~~ Petit carnet de voyage ~~
(ou ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de Neelahn )

Ma première rencontre avec une mage rouge.
En fait, je dirais même que ce fut ma première vraie rencontre tout court. Bien entendu, j'ai jadis fait la connaissance de plusieurs personnes mais c'étaient des druides. Donc, d'une certaine manière, ça ne compte pas puisqu'ils font parti de ma famille, même si le même sang ne coule pas dans nos veines.

On m'avait dit que les mages possédaient un don en herboristerie, les permettant de concocter de puissantes potions et de merveilleux élixirs, capables de rendre fou n'importe quel être. Dans mon esprit, je m'étais imaginée de grandes personnes (avec une barbe et des rides - oui, je l'admets, ma connaissance du monde étant assez limitée, j'ai en moi plusieurs stéréotypes infâmes -), drapées de rouge. Pour moi, c'étaient des personnes proches de la nature, sages et peut-être un peu impassibles. Mais que nenni !
En voyant Tigrou, j'ai cru qu'Ambrosia allait s’évanouir. Une vraie petite froussarde de luxe cette elfe ! Elle n'arrivait pas à décrocher les yeux de mon ami. Alors je lui ai dit " bah vas-y, caresse-le ! reste pas là à le regarder comme si c'était un nouveau spéciment de singe ! " (en fait, je ne lui ai pas vraiment dit ça mais je le pensais). Du coup, j'ai pris sa main et je l'ai posée sur la douce fourrure de ce petit farceur qui ne trouva rien d'autre que de la faire tomber à la renverse. J'étais un peu mécontente. Mais Tigrou décida de faire un petit tour, me laissant seule avec la mage. Je la vis d'ailleurs soulagée de le voir quitter son champ de vision.

Quand nous nous fûmes assise, Ambrosia me raconta pleins de choses intéressantes pendant qu'elle préparait des ingrédients pour me faire une potion. Hé oui ! Grâce à elle, je sais désormais comment faire une potion de soin ! Elle m'avait aimablement proposé de partager ses connaissances et j'avais dit oui. Elle me demanda si j'avais de la myrrhe et de la lavande sur moi. Comme je ne suis pas mage, je n'ai évidemment rien de tous ça sur moi. En revanche, j'ai pu lui procurer ce dont elle avait besoin grâce à mon pouvoir. Maintenant que j'y repense, je me sens un peu honteuse d'avoir fait fleurir un tout petit lavandier. Mais le moins qu'on pouvait dire, c'était qu'il était mignon !

Après avoir chassé des lapins dans la forêt, je me rendis dans la forêt d'illusions, dans l'intention de ramener quelques beaux morceaux de viande. Peut-être allais-je trouver également des plantes rares que je pourrai revendre au marché de Naturalia car, oui, ce fût moi qu'on désigna pour aller faire du commerce ! Ah ce que j'ai hâte d'y être ! J'ai également prévu de passer à Bénécius après mon passage dans la cité des mages rouges mais d'abord, il me fallait trouver de la marchandise à vendre !

La nuit commençait à tomber lorsque je décida de me trouver un endroit où dormir et c'est là que je rencontra... une guerrière ! Hé oui, après avoir rencontrée une mage rouge, je tombe sur une guerrière !
Ce fût avec une immense joie que je partagea les lapins que j'avais attraper avec elle. Très fière apparemment de ce qu'elle faisait, Thad' m'a même laissé touchée son arme. Ah ! Ce que j'aimerais pouvoir manier une lame comme la sienne ! Mais sage comme elle est, elle m'a conseillé d'essayer la rapière. Pour elle, je n'ai pas la force nécessaire pour porter une arme comme la sienne. J'étais un peu déçue quand elle m'a sortie ça mais il fallait bien l'admettre : je n'ai pas autant de force qu'elle.

Pendant qu'on dégustait nos lapins, des créatures vinrent rôder près du de notre camp. Je réussis à tirer sur l'un d'entre eux. C'était un gobelin. Ou plutôt, c'était quelque chose qui ressemblait à un gobelin. Avec des plumes sur la tête et des ailes. J'eus vraiment de la peine lorsque je m'aperçus que j'avais tuée une créature qui ne m'avait rien fait. après tous, elle n'avait fait que de rôder autour de nous. Peut-être était-elle intriguée par notre comportement et avait voulu nous observer. Ah ! Ce que je peux être sotte des fois !

