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| | | Repos bien mérité ~ PV Raos ~ |  |
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Katherine Ilias
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 | | Sujet: Repos bien mérité ~ PV Raos ~ Mar 7 Fév - 20:57 | |
| Quel endroit dépourvu d’intérêt… Bénécius, non? Beaucoup racontent que c’est un endroit paisible, où il fait bon vivre. Mirana n’y voyait là qu’un ennui mortel. Tout le monde semblait gentil. Tout le monde semblait content. Tout le monde semblait s’amuser.
Normalement…
Cependant, depuis la rumeur selon laquelle un dragon s’apprétait à frapper Nel Beraid, bon nombre de citoyens ne sortaient plus de chez eux, préférant la sécurité précaire de leur domicile. Comme c’était futile… Un tas de brique était inutile face à la force des dragons que l’on disait légendaire. Il les soufflerait en une seconde, réduisant leurs habitants en charpies. Mirana voyait souvent prier les vieillards dans les rues, implorant les forces du bien de les épargner du possible malheur à venir. Encore là, de vaines tentatives. La grande rousse ne croyait pas aux dieux. L’Humanité en tous genres était seule responsible de son destin et de ses réussites… ou échecs.
Les activités sombres de la rôdeuse l’avaient conduite ici, en terres de paix. Elle avait écopé d’une certaine affaire. Éliminer un Aigrefins qui se faisait passer pour un chevalier pour voler des informations et semer la zizanie dans leur Ordre. Ç’avait été un travail de quelques jours seulement. Il lui avait suffit de localiser l’homme, de le traquer, et de l’abattre d’une seule flèche, du haut d’un toit. Bien entendu, elle n’était pas encore allée chercher sa paye. Elle était trop épuisée pour marcher jusqu’à l’autre bout de la ville. Son « client », comme elle les appelait, lui avait promi une bonne somme d’argent en échange de se service. Il l’attendrait le soir venu au Chaudron Étoilé.
Sa victime, le pseudo-chevalier, était mort une heure plus tôt, à l’aube. Fière de son travail, Mirana avait traîné le corps sur une ou deux kilomètre avant de le jeter dans le fond d’un puit. Avoir une force hors du commun s’avérait toujours très utiles quand on transportait les cadavres lourds et flasques des hommes en armure! Le mauvais côté, c’était que l’effort y était tout de même…
Pour se désaltérer en ce petit matin, la jeune rôdeuse avait décidé de faire sa route vers la célèbre et non la moindre Fontaine Miraculeuse. On racontait toutes sortes de choses à son sujet… Elle guérirait supposément maladies et blessures. Pfeuh… des histoires pour les enfants, rien de plus. Désenchantése du monde, Mirana ne croyait plus à ce genre d’âneries. Elle devait « le croire pour le voir».
La demi-elfe s’approcha donc de la fontaine. La place était presque déserte, à cette heure. Seul quelques rares passants s’approchaient afin de boire quelques gorgées d’eau fraîche. Ce n’était pas une mauvaise idée. La femme à la chevelure de feu s’installa sur le bord en marbre de la fontaine avant de se pencher vers la surface. Perplexe, elle y fixa son reflet. Mirana ne croyait pas être belle. La beauté était une chose superficielle et sans importance réelle. Elle se contenta alors d’ajuster sa chevelure, les serrant davantage avec son rubans pour qu’ils tiennent en place, bien attachés.
Elle plongea ses mains dans l’eau et s’aspergea le visage deux ou trois frois, soupirant d’aise au contact agréable du liquide. Elle nettoya la poussière sur sa peau, frottant ses joues, son front et son menton. Elle pensa à regret à un bon bain chaud… ou une baignade dans l’eau tiède. Elle ne s’abaisserait pas à se laver complètement dans cette fontaine ridicule.
Elle mit ses mains en coupe pour y receuillir de l’eau, et les porta à ses lèvres vermeilles afin de s’abreuver. C’était bon et désaltérant. Elle n’avait rien bu depuis déjà plusieurs heures. De plus, il lui restait la journée entière à attendre avant de se présenter au point de rendez-vous… Elle décida alors de prendre une pause bien mérité.
Elle s’allongea sur le large rebors de la fontaines, laissant les gouttes hasardeuse éclabousser son visage et son corps endolori pour la rafraichir. Elle ferma par la suite les yeux, respirant calmement. Ce n’était pas grave, si elle s’endormait. Elle avait de bon sens. De plus, qui voudrait bien la déranger?
