pensez que je songe à vous apprendre quelque chose. »

Le chevalier bu une autre gorgée pour pouvoir raconter la suite de ses pensées et il voyait bien que son seigneur était à son écoute et donc il n’hésita pas à poursuivre.

« Il me semble que dans le passé, Bénécius était allié avec les magiciens rouges, j’ignore encore si cette alliance existe encore, je sais juste qu’il n’y a pas d’hostilité entre nous, alors, il serait peut-être temps d’envisager de leur montrer qu’ils sont toujours les bienvenus chez nous, tout comme nous sommes prêt à leur tendre la main. J’ai eu l’occasion de croiser une membre de la famille Mayfair, bien que furtivement et il y a longtemps, mais je penses avoir raison en disant qu’elle serait enchanté de contribuer à la justice et la paix que nous voulons proposer à ce monde. Je peux aussi vous assurer que les shamans seront là aussi, bien que pour les castes de nature plus neutre, nous soyons obligé de prendre cas par cas, car bien que je partage ma vie avec une puissante shaman, j’ai malheureusement rencontré une de ses consœurs qui ne partage pas vraiment le même état d’esprits de paix., encore une fois ne soyons pas effrayer à faire le premier pas vers de nouveaux alliés. Personnellement, j’ai toujours donné ma confiance en premier, mais je ne la donne qu’une seule fois. »

Un silence reprit place dans la pièce, mais Edalion n‘avait pas fini, car il allait maintenant parler des ennemis et de leur image en tant que gardien de la paix.

« Concernant nos ennemis, que savons-nous d’eux ? De leurs intentions ? De leurs nombres ? De leurs noms ? Voilà des questions qui restent aujourd’hui sans réponse. Tout ce que je peux dire c’est que peu importe l’ennemi, celui-ci sait que le château a été fragilisé avec le temps, nous devons leur montrer que les chevaliers sont de retour et que nous comptons bien garder notre place. Si notre rayon d’action est fort et maintenu, les hors-la-loi n’oseront plus souiller le territoire que nous défendons, les gens retrouveront le sourire après notre passage. Contrairement aux rôdeurs, notre force se trouve au grand jour face à nos ennemis et devant le peuple que nous protégeons. »

Pour la dernière partie, concernant les traitres, les chevaliers renégats, ils avaient une pensée particulière à tous ceux qu’il avait crois. Certains se sont remis sur le droit chemin, d’autre ont été jugé et condamné d’autre n’ont pas vu le jour se lever. Bien que le sort soi triste, pour Edalion les traites ne méritaient aucun traitement de faveur. Mais tout cela au final, il n’avait pas besoin de le dire, aussi fidèle et loyal que fut Edalion on pouvait deviner, avec quelle ardeur il pouvait attraper et corriger un renégat. Alors il finit son discours laissant son seigneur commenter ses dires et peut être lui montrer une nouvelle voie à exploiter.

« Nos ennemis doivent nous craindre, nos alliés réclament une confiance, le peuple attend la sécurité, leurs enfants, des héros et nos frères d’armes de l’espoir et tout ça, nous pouvons à nouveau leur apporter, j’en suis sûr ! »

Sa voix se tu laissant place au silence. Le chevalier hélioz ne pouvait pas parler avec plus d’ardeur dans la détermination de ses mots, ni dans l’étincelle qui sortait de ses yeux, allumant ainsi ce qu’est chez lui l’espoir, l’espoir d’enfin reconnaître les chevaliers comme digne d’être justicier.

Le regard du chevalier fixa le mur devant lui durant quelques instants lorsque son chef lui annonça qu’il avait besoin de lui en tant que conseiller. En venant ici, Edalion pensait que son supérieur avait juste besoin d’un avis d’un homme de terrain, de quelqu’un d’objectif. Le chevalier ne lui avait dit que ce qu’il pensait vraiment, le véritable intérêt qu’il avait pour le château. Mais de là à devenir lui-même conseiller…, il ne l’avait pas envisagé. Pour lui tout était maintenant très clair, et il ne pouvait refuser une telle offre qui lui donna raison sur tout ce qu’il avait dit jusqu’à maintenant, et il ne pensait pas seulement à cet entretien, mais aussi aux actions qu’ils avaient mené depuis sa venue à Bénécius. D’un autre côté, il avait déjà vu les conseillers du château qui pour lui n’était bon qu’a glousser. La moindre action les faisait fuir. Pour Edalion, il était temps qu’il leur montre comment un chevalier doit agir avec une telle fonction, une fonction honorable et de confiance. Son regard se plaça sur son supérieur.