Quoi qu'il en soit, épuisée, je finis par m'endormir rapidement pendant que Thad' montait la garde. Je lui avais dit que ce n'était pas la peine mais faut croire que cette guerrière est un peu bornée. Mais bon, c'était peut-être ses fonctions qui la rendaient aussi méfiante. En tout cas, moi, j'avais bien dormi. Lorsque je me réveilla, je chercha Thad' et lorsque je la trouva (ou plutôt, losrqu'ELLE me trouva), elle me montra le cadavre sur lequel j'avait tiré la veille sans réfléchir. La guerrière avait l'air toute contente de pouvoir ramener la créature à ses cousins pour qu'ils puissent l'étudier. Je trouvais ça bizarre mais bon, il y avait pleins de choses que je trouvais bizarre chez Thad'. Mais je l'aime bien. J'espère qu'on pourra se revoir.

Après avoir rangé nos affaires dans nos sacs, nous partîmes chacune de notre côté. J'auaris bien voulu faire un petit bout de chemin avec elle. Cependant, la forêt était dans la direction opposée à celle qu'elle suivait. J'avais dit à Thad' que je serai sûrement chez moi un peu après que le soleil aura atteitn son zénith. Finalement, lorsque j'ai pu enfin retrouver la forêt, il faisait déjà nuit noire... Ah ! La forêt des illusions ! Quel sacré petit farceur !

Voilà ! J'ai réussi à ramasser tous ce que je voulais pour aller commercer à Naturalia ! Mais avant de me rendre dans cette cité, j'ai eu l'idée de me rendre de visiter le désert ! Et pour ma première excursion hors de la forêt sans mon père, Tigrou ne voulu même pas m'accompagner ! Mais bon, je ne lui en veux pas. Et d'une certaine manière, il avait bien eu raison de ne pas venir.

Les premières heures, j'ai trouvé le paysage magnifique ! Toute cette étendue de sable... ! On a l'impression que le monde n'est constitué que de ça ! On pouvait se trouver ici ou là, le paysage était toujours le même. Mais voilà, c'est ça qui avait vite fini par me lasser. Du sable, du sable, toujours du sable... Après avoir couru derrière des petit scorpions et autres bêbêtes, j'ai fini par m'ennuyer. Je voulais rentrer chez moi mais j'avais fini par me perdre après avoir passé mon temps à suivre les animaux pour les contempler.

Alors que la nuit était en train de tomber, je tomba sur un campement. A première vue, il avait l'air désert. Le propriétaire avait donné l'impression qu'il était parti sans son sac. Je m'endormis dessus, me disant qu'il était peut-être parti chercher des branches d'arbres pour alimenter son feu (bien que je me demandais s'il était possible d'entretenir du feu avec des plantes à piques...).
Pendant que je rêvais paisiblement, le propriétaire du sac sur lequel je m'étais endormi vînt me réveiller. Il avait un très joli cobra avec lui et ensemble, nous fîmes un petit bout de chemin.

Sur le chemin, Cirdan tomba nez à nez avec un scorpion géant. Ce crétin avait décidé les mâles et avait couper deux pattes à la bête. Pauvre scorpion ! Il n'avait rien fait de mal ! Pourquoi lui infliger pareille supplice ? Sur l'instant, j'ai cru que mon monde allait s'effondrer. Puis, ce crétin de nomade, après avoir joué les coqs, décidé d'achever la pauvre bête. Je suis sûre que s'il avait eu plus de pouvoirs, il aurait pu provoquer l'acopalypse à lui tout seul... Quel sacré caractère ce Cirdan !

Évidemment, je lui fis la tête et ils nous mena jusqu'à un oasis, cassant ainsi les préjugés que je commençais à me faire au sujet du désert. Il n'y avait pas que du sable, du sable et encore du sable ! Dans le désert, comme partout, il y a toujours quelque chose de merveilleux à voir et le nomade me montra que le désert ne faisait pas exception à la règle.
Trop heureuse, je m'étais transformé en colibri et j'avais fait le tour. J'aurais aimé que Tigrou voie ça mais bon, ce félin paresseux avait préféré rester dans la forêt... Mais bref, j'étais contente mais maintenant que j'y repense, n'était-ce pas une erreur d'avoir montré à Cirdan que j'étais druide ?

Quoi qu'il en soit, j'avais décidé de me baigner dans l'oasis. Après avoir marché pendant des heures sous un soleil crevant, cette étendue d'eau était vraiment la bienvenue !
D'ailleurs, j'y trouva un eptit coffre rempli de pièces d'or et pierres précieuses. Au début, je voulais le rendre à son propriétaire mais Cirdan le Maladroit, eût une crampe, renversant ainsi tous le trésor dans l'eau. Tant bien que mal, nous réussimes à tout récupérer, bien que je reste persuadée que certaines pièces et pierres ont été perdu à jamais. Encore une fois, nous nous disputâmes et, résignée, je finis par accepter de garder la moitié de ce qui ne m'appartenait pas. Le nomade avait l'air persuadé que le trésor appartenait à une ancienne civilisation... Mais j'avais beau regardé tout autour de moi, je ne voyais aucune vieille fondation...