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| | | | Raos Helkar
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| | Sujet: Re: Repos bien mérité ~ PV Raos ~ Mer 8 Fév - 11:19 | |
| - Citation :
- Raos arriva en un temps records à la Cité des Mages Blancs en Bénécius. C'était au petit matin, il était partit tôt de son dernier arrêt à la belle étoile et le voila aux portes de la ville en même temps que l'aurore. Les commerces ouvraient peu à peu, égayants les rues ça et là, une odeur appétissante émanant déjà des artisans boulangers et autres confiseurs. Il devina sans mal les détours d'un corral et se laissa guider jusqu'à l'écurie la plus proche pour y laisser son cheval ainsi qu'une coquette somme pour garantir sa bonne santé le temps de son retour ici même. Quand bien même son ton fut cordial, le palefrenier put sentir que tenter de rouler un Nomade son acabit serait surement passible de peine de mort. Suite de quoi il déroula l'affiche qu'il avait soutirée dans une auberge lors de son voyage. La Timbale Diamantée.
Il n'y connaissait rien en logique citadine mais n'eu guère de difficultés à mettre la main sur cette fameuse timbale. L'endroit était aussi tapageur que son nom le laissait entendre mais restait en accord avec le style architectural du quartier, ne jurant pas par un trop plein d'ostentatoire. A partir de là il s'affaira d'organiser des reconnaissances du quartier, du tour de bâtiment, les différentes entrées et sorties possibles, la fréquentation des rues, le voisinage tant celui du peuple que des commerçants, la situation de cette taverne par rapport aux entrées et sorties possibles de la ville; sommes toute il passa sa journée à dresser le profil de la Cité Bénécius.
Extrait de "Rassemblement". Et de cette journée passée à étudier Bénécius, il en garda un moment particulier.
Sa ronde, si tant est que l'on puisse appeler ça comme ça, venait de commencer. Décrivant des cercles concentriques aux grès des rues, il commençait donc à organiser sa reconnaissance de la ville en évitant soigneusement d'éveiller l'attention par une démarche trop méfiante ou belliqueuse. Sa première remarque fut une comparaison directe entre la Cité des Mages Noirs et celle des Mages Blancs: elles étaient aux antipodes et c'est le moins qu'on puisse dire. En Malificum les rues sont pour la plupart sales, désordonnées, sans logiques apparentes et au taux de dangerosité passablement élevé. Il n'y a pas de corps de garde apparent, le semblant d'autorité est imposé par miliciens et pontes qui s'arraches tel ou tel quartier par d'incessantes guerres intestines de territoires. Ici en Bénécius c'était tout le contraire, presque trop propre au goût de l'Héritier Nomade. Les rues pavés étaient agréables à fouler, claires et ordonnées, elles respiraient le bien être et incitaient indirectement à un sentiment de paix et de sérénité. Mais même là où le bien se croit Roi, les malheurs peuvent surgir aux détours d'une ruelle pour vous trancher la gorge. Cette façade trop pimpante des Mages Blancs et de leur ville, Raos s'en méfiait comme de la peste. A ses yeux, surtout concernant les occidentaux, c'était trop beau pour être honnête. Le corps de garde était assuré par des hommes en livrées blanches aux rayures dorées surpiquées de filin argenté. Equipés d'armes d'hasts, ils n'avaient pas vraiment l'air de véritable soldats mais bien plus de piquets de sécurité sensés incarner un semblant d'ordre dans les rues. Il y avait fort à parier que le contingent armé n'était pas le fort des Mages Blanc, eux même partisan de la fameuse Mageocratie en vigueur en Occident: cette entité élitiste contre laquelle Raos comptait livrer bataille pour une égalité plus équitable. Trois ordres de Mages pour trois régions gouvernés divisant le pays en trois zones distinctes. Et les autres peuplades étaient reléguées au rang de suivant, d'alliés potentiels n'ayant pas vraiment de territoire marqué ou bien pauvre et retiré comparé aux grandes villes et leurs incessants amendements. Fort heureusement, le Désert et l'ordre Nomade avait sut garder son indépendance intacte à travers les âges.
La première zone à éveiller sa curiosité fut la place de la Fontaine Miraculeuse. Spacieuse, les pourtours de la célèbre fontaine étaient assez large pour laisser passer les fiacres et permettre aux commerçants de venir s'installer en temps de fête. L'endroit était aussi lumineux qu'il le laissait entendre, offrant une vue imprenable sur les différentes avenues traversants la cité, une clé de voute citadine à la fois à découvert et parsemée d'embuches. Car aux yeux de Raos cet endroit, si exposé soit-il, était absolument parfait pour orchestrer une embuscade ou autre assassinat puis ensuite se retirer avec la garantie de semer la garde en quelques tours de mains. Une analyse qui pourrait expliquer la présence de tant d'hommes d'armes dans les parages, disséminés en groupes de deux prêt des embouchures des rues. Il prit en compte l'activité de ce centre névralgique de la cité puis alla s'installer prêt de la fontaine comme tout badaud le ferait.
