AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Invité
Invité



Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Empty
MessageSujet: Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] EmptyVen 16 Sep - 19:42

- Se laisser entraîner dans le gouffre abyssal du désœuvrement est une douce mort. La boisson est une faucheuse plutôt aguicheuse. De celles qui ont des balconnets pigeonnants et des jambes interminables ... Les épaves qui jonchaient le zinc du Cornu devaient être du même avis que Cyric, ils s'imaginaient à chaque gorgées, qu'ils taquinaient la Camarde. A défaut de pouvoir aller la chercher debout sur un champ de bataille, ils l'attendaient prostrés sur leurs assises branlantes.
A trop avoir peur de chuter, ils ne se rendaient même plus compte qu'ils touchaient déjà le fond de la bouteille.
Le Dynaste d'Amocryth ne parvenait cependant pas à les rejoindre dans cette ultime expédition, il mettait juste les pieds au bord de l'abîme. Il les observait en silence, subjugué par le sentiment du sublime. Il n'était là que pour se rassurer au final, pour affirmer qu'il n'était pas un de ces fossoyeurs. Et que retrouvait-on généralement en première ligne ? Tous ces vétérans de la guerre qui pensaient avoir tout connu. Des débris calleux qui portaient la plate pour faire perler la fleur des vieilles catins scrofuleuses de ce rade pourri ...
Mais en dépit de toutes ces appréciations, le Chevaucheur d'Ombres était là, sous l'enseigne grinçante et pleine de promesses, de la Gorge du "Rubis Maudit". Qu'à cela ne tienne, qu'il se damne jusqu'à ne plus se souvenir de son nom, que les terres brûlent, les contrats ne manquaient pas dans ce lieu de débauche. -

- Passant la porte, l'Aigrefin essuya quelques ricanements entre autres œillades amusées des 'Vénérables'. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il était le seul membre des 'Harnois Noirs' qui arborait le cuir. L'Acier semblait être une grosse compensation pour les 'Mâles Alpha' de cette meute de mulets. Forcément, il avait l'air quelque peu 'déculotté' à coté de ces statues d'alliage rouillées et dissonantes. Il se lança donc dans le sempiternel jeu de ces habitués ... Celui qui consistait à ne pas se faire rosser, pour cela soutenir le regard défiant de ses adversaires était la clé. Et c'est lorsque les globes oculaires torves de ses assaillants retournèrent se noyer dans le picrate bon marché, qu'il reprit sa marche, oui il était assurément inconscient ou nihiliste. Les personnes qui avaient tenté de s'imposer à lui par la force, avaient douloureusement gardé en souvenir, le comportement versatile de cet homme. Fussent-ils heureux de n'y avoir laissé que des dents ...-

- Hélant le taulier efflanqué et servile qui se pourléchait derrière son comptoir, il fit la commande de deux litrons d'Hypocras et d'un godet d'Absinthe. Les demandes ne manquaient pas dans cette "Hostellerie", et les caves pourtant, continuaient de contenter les demandes sans cesse plus excessives et extravagantes de la faune locale. A croire que ce vieux Diable possédait une corne d'abondance ... S'installant à une table suffisamment isolée pour ne pas essuyer les dommages collatéraux d'un pugilat impromptu, Cyric appuya sa targe contre le pieds de la chaise qu'il prit pour assise. Jambes posées sur un tabouret ébréché, il attendit qu'une conversation de soiffard le divertisse ou le mène au mieux, vers une mission intéressante. Ses consommations enfin apportées par le vieux Bouc, il expira longuement. L'ivresse allait sans doute être son seul remède, pour supporter une vision aussi ignoble et pathétique. -

" Aux neufs enfers ... Et à son expansion pernicieuse ..." - Susurra-t-il pour tout prélude à sa violente biture.-






Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Empty
MessageSujet: Re: Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] EmptyLun 19 Sep - 20:02

Elles étaient peu nombreuses, les étoiles à avoir quitté le confort de leur apesanteur pour s'échouer sur ces terres ravagées par la guerre. Disséminés dans les Trois Royaumes, les membres de cette communauté immigrée étaient liés les uns aux autres. Liés comme les astres qu'ils avaient été le semblaient dans ces constellations que croyaient lire les "corps non célestes" dans la course du ciel.