Bref, juste après, nous nous quittâmes. Sur le moment, j'étais vraiment perssée de rentrer chez moi et de revoir...

Enfin à Naturalia ! Ohlala ! Comme il fait froid en cette période ! Les autres années, ce n'était pas comme ça !
Comme il faisait nuit, j'ai décidé d'aller dans une taverne avec Tigrou. Un groupe d'hommes jouaient aux cartes à une table. Comme j'avais très envie de m'amuser, je me suis jointe à eux. Au début, ils se sont moqués un peu de moi. Maintenant que j'y repense, je me sens un peu vexée. Mais ce n'est pas grave. J'ai vite compris que pour eux, les parties de dés dans les taverne ne se faisait qu'entre hommes virils. Et après leur avoir montré que j'avais de l'argent, je leur ai mis la pâté ! Je suis trop, trop, trop contente ! Il pensait qu'une petite minette comme moi n'arriverait pas à les battre mais cette nuit-là, ma bonne étoile était là pour m'aider à prouver que oui, une femme peu très bien jouer et gagner une partie de dés !

Avec l'argent que je venais de remplorter, plus celui que j'avais trouvé dans le désert, je me sens désormais immensément riche. Mais bon, je me demande si les nobles ont autant d'argent que moi ou s'ils en ont davantage. D'un côté, ça ne m'étonnerait pas.
Quoiqu'il en soit, après avoir remporté la partie de dés, j'ai demandé si quelqu'un d'autre voulait jouer avec moi. Les gens répondirent tous présents. J'ai eu un peu de mal à choisir mon adversaire mais une femme venait de jouer des coudes pour arriver jusqu'à ma table. Et comme je venais de joeur avec un homme, j'ai choisi de jouer après avec une femme. En plus, c'était al seule qui voulait jouer. Je n'allais pas refuser. Elle était toute mignonne avec son verre de lait. D'ailleurs, en la voyant siroter son petit verre, ça m'a donné envie. Je m'étais dit qu'en sortant de la forêt, je goûterai à toutes les boissons que je n'avais pas eu l'occasion de boire chez moi. Du coup, j'ai arrêté de boire du lait mais en voyant cette femme, qu'est-ce que ça m'a manqué. Alors j'ai demandé à un des spectateur s'il pouvait m'en ramener un. Il m'a dit non. Les gens ne sont pas très commodes parfois ! A ce moment là, je ne sais pas ce que la femme a fait mais elle l'avait regardé d'un drôle d'air et l'homme était parti me chercher un verre de lait.

Ah ! Ce bon verre de lait ! J'étais tellement contente de l'avoir dans mes mains ! Il réchauffait tout doucement mes doigts et il sentait si bon. Il était tout blanc comme la neige et miammm ! C'était tellement délicieux ! Ah ! Je l'adore cette femme !
Elle m'a dit que c'était un cadeau, pour bien commencer la partie de jeu.

[Topic abandonné]

Pfiou ! Je ne savais pas qu'il fallait marcher aussi longtemps pour arriver à Bénécius ! Sur la carte, ça semblait pourtant si proche !

Après avoir vendu ma marchandise à Naturalia, je décida de visiter Bénécius. Après tout, j'avais assez d'argent pour m'offrir une petite excursion, d'autant plus que j'avais choisi de voyager en mode économique, c'est-à-dire, à pieds !
Lorsque j’arrivai aux portes de Bénécius, j'étais épuisée et je m'étais misérablement affalée sur l'une des grandes statues qui ornaient l'entrée de la cité. C'est à ce moment là que je fis la rencontre de Bleuet et Ortie, un merveilleux faucon tellement bavard que son amie ne pouvait pas placer un seul mot !

[Topic abandonné]

Quel dommage que cette fontaine ait perdue toutes ses propriétés magiques ! Je n'aurais pas dit à quelques années de plus mais il aurait fallu boire plusieurs litres d'eau par jour, ce dont j'étais incapable.

Là-bas, je fis la connaissance de Xadr, un charmant rôdeur qui me renseigna au sujet de la fontaine. Quelle surprise lorsque je découvris ce qu'il faisait ! A première vue, on aurait dit un barbe ou un preux chevalier. Qui eu cru qu'il était en réalité un rôdeur ?

Nous parlâmes de tout et de rien. Ce fût très plaisant. J'ai enfin trouver quelqu'un qui parlait autant que moi, voire même plus !

Et après avoir bien discuté, il me proposa d'aller manger à l'auberge. J'en étais plus que ravie !

Ah ! Toutes ces bonnes odeurs de nourritures !
Dès que nous entrâmes, un serveur vînt à notre rencontre. D'après ce que j'ai pu voir, Xadr le connaissait assez bien. Grâce à cela, nous avions pu avoir une table. Comme d'habitude, les gens avaient tourné la tête vers Tigrou. J'avoue que j'ai été un peu mal à l'aise. J'ai eu l'impression d'avoir un ami "pas comme les autres". Mais rapidement, l'ambiance de l'auberge m'a changé les idées. Et puis ce gros félin n'a pas eu l'air de souffrir de toutes ces paires de yeux.