Habillé de ses atours, il pouvait très bien passer pour on ne sais quel vagabond. Un haut de kimono typiquement Nomade aux tons bruns et ocre égayés de brodures crèmes, pantalon de tissu épais de couleur anthracite et des bottines Nomades au cuir léger et résistant. Il était tout bonnement impossible de deviner le maillage serré qui lui servait de protection sous son haut, ni même l'armure de cuir fin et moulant qu'il cachait sous ses vêtements. Son épée était visible, ceinte à sa hanche gauche, ce qui n'était pas le cas de sa cartouchière d'onzils et de son ceinturon de dague de jets. Il était déjà équipé pour allé chasser le dragon et ne s'imaginait pas un seul instant sortir quelque part sans son équipement sur lui. Pour Raos, être sans arme est pire qu'être totalement dénudé en publique.
Il s'assit donc dos aux remous de la fontaine et se mit à observer les mouvements de la garde d'un oeil aussi discret qu'intéressé. Les failles étaient nombreuses et leurs attentions mal concentrées: si un amateur se ferait vite prendre, un quelconque professionnel pourrait déjouer leurs rondes en un rien de temps sans nécessaires préparations. Encore des amateurs. Il en prit note au moment même ou un des dit gardes avançait vers sa position. L'air de rien, Raos bascula sur des appuis plus fermes tout en restant assis, paré a toutes éventualités. Mais le dit garde n'était visiblement pas là pour lui, il se détourna pour s'adresser à une autre personne qui semblait se reposer de bon matin."Pardon mademoiselle mais il est interdit de dormir sur la fontaine, c'est un lieux de paix et de recueil et non un dortoir pour sans-abris."Son ton se voulait ferme mais manquait cruellement d'autorité, on le sentait presque désolé de devoir déranger cette jeune femme. Pauvre de lui, une forte tête ne ferait qu'une bouchée d'un bleue pareil. Mais voila là une situation intéressante, il allait pouvoir constater de l'effet de cette garde sur la populace. Et si tout les autres sont taillés sur le même modèle que celui là, une troupe comme celle de Raos aurait tôt fait de mettre la ville à feux et a sang avant même qu'ils ne prennent conscience de quelque chose... Bénécius et Malificium sont bien différentes, et ce trop plein de propreté et de bonté des Mages Blancs était visiblement leur talon d'Achille. |
| | | | Katherine Ilias
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| | Sujet: Re: Repos bien mérité ~ PV Raos ~ Mer 8 Fév - 22:49 | |
| La jeune femme se préparait lentement à reprendre des forces, réussissant à calmer son esprit tumultueux... La paix l’envahissait.... jusqu’au moment où une voix la tira de son moment privé de détente...
La femme grogna alors d’une frustration peu contenue. Avec lenteur, elle ouvrit ses yeux, dévoilant la forêt sombre de ses iris, et dirigea son regard vers l’importun qui osait lui faire une leçon de morale. De façon peu gracieuse, la jeune rôdeuse se redressa sur ses coudes et foudroya l’homme du regard. D’un ton qui se voulait peu amical, elle lui lança, tranchante :
- La « sans-abri» a une épée... La « Sans-abri» sait comment la passer en travers de tes tripes... La « Sans-abri» veut que tu lui fiches la paix...
Sur ce, Mirana se redressa totalement, et elle tourna le dos à l’inconnu vêtu de son armure étincelante, confiante qu’il n’était pas agressif. Assises en tailleur sur le rebord de la fontaine aux miracles, elle étira longuement ses jambes douloureuses ainsi que ses bras endoloris, poussant par la même occasion un long soupir d’aise. Ce n’était pas tous les jours qu’elle n’avait rien à faire... Et maintenant qu’elle avait enfin du temps libre pour s’occuper d’elle-même, il fallait qu’un blanc-bec respectueux des précieuses lois vienne pour l’embêter un bon coup.
Malgré tout, Mirana décida de se retourner vers lui, le fixant d’un oeil peu enclin à la discussion. Elle prit une grand bouffée d’air avant de le réprimander, légèrement plus clémente :
- Écoute... Je suis fatiguée et je n’ai pas un rond pour dormir.. Tu serais aimable de me laisser faire ce dont j’ai envie...
Le garde n’avait pas l’air résolu à s’en aller, se qui tira à la jeune rôdeuse un rictus peu engageant. D’un bon, elle se releva alors de la fontaine et s’approcha de l’homme, qui n’était de toute évidence pas en service depuis bien longtemps. Il avait manquer d’autorité à un tel point qu’il était impossible pour Mirana d’être intimidée une seule seconde. D’un pas félin, la rousse se rapprocha de l’homme armé et s’arrêta à quelques centimètres de son visage, un air de défi peinte sur ses traits jeunes mais sévères.
- Tu n’as pas compris? Je te demande...de ficher le camp!