Mais sur ce sol comme dans le ciel, les Sipkas peuvent s'éloigner comme se rapprocher selon la route imposée par leur course. Et leurs chemins séparent souvent, leurs quêtes sont aussi variées que le sont les Chroniqueurs eux-mêmes. Niavhe acceptait cette fatalité. Un astre déchu sait apprécier les schémas de l'infiniment grand et de l'infiniment petit. Observer ne permet pas toujours de comprendre, mais des millénaires de ce jeu enseignent la patience. Les réponses finissent toujours par arriver. Peut-être pas à soi, peut-être pas avec aisance, peut-être quand elle n'ont plus d'importance. Mais telle est la nature du Chroniqueur qu'il retranscrit toute les réponses et toutes les vérités, où qu'il les trouve. Et surtout où qu'elles le mènent.

Même si c'était dans la Gorge du Rubis Maudit qu'elles le menaient. Ou la menaient.

Combien parmi la faune rude et rudoyée qui s'avilissait dans la Gorge avaient déjà croisé le chemin d'un de ces Chroniqueurs ? Probablement peu. Et moins encore se seraient attendu à voir l'une de ces créatures évanescentes passer le seuil de l'établissement. Pourtant, leur nature pouvait mener les Sipkas absolument partout. Mais quelle communauté peut se vanter de connaître suffisamment bien les Chroniqueurs pour le savoir ?

La fumée imprégnait l'air et formait comme un nuage de brume tout contre le plafond de la vaste salle. L'air vibrait des voix graves des guerriers usés et des rires tarifés des "filles" de la maison. A chaque entrée, ceux qui n'étaient pas encore assez saouls ou "occupés" levaient le nez de leur consommation pour toiser le nouveau-venu, saluer les connaissances... Les inconnus suscitaient généralement le même genre de réaction de dédain méfiant. Mais parfois la surprise était suffisante pour que ce réflexe ne vienne pas à l'esprit embrumé par le besoin d'oubli.

Quand Niavhe poussa la porte, elle affichait un air serein, teinté d'une légère curiosité. Tout d'abord, il n'y eut que les clients les plus proches de l'entrée pour lever le nez et se figer devant le spectacle. Petit à petit les buveurs se tournèrent, alertés par le silence qui se répandait dans la salle à la façon d'un cercle à la surface de l'eau. Habituée à ce genre de réaction, la jeune Chroniqueuse la prenait pour normale.

Sa cape était luxueuse malgré son apparente simplicité, mais l'intérêt que suscitait le vêtement diminua quand Niavhe repoussa sa capuche. Ses yeux, maquillés avec soin paraissaient plus grands et clairs qu'ils l'étaient réellement tandis qu'elle étudiait les lieux. La Sipka resplendissait dans son opalescence, d'un geste précis et raffiné, elle se débarrassa de l'un de ses gants de cuir fin avant de le glisser à sa ceinture, sous son manteau. L'endroit était tel que dans les Carnets de Peresir, l'un de ses congénères.

Mais les mots ne suffisaient pas toujours à constituer une description parfaite des lieux et des faits. Sans compter qu'à l'échelle des Chroniqueurs, les choses, comme les endroits semblaient en constante mutation. Aussi, Niavhe examinait ce qui l'entourait d'un oeil neuf, exempt de jugement et, semblait-il, d'opinion.

Sa besace de cuir solide battait contre sa hanche quand elle s'approcha du tenancier. Niavhe constata que l'homme lui accordait toute son attention et lui adressa un sourire avant de commander un verre de vin de sureau. La boisson était suffisamment peu forte pour qu'il doive puiser dans les placards de madame, mais personne ne songea à rire de son choix. En fait, les réchappés de charnier qui servait ici de clientèle étaient encore tout entier à leur contemplation.

Niavhe savait d'expérience comment "s'intégrer" dans ce genre d'environnement. Elle descendit son verre cul sec et se fit resservir d'un signe de tête élégant. Les bruits de conversation remontèrent à nouveau, en un lent mouvement de changement de marée. Son regard était toujours en mouvement mais sa main restait immobile sur son nouveau verre qu'elle n'avait pas touché. Elle ne manqua pas de remarquer l'homme en cuir, légèrement excentré par rapport au reste des consommateurs présents : c'était comme observer un loup parmi des vieux roquets usés et abimés.