Après avoir commandé, Xadr m'a proposé un peu de musique. Évidemment, je n'allais pas refuser et j'ai dit oui !
Avec un groupe de musiciens qu'il connaissait visiblement, il se mit à chanter. Lorsqu'il m'a annoncé ce qu'il allait jouer, j'admet avoir été un peu perplexe. Les paroles parlaient d'une femme, amoureuse d'un prisonnier condamné à mort. Au début, pour une chanson qui devait animé la taverne, j'ai trouvé ça très bizarre. Mais avec la mélodie entrainante et tous ces gens, j'ai fini par m'amuser comme les autres. Tapant des mains et du pieds, je me suis bien amusée.

Ensuite, les plats qu'on avait commandé arrivèrent. En goûtant à la première boucher, je n'ai pas pu de m'empêcher de penser que ça serait vraiment bien si on pouvait avoir des tavernes ou des auberges dans la forêt. Ou alors, si on ne pouvait pas en avoir, avoir au moins quelqu'un qui sâche faire la cuisine comme les gens qu'on peut trouver à Bénécius ou Naturalia.

Nouvelle journée et encore tellement de choses à visiter ! Je crois que je n'aurai pas le temps de tout voir. Il faut bien que je rentre. Les druides doivent m'attendre et je ne peux pas me permettre de partir pendant plusieurs mois alors que je leur dois de la marchandise et de l'argent ! J'admets que pour cette fois-ci, j'ai été un peu bête. Avant d'aller à Bénécius, j'aurais dû m'arrêter dans la forêt mais j'avais telelemnt hâte d'arriver dans la cité des mages blancs que je n'ai pas voulu faire un tout petit détour pour arriver chez moi et donner aux autres tous ce qu'ils m'avaient demandé d'acheter à Naturalia. M'enfin, c'est pas grave ! De toute façon, ils ne sont pas pressés (enfin, j'espère).

Alors voilà. Ce jour-là, je suis allée au marché. Les femmes que j'ai rencontré m'ont raconté pleins de ragots. C'était drôle à entendre. C'est grâce à elles que j'ai découvert qu'un artefact attendait tranquillement un nouveau propriétaire (personne n'en voulait alors je me suis dit que je pouvais le prendre !). Elles m'ont raconté qu'un vieux mage était mort et que durant son vivant, il avait un bâton, capable de frapper de lui-même quiconque l'impoturnait et assez fort pour avoir des bleus et des rougeurs. Évidemment, j'étais intéressée. Je me voyais déjà en train d'assommer des lapins, des biches et des oiseaux avec ce fameux objet ! Mais volà, elle en savait pas où se trouvait désormais le bâton du schnock. Alors j'ai fait le tour du marché pour demander plus d'informations. En même temps, j'ai regardé la marchandise sur les étals. Ah ! Tout était appétissant ou joli à voir !

Et pendant que je faisais mes petites recherches, je suis tombée sur Cirdan. Oui. Cirdan. Comme j'étais étonnée de le voir ici ! Très contente, je suis venue lui dire bonjour. Mais bon voilà. Il m'a ensuite répondu comme si je l'ennuyais et comme la plupart des gens, il a cru que Tigrou était mon animal domestique. Il n'y a que les démons qui pouvaient avoir des animaux domestiques ! Il faut être cruel pour faire ça à un animal ! Alors évidemment, j'étais vexée quand il m'a dit ça. je l'ai frappé puis je suis partie. Il m'a rattrapé et il s'est excusé. Au début, j'en croyais vraiment pas mes oreilles. C'était pas son genre de s'excuser. Mais à cet instant, il a prouvé qu'il pouvait être quelqu'un de bien, de très bien même.

Un garçon m'a ensuite abordé, me disant qu'il savait où se trouvait le bâton du schnock. En échange de cette information, il voulait que lui achète des biscuits. Il était tout maigre. Évidement, j'ia tout de suite accepté et Cirdan a pris les devants en demandant au gamin de nous mener jusqu'à l'artefact. En échange, il lui a promis de l'argent. Au début, j'étais vraiment contente qu'il se joigne à moi pour cette quête.
Mais rapidement, lorsque nous étions en train de descendre un escalier sombre, on s'est mis à se disputer. Je ne me rappelle même plus pourquoi. Tous ce que je sais, c'est que Cirdan me casse vraiment les pieds des fois. Oui, j'ai dit " des fois" alors que je ne l'ai vu deux fois mais bon, quand même ! Il trouve que je n'ai pas d'humour, que je suis irresponsable, et gnagnagna ! Mais s'il n'est pas content et que je l'ennuie autant, pourquoi il ne va pas ailleurs ? Pourquoi ne me laisse-t-il donc pas tranquille ?