D’après elle, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase... Le garde fronça les sourcils devant elle et ouvrit la bouche pour dire un mot, mais Mirana le prit de cours en le poussant du plat de la main, bien fort, à l’aide de son habilité de force incroyable. L’homme en armure fut projeté un mètre plus loin et s’écrasa lourdement par terre dans une cacophonie de métal. Aussitôt, les autres membres de sa ronde se rapprochèrent. Peut-être n’aurait-elle pas du faire cela... Mais voyez-vous, la demi elfe pouvait devenir assez impulsive lorsqu’elle manquait ses six heures de sommeil consécutive... Il l’avait bien cherché, après tout.
Un deuxième garde se dirigea vers elle. Celui-ci était plus grand et semblait fort plus ancien que son jeune camarade au sol. Il devait avoir bien des années d’expérience supplémentaire puisque, quand il ouvrit la bouche, Mirana en trembla presque.
- Vous venez d’attaquer volontairement un garde de la cité. Au nom de la loi, nous vous arr...
Mirana était dégoutée... Elle interrompit l’homme en lui donnant une claque au visage du revers de la main, toujours avec cette force incroyable dans le bras. Son « adversaire » en cracha même une dent...
Puis, sans ajouter le moindre mot, elle fit volte-face pour partire en trombe. Contre les autres, elle n’auraitpas la moindre chance. Ils étaient trop nombreux. Encore une fois, son caractère impossible lui avait couté des ennuis! Elle passa devant un homme, non loin d’elle, qui était assis. Elle le regarda une fraction de seconde, photographiant mentalement son apparence, ses cheveux noirs et ses étranges yeux couleur or... Puis, elle l’oublia tout simplement, continuant sa course en direction d’une ruelle. Elle y était presque, et le destin voulut qu’elle se prenne les pied dans un filet de pêche de la poissonnerie qui se trouvait tout près de la Fontaine. Jurant entre ses dents, la grande rousse s’étala par terre de tout son long.
Le garde qu’elle avait frappé l’a ramassa par la tignasse pendant que d’autres tentaient de l’immobiliser. Mirana se mit donc à vociférer et à se débattre comme un beau diable.
- Vous allez me lâcher, oui!?
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| | | | Raos Helkar
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| | Sujet: Re: Repos bien mérité ~ PV Raos ~ Jeu 9 Fév - 15:42 | |
| Raos assista a la scène non sans un certain plaisir durant son analyse. La première chose qu'il remarqua c'est que cette "sans-abris" avait un sacré caractère de feux. Elle venait de rembarrer le garde comme un moins que rien sans même se poser une question sur les conséquences qu'une telle attitude pourrait engendrer. Quant au pauvre garde il était tout désemparé face à cette tigresse qui venait de se faire déranger au beau milieu de sa séance repos. Elle modéra ses propos pour que l'homme daigne la laisser tranquille mais, saisissant son courage à deux mains, la recrue lui tint tête et ne bougea pas d'un iota. Enfin façon de parler: une poignée de seconde après il était avachis sur le parvis de la fontaine, éjecté par une puissante ruade de la rousse incendiaire. Suite de quoi les fameuses conséquences ne tardèrent pas a tomber.
Le reste des gardes en faction furent alertés par ce brouhaha et arrivèrent d'un seul homme pour encercler la fauteuse de trouble. Celui qui semblait être le chef de cette troupe de bras cassé prit les devant en montant sur ses grands chevaux: une arrestation claire et net. Mais c'était sans compter le caractère indomptable de cette charmante inconnue, qui n'avait pas l'air d'humeur a se laisser passer les fers sans lutter. Et lui décolla une magnifique gifle qui raisonna sur toute la place. L'aurore de Bénécius était bien mouvementé et cette matinée promettait déjà d'être riche en rebondissement. Ni une ni deux elle prit ses jambes à son cou mais sa course effrénée fut malencontreusement stoppée net par le filet d'un poissonnier qui était entrain d'installer son étale de bon matin. Les gardes se ruèrent sur elle pour la maitriser avant qu'elle ne démontre d'un énième tour de force et son jugement était prononcé dans le même élan.
Raos ne pus s'empêcher d'être un brin nostalgique devant ce genre de situation. C'était à quelques choses prêt le même schéma que lors de sa rencontre avec Luccia. Un coup de boule a un officier, une balayette à son second, il était déjà partie sur de mauvaises bases pour rentrer au château des Chevaliers; jusqu'à ce que la belle elfe arrive et pacifie l'esclandre de sa radiante gentillesse.
Le même genre de situation oui, sauf que cette fois ce n'était pas Raos qui cognait sur tout le monde. Les temps changent. Il n'avait rien qui le liait d'une quelconque manière a cette jeune femme et aurait très bien pu la laisser se faire molester par les gardes sans bouger un doigt. D'ailleurs ce serait bien son genre, il n'a pas de temps à perdre avec des impétueux de la sorte, quand bien même ils ont le même caractère impossible que l'Héritier lui-même. Mais en son fort intérieur l'image de Luccia s'imposait, comme pour lui rappeler qu'un beau jour on lui avait éviter la pendaison sans rien demander en échange et ce serait justice que de perpétrer cette bonne action. Raos pesta contre cet élan de compassion maladive que lui avait transmis la douceur de la Druide mais se leva tout de même.
