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| Sujet: - Kaveh Heïddayath : L'Exalté - Mar 25 Oct - 19:18 | |
| ~~ Identité ~~ Identité
▄ Nom : Heïddayath ▄ Prénom : Kaveh ▄ Surnom : -- ▄ Age : 74 ans (A peine la vingtaine en apparence) ▄ Sexe : Masculin ▄ Statut : Rôdeur ▄ Race : Humain (Pense-t-on) ▄ Alignement : Loyal Neutre
₪ Pouvoirs ₪ ๑ - Éveil :
- Spoiler:
Fruit de sa condition, le sixième sens de Kaveh est nourri par sa physionomie particulière et l'activité psychique qui en découle. Il possède des réflexes déjà notables, qui n'attendent que d'être affinés avec le temps.
๑ - Vitesse accrue [Célérité] :
- Spoiler:
Si certains content les exploits de légendaires héros, capables de courir plus vite qu'une monture ou qu'une flèche ... Kaveh lui se focalise moins sur l’esbroufe. Il possède une rapidité quasi surnaturelle, mais se cantonne à des gestes simples et bien mesurés. Il sera donc difficile pour un quidam de percevoir certains de ses assauts composés à la lame, car il n'est pas rare que les effets d'optique soient de mise et qu'un coup en cache en réalité ... Deux.
₪ Pouvoir au choix ₪
๑ - Synergie Alchimique :
- Spoiler:
Cette aptitude pourrait vulgairement être qualifiée de trait racial, elle reste néanmoins un potentiel humain encore indompté et occulté par la norme. Ce que les passions peuvent déchaîner, ce que certains états psychiques peuvent révéler en matière de puissance résultent pourtant dans ces élixirs organiques. Les hormones telles que l'adrénaline, la noradrénaline, la dopamine et les endorphines sont sécrétées en doses massives, agissent plus vite et durent plus longtemps chez Kaveh. Ce que la peur ou la douleur soulèverait chez tout être humain n'est rien en comparaison de la masse sécrétée par ses neurones. Cela influe inéluctablement sur sa capacité d'assimilation, sa réactivité, ses facultés psychomotrices, mais dans certains cas de figure, quand l'instinct de survie ou que les états d'âmes prennent le dessus, Kaveh pourrait croiser le fer des heures durant sans ressentir la fatigue, soulever des montagnes (figuré), ignorer la douleur et s’anesthésier sur la durée ... Ces compétences ne lui sont pas acquises, progresser vers la maîtrise lui demanderait de brider la matière la plus sibylline et la plus indomptable qui soit ... Son éminence grise. Cette aptitude est donc basée sur des mécanismes défensifs et n'obéit qu'aux lois de la nature ...
₪ Armes ₪ ▄ ' Parangon ' ou ' La métisse ' :
Ce "sabre", car on ne pourrait lui donner d'autres qualificatifs, fait suinter les antiquaires, les forgerons et les collectionneurs les plus aguerris. Il semble être à l'image de son porteur, un outil adapté à différentes cultures et styles de brette. Partant du pommeau à la garde, cette arme porte les caractéristiques d'une rapière de duelliste ou d'une épée de cour, une emmanchure fine et ergonomique, un pommeau en triangle affûté, utile pour poinçonner un ennemi qui ne s'attendrait pas à un "retour de hampe" mais surtout une garde en demi coupole découlant sur une anse d'or et d'airain. Utile pour protéger la manicle de son guide. La lame elle, oscille entre la finesse meurtrière de l'Orient et la grandeur ambitieuse de l'occident. A sa forme évocatrice et à son estoc effilé, il mimerait la morsure d'un Shamshir, pourtant son fort de lame découle sur le mordant unique d'un Katana ... Mais encore ! Son audacieuse cambrure est plus familière aux sabres de cavalerie. Vous l'aurez donc compris, cette arme a été pensée, reprisée, retrempée, par neuf fois, par différents maîtres artisans et orfèvres du marteau, pour atteindre l'excellence. D’où son nom d'ailleurs 'Parangon'. Elle est constitué d'un acier de maître. La longueur de ce fer avoisine la demi toise. Pour l’apparat de fines inscriptions et bas reliefs ornent la voûte étincelante de sa garde.