Après avoir traversé des couloirs sombres et encore plus ennuyant que le désert, nous avons fini par trouver l'artefact. Il n'était pas loin du plafond. Une ouverture dans le mur nous a permis de le voir. Heureusement que le petit était là pour nous le montrer. Avec Cirdan, on aurait sûrement passé à côté sans même le voir.
Lui et moi avions essayé avec nos propres pouvoirs respectifs de nous emparer du bâton mais c'était pas possible. Alors, je suis montée sur les épaules du nomades. Son ami le serpent grimpa sur moi. Il a voulu nous aider mais il a poussé trop fort le bâton. Et là, c'était le drame complet. Le bâton tomba. J'étais totalement paniquée mais j'ai quand même fait pousser un buisson puis j'ai essayé avec une liane de le rattraper. Cirdan fit apparaître une petite rafale de vent qui permit à l'artefact d'amortir sa chute. A nous deux, nous avons finalement réussi à éviter l'irréparable. Ouf.

Mais alors que je pensais que les ennuis étaient terminés, Cirdan m'a démontré le contraire en provoquant un incendie lorsque nous sommes arrivés près de la sortie. Le feu a causé des centaines de morts parmi les insectes qui grouillaient dans le coin.
Mes amis et moi nous sommes dépêchés de sortir de cet endroit si sombre. Et lorsqu'on arriva en haut, nous avions pu entendre le fond de la cave s'écrouler petit à petit. Finalement, on l'a échappé belle !

Après l'effort, le réconfort !
Après avoir récupérer le bâton du schnock, nous décidâmes de nous reposer un peu au Fleuve Radieux avant de repartir chacun de notre côté.

Pour une raison qui m'échappa, Cirdan décida de me confier quelques brides de sa vie. Il sous-entenda qu'il était amnésique et qu'il ne se souvenait pas de son passé. Il me fit aussi part de son talent à chanter et jouer du luth.

Malgré tout, ce fut sur une nouvelle dispute que nous nous quitâmes...

Et voilà, c'est triste à dire mais me voilà déjà en train de faire chemin inverse pour rentrer chez moi.
Mais avant de retourner dans ma chère forêt, j'ai rencontré un petit groupe de personnes fort sympathiques qui m'ont proposé de faire un tout petit détour, histoire de voir quelques nouveaux paysages. Bien évidemment, j'ai accepté et je suis montée dans leur caravane. A un moment donné, je me suis endormie et lorsque je me suis réveillée, j'étais au beau milieu d'un tas de boue puant avec pleins de moustiques et des vers qui vous sucent le sang.

[Topic abandonné]

Bon. Je crois que je suis perdue. Mais au moins, j'ai réussis à sortir des marécages ! Après avoir errer pendant des heures et des heures, j'ai fini par tomber sur un nomade (eh oui, un autre... ça n'en fait que deux mais Cirdan, lui, compte pour 10). Il s'appelle Masaku et il est très sympathique. Tout comme moi, lui aussi vient de sortir des marécages. Nous avons eu l'air tous les deux de pouilleux et après lui avoir demandé de m'ôter les potentiels sangsues qui ont trainé sur mon dos nous avions décidé de faire un petit bout de chemin ensemble.

Après lui avoir parlé de la forêt, Masaku s'est dit que lui aussi, voulait voir les arbres. Je suis contente d'avior trouvé quelqu'un avec qui faire le chemin jusqu'à la maison. Bien sûr, j'ai toujours Tigrou mais depuis quelques temps, il me fait un peu la tête. Je crois qu'il n'aime pas beaucoup voyager. Mais bref.
Lorsque nous sommes arrivé près d'un cratère, j'ai été très intrigué et je voulais descendre voir ce qu'il y avait au fond. Très gentil, Masaku a accepté qu'on y aille et je lui ai promis qu'on y resterait pas longtemps. Apparemment, il a très hâte de sortir de cette plaine de poussières et de cailloux.

Mais alors que je pensais qu'on allait faire des découvertes intéressantes, nous tombâmes sur une meute de félins. Au début, elle me paraissait très sympathique mais nous avions dû enfreindre un de leur coutûme ou de leur moeurs. Ils n'étaient pas contents et s'étaient mis à notre poursuite. Tant bien que mal, nous réussimes à les échapper à travers un dédal de tunnels. Une fois que les félins avaient fait demi-tour, j'eus un drôle de pressentiement. Je trouvais cela bizarre de les voir abandonner.