*Une druide qui déteint sur moi, l'Occident est vraiment vicieux.*
D'un pas assuré il s'approcha des gardes toujours aux prises avec la belle rousse, toute inconnue soit-elle. Ce qu'il allait faire été risqué, surtout vue le caractère de la jeune femme. Soit elle marchait avec lui et s'assurait une porte de sortie, soit elle faisait sa forte tête et il avait se retrouver dans de beaux draps encore. Voila le genre de dilemme auquel on est confronté quand on aide un inconnu sans raison préalable? Être quelqu'un de gentil est vraiment un métier de con, y'a pas a dire.
Les Occidentaux, et même les Citadins pour être plus précis, avaient cette fâcheuse tendance à voir le peuple Nomade comme un peuple barbare. Sans organisation, sans règles, aux moeurs étranges, à leurs yeux la limite entre l'homme et l'animal se résumait a la chaine montagneuse séparant les terres intérieures et le Désert. De fait il comptait jouer sur cette fausse image qu'avait les siens, tout aussi désagréable que cela puisse paraitre pour lui.
"Messieurs, veuillez lâchez cette jeune femme." demanda t-il d'une voix sans appel.
"T'es qui toi, le bon samaritain? Vas voir ailleurs si j'y suis!" répondit le gradé qu'avait giflé la rousse, la joue encore rouge.
"Cette femme est avec moi. Nous sommes arrivés du Désert il y a peu pour rejoindre les forces sensées se battre contre la récente rumeur de l'apparition d'un Dragon."
Le gradé écarquilla les yeux sous la surprise. Il jaugea l'accoutrement de Raos d'un oeil mauvais et comprit enfin qu'ils avaient à faire à "d'autres barbares venus foutre la merde". Mais ce qui l'avait prit de court c'est que le Nomade parle du Dragon: malgré la légion d'affichette que l'on pouvait voir en ville, les Organisations Magiques tenaient à garder cette rumeur sous contrôle. Il serait donc bien mal-venu de faire un scandale de place publique avec deux personnes qui étaient venus du Désert pour lutter à leurs places. Car oui, les raisons pour lesquelles les Cités Mages ont fait appel à des combattants extérieurs sans envoyer leurs propres corps armés étaient bien simples: primo ils n'avaient pas assez d'hommes pour combattre un dragon et assurer la défense des grandes villes donc préféraient envoyer de sombres inconnus se faire massacrer à leur place. Et secundo leurs contingents avaient une frousse terrible quant à l'idée d'affronter une créature de légende. Ce qui était visiblement le cas du gradé qui devait trouver plus cruel le fait d'être envoyé combattre un dragon que le fait de finir enfermé en prison.
"C'est son premier voyage en Occident et elle ne s'est pas encore acclimatée à vos coutumes. Je me porte garant de ses actions et paierait son amende." enchaina Raos sans attendre.
Il secoua sa sacoche qu'il portait en bandoulière, faisant résonner la monnaie qu'il avait encore sur lui. Il ne comptait pas soudoyer les gardes mais passer de "Je vous enfermer en geôle" à "Je vous colle une amende pour outrage au corps de garde durant sa fonction". La poigne des hommes semblait se ramollir au fur et a mesure que la verve de Raos faisait son effet. Ils avaient tous une expression de dégoût mal cachée sur leurs visages: quoi que l'on dise des "Bénéfiques", ils ne l'étaient pas tant que ça quand il s'agissait d'un quelconque racisme envers les Nomades. Et ce genre de détail il avait bien pus s'en rendre compte lors de son incartade chez les Chevaliers, où à partir d'une erreur comme celle de la rousse il avait bien faillit finir pendu suite à un jugement des plus frauduleux.
Le bon point c'est qu'aucun ne nota la couleur de peau et de cheveux de l'inconnue au caractère intrépide. Il n'était pas rare depuis le dernier siècle de voir de nombreux Nomades d'adoptions. L'exemple le plus flagrant étant le frère d'arme de Raos, Cïrdan Dodsfall. Un demi-elfe à la peau blanche légèrement hâlée par habitude, aux yeux émeraudes, cheveux de neiges et oreilles pointues. Et malgré ces différence il était tout aussi Nomade que Raos Helkar, un pure souche en ce qui le concerne. A contrario des Occidentaux, les Nomades ne sont pas assujettis à un racisme quelconque entres eux, a savoir qui est pure souche et qui est adopté, sauf en ce qui concerne quelques Clans Noirs extrémistes. Il faut de tout pour faire un monde.