▄ ' Éperon ' :
Cette dague à rouelles doit son petit surnom à son aptitude naturelle pour 'flatter les flancs' adverses. Elle est caractérisée par les deux rouelles (rondelles) de métal qui forment sa garde et son pommeau. Ces rouelles ont pour but de former une masse inattaquable lorsqu'elles fusionnent avec une patte gantée. Ainsi, la poignée est courte et les rouelles "encadrent" parfaitement la main du porteur. La lame de 40cm est très épaisse pour la rigidité mais suffisamment étroite pour passer dans les défauts de l'armure adverse, au point d'être de section triangulaire telle la percemaille.
₪ Main d'appui ₪ ✖ Kaveh est par définition ambidextre, c'est cependant la force et l'habileté de sa main gauche qui lui a valu toute sa renommée ainsi que son titre de fine lame.
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Description Caractère :
- Si Kaveh est qualifié "d’enfiévré", "d'exalté" voir même "d'aliéné", il ne doit ces sobriquets qu'à sa versatilité toute particulière. Si les profanes versent dans le mysticisme en claironnant que ce grand mouflet n'a pas d'âme, ils sont bien loin du compte. Par définition, ce baroudeur est en proie à bien des tourments, il est un écorché vif arraché aux entrailles même de l'abysse, un ancien bagnard de l’éther qui n'a eu comme clé de sortie et comme véhicule organique, qu'une pâle copie de l'humanité. Un support parfait pour une âme morcelée et déchirée. En proie à une drogue pernicieuse, le nihilisme destructeur, le besoin de taquiner ses glandes surrénales, ce parangon d'homoncule peut prétendre qu'il a deux vies. Qu'il est un symbole de réminiscence ... Qu'il possède des secrets de l'ancien temps qui se sont perdus à travers les âges. additionnant ses deux existences et sa transition à l'orée du monde des morts, Kaveh aurait plus de soixante quatorze ans, autant le dire, pour avoir accusé autant de décennies, il est fort bien conservé. Si cela lui octroie la sagesse d'un vénérable, il n'est pas un "homme" guidé par le fruit de ses réflexions ... Non, il est un homme guidé par ses passions, par les aspects les plus beaux de son âme, jusqu'à ses facettes les plus primales et les plus sombres. Plus sensible que n'importe qui aux réactions chimiques de son corps et aux dérèglements hormonaux qui s'y soumettent, il pourrait s’émerveiller devant un pauvre pissenlit perdu là au milieu d'un champ, et poinçonner avec sauvagerie, dans la minute suivante, le pauvre hère qui aurait eu la maladresse et l'infortune de le piétiner. Il pourrait à l'instar de cette image, accuser une dizaines de coups, sans manifester de courroux ou d'hostilité ... Oui, Kaveh est prisonnier de son propre corps, et il cherche sans aucun doute, inconsciemment, à se libérer de sa geôle organique. Il n'a réussi à retrouver sa paix intérieure qu'à travers sa réelle passion, la brette. Il reste à son sens, ce qui témoigne de son humilité et de sa sagacité, un éternel étudiant de guerre, un sempiternel épéiste apprenti, qui à travers ses victoires, à travers ses défaites, a trouvé un exutoire pour canaliser le chaos psychique nourrit par sa condition. Le temps cependant, à défaut d'entamer son éternelle jeunesse, a fait son ouvrage, ce n'est que depuis le décès du Patriarche du Clan Heïdayyath que cet enfant du miroir chemine vers la maîtrise de ce corps instable. Il côtoie donc autant d’érudits et de sages que de bretteurs, il tente d'exploiter ses aptitudes en les considérant comme des dons plus que des malédictions. La nouvelle vie de Kaveh s'est construite sur des ambitions parentales démesurées et un lot de sang versé, il est donc aujourd'hui en quête d'une nouvelle grâce, d'honneur et de la transcendance. Plus simplement, il prépare son prochain voyage vers l'Outremonde, en s'assurant cette fois, qu'il aura une influence bénéfique sur ce monde. Son idéologie ressemble fort à celle de son père, il ne nourrit pas d'aversion pour la magie, il respecte ce qui en découle sur le plan positif, mais il condamne ceux qui se laissent corrompre par ses promesses et ceux qui l'utilisent pour asservir, autant dire, sur cette base, qu'il n'a pas grande foi en l'humanité. A son sens, l'art profane est comme une religion, une philosophie. Ayant un regard objectif sur cet univers, affranchi de ses lois, il se fait donc juge et il exercera un juste châtiment sur ceux qui tentent de corrompre ces lois cosmiques, de l'empêcher de véhiculer son message et sur ceux qui lui feront barrage. Nombre de ses ennemis lui ont déjà octroyé un titre de chasseur de sorcières, par crainte sans doute, mais il chemine inéluctablement vers cette magocratie et il compte bien renverser ce système fourbe et hypocrite, pour rétablir l'équilibre.