J'entendis alors une coquille se fendre. Tournant la tête, j'aperçus un bébé lézard géant sortir de son oeuf. Alors, tout de suite, je voulus me lier d'amitié avec lui. Il m'enduisit de bave. Ce fut assez répugnant et ses frères ne tardèrent par à venir au monde. Tout ne se passa pas comme je l'aurais voulu car ces lézards étaient carnivores et nous étions apparemmetn leru proie.
A nouveau, il fallu donc courir. Heureusement, nous finimes par trouver le chemin de la sortie. Il fallait toutefois grimper le long d'un paroi. Pour moi, ce fût assez facile puisque je suis capable de me transformer en oiseau.

Ah de retour chez moi ! Comme ça fait du bien !
Aussitôt que arrivée, je suis allée me prendre un bon bain. Je pensais ensuite me reposer mais Catelyn, une amie druidesse, est venue me voir. Il fallait que je prenne mes armes et que je parte dans la direction qu'elle m'indiqua par la suite. Docilement, j'exécuta ce qu'elle me dit. Elle m'informa également que j'avais reçu une lettre d'invitation. Je voulais en savoir davantage mais elle ne m'en laissa pas le temps. Elle voulait absolument que j'aille à mon rendez-vous.
Après avoir poireauté pendant quelques instants, je fis la rencontre d'une merveilleuse femme. Nous avons discuté un peu et nous nous sommes transformés en oiseau.

Ce fut la plus amusante des balades de ma vie. Cette femme m'avait fait découvrir un tout autre angle du monde. Volant à travers les branches et en passant par d'autres obstacles, je m'étais bien régalée, même ce fût éprouvant. Par cette simple promenade, je compris qu'il ne fallait pas me cantonner à mes acquis. Je devrais m'exercer tous les jours pour exploiter pleinement mes pouvoirs. Et cela, je le compris grâce à la Haute Autorité.

Au début, je n'avais pas compris que j'étais en train de subir un test mais l'évidence sauta à mes yeux lorsque j'aperçus l'une de mes confrère se faire agresser par des brigands. Ma mission fut donc de la sauver. Peu habituée à ce genre de situation, j'eûs beaucoup de mal à sauver la malheureuse. Mais malgré des gestes maaldroits, je réussis tout de même par m'en sortir. Je dus également affronter leur chef. Cela ne m'avait pas fait plaisir de le tuer mais il le fallait, pour le bien de ce monde.

La Haute Autorité me récompensa en me donnant un sac. Simple en apparence, je reste pourtant certaine qu'il cache quelque chose... Je finirai bien par le découvrir tôt ou tard.

Mais à présent, il faut que je me prépare à aller au bal masqué car oui, la lettre que j'avais reçu en rentrant chez moi était une invitation à une fête ! Ah ! ce que j'ai hâte d'y être ! Je vais certainement bien m'amuser !

Je m'étais promis de ne plus jamais remettre les pieds dans les marécages mais lorsque je reçus ma première invitation à un bal masqué, je ne pouvais tout simplement pas refuser d'y aller !

Lorsque j'arriva dans le manoir des Siderea, tout me parut étrange. Peut-être était-ce dû à l'atmosphère. Je me trouvait après tou dans les marécages et la nuit commençait à tomber.
Après m'être changée dans une des chambre du manoir, je me rendis dans la grande salle. Heureusement que j'avais eu la stupide idée de n'emporter aucun objet de grande valeur car j'avais laissé mon sac dans la chambre avec toutes mes affaires.

Mais voilà, lorsque j'arriva dans le manoir des Siderea, je n'avais aucune arme sur moi. Tout ce que j'avais emmené était un sac de voyage avec des vêtements, une gourde d'eau et un peu de nourriture. Oui, je sais, pour une aventurière, ceci est une vraie honte, d'autant plus que les marécages ne se trouvent pas à proximité de la forêt !
J'eus tout le loisir de m'apitoyer sur mon erreur lorsque je vis les couverts fondre, les soupes bouillir sur les tables et les vers sortir des viandes. Ma propre chaise tenta de me clouer sur place mais je réussis à m'en sortir grâce à ma faculté à me transformer en colibri.

La fête commençait à prendre des allures de cauchemars. Des poupées s'approchèrent de nous et tentèrent de former un étau autour de nos tailles pour danser. Le sol se mit à faire des vagues comme la mer et s'écroula petit à petit. Tant bien que mal, j'aidais les invités comme je pouvais mais jusqu'à présent, je n'avais jamais utilisé mes pouvoirs pour venir en aide aux autres. Du coup, je ne savais pas quoi faire et je me sentais inutile. Heureusement que Xadr était là...

Il m'aida lorsque j'étais face aux poupées et me donna des couteaux à lancer. Plusieurs d’entre nous sombrèrent dans les ténèbres lorsque le sol s'ouvrit à plusieurs endroit. Grâce à ma forme animale, je pus atteindre le grand couloir qui me mena dans une salle épouvantables. Monstres de marécages, zombies, ... nous nous retrouvâmes tous plongés dans une marre de boue. Le décors ressemblait à un cauchemar. Les murs se liquéfiaient, le plafond boueux nous tombait sur la tête...