De son pas souple et léger, la Chroniqueuse s'avança dans la salle, son verre à la main. Les talons de ses robes ne faisaient presque pas de bruit sur le sol irrégulier, comme si sa démarche était trop fluide pour être composée de pas. Ignorant les remarques audacieuses des plus braves, des plus éméchés ou des plus naïfs des clients, elle s'installa à la place la plus proche de l'homme. C'était selon elle le point d'observation le plus sûr : il semblait tenir à l'écart le reste du monde. Niavhe comprit pourquoi en s'approchant de lui. Quand elle fut assez près, un frisson la secoua : c'était comme se glisser dans une eau sombre et glacée.

Bien évidemment, la Sipka ne s'arrêta pas pour ci-peu. En fait, cette observation de la situation entre leurs "commensaux" et l'Homme en Cuir ne faisait qu'éveiller sa curiosité de Chroniqueuse... Elle le fixait avec un air intéressé qu'elle ne prenait pas la peine de cacher : cela ne lui serait même pas venu à l'esprit. Au lieu de quoi, elle défit de sa main gantée la fermeture de sa cape...

L'homme n'était pas banal. Même parmi cette gente sinistrée, mi-criminelle, mi-soldatesque. Niavhe observerait et noterait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Empty
MessageSujet: Re: Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] EmptyMar 27 Sep - 13:00

- Des vétérans aux néophytes, les restes épars de la Chevalerie Noire offraient un panel varié de 'Profils'. Mais en dépit de leurs divergences, les yeux de ces cohortes s'étaient tous braqués dans la même direction. Qu'elle le prenne en louange ou non, le caractère sibyllin de la déchue ne semblait pas nourrir la curiosité des soiffards de ce troquet. Non, bien qu'ils fussent prompts à fabuler et à faire travailler leur créativité, les Aigrefins semblaient bien plus enivrés par la matière que par la manière. Un balconnet bien fourni occultait la grâce. Une croupe rebondie rendait ces dissolus sourds à toutes oraisons. Cyric n'allait sûrement pas se hisser au dessus de cette foule de crève la faim, car il avait bien évidemment déshabillé l’Étoile du regard, l'effeuillant des pieds à la cape. Mais il se contentait bien d'une contemplation silencieuse ... En bon esthète.
Poussant le vice et en proie à son ego cyclopéen, il n'avait fait montre d'aucun intérêt. Non, en apparence, il s'était contenté de 'jauger' cette maraudeuse. Ses iris d'obsidienne, percées d'or, étaient retournées sonder l'abîme grenat de l'Hypocras. Et sans plus attendre, sans chercher à se battre, Le Dynaste d'Amocryth se noya dans un pauvre ballon de vin épicé. A choisir, il préférait le terme de 'communion' ou 'd'assainissement', mais chacun tente de valoriser ses vices comme il le peut.
Pour l'heure il tendait toujours l'oreille, il venait de poser une petite boite en fer sur l'étal crasseux de sa table. Un bel encensoir qui répandit une odeur de tabac brun dans cette mansarde, à l'ouverture du couvercle. Saisissant une feuille ocre, il sema une fine ligne de poudre brune dans la ravine que formait son support, il cingla alors précautionneusement le contenu et boucla son 'travail d'orfèvre' d'un passage de langue appliqué. Nichant le brun entre ses lèvres ténues, il s'affaira à glisser un morceau d'amadou sec sur un silex taillé. Il sentait le regard de l'inconnue, sachant à présent qu'elle était étrangère aux ... 'Us et Coutumes' du coin. Même une femme pouvait être punie pour sa défiance dans cette 'communauté', la seule chose qu'on pardonnait au calice, c'était sa déviance. Un claquement sec, mis fin à la longue 'introspection' du Cambion, il venait d'embraser l'amadou, il consuma et consomma son tabac en crapotant les premières inspirations. Il se tourna lentement vers la spika avant de lui lâcher avec une désinvolture assez surprenante :

" Peut-être pourriez vous me dire, si je dois me sentir flatté et vexé ? Qu'est ce qui nourrit cette insistance ? "

- Relevant la jambe sous sa tablée, il poussa la chaise qui lui faisait face. Invitant cette baladine à y prendre place. Après tout, peut-être cherchait-elle un sénéchal, un porte-lame ou un hôte de couche ... Allez savoir. Il n'inspirait bien évidemment pas 'confiance' de prime abord, il avait l'air dur ... Froid. Autant dire que l'acier glacé de la plate aurait été un parfait costard pour lui. Mais outre ces apparences, il n'en restait pas moins le 'client le plus engageant' du lot, et il le savait. C'est ce qui alimentait son réseau de contacts, c'est ce qui lui ouvrait des portes et ... Bien évidemment pas que des portes. Certaines cuisses aussi. Il s'en amusait bien évidemment, pour l'heure cette 'virginale voyageuse' était un marchepieds potentiel vers une mission, une escorte ou vers des informations intéressantes. -
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Empty
MessageSujet: Re: Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] EmptySam 15 Oct - 23:10