Physique :
- Kaveh trompe bien son monde, c'est un fait. Cette frimousse juvénile, ce corps glabre et gracile, pousse bien souvent la norme à traiter ce hère comme si il s'agissait d'un grand moutard. Bien peu de gens se doutent que derrière ce visage frais, ce personnage qui sent le neuf, se cache un vieux briscard. Ce baladin en profite c'est un fait. Portant les traits des peuplades nomades du nord, celles du nouveau-monde, celui bordant les lisières de l'inconnu, Kaveh affiche un hâle doré qui ne trompe personne. Une chevelure cuivrée singulière, mi longue et nattée ci et là, qu'il doit à sa mère, une réfugiée des peuples de l'occident. Ses iris hazel, pétillants d'une malice presque enfantine, s'accordent parfaitement à son nez mutin et les rictus enjoués que la pulpe charnue de ses lèvres affiche bien souvent. Bien peu notent cependant, les différences qu'il dissimule, il semble que sur son corps ciselé, à la musculature sèche, on remarque l'absence de nombril. L'alchimie semble se passer de toute présence maternelle. Si cela lui a déjà sauvé la vie une fois, en marquant son torse d'une entaille nette sur le pectoral gauche, les palpitations de son cœur se font sentir sur le droit. L'activité des hémisphères de son cerveau semble aussi inversée d'ailleurs, d'où son surnom "d'enfant du miroir". Mis à part ces deux singularités, rien de notable ne pourrait trahir sa nature que l'on pourrait qualifier de surnaturelle. Il porte pour seul héritage familial un tatouage céladon sur le dos de sa main gauche, de loin cela ressemblerait fort à une vulgaire fioriture ou une arabesque, mais une symbolique bien particulière est véhiculée par ces "armoiries". Une sorte de marque de fabrique ? Deux croissants entre croisés, soutenant une sorte d'oculus ou d’œillet. Pour ce qui est de son accoutrement, généralement, Kaveh mise sur le confort et l'amplitude de mouvement, cela ne l'empêche guère d'avoir bon goût en matière de toilette. Il porte généralement des chemises de lin lacées et de bonne main, surmontées de complets de cuir, allant de simples gilets ou plastron à lanières, au rare port de la brigandine. Des braies de cuir et des cuissardes ou bottes larges. Il complète généralement cet accoutrement de redingotes à brocarts fendues et ajustées ou de caftans. Il porte généralement son sabre en baudrier, au niveau du flanc droit, alors que sa dague à rouelles, elle, se dissimule dans les méandres de ses amples 'vestes'.
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Historique Histoire :
Vahershin Heïddayath était prostré sur sa méridienne, l’œil torve et l'air absent. De son poing serré, les maigres filets carmins s'échappaient, mouchetant le sol carrelé de séphires luisantes. Essence de vie qui venait ternir le symbole ésotérique complexe qu'il venait d'ébaucher au charbon sur les parterres d'un ancien oratoire englouti. La myrrhe entre autres encenses le prenait à la gorge. Mais sa difficulté a respirer, ce fameux étau qui enserrait sa trachée était l’œuvre d'un lointain spectre. Alors que sa main droite meurtrie gouttait lentement, s'accordant à l'écoulement cycliques des grains crayeux de son sablier, il lorgnait sa main gauche, ou ce qu'il en restait. Du bout des doigts jusqu'à son coude, seule une évocation de membre taillée dans l'airain et animée par la magie demeurait, une manicle cuivrée et articulée par un squelette arcanique. Entre les interstices de cette prothèse, une lumière rougeoyante crachait des faibles flets lumineux. Comme ce couchant, quarante ans auparavant, cette nuit ou les gorges sableuses du nord, celles qui avaient entamées les neiges éternelles, avaient englouti son bien le plus précieux. Avec la complicité du Phtoleos, ce vent chaud qui avait charrié ... l'âme de son fils, aux confins du monde.