... et lorsque je me réveilla, j'étais allongée sur le sol, dehors, à côté du manoir des Siderea. Mes cheveux et mes vêtements crasseux prouvèrent que je n'avais pas rêvé. Les monstres, les poupées, ... Ils avaient bien existé. Autour de moi, ceux que je pensais mort discutaient sur les évènements qui leur étaient arrivés.
Trop effrayée par ce que j'avais vécu, je couru rejoindre la forêt. Il y avait pourtant des carrosses, près à nous ramener chez nous. Mais après ce qui s'était passé dans le manoir, comment pouvais-je faire encore confiance aux Siderea ?

Cette fois-ci, je ne voulais pas refaire deux fois la même erreur. Contrairement à la dernière fois, je ne pris pas le même chemin pour rentrer chez moi. J'avais décidé de passer par le Château Abandonné, songeant que, comme son nom l'indiquait, était abandonné. Mais non !
Arrivée comme une pouilleuse suite à mes aventures dans le manoir des Siderea non loin de la grande bâtisse, j'aperçus des lumières et des ombres. Méfiante, je resta pendant un long moment à me demander s'il était sage de demander à passer la nuit là-bas. J'avais si faim et tellement sommeil. Ayant perdue mes affaires dans les marécages, je ne pouvais nullement traversée toute la Plaine Dévastée sans rien.

Et alors que ma raison et mon coeur se disputaient sur le meilleux choix à prendre, Xadr arriva auprès de moi. J'avais vraiment eu beaucoup de chance qu'il ait pris le même chemin que moi.
Ensemble, nous décidâmes de nous rendre au Château Abandonné. Au passage, il me signala qu'il s'agissait des repères des aigrefins. Mais cela ne m'avait pas empêché d'aller quémander un endroit où dormir là-bas. Je me sentais en sécurité auprès du rôdeur. Oui, je sais, dit comme ça, on peut avoir l'impression que je possède de drôles de fréquentations mais Xadr est une personne tout à fait honnête et gentille !

Bien évidemment, notre bref séjour au château ne fut pas sans problème. Un haut gradé nous permit de passer la nuit mais, comme nous l'avons soupçonné avec Xadr, des aigrefins s'introduisirent dans notre chambre.
Ce fut une belle pagaille pour sortir de cet endroit mais nous y sommes parvenus. Xadr a même réussi à prendre des provisions pour la route ! Cependant, ce fut seule que je termina le reste de mon voyage vers la forêt. Le rôdeur avait décidé de jouer un petit tour aux aigrefins en solo tandis que Tigrou, éreinté, avait préféré faire la sieste au beau milieu de nul part avant de rentrer au bercail.

Cela fait quelques jours que j'étais chez moi, dans la forêt. J'avais besoin de repos suite aux derniers évènements qui me sont arrivés. Pendant un moment, j'avais même souhaité ne plus jamais sortir de chez moi mais je finis par réaliser que cela aurait été une grosse erreur ! La vie n'est pas toujours parfaite où que l'on aille mais ce n'est pas une raison pour rester enfermé chez soi.

Durant ma balade en forêt, je tomba sur Harmonie. J'étais si contente de la voir ! Ensemble, nous prîmes notre déjeuner et je finis par l'inviter chez moi lorsque l'orage se mit à gronder. Dans ma cabane, le temps me parut un peu long mais la pluie fini par cesser de tomber. Harmonie ne semblait pas en paix avec elle-même. Visiblement, quelque chose la dérangeait. D'ailleurs, elle voulu sortir afin de vérifier quelque chose. Inquiète pour elle, je la suivis. Et durant tout le trajet, elle ne voulu pas m'expliquer ce qui la tracassait.

Très vite, nous tombâme sur un aigrefin, menaçant un homme. Harmonie se précipita à sa rescousse sans chercher à comprendre le comment et le pourquoi. Elle ne vit même pas que d'autres aigrefins rôdaient dans le coin. Nous fûmes alors obligé de nous réfugier dans un endroit particulier de la forêt, là où le sol était glissant et regorgeait de pierres aiguisées. Nous nous cachâmes dans une caverne et nous pûmes échappé à ces soudards.

Harmonie tenta ensuite de comprendre pourquoi les aigrefins s'étaient pris à ce pauvre innocent. Mais ce dernier, n'ayant visiblement pas confiance en nous, ne pipa pas un mot. Cependant, à force de le rassurer avec des paroles, il nous révéla qu'il était en possession d'une pierre à usage unique, capable de soigner n'importe qui et de n'importe quel maux. Il nous expliqua également qu'il avait une fille, gravement malade qui avait besoin de cette fameuse pierre pour guérir.