"Bien... et à qui ai-je l'honneur?" demanda l'officier sans cacher sa vulgaire ironie.
"Raos Helkar, fils de Shalaan le Traitre et de mère inconnue. Héritier du Clan Helkar. Les nôtres nous on envoyés rejoindre les aventuriers qui doivent se rencontrer en Bénécius pour organiser l'affrontement qui aura lieu sur la façade Nord du Désert."
Sa voix ne laissait pas filtrer l'ombre d'un doute, il parlait d'une seule traite en regardant l'officier droit dans les yeux. Le pire c'est que tout cela n'était pas entièrement faux, loin de là. Raos avait bien été envoyé par la Confédération pour lutter aux côtés d'autres combattants face à la menace du Dragon. Il englobait juste cette inconnue dans sa vérité, lui offrant une porte de sortie vers la liberté au passage. En espérant qu'elle allait se montrer coopérative. |
| | | | Katherine Ilias
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| | Sujet: Re: Repos bien mérité ~ PV Raos ~ Ven 10 Fév - 21:53 | |
| Mirana était en train de mordre la main d’un garde quand un individu imprévu fit son entrée dans la scène. Tout s’arrêta, l’espace d’un instant, pour que tous et toutes puisse porter attention sur le nouveau venu. Mirana plissa les yeux en voyant l’homme qu’elle avait vaguement regardé durant sa course. De quoi se mêlait-il, celui-là? S’il pensait qu’elle avait besoin de l’aide d’un homme pour se sortire de ses faux pas, et bien il se trompait royalement!
Le soldat, qui semblait être le chef de la troupe – et à qui elle avait donné une gifle mémorable -, s’était alors légèrement détaché d’eux, lâchant par la même occasion la magnifique chevelure rousse de Mirana, pour s’approcher de l’homme aux cheveux de jais. La Rôdeuse était certaine que ce jeune importunant allait joué aux héros, dégainer une épée ou autre chose pour finalement se faire embroché comme un vulgaire amateur. Il voulait sans doute réussir à l’impressionner elle! Beaucoup avaient déjà tenté de faire des folies dans ce but, et ça s’était, dans la majorité des cas, toujours mal terminé pour eux...
À sa surprise, l’étranger avait opté pour une toute autre méthode. Un stratagème auquel elle ne s’était pas du tout attendu. Il mentait pour la sauver! C’était un drôle de mensonge, cependant... Les gardes allaient-il vraiment gober cela? Elle, qui ne ressemblait pas du tout à une femme du désert, avec ses cheveux de feu et sa blancheur de porcelaine. Peut-être que ces boîtes de conserves étaient stupides, non? Le Nomade se débrouillait bien, jusqu’à maintenant. Il maniait habilement ses mots pour créer de toutes pièces un odieux mensonge, et ça semblait marcher... jusqu’à un certain point.
Les autres gardes qui lui tenaient les bras avaient légèrement relâchés leur étreinte dans l’attente d’un ordre venant de leur supérieur. Mirana en profita pour se dégager de leur emprise et s’épousta les vêtements. Au même moment, le chef de leur ronde demanda :
- Vous venez du même endroit? Vous ne vous ressemblez pas... par quel lien êtes-vous donc unis?
Décidant alors d’entrer dans le jeu du Nomade, la belle rousse se déplaça pour se poster à côté de lui. Elle n’avait pas envie de jouer à ça, mais elle ne voyait pas comment elle pourrait s’en sortire autrement! Elle passa son bras gauche autour de bras droit de son « ami» et jeta un regard offensé au garde.
- Mais voyons! Je suis sa femme! Quelle question!
- Sa...Femme....
- Oui! En fait, depuis peu. Je suis enceinte de deux lunes, d’ailleurs. Vous ne voudriez pas avoir cela sur la conscience en me pendant, n’est-ce pas?
Au début, le garde eut l’air surpris, pui sceptique. Et, enfin, il haussa les épaules d’un air presque ennuyé. La remarque concernant le dragon avait beaucoup joué dans sa décision final, ainsi se contenta-t-il de donner une légère amande, - environ le prix d’un repas pour deux dans une bonne auberge- ainsi qu’un avertissement final. Par la suite et pour finir, il reforma sa patrouille et s’éloigna sans ajouter un seul mot.
Mirana poussa un long soupire de soulagement, quand ils furent assez loin. Elle se dégagea nonchalement de son « sauveur » et retourna s’asseoir sur le rebord de la fontaine. Grâce à la charmante brutalité de ces hommes de lois, sa coiffures était dans un sale état. Elle dénoua son ruban, laissant une cascade de lave en fusion se déverser sur ses épaules et son dos. La Rôdeuse jeta alors un regard contrarié au Nomade tout en se passant les mains dans les cheveux pour les discipliner.
- Merci, finit-elle par dire, mais j’aurais certainement pu m’arranger seule...