I - Veillée d'Arshanmar Seul l'Oeil-de-boeuf ouvrant la haute voûte de l'Oratoire d'Arshanmar, offrait au clan des Heïddayath la lumière du soleil. Le reste du temps, c'est la lueur des torches qui éclairait les accès et les galeries étriquées de ce complexe souterrain. Ce sanctuaire avait permis au clan de survivre en territoire hostile, ces étendues sauvages ou les sables mouvants n'étaient guère les seuls à dévorer les imprudents. Les Tarükk, ou vers des sables, venus des contrées inconnues, rivalisaient fort bien avec 'mère nature'. Réputée pour ses talents en herboristerie et en alchimie, cette dynastie lointaine et difficile d'accès, était fortement appréciée par les clans, d'autant plus qu'elle se désintéressait des guerres tribales en offrant aux caravanes quelques soit leur provenance, assistance et fourniture 'médicinales'. Elle nourrissait bien évidemment quelques racontars, une réputation d’occultistes dangereux et d'assassins. Sans le savoir, elle devait cette réputation à un de ses propres membres, Mahkuth. Enivré par les promesses de l'occident, ce dissident et ce traitre avait corrompu la lignée. Alors que les membres du clan fournissaient matière à soigner et à panser les plaies de la guerre, ce dissident et quelques acolytes, fournissait poisons et matière rares pour forger des armes redoutables. Profitant du climat de chaos ambiant pour s'enrichir, décrédibiliser le Patriarche et préparer son avènement, à la tête d'un nouveau clan. C'est cette fameuse nuit, après interception d'une caravane et le bannissement dudit Mahkuth, que le choix du Patriarche coûta un lourd tribut en sang. A peine une vingtaine de jours ne s'était écoulée depuis le départ du dissident, qu'une armée d'homme coula de la voute, comme une nuée d'éclairs crachés par un ciel houleux. Suspendus à des fils, ils semblaient voler, courraient sur les surfaces ternies de l'oratoire en massacrant toute personne passant à proximité de leur lame. Le temps de réactivité fut tel, qu'un déséquilibre se marqua, face à une poignée d'assassins, le clan avait perdu presque la moitié de ses effectifs. Ils semblaient posséder des armes d'une grande rareté et dont les matériaux n'était pas inconnus des plus vénérables. Mahkuth fut rapidement identifié et une chasse se lança dans ce sanctuaire, dans cet imbroglio de boyaux sombres. Il n'y avait pas de place pour une bataille rangée. C'est face a dix hommes que Vahershin perdit son bras. C'est face à une vingtaine, que son fils, Kaveh, perdit la vie. Les corps des assaillants jonchaient le sol, d'autres pendaient encore à leurs cordages comme de vulgaires pantins, et sur ce qui devait le parvis de cet ancien oratoire, un homme implorant hurlait de rage et de chagrin, tenant son fils défunt sur ses genoux, il contempla le parterre de cadavres que son seul héritier avait laissé dans son sillage. Kaveh semblait fier, sur son faciès exsangue, un éternel sourire témoigna de son forfait et de la satisfaction qu'il avait alors éprouvé à s'éteindre pour la gloire de ses pairs.
II -Le sceau de l'équilibre II -Le sceau de l'équilibre
Quatre longues décennies, d'atroces crimes et les outrages du temps avaient marqué le visage de Vahershin. Jamais il ne s'était résolu à perdre son fils. Jamais il n'avait abandonné. L'encens avait été entièrement consumé et le sablier égrenait une misérable portion de sable. Au milieu de son ouvrage, un homme se dressait. Un corbeau de mauvais augure et un usurier qui se pourléchait déjà les babines à l'idée de faire du troc. Les mains entrecroisées en son dos, sa manicle gantée de velours noir refermée sur le pommeau d'une canne d'apparat, cet homme commença alors à progresser vers un corps, allongé à quelques pieds de là. Sous son ample crinière de jais, striée de filins d'argent, son visage se fendit d'un sourire sardonique. Ses lèvres cerclées d'une barbe en trident, alors étirées, il hocha longuement la tête avant de murmurer :
" Que les tragédies sont surfaites. On se trouve aux premières loges, après un long voyage, pour contempler une tranche de vie tellement commune au final. C'est presque décevant. Je sais pourquoi tu m'as invoqué Vahershin, mais avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais simplement savoir combien de vies tu as volé pour pondre ce semblant d'être cousu-main ? "