« Je serai honorer de me voir confier ces responsabilités et je saurais m’en montrer digne. »

Edalion était déjà dévoué à Bénécius corps, cœur et âme depuis sa plus tendre enfance. Ses parents l’étaient, et même s’il fut enfermé et contraint à tuer pour le plaisir des gens, il n’a cessait de garder l’espoir qu’un jour il pourra se libérer de ses chaines. Non seulement il était parvenu à récupérer son libre arbitre, mais ce fut des mages blancs qui avaient sacrifié leur vie pour pouvoir le sortir de sa tourmente. Comme il le disait souvent, haut et fort, chevalier ou pas, il aurait défendu la cité blanche, mais sa voie était toute tracée dans la chevalerie avec ces avantages et ses difficultés. Concernant ses directives de conseiller, il envisager de s’occuper du recrutement. Son regard analyseur, son expérience, lui permettrait de dénicher des valeurs sur et épargner au château des attitudes dégradantes.

« Bien que j’ai quelques relations avec différentes castes, et je serais prêt à aider le responsable de ce domaine, je préfère m’occuper des jeunes recrue, de leur entrée au sein du château, jusqu’à la fin de leur formation. J’attache un intérêt personnel à nos frères d’armes. Et j’espère ainsi éviter de former des traitres et d’éjecter les brebis galeuse de nos rangs. Il s’agit là surtout d’actions préventives. Il me semble que l’instructeur actuel se contente de donner de cours de combat, bien que je respecte son savoir, je pense, pour ma part, qu’il faut savoir utiliser sa matière grise avant le fer. La valeur d’un chevalier se trouve dans la valeur de son âme et non dans son bras. »

Le chevalier n’avait absolument rien contre l’instructeur, maintenant qu’il allait posséder le pouvoir de conseils, il pouvait faire part de ses impressions. L’instruction avait pour Edalion le but de faire régner l’ordre et la discipline au sein de l’organisation des chevaliers. Car avant de s’occuper de la politique extérieur, il fallait d’abord résoudre les conflits interne du château et ce sans attendre. Car il se rappelait de cette mage noir qui est venu et repartit du château comme dans un moulin. Si le bastion aurait était correctement préparé, jamais elle serait ressortie, et peut être jamais entrée, enfin de son plein gré. Pour ponctuer sa réponse positive, il annonça.

« Peu importe les difficultés, vous pourrez toujours compter sur moi, non seulement en tant que chevalier, conseiller, mais aussi en tant qu’humain. Car le cœur le corps et l’esprit ne doivent faire qu’un. »

La fin de l’entrevue arriva. Edalion aurait voulu rester plus longtemps et discuter d’autres choses, mais il commençait à savoir à quel point être chef demandait du temps et de l’attention sur tout ce qui se trouvait dans le château et ce qui en faisait référence à l’extérieur. Mais ce n’était pas son travail, il devait déjà remplir son rôle de conseiller avant tout et il était bien décidé à le mener à la perfection. Lorsque le seigneur Erek se leva, le conseiller le suivit. Ainsi, il serait désormais le porteur d’espoir, c’était pour lui un immense honneur de se faire appeler ainsi dorénavant. Ces mots, avaient été prononcés une fois il y a des années de cela, lorsqu’on voyait Edalion comme un vulgaire guerrier de foire. Ses compagnons de cellules l’avait nommé ainsi car sa présence, ses actions, ses phrases, avaient redonné aux gladiateurs une force d’esprit qu’ils croyaient perdu à jamais. Aujourd’hui, cela recommençait, et cette fois, Edalion avait la permission et le pouvoir de faire changer les choses.

« Je changerai les choses ici, pour qu’elles redeviennent comme avant, nous changerons les choses. »

Sur ce, les deux combattants de la justice se serrèrent mutuellement l’avant-bras avec le plus grand respect que l’un avait pour l’autre. Cependant, Edalion sentit une pression qui dans un premier temps le dérangea, mais qui rapidement lui donna une sensation de légèreté et de vigueur. D’après son supérieur, il serait pourvu d’un nouveau don, pour lui, il faudra impérativement qu’il le maîtrise au plus vite. Le chevalier tourna une dernière fois la tête vers son chef lorsque celui-ci avait ouvert la porte. Et comme réponse à aux remerciements d’Erek, Edalion leva le poing pour ensuite le placé à l’emplacement de son cœur, il n’avait pas besoin de décrire ce que cela voulait dire. Puis, dans la seconde d’après, il se retrouva seul dans cette grande salle. Il regarda ses mains un instant en songeant à tous ce qu’il avait accompli jusque maintenant.

« Je vous protègerais…vous tous… »

Sur ces mots, il quitta la salle à son tour et au moment d’ouvrir la porte, celle-ci semblait bien plus légère qu’avant et il était sûr qu’avec une simple pression sur elle, il l’arrachait du mur, il commençait à comprendre son nouveau pouvoir. Sur ce, sans rien dire de son nouveau statut, il retourna à la salle d’entrainement poursuivre son cour comme si de rien été. Fier de lui, il fut encore plus décidé à faire de ces jeunes des chevaliers dignes de ce nom !