Elle se renversa vers l’arrière un moment, trempant sa chevelure jusqu’aux cuir chevelu, avant de se redresser. Cela lui ferait le plus grand bien! Elle les tordit pour extraire le surplus d’eau avant de demander, par politesse :
- Vous êtes vraiment venu pour le Dragon? Ou ça aussi, c’était un mensonge?
Maintenant qu’elle le savait capable de baragouiner n’importe quoi, elle allait toujours se poser des questions...
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| | | | Raos Helkar
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| | Sujet: Re: Repos bien mérité ~ PV Raos ~ Ven 10 Fév - 23:57 | |
| Si l'effet Dragon avait eu ses conséquences, la notion d'adoption des Nomades semblaient complètement inconnue aux yeux des gardes. Après tout comment leur en vouloir pour eux les Nomades se résument à des hommes bronzés maniant des lames courbes et c'était limite si ils ne les représentaient pas avec un os au milieu du nez entrain de danser comme des épileptiques autour d'un feu de camp. Allons bon, l'ignorance à ses limites que les limites ignorent.
Ceci étant l'officier semblait hésiter quant à l'idée de malmener encore plus cette jeune femme. Ses hommes étaient figés et semblaient attendre les ordres qui allaient découler de cette discussion aux allures étranges. Mais si jusque là la situation avait déjà rebondie et prit une tournure inattendue, le destin ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Sceptique, l'officier demanda tout de même quel lien unissait ces deux inconnus qui, à ses yeux, semblaient aux antipodes l'un de l'autre. Raos allait répondre qu'ils n'étaient que deux guerrier marchants en équipe mais la rousse le devança en laissant aller sa fougue explosive. Et là, c'est le drame.
Comment ils appellent ça en Occident? L'arroseur arrosé, quelque chose dans ces eaux là non? C'était exactement ce qui était entrain de se passer pour Raos. Lui qui pour une fois venait d'utiliser les mots comme armes a défaut de sortir de sa lame se retrouvait dans une des passes les plus désagréables pour lui: la rousse venait de se faire passer pour sa femme. Et pire encore, une femme enceinte. Bien sûr elle est jolie cette rousse, ce n'est pas ça le problème. Il n'as pas non plus de réels soucis de valeurs morales en ce qui concerne l'union du mariage et la construction d'un foyer, contrairement a bien des sujets qui paraissent sans importance pour les Occidentaux. Non rien de tout cela le gênait. Mais par contre... L'idée d'être enchainé a une femme, même fictivement pour l'aider, lui était très difficile a supporter. L'idée même de la relation humaine unissant confiance et partage a tout les niveaux lui provoquait de vilains frisson tout le long de l'échine. Et cerise sur la gâteau, elle venait de se coller à lui et de lui prendre le bras.
Il se retint tant bien que mal pour faire taire ses réflexes et ne pas l'envoyer valdinguer au moment même où son bras se faisait saisir. Il calma aussi le volcan qui entrait en éruption en lui pour ne pas que son visage les trahissent, pour ne pas que la tension soit visible sur son corps. Mais elle, elle devait bien sentir les muscles se bander par ce seul contact, cette tension électrique presque colérique qu'il gardait enfouie en lui pour ne pas perdre la face.
Le bon point c'est que le garde ne chercha pas midi à quatorze heures et obtempéra tout de suite, malgré quelques doutes persistants sur son faciès porcin. Il rappela ses hommes, qui n'avaient toujours pas pipés mots et se mit a remplir un formulaire qu'il extirpa de sa grosse sacoche de fonction.
"Vous parlez d'un couple. Et combattre un dragon avec un enfant. Votre peuple est vraiment un peuple de..."
"Je vous doit combien?" le coupa sèchement Raos.
Si jusque là son ton avait été aussi cordial que possible pour faire bonne mine face aux gardes, cette fois sa voix fut aussi tranchante que l'épée qu'il portait à sa hanche. Le garde releva la tête de son formulaire en lui jetant un regard mauvais puis décida de ne pas pousser son développement plus loin. Grand bien lui en fasse, le dernier occidental qui avait traité les Nomades de "sauvages" devant Raos n'était plus de ce monde pour pouvoir témoigné de la colère que ce genre de réflexion inspire a l'Héritier.
"Quarante-cinq pièces d'or."
L'enfant de salauds. Pour une incartade contre un garde c'était sacrément cher payé. A tout les coups il venait de faire entrer ses jugements contre les Nomades en ligne de compte, rajoutant au passage un pourcentage pour différences raciales. Raos ne tiqua pas mais ses yeux s'enfoncèrent dans ceux de l'officier, suintant d'une aura mauvaise, féline et presque carnassière. Il sortit trente pièces d'or de sa sacoche sans lâcher le regard de l'officier un seul instant et posa les pièces sur le formulaire que lui tendait le gradé. Ce dernier baissa le regard pour constater de la somme mais ne fit pas mine de remarquer la différence entre le prix annoncé et ce que venait de lui donner Raos. Tout abruti qu'il soit il devait se douter que le Nomade avait comprit que l'amende était plus haute que prévue et qu'essayer de jouer aux plus malins avec de genre d'homme risquait de lui couter plus cher que prévu. Il marmonna quelques jurons dans sa barbe et repartit avec sa patrouille pour reprendre les tours de garde.