La faune locale n'avait que peu de rapport avec les inoffensifs villageois qu'elle rencontrait pendant ses haltes, ni avec les marchands fantasques dont elle partageait parfois la route. Niavhe sentait leur regard, moins contemplatif qu'avide. Mais de même qu'une étoile ne s'attardait pas sur l'attention énamourée des noctambules férus d'astronomie, une Chroniqueuse sait ignorer les attentions lubriques des corps non célestes aussi bien que s'ils évoluaient dans une autre sphère. Cela à moins que cette attention ne puisse être utile. Ses congénères et elle-même avaient appris, en vivant parmi les créatures, à user de tous les atouts à leur portée pour parvenir à leurs fins.

Sa fin, pour cette fois, guidait donc Niavhe vers l'Aigrefin. La façon dont son regard avait caressé son corps, semblant faire fi de ses vêtements ne l'arrêta pas. Il avait piqué son intérêt et si ce fait était réciproque, cela ne pourrait que faciliter son observation. Car toute l'affaire était là. Le fil de ses pérégrinations l'avaient menée ici, toujours en quête de nouvelles choses à recenser. Et force était à Niavhe de reconnaître que l'homme en cuir était bien ce qu'il y avait de plus remarquable parmi les occupants de la Gorge du Rubis Maudit.

S'approchant du siège qu'il n'avait pu repousser que pour elle, Niavhe acheva de se défaire de sa cape épaisse. Le tissu fluide de sa robe soulignait ses courbes par un délicat jeu de plis et de dentelles. Les reflets moirés de carmin et d'écarlate chatoyaient dans l'ambiance sombre de la gargote. Le contraste était saisissant avec sa peau d'albâtre, ses cheveux de lin, et cela Niavhe le savait et l'appréciait.

Sa main nue reposait dans son giron tandis qu'elle glissait un doigt ganté sur le rebord de sa coupe. Penchant la tête sur le côté, elle sourit à son vis-à-vis. Rien d'aguicheur ou de provocateur : elle était ainsi. L'homme était séduisant, elle avait suffisamment assimilé les critères des habitants de ce monde pour en être consciente.

Enfin, elle prit la parole, et sa voix avait la clarté du cristal dans le brouhaha grave et gras de la Gorge du Rubis Maudit.


- Je ne peux décider pour vous de ce que vous devez ressentir, messire. L'intérêt que je vous porte est tout entier dicter par la curiosité propre aux miens.


Il était dans son intérêt qu'il prenne bien son intérêt. Mais elle ne pouvait pas le forcer. Aussi pour tempérer la nature désespérément "neutre" de son intérêt lui tendit-elle sa main gantée en se penchant légèrement sur la table.

- Je suis Niavhe.

La curiosité la tenaillait à tel point qu'elle avait envisagé de retirer son gant. Mais ça n'avait durer qu'une seconde. Trop dangereux. Si la jeune femme avait été plus réaliste quand à ce qui l'entourait elle n'aurait pas nécessairement accordé une telle sympathie, sinon une telle confiance, à l'inconnu. Après tout, elle n'avait pas d'information sur lui, et il pourrait être capable de tout. Mais Niavhe vivait dans le présent, dans l'observation et la contemplation. C'était une créature de ressenti et se projeter dans l'avenir n'était pas dans sa nature. Envisager le danger n'était donc pas un processus logique pour elle. C'était sûrement ce qui excusait sa présence dans cet endroit, parée de toute sa splendeur et exprimant tout son charme.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Empty
MessageSujet: Re: Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Quand le rubis maudit, corrompt la gorge [ Cyric / Niavhe ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» ~ Journal de l'héritier maudit ~
» Maladresse, quand tu nous tient! (PV)
» {PV Niavhe} Les étoiles brillent toujours au loin
» Quand les rossignols cessent de chanter... [Privé Bellinda] [Terminé]
» - Feux croisés - [ Neelahn / Cyric ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nelberaid :: Corbeille :: Archives du RP-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forumactif.com