Le vieillard se releva, au creux de son poing d'airain, une puissante et menaçante lueur écarlate s'en échappa. Ces radiances vinrent rapidement a mourir, cependant, car les iris délavés du visiteur se figèrent sur l'ancien Patriarche du clan en disgrâce. Celui-ci lui répondit alors simplement :
" Le nombre d'âmes suffisant pour te contenter Tourmenteur. Et un lot de sang de ma lignée suffisant pour rendre à mon fils ce qui lui revient de droit. Maintenant, tu sais ce que je veux, donnes moi l'âme de Kaveh, ou je te promets que tu passeras ton éternité prisonnier entre deux plans et tu auras alors l'occasion de te plaindre de ton statut de 'spectateur'. "
A nouveau, les lèvres du Faucheur s'étirèrent, il releva le menton, jettant quelques oeillades sur la 'jonque de chair creuse' qui s'étendait à ses pieds. Satisfait de pouvoir s'amuser un peu de cette situation désopilante, il répondit à son interlocuteur avec une constance agaçante :
" Un peu de légèreté Vahershin, ton ouvrage est satisfaisant ... Je constate d'ailleurs que tu y apporté quelques ... Améliorations. Tu es décidément d'un orgueil sans bornes. Saches que tes menaces ne t'apporteront rien d'autre que mon courroux. Tu ne pense tout de même pas pouvoir te tourner contre les lois cosmiques de ce monde ? Tu n'es rien mon vieil ami, rien qu'un insecte soumis à la même fin que tous les autres. Donnes moi le fragment, car j'en suis certain, tu mises bien plus sur l'opportunité de revoir ton moutard que de me voir te harceler pour l'éternité. "
Tenu par 'ses attributs', le Père du clan Heïddayath posa une éclisse d'acier au sol, à même le cercle. Il semblait-être à bout de force. Tendant sa main vers le dit fragment, le Baroudeur planaire le consuma. La masse s'embrasa dans un brandon de flammes céruléennes. C'est après s'être affranchi, que le faucheur annonça alors la sentence a l'Alchimiste.
" Tu as joué avec des choses qui te dépassent Vahershin. Tu as tenté de m'asservir, de me défier et pour cela, crois moi je m'occuperais de toi dans les Abysses. Je vais cependant récompenser tes efforts, le sacrifice que tu as fait en mon nom en te restituant ton fils. Tu garderas cependant une marque de ta trahison envers ton propre clan, du génocide que tu as engendré et de ton pacte avec les robes rouges. Ton fils va garder tous les souvenirs de son ancienne vie et celles de sa transcendance, dans l'au delà. Espérons pour toi qu'il n'a pas été témoin de tes forfaits Vahershin, mais sois certain qu'il finira par l'apprendre. Le plus ironique dans tout cela, c'est qu'il sera sans aucun nul doute, celui qui te fauchera. Et je serais là pour t’accueillir ..."
Sur ces mots, le vieil alchimiste accepta ces conditions et fit le choix de partir de cet oratoire maudit. Sans plus jamais y remettre les pieds. On dit qu'il s'est exilé en occident, rongé par sa conscience. Il vivrait en Naturalia, dissimulé dans un laboratoire secret. Kaveh lui a connu la renaissance sur le sol poussiéreux de son ancien tombeau, au milieu des ossements de son peuple. Et il ne semble pas avoir loupé une miette de l'atroce spectacle qui s'est joué en son absence, alors qu'il était un témoin impuissant des forfaits de son père. C'est donc sur ses traces qu'il progresse, pour effacer ses crimes et tenter d'apaiser la fureur de ses ancêtres.
Comment avez-vous connu le forum? : Je l'ai rencontré il y a bien longtemps.
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Compagnon Animal / Familier
- Spoiler:
Nom : Viparnha
Description :
Viparnha est une jument des landes désertiques. Une coursière racée et jeune qui a fait ses preuves. Une robe noire, aucune balzane, un crin ondulé tout aussi sombre que sa robe. Elle est ciselée, forte et visiblement capable de porter des charges lourdes. Elle semble avoir subit quelques maltraitances, son ancien cavalier avait de toute évidence la main lourde avec les rennes et la talonnade un peu trop vive. Les quelques cicatrices qu'elle porte à ses flancs et celles qui bordent sa gueule en témoignent.
Rencontre :
Rien d'extra ordinaire, Kaveh l'a acquise lors d'une enchère pour un très bon prix, les montures ayant piétiné leur ancien propriétaire se revendent une bouchée de pain.
Pouvoir : Aucun. Elle n'en reste pas moins une Pure-Sang, cette bourrine fait preuve d'une rapidité surprenante et d'une endurance qui ferait pâlir plus d'un canasson.
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Dernière édition par Kaveh Heïdayyath le Mer 26 Oct - 17:01, édité 13 fois |
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