Habitant dans la forêt, il nous demanda de l'escorter jusqu'à chez lui où il put administrer le remède à son tendre enfant. Mais dès qu'il entendit les conseils d'Harmonie, il se mit en colère. En effet, nous étions en train de manger quand celle-ci eut l'idée d'apporter elle-mêem le repas à la petite. Dans la foulée, elle se permit de la diagnostiquer et vînt nous faire un rapport. Ce fut à cause de la pluie que la fillette était tombée malade et j'en voulu un peu aux parents d'avoir gâché une pierre magique pour cela. Harmonie débita alors plusieurs recommandations et donna même des gellules à la souffrante ais cela déplu fortement l'alchimiste qui nous ordonna de sortir de chez lui.

Nous nous fîmes pas prier et nous sortîmes de sa demeure. Sur le chemin, je n'arrêtais pas de fulminer. Je ne comprenais pas comment il était possible de se montrer aussi peu reconnaissant envers des personnes qui venaient de vous sauver la vie.
Harmonie, quant à elle, se rongeait le ongles pour la fillette. Elle n'arrêtait pas de se faire du soucis pour l'avenir de la petite. Allait-elle grandit correctement dans cette famille colérique ? De mon mieux, je tentais de la rassurer. Ce n'était pas parce qu'un père élevait le ton envers son enfant qu'il lui voulait forcément du mal.

De retour dans ma cabane, Harmonie me fit comprendre pourquoi elle s'inquiétait tant pour la fillette. Orpheline, la mage blanche avait perdue ses parents très jeune. A l'époque, elle devait avoir le même âge que cette petite demoiselle lorsque tout a commencé. Des maléfiques avaient brûlé son village natale. Personne ne fut épargné, sauf elle qui ne se trouvait pas là au moment du drame.

Après avoir discuté pendant un petit moment, Harmonie me confia qu'elle était fatiguée. Je la laissa dormir sur mon lit et m'installa près d'elle sur une couverture.
Le lendemain, lorsque je me réveilla, la mage blanche avait quitté ma cabane en me laissant simplement un petit mot.

Ah l'hiver... Ces arbres sans feuille, ce froid qui vous glace les os, ... Commençant à m'ennuyant chez moi, je décidai d'aller au lac avec Tigrou, histoire de me dégourdir un peu les jambes.
Heureux d'être sorti de chez nous, ce bon vieux tigre commença à faire le fou, ce qui effraya la monture d'une jeune femme présente dans le coin.

Elle s'appelait Samya et possédait un goût prononcé pour l'aventure. Ensemble, nous émîmes des hypothèses sur ce qui pouvait se cacher au fond du lac. La mage rouge me révéla ensuite qu'il y avait un merveilleux endroit qu'il fallait absolument visiter lorsqu'on pssait à Naturalia. Il s'agissait de la Cascade Enchantée.

Lorsque le temps se fera plus doux, nous nous promîmes d'aller y faire un tour, afin de vérifier certaines légendes que l'on racontait à son sujet...

Ce n'était sans doute pas le moment idéal pour voyager jusqu'à Naturalia. Mais m'ennuyant fermement chez moi et ayant promis à Ambrosia de venir la voir, je finis par braver le froid et la neige jusqu'à la Tour Naturelle.
Arrivée, un chien métallique fit son apparition. Prise de peur, je me mis à faire le tour du hall comme une déchainée. L'animal se mit alors à courir derrière moi. Je ne savais pas ce qu'il me voulait et je finis par me transformer en colibri.
Heureusement pour moi, Ambrosia arriva juste à temps et écarta cette étrange statue dotée de vie.

Après ce petit incident, la mage rouge me vit visiter la Tour Naturelle. Après être passé par les celles des prisonniers, nous atterrîmes dans une grande salle où étaient entreproposées une multitude de plantes.

[Topic en cours...]

Une chance que je fus au bon endroit et au bon moment ! Partout à Naturalia, une rumeur circulait à travers toutes les bouches. On disait qu'un dragon avait été vu dans le désert. Des messages furent envoyer au quatre coin de Nel Beraid. Sans doute aurais-je reçu la missive dans la forêt mais je n'aurais sans doute pas eu le temps de faire le trajet juqu'au lieu de rassemblement.
Et d'ailleurs, une fois arrivée au point de rendez-vous, je fus très étonné de voir qu'il n'y avait que des aventurières. Et bien que je me demandais pourquoi aucun homme ne s'était présenté, je fus ravie d'apprendre que Samya (une charmante personne rentrée au bord du lac) s'était jointe pour défendre Nel Beraid.

Ce fut la conseillère du chef des mages rouge qui nous accueillit. Elle nous expliqua la situation et nous proposa à chacun d'entre nous des équipements ainsi que des potions de téléportation afin de vaincre le (ou les) dragon(s).