Pendant ce temps-là, Raos et l'inconnue à la chevelure de feu remontèrent vers la fontaine bras dessus, bras dessous. C'était toujours aussi difficile de maintenir ce contact pour lui mais il ne tenait pas à se trahir alors qu'ils venaient juste d'êtres sortis d'affaire. Il aurait suffit qu'un garde se retourne au mauvais moment pour qu'ils finissent pourchassés jusqu'aux portes de la ville pour violence et mensonges. Finalement ils arrivèrent à bon port jusqu'au pied de la fontaine, suite de quoi ils se séparèrent pour s'installer presque côte a côté cette fois. L'illusion devait restée parfaite encore quelques minutes, mais maintenant qu'il se sentait libre c'était tolérable.
Fidèle à son habituel loquacité, Raos ne prononça pas un mot et commença à reprendre son analyse des tours de gardes de la place. La rousse de son côté relâchait ses cheveux et semblait essayer de se coiffer tant bien que mal. Deuxième bon point pour elle: elle n'était pas de ces femmes à la langue trop pendue qui vous assassine par d'incessants blabla sans fin. Après s'être fait coller pendant de trop longues minutes, tomber sur un moulin a parole aurait été la goutte d'eau qui aurait fait déborder le vase. Déjà que ce n'est pas dans ses habitudes d'allé aider les caractériels ni qui que ce soit d'autre, manquerait plus qu'ils viennent lui tourner autour et le dérange pendant qu'il bosse. De toute manière il n'attendait ni merci ni quoi que ce soit d'autre, il avait fait ce qu'il pensait être juste et puis voila maintenant chacun retourne à ses occupations et l'affaire est classée.
Mais contre toute attente, un merci tomba. Au moins aussi généreux que ceux qui s'arrachent de la bouche de Raos quand il se sent obligé de le dire.
"Surement oui." répondit-il d'un ton monocorde. Puis, décidant d'être moins renfermé au final "J'ai rendu ce que l'on m'as donné, c'est pas dans mes habitudes de jouer au bon samaritain mais je me devais de le faire. Simple question d'équité."
Et il n'en dira pas plus, puis de toute manière elle devait s'en foutre royalement. Du moins il l'espérait, il déteste discuter pendant de longues heures sur des sujets classés alors qu'il a plus urgent comme affaires à traiter. Ce qui était fait était fait, il n'y a pas de quoi revenir là dessus toute la journée. La jeune femme continua tout de même dans la conversation, ce n'était pas dérangeant outre mesure, ses questions étaient succinctes et n'affichaient pas de curiosité déplacée. Raos remarqua pour lui même que sa manière de parler était presque similaire à la sienne: ça allait droit au but, sans fioritures, ça s'étend pas dans les détails et ça se contre-fou des belles formes.
"Non je suis bien là pour le Dragon. Mais la réunion a lieu ce soir et je connais pas la ville, donc j'apprend."
Il parlait sans même la regarder, son attention concentrée dans ses observations des moindres détails, notant mentalement les petits détails susceptibles de l'arranger en période de crise. Les informations étaient multiples et le confirait dans son idée au sujet de la Fontaine Miraculeuse: il s'agissait là d'un des principaux centres névralgiques de la Cité, une plaque tournante pour tout commerces et toutes attentions. Et donc un lieu a connaitre et a maitriser si il venais à avoir des problèmes. Il ne comptait pas se recycler en citoyen de Bénécius mais si jamais ses recherches venaient à l'amener ici il aura déjà un tour d'avance sur la ville. Ayant noté tout ce qu'il avait à prendre en compte, il s'autorisa un semblant de laissé allé en croisant ses jambes et en s'appuyant sur ses mains.
Il ne comptait pas revenir sur le contact qu'il y avait eu entre eux ou sur ce mensonge de mariage et de femme enceinte. Ce serais remettre un sujet épineux sur le tapis et vue le caractère de la rousse, sachant que le sien est sensiblement pareil, ce serais un coup à finir en duel au milieu de la place.
"Et vous? Une guerrière comme vous en ville n'est surement pas venue juste pour profiter des rabais sur les magasins d'étoffe je suppose. Aussi intéressée par le dragon?"
On ne sais jamais, ça se trouve ils allaient devoir travailler ensemble donc autant entamer un simili de connaissance dés maintenant ce sera chose faite. |
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